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al-Ḥad̲j̲d̲j̲ād̲j̲

(78 words)

Author(s): Réd.
, b. Yūsuf b. Maṭar al-Ḥāsib, traducteur qui vécut à Bag̲h̲dād à la fin du IIe/ VIIIe s. et au début du IIIe/IXe siècle. Ses traductions comprennent les Éléments d’Euclide (revus par T̲h̲ābit b. Ḳurra et commentés par al-Nayrīzī [ q.vv.]), et une version, tirée d’un texte syriaque, de l ’Astronomie de Ptolémée. Cette dernière, appelée K. al-Mad̲j̲isṭī, a été terminée en 212/827-8. (Réd.) Bibliography Brockelmann, I, 203, S I 363 A. Mieli, La science arabe, Leyde 1938, 85.

ʿImrān b. S̲h̲āhīn

(367 words)

Author(s): Réd.
, un des types les plus connus de ces seigneurs-bandits qui, périodiquement, défièrent, voire menacèrent, des marais des Baṭāʾiḥ [ q.v.] où ils étaient retranchés, les autorités de Bag̲h̲dād même. Natif d’al-Ḏj̲āmida, endroit situé entre Wāsiṭ et Baṣra, ʿImrān fut obligé de se cacher par suite d’un crime qu’il avait commis et mena dès lors la vie d’un brigand, ce à quoi la région où il se trouvait était très favorable. Il entra ensuite en relations avec Abū l-Ḳāsim al-Barīdī [voir al-Barīdī], qui vit en lui l’homme qu’il lui fallait pour défendre les marais contre ses ennemi…

Ḏj̲āndār

(278 words)

Author(s): Réd.
ou d̲j̲andār, nom donné à certains régiments de gardes au service des grands Sald̲j̲ūḳides et des dynasties suivantes. Attachés au personnel de la maison royale, ils fournissaient les gardes du corps du souverain et les exécuteurs des hautes œuvres. Leur chef, l’ amīr d̲j̲andār, était un officier de grade élevé; certains d’entre eux seraient même devenus atābaks [ q.v.]. Sous les Sald̲j̲ūḳides de Rūm, ils formaient l’élite de la garde à cheval, et leur sabre était soutenu par un baudrier brodé d’or. A son avènement, ʿAlāʾ al-dīn Kayḳobād Ier, en 616/1219, aurait en une garde du corps de 120 d…

Ḳanbāniya

(290 words)

Author(s): Réd.
(et aussi Kanbāniya; Ḳanfāniya est attesté une fois dans le Calendrier de Cor doue), de l’espagnol campaňa, désigne, d’une façon générale, en arabe hispanique, la campagňe, mais tout particulièrement la Campiň a, c’est-à-dire la vaste plaine légèrement ondulée qui constituait la partie méridionale de la kūra de Cordoue. Al-Idrīsī ( Description de l ’Afrique et de l’Espagne, éd.-trad. Dozy-De Goeje, 174/209) en fait un iḳlīm dont le chef-lieu était Cordoue et les villes principales al-Zahrāʾ, Ecija, Baena, Cabra et Lucena. En quittant la capitale, on y accéda…

Munṣif

(112 words)

Author(s): Réd.
(a.), littéralement «qui rend justice» ( inṣāf [ q.v.]), terme employé dans l’administration indo-islamique, puis dans celle de l’Inde britannique pour désigner un fonctionnaire judiciaire ou un juge d’un grade subalterne. À l’époque mug̲h̲ale, un munṣif en chef ( munṣif-i munṣifān) jugeait les affaires civiles, spécialement celles qui concernaient des questions fiscales, dans un sarkār (voir R. C. Majumdar (éd.), The history and culture of the Indian people. VIL The Mughul empire, 1974, 79, 84, 86). Dans l’Inde britannique, à partir de 1793, c’était le titre d’un …

Riḍā

(269 words)

Author(s): Réd.
(a.), littéralement «satisfaction, contentement, approbation» (voir Lane, 1100), terme employé en mysticisme ṣūfī ainsi qu’en histoire islamique. 1. Dans le vocabulaire mystique. Dans le Ḳurʾān, la racine raḍiya et ses dérivés apparaissent souvent dans le sens général d’«être satisfait», avec des formes nominales telles que riḍwān, «grâce de Dieu, acceptation de la soumission de l’homme» (ex. III, 156/61, 168-74; IV, 13-12; IX, 73-72; LVII, 20, 27). Toutefois, la forme riḍā ne s’y trouve pas. Dans les écrits du proto-ṣūfī al-Ḥasan al-Baṣirī [ q.v.], il s’agit d’un état moral,…

Ahl al-Ḥall wa-l-ʿAḳd

(226 words)

