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Istilḥāḳ

(113 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom verbal de Xe forme du verbe laḥiḳa, ‘atteindre’, ayant le sens de ‘tenter d’atteindre, attacher, adopter, s’afflilier à’ (voir WbKAS, lettre lām, 330). Dans l’histoire du début de l’Islam, le terme était utilisé en particulier pour désigner la tentative faite par le calife umayyade Muʿāwiya I [ q.v.] pour s’attacher l’officier très compétent Ziyād b. Abīhi [ q.v.], pour conduire le clan umayyade. Ziyād était d’ascendance douteuse, Sumayya sa mère semble avoir été une esclave. Muʿāwiya tenta de lier Ziyād à sa propre famille en en faisant un fils put…

Karūk̲h̲

(147 words)

Author(s): Réd.
, ville de la région de Bādg̲h̲īs [ q.v.], dans le Nord-ouest de l’Afg̲h̲ānistān actuel, qui était, au dire d’Ibn Ḥawḳal (IVe/Xe siècle), la plus grande après la capitale, Harāt. Elle possédait une grande-mosquée et était renommée pour ses fruits, abricots et raisins en particulier. A l’époque médiévale, elle était spécialement célèbre du fait qu’elle constituait un centre permanent des Ḵh̲awārid̲j̲ sur les confins orientaux de l’Iran. En 259/873, l’ amīr ṣaffāride Yaʿḳūb b. al-Layt̲h̲ dut faire face à une grave révolte des Ḵh̲awārid̲j̲ orientaux centrés à Karūk̲h…

Abū l-Ḥasan al-Anṣārī

(213 words)

Author(s): Réd.
, ʿAlī b. Mūsā b. ʿAlī b. Arfaʿ (Rāfiʿ) Rāsuh al-Andalusī al-Ḏj̲ayyānī (515-93/1121-97), prédicateur de Fās appartenant à une famille dont un membre (Ibn Arfaʿ Rāsuh) s’était signalé au Ve/XIe siècle à Tolède comme auteur de muwas̲h̲s̲h̲aḥāt (Ibn al-Ḵh̲aṭīb en a conservé dix spécimens dans son Ḏj̲ays̲h̲ al-taws̲h̲īḥ, nos 49-58; cf. S. M. Stern, Les chansons mozarabes, Palerme 1953, 43, 44; E. García Gómez, Métrica de la moaxaja y métrica espanola, dans al-And., XXXIX (1974), 25). La renommée de ʿAlī b. Mūsā repose sur un poème de 1414 vers (rime - ṭā, mètre ṭawīl) consacré à l’alchimie …

Navarra

(56 words)

Author(s): Réd.
(anglais et français: Navarre), province du Nord de l’Espagne, dont la capitale, Pampelune, abandonna, en 182/798, l’allégeance aux Musulmans et s’érigea en royaume semi-indépendant. Son histoire, au temps de la domination islamique, se confond donc avec celle de Pampelune [voir Banbalūna] et celle de la majorité de ses habitants, les Vascous [voir Bas̲h̲kunis̲h̲]. (Réd.)

al-Zabāniyya

(94 words)

Author(s): Réd,
(a.), mot qui se trouve dans Ḳurʾān, XCVI, 18; en général, pour les commentateurs, désigne les gardiens de l’Enfer ou d’autres anges qui convoient les âmes après la mort [voir Malāʾika. 1]. A. Jeffery, The foreign vocabulary of the Qurʾān, Baroda 1938, 148, pense le mot d’origine syriaque, zabūrā, les ductores, ceux qui, selon Ephraïm le Syrien, conduisent les âmes partant se faire juger; mais W. Eilers, Iranisches Lehngut im arabischen, dans Indo-Irania Jnal, V (1962), 220, penche pour une étymologie iranienne, du MP zen(dān)bān, «gardien, geôlier», NP zindānbān. (Réd.) Bibliography…

Fallūd̲j̲a

(110 words)

Author(s): Réd.
, nom de deux districts ( ṭassūd̲j̲) du ʿIrāḳ, le Haut et le Bas Fallūd̲j̲a, qui occupaient l’angle formé par les deux branches du bas-Euphrate se déversant finalement dans la Baṭīḥa [ q.v.], l’Euphrate proprement dit à l’Ouest (ce bras porte divers noms chez les géographes et s’appelle aujourd’hui S̲h̲aṭṭ al-Hindiyya) et le nahr Sūrā à l’Est (aujourd’hui S̲h̲aṭṭ al-Ḥilla). (Réd.) Bibliography Suhrāb, K. ʿAd̲j̲āʾib al-aḳālīm al-sabʿa, éd. H. von Mžik, Leipzig 1930, 124-5 Ṭabarī, index Balād̲h̲urī, Futūḥ, 245, 254, 265, 457 Bakrī, index Yāḳūt, s.v. Yaʿḳūbī-Wiet, 140 Masʿūdī, Murūd̲j̲…

Manōhar

(68 words)

Author(s): Réd.
, Manōhargárh, forteresse située sur un rocher élevé à 770 m de hauteur environ (16° N, 75° 1’ E) dans la chaîne des Ghâtes occidentales de l’Inde péninsulaire. Elle appartenait autrefois à la partie la plus méridionale de la province de l’Inde britannique de Bombay, et se trouve maintenant dans l’angle Sud-ouest de l’État de Maharashtra de l’Union indienne. (Réd.) Bibliography Imperial gazetteerof India 2, XVII, 200.

