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Your search for 'dc_creator:( "Lewis, B." ) OR dc_contributor:( "Lewis, B." )' returned 172 results. Modify search

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Di̇lsi̇z

(371 words)

Author(s): Lewis, B.
, en turc «sans langue», nom donné aux sourds-muets employés au service intérieur ( enderūn) du Palais ottoman, et pendant un certain temps aussi à la Sublime Porte. On les désignait également par le mot persan bīzabān, qui a le même sens. Il y en eut au palais de l’époque de Meḥemmed II à la fin du sultanat. Les renseignements qu’on possède sur leur nombre varient. D’après ʿ Aṭāʾ, il y en avait de trois à cinq attachés à chaque chambre ( kog̲h̲us̲h̲); Ricaut parle «d’environ quarante». Un document de l’époque de Muṣṭafā II (m. 1115/1703), cité par Uzunçarṣili, et qui a trait…

al-ʿAyyās̲h̲i̊

(201 words)

Author(s): Lewis, B.
, Abū l-Naṣr Muḥammad b. Masʿūd b. Muḥammad b. ʿAyyās̲h̲, écrivain shīʿite du IIIe/IXe siècle. Il était né à Samarḳand, et l’on prétend que ses ancêtres appartenaient à la tribu de Tamīm. D’abord sunnite, il se convertit encore jeune au S̲h̲īʿisme et étudia sous la direction des disciples de ʿAlī b. al-Ḥasan b. Faḍḍāl (m. 224/ 839; al-Ṭūsī, 93) et de ʿAbd Allāh b. Muḥammad b. Ḵh̲ālid al-Ṭayālisī (al-Astarābādī, 211). Il dépensa un patrimoine de plus de 300 000 dinars pour s’occuper d’érudition et de traditio…

Bahd̲j̲at Muṣṭafā Efendi

(387 words)

Author(s): Lewis, B.
, savant et médecin ottoman, petit-fils du grand-vizir Ḵh̲ayrullāh Efendi et fils de Ḵh̲wād̲j̲a Meḥmed Emīn S̲h̲ukūhī. Né en 1188/1774, il embrassa la carrière religieuse et devint mudarris en 1206/1791-2. Se spécialisant en médecine, il s’éleva rapidement et, en 1218/1803, devint médecin chef du sultan ( ḥekīmbas̲h̲i̊ ou, plus protocolairement, reʾīs-i eṭibbā-i sulṭānī). En 1222/1807, il fut révoqué de cet emploi, mais il fut réintégré en 1232/1817. En 1237/1821, il fut jeté en disgrâce et banni, mais rétabli la même année. En 1241/1826, après la destruction des Janissaires, ¶ il …

Tafarnud̲j̲

(525 words)

Author(s): Lewis, B.
(a.), tiré d’ifrand̲j̲ [ q.v.],lit. «adoptant, imitant ou singeant les manières et coutumes des Francs, c’est à dire des Européens». Le terme fut utilisé par le journaliste novateur Ḵh̲alīl al-Ḵh̲ūrī dans sa nouvelle satyrique Way id̲h̲an lastu bi-Ifrand̲j̲ī («hélas ! je ne suis pas un européen»), publiée dans le magazine Ḥadīḳat al-Ak̲h̲bār en 1860 ou peut être auparavant. Le turc alafianga[ lik] de l’italien alla fianca et le persan g̲h̲arbzada[ ],littéralement «influence occidentale» ont la même signification. Ce dernier terme a été de façon variable traduit …

Bāb-i Serʿaskerī

(315 words)

Author(s): Lewis, B.
, ou Serʿasker Kapi̊si̊, nom du ministère de la Guerre dans l’empire ottoman, au XIXe siècle. Après la destruction des Janissaires, en 1241/1826, l’ ag̲h̲a des Janissaires fut remplacé ¶ par un nouvel officier, le serʿasker [ q.v.]; c’était un ancien titre, donné aux chefs d’armée dans le passé; utilisé par Maḥmūd II, il en vint à désigner un officier, qui cumulait les fonctions de commandant en chef et de ministre de la Guerre, chargé spécialement de l’armée nouveau style; en outre, il héritait de l’ ag̲h̲a des Janissaires la responsabilité de la sécurité publique, de la police,…

Aḥmad Midḥat

(1,012 words)