Author(s): Réd
(tel est l’ordre normal, quoique illogique, des termes), «ceux qui ont qualité de délier et de lier», les reprěsentants de la communauté des Musulmans, qui, au nom de cette dernière, nomment et déposent un calife ou un autre souverain (voir Bayʿa). Ils doivent être musulmans, de sexe masculin, majeurs, libres, ʿ adl [ q.v.] et capables de juger quelle est la personne la mieux qualifiée pour assurer la fonction. Il n’est pas prévu de nombre fixe d’«électeurs»; suivant l’opinion généralement admise, même la nomination faite par un seul «électeur» en…

Abréviations

(1,021 words)

Author(s): Réd.
, sigles, signes conventionnels sont appelés aujourd’hui en arabe muk̲h̲taṣarāt «abrégés» ou rumūz «symboles», mais aucun terme spécifique ne paraît les avoir désignés à l’époque classique, alors que, dès les débuts de l’Islam, copistes, scribes et spécialistes de toutes disciplines ont été amenés à en employer; c’est pourquoi on a jugé bon de placer sous cette rubrique une liste des principales abréviations relevées dans des textes médiévaux et quelques exemples de celles que nos contemporains ont adoptées. Il convient tout d’abord de rappeler qu’un certain nombre de so…

G̲h̲irbīb b. ʿAbd Allāh

(210 words)

Author(s): Réd.
, poète mineur d’origine tolédane qui, sous l’émirat d’al-Ḥakam Ier, joua un rôle politique dans sa ville natale en soutenant l’agitation provoquée par un nommé ʿUbayd Allāh b. Ḵh̲amīr (et var.) peu après l’avènement de l’ amīr (180/796). G̲h̲irbīb, qui jouissait d’une grande influence à Tolède, avait conçu de la rancœur contre al-Ḥakam et, fuyant Cordoue, s’était mis par ses vers mordants à entretenir à Tolède une atmosphère hostile à l’ amīr umayyade. Ce dernier finit par confier le soin de rétablir le calme au muwallad ʿAmrūs, qui réprima sauvagement la révolte et décima la b…

Burhān

(72 words)

Author(s): Réd.
, tak̲h̲alluṣ de Muḥammad Ḥusayn b. Ḵh̲alaf al-Tabrīzī, auteur du dictionnaire persan Burhān-i ḳāṭiʿ, achevé en 1062/1651-2 à Ḥaydarābād et dédié au sultan ʿAbd al-Ilāh Ḳuṭb S̲h̲āh, souverain de Golconde. Une nouvelle édition du Burhān-i ḳāṭiʿ revisée, annotée et illustrée, a été publiée en 4 vol. à Téhéran en 1330-5 p./1951-6 (éd. Muḥammad Muʿīn); une traduction turque en a été offerte au sultan Selīm III par l’historien ʿĀṣim [

Ustuwā

(72 words)

Author(s): Réd.
, passant pour signifier «hautes terres», désigne un district médiéval au nord du Ḵh̲urāsān, comprenant la plaine fertile fameuse pour sa production céréalière que traverse le cours occidental du fleuve Atrek [ q.v.]. La plaine est située entre les chaînes de montagne actuellement dénommées Kūh-i Hazar Masd̲j̲id et Kūh-i Bīnālūd/Kūh-i S̲h̲āh Ḏj̲…

Fag̲h̲fūr

(526 words)

Author(s): Réd.
ou Bag̲h̲būr, titre de l’empereur de Chine dans les sources musulmanes. Le sanscrit *bhagaputra et l’iranien ancien *bagaput̲h̲ra auxquels on a tenté de rattacher ce composé n’existent pas, mais une forme bg̲h̲pwhr (= *bag̲h̲puhr) signifiant étymologiquement «fils de Dieu», est attestée en pahlavī parthe pour désigner Jésus, d’où le sogdien bag̲h̲pūr, qui a été arabisé en bag̲h̲būr et fag̲h̲fūr; ces deux formes sont senties par les auteurs arabes comme étant la traduction du chinois Tien tzū «fils du ciel» (cf. Relation de la Chine et de l’Inde, éd. trad. J. Sauvaget, Paris 1948…

Kāwah

(490 words)

Author(s): Réd.
, translittération, selon les règles de l’

Pas̲h̲a Ḳapusu

(80 words)

Author(s): Réd.
, Wezīr Ḳapusu, expression de l’administration ottomane désignant l’édifice offert par le sultan Meḥemmed IV, en 1064/1654, au grand-vizir Derwīs̲h̲ Meḥmed Pas̲h̲a et destiné à servir à la fois de résidence officielle et de bureau; après les Tanẓīmāt [ q.v.], il prit le nom de Bāb-i̊ ʿAlī ou Sublime Porte, et ne tarda pas à abriter la plupart des services du Dīwān-i̊ Hümāyūn [ q.v.]. …