ʿAṭāʾ Bey

(133 words)

Author(s): Réd.
, Ṭāyyārzāde ʿAṭāʾ Allāh Aḥmad, connu sous le nom de ʿAṭāʾ bey, historien ottoman. Né à Istanbul en 1225/1810, il était le fils d’un fonctionnaire du palais. Il fut lui-même élevé au palais, et occupa divers postes officiels. En 1293/1876, il se rendit au Ḥid̲j̲āz où il avait été nommé administrateur du territoire sacré ( ḥarām) de la Mekke, et mourut à Médine en 1294/1877 ou 1297/1880. Les cinq volumes d’histoire connus sous le nom de Taʾrīkh-i ʿ Aṭāʾ (Istanbul 1291-3/1874-6) représentent son œuvre la plus importante. Son intérêt principal découle de sa connaissance appr…

K̲h̲ayāl

(103 words)

Author(s): Réd.
Mīr Muḥammad Ṭaḳī, d’Aḥmadābād dans le Gud̲j̲arāt, auteur d’un recueil de contes en prose persane intitulé Bustān-i Ḵh̲ayāl et composé, en 15 vol., de 1742 à 1756, à la demande de son souverain Nawwāb Ras̲h̲īd Ḵh̲ān ou, selon un ms., pour ce dernier et son frère Nawwāb Muḥammad Isḥāḳ Ḵh̲ān, fils de Ḏj̲aʿfar ʿAlī Ḵh̲ān, nawwāb du Bengale de 1757 à 1761 et de 1763 à 1765. Ḵh̲ayāl mourut en 1173/1759-60. Son recueil est composé de légendes historiques et de contes merveilleux. (Réd.) Bibliography Éthé, Catal, of Persian MSS. of the Bodleian Library, n° 480 le même, Gr. Ir. Ph., II, 342.

Wardar

(336 words)

Author(s): Réd,
, nom turc ottoman du Vardar, gr. Axios, fleuve du Sud des Balkans. Il prend sa source dans les montagnes du Šar près du lieu où se rencontrent la Macédoine, l’Albanie et la région du Kosovo, et coule vers le Nord-est, puis en direction du Sud-est et Sud Sud-est, vers l’actuelle République de Macédoine (slave) [voir Maḳadūnyā], au-delà de Skopje ou Üsküb [ q.v.] et à travers la Macédoine grecque vers le golfe de (Thess)Salonique, (dans la Mer Egée). Il est long de 420 km. La vallée inférieure du Vardar est probablement passée sous domination turque ottomane vers l’époque de la p…

Maʾāt̲h̲ir al-Umarāʾ

(232 words)

Author(s): Réd.
, nom d’un célébre recueil de biographies en persan des officiers supérieurs de l’Inde musulmane entre le régne de l’empereur mug̲h̲al Akbar (963-1014/1556-1605) et l’époque de l’auteur, Samṣām al-dawla Mīr ʿAbd al-Razzāḳ S̲h̲āh-Nawāz Ḵh̲n Awrangābādī (1111-71/1700-58). Né à Lahore, ce dernier se fixa au Deccan, où il entra au service du premier niẓām de Ḥaydarābād [ q.v.], Nizām al-mulk Āṣaf-Ḏj̲āh, et occupa des emplois au Berār [ q.v.], puis devint dīwān ou premier ministre du Deccan. Sa politique, dans ce dernier poste, visa à faire échec à l’influence croissan…

Ṣadr al-Dīn ʿAynī

(261 words)

Author(s): Réd.
, forme russe Sadriddin Ayni, l’une des grandes figures de la vie culturelle en Asie Cent raie et de la littérature tad̲j̲ike au XXe siècle (1878-1954). Il fut d’abord l’un des représentants du mouvement réformiste des Ḏj̲adīdīs [voir Ḏj̲adīd] parmi les Musulmans de la Russie impériale. Son éducation formaliste à la madrasa traditionnelle de Buk̲h̲ārā le laissa intellectuellement sur sa faim. Au début de sa carrière, il se distingua comme poète à la fois en tad̲j̲ik et en uzbek, mais après 1905 il s’impliqua de plus en plus dans les aspects soci…