Author(s): Lewis, B.
, écrivain turc ottoman, naquit à Istanbul en 1260/1844; il était le fils d’un pauvre marchand d’étoffes nommé Sulaymān Ag̲h̲a, et d’une Circassienne. Il perdit son père alors qu’il était tout enfant, et fut placé quelque temps comme apprenti chez un boutiquier. Quand il eut dix ans, sa famille alla s’établir à Vidin, où son demi-frère Ḥāfiẓ Ag̲h̲a était le mudīr d’un ḳaḍā. Cependant Ḥāfiẓ tomba en disgrâce, et, en 1859, Aḥmad retourna à Istanbul, où il commença son instruction. En 1277/1861, Ḥāfiẓ Ag̲h̲a, ayant gagné la faveur de Midḥat Pas̲h̲a, fut réint…

Efendi

(958 words)

Author(s): Lewis, B.
, titre ottoman d’origine grecque, de αὐθέντηΣ «seigneur», «maître» (cf. «authentique»), probablement par l’intermédiaire d’une forme vocative dialectale de Byzance, afendi (G. Meyer, Türhische Studien, I, dans SBAk. Wien, 1893, 37; K. Foy, dans MSOS, I/2 (1898), 44. n. 3; Psichari, 408). Le terme était déjà en usage en Anatolie turque aux VIIe et VIIIe/XIIIe-XIVe siècles. Eflākī indique que la fille de Ḏj̲alāl al-dīn Rūmī était connue sous le nom d’Efendipoulo «la fille du maître» (Cl. Huart, Les saints des derviches tourneurs, Paris 1922, II, 429; sur le nom de famille car…

Ḏj̲ānīkli Ḥād̲j̲d̲j̲ī ʿAlī Pas̲h̲a

(441 words)

Author(s): Lewis, B.
, capitaine ottoman et fondateur d’une famille de derebeys [ q.v.]. Né à Istanbul en 1133/1720-1, il était le fils d’Aḥmad Ag̲h̲a, ḳapid̲j̲i- bas̲h̲i au palais impérial. Dans sa jeunesse, il accompagna son frère aîné Süleymān Pas̲h̲a à Ḏj̲ānīk, où il lui succéda définitivement comme maître du pays, avec le titre, habituel chez les derebeys autonomes, de muḥaṣṣil [ q.v.]. Pendant la guerre russo-turque de 1182-88/1768-74, il détint un certain nombre de commandements militaires. D’abord en service en Géorgie, il fut nommé en d̲j̲umādā II 1183/oct. 1769 à l’étatmajor du serʿasker de Mol…

Ḍābiṭ

(270 words)

Author(s): Lewis, B.
, en turc zabit, nom donné par les Ottomans à certains fonctionnaires et officiers, et qui se spécialisa par la suite pour désigner les officiers des forces armées. Il semble que, dans son emploi ancien chez les Ottomans, ḍābiṭ ait indiqué une personne chargée d’une affaire ou de sa direction ou (? des finances) d’une localité (par ex. ewḳāf ḍābiṭi, wilāyet ḍābiṭi, etc.; exemples, certains avec des toponymes, dans Halit Ongan, Ankara’nin 1 numarali şer’iye Sicili, Ankara 1958, index, et L. Fekete, Die Siyāqat-Schrift, I, Budapest 1955, 493 sqq.; cf. l’emploi du mot en persan d…

Ḍabṭiyya

(189 words)

Author(s): Lewis, B.
, en turc zabtiyye, nom donné par les Ottomans, à une époque assez tardive, à la police et à la gendarmerie. Les fonctions policières, qui étaient auparavant sous la surveillance de différents officiers de janissaires, furent placées sous la juridiction du serʿasker [ q.v.; voir aussi Bāb-i Serʿaskerī] en 1241/1826, et, en 1262/1846, devinrent une administration autonome, la Ḍabṭiyye mus̲h̲īriyyeti (Luṭfī, VIII, 27-8). Vers le même temps, on créa un conseil de la police ( med̲j̲lis- i ḍabṭiyye) qui fut supprimé par la suite et remplacé par deux corps quasi judiciaires, le dīwān- i ḍabṭi…

K̲h̲ādim al-Ḥaramayn

(956 words)