K̲h̲afḍ

(1,283 words)

Author(s): Réd.
ou Ḵh̲ifāḍ (a.), excision des filles, correspondant à la circoncision des garçons ( k̲h̲atn ou k̲h̲itān [ q. v.], termes qui s’appliquent d’ailleurs communément aux deux sexes). Il n’en est point question dans le Ḳurʾān, mais des ḥadīt̲h̲s plus ou moins authentiques en attestent la pratique dans l’Arabie préislamique et la justifient dans une certaine mesure. La tradition prête en effet au Prophète l’emploi de l’expression muḳaṭṭiʿat al-buẓūr «coupeuse de clitoris» et les paroles suivantes adressées à Urnm ʿAṭiyya: id̲h̲ā k̲h̲afaḍti (k̲h̲afatti) fa-as̲h̲immī wa-lā tanhakī (= ne coupe pas tout), fa-inna-hū aḍwaʾ li-l-wad̲j̲h wa-aḥzā ʿind al-zawd̲j̲, où l’on peut voir un souci assez curieux d’…

Ibn al-Wardī

(197 words)

Author(s): Réd.
, Slrād̲j̲ al-Dīn Abū Ḥafṣ ʿUmar, savant shāfiʿite, m. en dhū l-ḳaʿda 861/septembre-octobre 1457. Il serait l’auteur de la Ḵh̲arīdat al-ʿad̲j̲āʾib wa-farīdat al-g̲h̲arāʾib, sorte de ¶ géographie et d’histoire naturelle sans valeur scientifique. Malgré les autorités citées dans l’introduction (al-Masʿūdī, al-Ṭūsī, Ibn al-At̲h̲īr, al-Marrākus̲h̲ī), la Ḵh̲arīda ne serait qu’un plagiat du Ḏj̲āmiʿ al-funūn wa-salwat al-maḥzūn

Aytāk̲h̲ al-Turkī

(194 words)

Author(s): Réd.
(m. 235/849), g̲h̲ulām k̲h̲azarī qui, acheté en 199/815 par lé futur al-Muʿtaṣim, joua un rôle important sous les califats de son maître, d’al-Wāt̲h̲iḳ et d’al-Mutawakkil. Au début du règne d’al-Wāt̲h̲iḳ, il était, avec As̲h̲nās, le «pivot du califat». Chef de la police de Sāmarrā, il fut nommé en 233/847, gouverneur d’Egypte, mais il délégua ses pouvoirs à Hart̲h̲ama b. Naṣr (Ibn Tag̲h̲rībardī, Nud̲j̲ūm, II, 265; al-Maḳrīzī, Ḵh̲iṭa…

Maḍīra

(330 words)

Author(s): Réd.
(a.), plat de viande cuite dans du lait aigre parfois additionné de lait frais, et épicée pour en relever le goût. Ce mets, qu’Abū Hurayra [ q.v.] passe pour avoir particulièrement ap-précié (voir al-Masʿūdī, Murūd̲j̲, VIII, 403 = § 3562, où est citée une pièce de vers à la louange de la maḍīra), devait être assez recherché au moyen âge (al-Ḏj̲āḥiẓ ne le cite pourtant pas dans le Kitāb al-Buk̲h̲alāʾ; voir toutefois al-T̲h̲aʿālibī, Laṭāʾif, 12, trad. C. E. Bosworth, 46), mais il doit principalement sa célébrité à al-Maḳāma al-maḍīriyya d’al-Hamad̲h̲ānī (22e dans l’éd. Muḥammad ʿAbduh) dans laquelle ʿĪsā b. His̲h̲ām raconte seulement au début du texte un fait dont il a été le témoin et rapporte …

Kalwād̲h̲ā

(160 words)

Author(s): Réd.
, localité qui était située sur la rive gauche du Tigre, à peu de distance au Sud de Bag̲h̲dād-Est, et chef-lieu d’un district ( ṭassūd̲j̲

Rustam b. Farruk̲h̲ Hurmuzd

(203 words)

Author(s): Réd.
( sic dans ¶ al-Ṭabarī; dans al-Masʿūdī: b. Farruk̲h̲-zād), général persan commandant l’armée sāsānide à la bataille d’al-Ḳādisiyya [ q.v.] livrée contre les Arabes en muḥarram 15/février-mars 636, ou muḥarram 16/février 637, et au cours de laquelle il fut tué. Son père aurait été ispabad̲h̲ [ q.v.] du Ḵh̲urāsān, dont Rustam était le représentant. Dans le long récit par al-Ṭabarī de la bataille d’al-Ḳāisiyya, emprunté essentiellement à Sayf b. ʿUmar, on trouve bien des traits folkloriques transmis par les ḳuṣṣāṣ [voir Ḳāṣṣ]. L’empereur persan Yazdagird III et Rustam y cherch…
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