Bālig̲h̲

(441 words)

Author(s): Réd.
(a.) majeur, adulte; bulūg̲h̲, puberté, majorité; ant. ṣag̲h̲īr, mineur, ṣabī, jeune garçon, ṣug̲h̲r, minorité. La majorité, selon le droit islamique est, généralement parlant, déterminée par la maturité physique chez l’un et l’autre sexes (les S̲h̲āfiʿites fixent explicitement la limite inférieure à neuf ans); dans le cas où la maturité physique ne se manifeste pas, la majorité est présumée à un certain âge: quinze ans d’après les Ḥanafites, les S̲h̲āfiʿites et les Ḥanbalites, dix-huit ans d’après les Māli…

ʿAṣr

(29 words)

Author(s): Réd.
(a.), temps, âge; particulièrement la première partie de l’après-midi, jusqu’à ce que le soleil devienne rouge; de là, ṣalāt al-ʿaṣr, prière rituelle de l’après-midi, cf. Ṣalāt. (Réd.)

Lālis̲h̲

(130 words)

Author(s): Réd.
, vallée située à une cinquantaine de km au Nord-Nord-est de Mossoul, dans le ḳadāʾ de S̲h̲ayk̲h̲ān et dans une zone montagneuse largement kurde, et célèbre comme centre principal de pèlerinage de la secte des Yazīdis [ q.v.]; ces derniers y tiennent chaque année, du 23 au 30 septembre (ancien style = 6-13 octobre, n.s.), leur d̲j̲amāʿiyya qui tourne autour du tombeau du fondateur, le s̲h̲ayk̲h̲ ʿAdī b. Musāfir [ q.v.] et des tombes d’autres anciens saints de la secte. Le premier Européen à avoir assisté à ce pèlerinage (en 1846 et 1849) et à l’avoir décrit paraît…

Ulug̲h̲ K̲h̲ān

(86 words)

Author(s): Réd.
(en turc, ‘Grand Khan’), titre porté, aux VIIe-VIIIe/XIIIe-XIVe siècles dans l’Inde musulmane, par divers sultans de Dihlī, ethniquement turcs; parmi eux, on trouve le roi-esclave G̲h̲iyāt̲h̲ al-dīn Balban (664-86/1266-87 [ q.v. dans Suppl.]), et par la suite, en tant que prince, par le Sultan Muhammad b. Tug̲h̲uḳ (724 ou 725-52/1324 ou 1325-51 [ q.v.]). Plus tard, ce titre fut porté par des non-Turcs incluant plusieurs Ḥabs̲h̲ī-s, quoique noirs d’origine servile estafricaine, surtout dans le sultanat de Gud̲j̲arāt [voir Ḥabs̲h̲ī, Vol. III, 16a et b]. (Réd.) ¶

Iskandar K̲h̲ān b. Ḏj̲ānī Beg

(137 words)

Author(s): Réd.
, souverain en Transoxiane, de sa capitale Buk̲h̲ārā, il exerça de 968/1561 à 991/1583 la souveraineté turco-mongole s̲h̲ībānide [ q.v.] ou de la dynastie Abū l-Ḵh̲ayride. Il fut un souverain faible et inefficace; la réalité du pouvoir était détenue par son fils ʿAbd Allāh b. Iskandar [ q.v.] qui, dès 958/1551, avait démontré ses capacités face aux familles rivales de Transoxiane. ʿAbd Allāh devait devenir le plus grand des S̲h̲ībānides: à la mort de son père, il régna sans compétiteur pendant seize ans de plus. Pour suivre le cours des événements durant ces décennies, voir S̲h̲ībānides e…

al-Marwazī

(236 words)

Author(s): Réd.
, Abū Bakr Aḥmad b. Muḥammad b. al-Ḥad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ b. ʿAbd al-ʿAzīz, disciple préféré d’Aḥmad b. Ḥanbal [ q.v.] qui appréciait, dit-on, sa piété et ses vertus. Sa mère était originaire de Marw al-Rūd̲h̲ [ q.v.], d’où sa nisba, tandis que son père était k̲h̲wārazmien. Les événements de son existence ¶ ne sont guère connus, d’autant qu’il paraît avoir vécu dans l’ombre de son maître, bien qu’on le montre une fois partant en expédition au milieu d’une foule d’admirateurs. Les notices biographiques qui lui sont consacrées font état du rôle joué par Abū Bakr al-Marwazī dans la transmission des ḥa…

al-Kisrawī

(145 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḥasan ʿAlī b. Mahdī al-Iṣfahānī al-Ṭabarī, rāwī du IIIe/IXe siècle qui était également poète et homme de lettres. Il fut le précepteur de Hārūn, fils de ʿAlī b. Yaḥyā ¶ al-Munad̲j̲d̲j̲im, et transmit des traditions historiques et littéraires, en particulier sous l’autorité d’al-Ḏj̲āḥiẓ. Il fut en relations avec Badr al-Muʿtaḍidī [ q.v.] et échangea des vers avec Ibn al-Muʿtazz. Sa connaissance de l’ adab lui permit de composer plusieurs ouvrages parmi lesquels sont cités un Kitāb al-Ḵh̲isāl, recueil de traditions littéraires, de maximes, de proverbes et de vers, un K. al-Aʿyād…

al-Bad̲j̲alī

(146 words)

Author(s): Réd.
al-Ḥasan b. ʿAlī b. Warsand, chef de secte parmi les Berbères du Maroc, dont les partisans reçurent le nom de Bad̲j̲aliyya. Al-Bakrī rapporte qu’il entra en scène avant l’arrivée d’Abū ʿAbd Allāh al-S̲h̲īʿī [ q.v.] en Ifrīḳiya (avant 280/893). Al-Bad̲j̲alī, qui était originaire de Nafṭa (Nefta), recruta de nombreux adhérents parmi les Banū Lamās. Sa doctrine correspondait à celle des Rawāfiḍ, mais il prétendait que l’imāmat ne devait revenir qu’aux descendants d’al-Ḥasan. C’est du moins ce que rapportent al-Bakrī et Ibn Ḥazm, en…

Sindān

(97 words)

Author(s): Réd.
, Sandān, port sur la côte occidentale de l’Inde péninsulaire, mentionné par les anciens géographes musulmans (Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, Ibn Ḥawḳal, Ḥudūd al-ʿālam) comme une ville commerçante florissante avec une population mélangée d’Hindous et de Musulmans. Il a été identifié à la Sanjam des cartes portugaises, la St. John des cartes anglaises, au Sud de Damān et au Nord de Thāna, c’est-à-dire dans l’Etat de Bombay, dans l’Union Indienne. (Réd.) Bibliography Ḥudūd al-ʿālam, trad. Minorsky, 57, comt. 244-5 S. Maqbul Ahmad, India and the neighbouring territories in the Kitāb Nuzhat …

Gülbāng

(166 words)

Author(s): Réd.
, mot persan signifiant «chant du rossignol» et, par extension, renommée, réputation et cris retentissants de différentes sortes. L’usage turc l’applique plus particulièrement à l’appel du muezzin [voir Ad̲h̲ān] et au cri de guerre musulman ( Allāhu Akbar et Allāh Allāh). Dans l’empire ottoman, il était employé pour certaines prières et acclamations officielles et publiques, plus spécialement celles du corps des Janissaires [voir Yeñi Čeri]. Ces prières étaient récitées aux parades à l’occasion du paiement de la solde et d’événements semblables, au début d’u…

Paṭrīk

(96 words)

Author(s): Réd.
, «patriarche», forme employée en turc ottoman (voir Redhouse, Turkis̲h̲ and English lexicon, s. v.) pour désigner les patriarches des Églises grecqueorthodoxe et chrétienne orientale dans l’empire; il y en avait sept au XIXe siècle. Le mot vient de la forme arabe biṭrīk/baṭrīḳ [ q. v. ] «patrice» confondu avec baṭriyark/baṭrak «patriarche», qui se rencontre assez fréquemment en arabe, dans l’usage médiéval, sous la forme fatrak. (Réd.) Bibliography G. Graf, Verzeichnis arabischer kirchlicher Termint 2, Louvain 1954, 84 C. E. Bosworth, Christian and̲ Jewis̲h̲ religions digni…

Ibn ʿAmr al-Ribāṭī

(199 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. Muḥammad b. ʿAmr al-Anṣārī, faḳīh et poète marocain d’origine andalouse qui naquit à Rabat, exerça quelque temps les fonctions de ḳāḍī et enseigna à Marrakech à partir de 1224/1809. Sur la route du pèlerinage, il s’arrêta à Tunis, ¶ où il reçut des id̲j̲āzas; il mourut au Ḥid̲j̲az le 10 rabīʿ I 1243/1er octobre 1827. Ibn ʿAmr n’est ni un grand faḳīh ni un grand poète; ses œuvres, qui comprenaient notamment un dīwān, une fahrasa et une riḥla, n’ont pas été intégralement conservées, et sa renommée repose essentiellement sur une imitation de la S̲h̲amaḳmaḳiyya d’Ibn …

Āk̲h̲ūnd

(75 words)

Author(s): Réd.
(Āk̲h̲ūn, Āk̲h̲wānd), titre donné à des savants. Au Turkistān Oriental, on l’emploie après le nom dans le sens de «Monsieur»; dans le Turkistān Occidental, on l’applique aux ʿ ulamāʾ de haut rang; dans le district de Ḳāzān, à l’ imām en chef d’une localité. En persan, ce titre est courant depuis l’époque tīmūride dans le sens de «maître d’école, précepteur». Le mot vient probablement du persan k̲h̲wānd (k̲h̲wand, k̲h̲und), lui-même dérivé de k̲h̲udāwand [ q.v.]. (Réd.)

Ibn Muḥriz

(237 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḵh̲aṭṭāb Muslim (ou Salm, ou ʿAbd Allāh) b. Muḥriz, célèbre musicien et chanteur de La Mekke qui vivait au Ier-IIe/VIIe-VIIIe siècle. Mawlā d’origine persane des ʿAbd al-Dār b. Ḳuṣayy et fils d’un sādin de la Kaʿba, il fut d’abord l’élève d’Ibn Misd̲j̲aḥ [ q.v.], puis de ʿAzzat al-Maylāʾ [ q.v.] dont il allait recevoir les leçons à Médine; il compléta ensuite sa formation musicale en Perse et en Syrie où il étudia la musique grecque; il aurait ensuite choisi dans ces différentes traditions musicales ce qui lui paraissait le meilleur, et …

Wālī

(177 words)

Author(s): Réd,
(a., pl. wulāt), de la racine w-l-y, «être près de quelqu’un», d’où «avoir la charge de», en vint à signifier «personne exerçant une autorité, gouverneur, préfet, administrateur», avec wilāya comme maṣdar pour désigner sa charge ou son domaine technique ou géographique de compétence. On trouve une occurrence de ce terme, signifiant «patron, protecteur», dans Ḳurʾān, XIII, 12/11, s’appliquant à Allāh «nul n’est responsable d’eux (les hommes) sinon Lui». À propos des divers aspects de la fonction de gouverneur dans l’Islam médiéval, voir Amīr. Un sens proche est celui d’ al-ḥākim, «ce…

Tawrīḳ

(79 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom verbal de la 2e forme du verbe warraḳa, littéralement: «action de déployer des feuilles, des branches», utilisé en art et en architecture avec le sens d’arabesque, motif d’ornement et de décoration végétal. Al-tawrīḳ passa dans la langue espagnole médiévale sous la forme ataurique, d’où la définition de Pedro de Alcaca pintura de lazos morisca, tavrîq (Dozy et Engelmann, Glossaire des mots espagnols et portugais dérivés de l’Arabe 2, Leyde 1869, 214). Voir aussi Arabesque. (Réd.)

Mud̲j̲tat̲h̲t̲h̲

(161 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom du quatorzième mètre de la métrique arabe. Il se compose théoriquement de trois pieds: mustafʿilun/fāʿilātun/fāʿilātun () par hémistiche, mais, dans l’usage, il n’y a qu’un seul fāʿilātun. Mustafʿilun peut devenir mutafʿilun () ou même mutafʿilu (), tandis que fāʿilātun peut être remplacé, dans le ʿarūḍ (premier hémistiche), par faʿilātun () ou même fāʿilun () et, dans le ḍarb (deuxième hémistiche), par l’un des deux pieds précédents, ainsi que par mustafʿil (). Ce mètre n’est pas employé par les poètes archaïques, et il n’est pas impossible qu’il ait été i…

Ibn al-Sikkīt

(582 words)

Author(s): Réd.
, Abū Yūsuf Yaʿḳūb b. Isḥāḳ, célèbre philologue et lexicographe arabe, appartenait à une famille originaire de Dawraḳ, au Ḵh̲ūzistān. mais il paraît avoir vu le jour à Bag̲h̲dād vers 186/802. Son père, surnommé al-Sikkīt (le Taciturne), passe pour avoir été expert en poésie et lexicographie; c’est lui qui commença l’instruction de son fils, poursuivie sous la direction d’Abū ʿAmr al-S̲h̲aybānī. al-Farrāʾ, Ibn al-Aʿrābī et d’autres maîtres renommés; comme nombre de ses contemporains, il alla passer qu…

Ḏj̲ayb-i Humāyūn

(135 words)

Author(s): Réd.
, trésor privé des sultans ottomans. Sous le contrôle du secrétaire privé ( sirr kātibi), il servait aux besoins immédiats et aux dépenses du souverain. Ses revenus réguliers comprenaient le tribut de l’Égypte [voir Irsāliyye], le rapport des domaines impériaux [voir Ḵh̲āṣṣ] et les produits des jardins, vergers, forêts, etc., appartenant ou attenant aux palais impériaux. Les revenus irréguliers comprenaient les droits payés par les gouverneurs, nouvellement nommés, de Moldavie, de Valachie, de Transylvanie et, pendant un certain temps,…

al-Muddat̲h̲t̲h̲ir et al-Muzzammil

(194 words)

Author(s): Réd.
, titres, respectivement, de la LXXIVe et de la LXXIIIe sourates du Ḳurʾān, tirés du permier verset de chacune d’elles que l’on peut traduire: «Ô toi qui es couvert d’un manteau!». Le premier terme est le participe actif d’une V forme, tadat̲h̲t̲h̲ara, dénominatif de dit̲h̲ār «vêtement de dessus», le second, également participe actif d’une V forme, tazammala, qui signifie «s’envelopper [dans ses vêtements]»; dans muddat̲h̲t̲h̲ir et muzzammil, le préfixe t de mutadat̲h̲t̲h̲ir et mutazammil a été simplement assimilé par la première radicale. Les deux sourates sont mekk…

al-Ak̲h̲ḍar

(32 words)

Author(s): RÉd.
, litt. le «vert», forme vulgarisante employée en Afrique du Nord pour al-Ḵh̲iḍr [ q.v.], comme prénom d’usage courant. Certains santons, en particulier à Constantine, sont connus sous ce nom. (RÉd.)

al-Zafra

(72 words)

Author(s): Réd,
, couramment Dhafarah, région intérieure de l’émirat d’Abū Ẓaby [ q.v.], à présent un des membres de l’Union des Émirats Unis [voir al-Imārāt al-ʿArabiyya al-Muttaḥida, dans Suppl.], dont la frontière méridionale mal déterminée se développe vers l’extrémité orientale de l’Arabie Saʿudite. Al-Zafra constitue traditionnellement le territoire des Banū Yās et des Banū l-Manāṣīr [ q.vv.]. (Réd.) Bibliography J. G. Lorimer, Gazeteer of the Persian Gulf, ʿOman and Central Asia, Calcutta 1908-15, II.A, 412-26.

Tārūdānt

(295 words)

Author(s): Réd,
, conventionnellement Taroudant, ville dans la région de Sūs, au Maroc du Sud, située à 30° 31′ de latitude Nord, 8° 55′ de longitude O., à une altitude de 250 m. Elle se trouve à quatre kms de la rive droite du Wādī Sus et à environ 83 kms d’Āgādīr [ q.v.] et de la côte Atlantique. La ville ancienne est entourée d’un long et haut mur crénelé avec cinq portes, datant du début du XVIIIe siècle. Dans la période islamique médiévale, Tārūdānt était une ville importante, faisant partie de l’empire almoravide à partir de 421/1030. Un siècle plus tard, elle fut conquise par les…

Ala Dag̲h̲

(98 words)

Author(s): Rèd.
(T.), «montagne multicolore», nom de diverses montagnes. 1. En Anatolie du N.-O., près de Bolu. 2. Dans la chaîne du Taurus. 3. En Anatolie Orientale, près des sources du Murād Ṣu, au N.-E. du lac de Wān; elle servait de quartiergénéral d’été aux Ilk̲h̲ānides. 4. En Perse du N.-E., au Sud de l’Atrek. 5. En Asie Centrale, entre la Dzoungarie et le bassin du Lac Balkas̲h̲. 6. Entre l’Issik Köl et l’Alma Ata. 7. En Sibérie (en russe, Monts Kouznets), au N. des Monts Altaï. La prononciation locale des trois dernières est Ala Taw. (Rèd.)

Ibn ʿUt̲h̲mān al-Miknāsī

(977 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. ʿAbd al-Wahhāb b. ʿUt̲h̲mān, diplomate et vizir marocain du XIIe/XVIIIe siècle, qui joua un rôle de premier plan dans les relations nouées par son pays avec l’Espagne. D’abord prédicateur, après son père, dans une mosquée de Meknès, il fut remarqué par le sultan Sīdī Muḥammad b. ʿAbd Allāh (1171-1204/1757-89) qui, à une date difficile à préciser, le prit à son service en qualité de secrétaire; en 1193/1779, il l’envoya auprès du roi Charles III d’Espagne afin de racheter des captif…

Rāʾiḳa

(69 words)

Author(s): Réd.
, esclave chanteuse ( ḳayna [ q.v.]) des premiers temps de l’Islam. Il est question d’elle dans ies cercles poétiques et musicaux de Médine sous le califat de ʿUt̲h̲mān, c.-à-d. au milieu du VIIe siècle deJ.-C; elle aurait enseigné son art ( ustād̲h̲a) à la célèbre chanteuse ʿAzza al-Maylāʾ [ q.v.]. (Réd.) Bibliography Ag̲h̲ānī 1, XVI, 13= 3XVI, 162 H. G. Farmer, A history of Arabian music, Londres 1929 46, 54, 147.

Ṭorg̲h̲ud Eli

(101 words)

Author(s): Réd,
, nom de trois districts d’Anatolie, du début de l’époque ottomane. 1. En 699/1299-1300, ʿOt̲h̲mān Ier b. Ertog̲h̲rul donna à son officier Ṭorg̲h̲ud Alp [ q.v.] le district d’Inegöl, juste à l’Est de Brousse. Le nom de Ṭorg̲h̲ud-eli ¶ apparaît chez les historiens anciens ʿĀs̲h̲i̊k-pas̲h̲a-zāde et Nes̲h̲rī, mais disparaît avant le Xe/XVIe siècle. 2. Une localité dans la région du Tas̲h̲li̊ḳ Silifke sur la côte méridionale de l’Anatolie à l’époque des Ḳaramānides. 3. Un endroit situé dans les steppes d’Aḳs̲h̲ehir et d’Aḳsaray aux mains de la famille de Ṭorg̲h̲ud Bey pendant les IXe-Xe/XV…

Rōhtās

(72 words)

Author(s): Réd.
, forteresse dans le District de Jhelum de la province du Pand̲j̲āb au Pākistān (lat. 32° 55’ N., long. 73° 48’ E.), à 16 km au Nord-est de la ville de Jhelum. Elle fut construite par S̲h̲īr S̲h̲āh Sūr [ q.v.] en 949/1542 après sa victoire sur le Mug̲h̲al Humāyūn [ q.v.] et dénommée d’après l’autre forteresse de S̲h̲īr S̲h̲āh au Bihār, Rōhtāsgaŕh [ q.v.]. (Réd.) Bibliography Impérial gazetteer of India 2, XXI, 322.

Zaynab bt. ʿAbd Allāh al-Maḥd

(98 words)

Author(s): Réd.
b. al-Ḥasan al-Muthannā, Umm al-Ḥusayn, mère du martyr Ḥasanide, al-Ḥusayn b. ʿAlī, Ṣāḥib Fak̲h̲k̲h̲ [ q.v.], qui conduisit la révolte de 169/786 à Médine durant le califat de Mūsā al-Hādī. D’après Abū l-Farad̲j̲ al-Iṣfahānī, Maḳātil al-Ṭālibiyyin, Nad̲j̲af 1385/1965, 285-6, elle, ainsi que son mari, étaient si fameux pour leur dévotion religieuse qu’ils étaient connus comme le «couple pieux», al-zawd̲j̲ al-ṣāliḥ. (Réd.) Bibliography Voir également Muḥsin al-Amīn al-ʿĀmilī, Aʿyān al-S̲h̲īʿa, Damas-Beyrouth 1356-74/1938-55, XXIII, 169 n° 6825 et pour ses ancêtres patern…

Fāris

(931 words)

Author(s): Réd.
(A., pl. fursān et aussi fawāris, probablement par souci d’expressivité), désigne le cavalier et ne peut s’appliquer en principe à un homme monté sur un âne ou un mulet. Le cheval a été étudié à l’article Faras, l’équitation le sera sous Furūsiyya, et l’on ne s’appesantira pas ici sur ce qui a trait au cheval, pour s’en tenir au cavalier. On remarquera dès l’abord qu’en arabe, «monter à cheval» se dit rakiba, de sorte que le participe actif rākib a le sens général de «cavalier», alors que fāris ¶ paraît être le participe actif de farusa «être expert en chevaux», et il y a, avec le radical f.r.s. impl…

Ḏj̲isr

(98 words)

Author(s): Rèd.
, pl. d̲j̲usūr (A., cf. Fränkel, Aram. Fremd-wörter im Arabischen, 285), «pont», et plus particulièrement, bien que non exclusivement, pont de bateaux par opposition à ḳanṭara [ q.v.], pont de pierres. Un événement dans l’histoire de la conquête de la Babylonie est célébré chez les historiens arabes sous le nom de yawm al-d̲j̲isr «le jour du combat au pont»: en 13/634, Abū ʿUbayd al-T̲h̲aḳafī fut battu et tué dans une bataille contre les Persans près d’un pont qui enjambait l’Euphrate, à proximité d’al-Ḥira; cf. Wellhausen, Skizzen und Vorarbeiten, VI, 68 sqq., 73; Caetani, III, 145 sqq. (…

Sindābūr

(90 words)

Author(s): Réd.
, Sandābūr, port sur la côte occidentale de l’Inde péninsulaire. Al-Idrīsī le décrit comme une ville commerçante sur un large estuaire, avec un mouillage. On a tenté de l’identifier soit avec Siddhāpūr/S̲h̲iddāpūr, soit avec la moderne S̲h̲ādas̲h̲ivagad, à environ 80 km au Sud de Goa, et à partir de là avec ce qui est maintenant le territoire conjoint de Goa, Daman et Diu, dans l’Union Indienne. (Réd.) Bibliography S. Maqbul Ahmad, India and the neighbouring territories in the Kitāb Nuzhat al-Mus̲h̲tāq... of al-S̲h̲arīf al-Idrīsī, Leyde 1960, 58, 62, 102, 159.

Meḥmed Pas̲h̲a, Yegen

(38 words)

Author(s): Réd.
, Ḥād̲j̲d̲j̲ī Seyyid ¶ (1138-1201/1726-87), grand-vizir ottoman, du 16 ramaḍān 1196 au 25 muḥarram 1197/25 août-31 décembre 1782. Janissaire de naissance, il mourut comme ser-ʿasker à Köstend̲j̲e [ q.v.] le 25 muḥarram 1202/6 décembre 1787. (Réd.)

Ḥas̲h̲wiyya

(260 words)

Author(s): Réd.
(Ḥas̲h̲awiyya, Ḥus̲h̲wiyya ou Ahl al-Ḥas̲h̲w), terme injurieux tiré de ḥas̲h̲w («farce» et, de là, «discours prolixe et inutile») et désignant d’une façon générale des «savants» de bas étage, tout particulièrement des traditionnistes; ce terme est parfois associé à g̲h̲ut̲h̲āʾ et g̲h̲ut̲h̲ar, voire à raʿāʿ «lie du peuple« (Ibn Ḳutayba, Muk̲h̲talif, 96; trad. Lecomte, 90), et employé par des Sunnites pour désigner des traditionnistes extrémistes ou dont les recherches ne présentent guère d’utilité. Assez voisin de Nābita [ q.v.] et de Mud̲j̲bira [ q.v.], il s’applique, dans un…

Ala S̲h̲ehr

(505 words)

Author(s): Réd.
(orthographe turque moderne: Alaşehir) «la ville bigarrée», ville au pied du Boz Dag̲h̲ (ancien Tmolus), près de Kuzu Čay. Dans l’Antiquité et à l’époque byzantine, sous le nom de Philadelphie, d’après son fondateur Attalus II Philadelphus, elle joua un rôle important (voir Pauly-Wissowa, s.v.). Elle fut prise, avec les autres villes de Phrygie, par Sulaymān b. Kutlumus̲h̲ en 1075 ou 1076, mais elle fut reprise en 1098 par les Byzantins à qui elle servit d’importante base d’opérations contre les…

Ramy al-Ḏj̲imār

(103 words)

Author(s): Réd.
(a.), littéralement ‘le jet de cailloux’, pratique qui remonte probablement à l’Arabie ancienne et dont la survie la plus célèbre est le jet de pierres dans la vallée de Minā par les pèlerins revenant de ʿArafāt au cours du pèlerinage à la Mecque [voir al-Ḏj̲amra; Ḥad̲j̲d̲j̲. iii, c], D’après T. Fahd, ce rite n’aurait pas revêtu une signification divinatoire, mais parmi les hypothèses sur ses origines, il aurait pu s’agir d’un geste de solidarité envers un défunt sur la tombe duquel des pierres sont déposées. Voir la discussion dans T. Fahd, La divination arabe, Leyde 1966, 188 et suiv. (Réd.…

al-Rabāḥī

(90 words)

Author(s): Réd.
, Yūsuf b. Sulaymān b. Marwān al-Anṣārī, Abū ʿUmar, né en 367/978, mort à Murcie en 448/1092. Connu surtout comme grammairien, il est également crédité de compétences en fiḳh, en poésie, en métrique et en généalogies. Il aurait joué un rôle non négligeable dans la conciliation des diverses écoles grammaticales d’al-Andalus. On lui attribue un Radd ʿalā l-Ḳabrī et un Radd ʿalā Abī Muḥammad al-Aṣīlī, qui ne semblent pas nous être parvenus. (Réd.) Bibliography Ibn Bas̲h̲kuwāl, Ṣila, Caire 1374/1955, II, 640, n° 1499 Kaḥḥāla, Muʿd̲j̲am, Damas 1376-80/1957-61, XIII, 303.

Ḏj̲awānrūd

(220 words)

Author(s): Réd.
(Kurde local d̲j̲wānrō), district du Kurdistān persan à l’Ouest du mont S̲h̲āho, entre Avroman (Hawrāmān [ q.v.]) au Nord, S̲h̲ahrazūr à l’Ouest, Zuhāb et Rawānsar au Sud et à l’Est. Le pays est généralement montagneux et assez boisé. Les vallées, bien arrosées et très fertiles, sont en fait le grenier de la région d’Avroman. Il n’existe pas, actuellement, de rivière du nom de Ḏj̲awānrūd, mais Minorsky fait venir ce toponyme de * Ḏj̲āwān-rūd, influencé par le persan d̲j̲awān «jeune». Une tribu kurde citée par al-Masʿūdī ( Murūd̲j̲, III, 253; Tanbīh, 88), les Ḏj̲awānī, paraît n’être …
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