Author(s): Lewis, B.
«Serviteur des deux Lieux Saints» (La Mekke et Médine), titre employé par un certain nombre de monarques musulmans. Adopté par le sultan ottoman Selīm Ier après la conquête de l’Égypte en 922/1517 et utilisé par plusieurs de ses successeurs, il était considéré, à la fin de l’époque ottomane, comme un titre califal, et l’on disait que Selīm l’avait pris à la suite du dernier calife ʿabbāside du Caire. Cette croyance, qui ne correspond pas à la réalité, paraît bien faire partie de la mythologie du califat ottoman. Autant…

Ḥātim b. Hart̲h̲ama

(371 words)

Author(s): Lewis, B.
, fils de Hart̲h̲ama b. Aʿyan [ q.v.], occupa un certain nombre de fonctions au service des califes. Dans une lettre d’al-Amīn à Ṣāliḥ datée de s̲h̲awwāl 192/juillet-août 808, un an environ avant la mort de Hārūn al-Ras̲h̲īd, l’héritier présomptif conseille à son frère de confirmer dans son poste Ḥātim b. Hart̲h̲ama, homme, comme son père, d’un loyalisme éprouvé, et de lui confier la garde des palais du calife (al-Ṭabarī, III, 769; cf. F. Gabrieli, Documenti relativi al califfato di al-Amīn in aṭ-Ṭabarī, dans Rend. Lin., sér. VI, vol. III (1927), 203). Al-Amīn le nomma par la su…

ʿAzīz Miṣr

(252 words)

Author(s): Lewis, B.
, «le puissant d’Égypte». Dans le Ḳurʾān (XII, 30, 51), le titre al-ʿAzīz est donné à l’Égyptien anonyme qui achète Yūsuf, et qui, dans la légende et l’exégèse postérieures, est appelé Ḳifṭīr [ q.v.], d’après le Putiphar biblique. Ce titre paraît s’appliquer à la fonction de premier ministre sous Pharaon, car il est attribué à Yūsuf lui-même quand il parvient à cette dignité (Ḳurʾān, XII, 78, 88). Dans certains dictionnaires arabes, le terme est défini comme désignant le souverain d’Égypte (Miṣr) et d’Alexandrie (Lane, s.v.). D…

Baraḳ Baba

(464 words)

Author(s): Lewis, B.
, derviche turc qui acquit quelque célébrité à l’époque des Il-Ḵh̲āns. Il aurait été un disciple du célèbre Sari̊ Saltuk [ q.v.], et il est cité à propos des mouvements bābāʾī, bektās̲h̲ī et mewlewī. Ses partisans étaient appelés Baraḳīs; son k̲h̲alīfa était Ḥayrān Emird̲j̲i. Une histoire conservée par Yazi̊d̲j̲i̊og̲h̲lu ʿAlī en fait un prince sald̲j̲ūḳide converti au Christianisme par le patriarche grec, puis ramené à l’Islam par Sari̊ Saltuk, qui lui transmit son pouvoir surnaturel et lui donna le nom de Baraḳ. Les sources arabes le décrivent comme originaire de Tokat ( Būḳāt du text…

Hās̲h̲imiyya

(814 words)

Author(s): Lewis, B.
, terme employé couramment aux IIe-IIIe/VIIIe-IXe siècles pour désigner les membres de la famille des ʿAbbāsides et parfois leurs partisans et défenseurs. Dès les débuts de l’époque ʿabbāside, il aurait désigné les descendants de Hās̲h̲im b. ʿAbd Manāf [ q.v.], l’ancêtre commun du Prophète, de ʿAlī et d’al-ʿAbbās; l’usage qu’en faisaient ainsi les ʿAbbāsides était interprété comme exprimant une prétention au califat fondée sur la parenté par les mâles avec le Prophète. Van Vloten, suivi par d’autres savants, prouva que le nom avait, …

Ḥasan Fehmī

(193 words)

Author(s): Lewis, B.
, journaliste turc qui acquit une célébrité éphémère, en 1909, comme rédacteur en chef du journal Serbestī dans lequel il se livra à de violentes attaques contre le Comité Union et Progrès [voir Ittiḥād we-Teraḳḳī], La responsabilité de son assassinat par un inconnu, sur le pont de Galata, dans la nuit du 6 au 7 avril 1909 (n.s.), fut rejetée sur le Comité à la fois par les libéraux et par l’Union Mahométane [voir Ittiḥād-i Muḥammedī], et ses funérailles provoquèrent des manifestations et des discours hostiles. Une période de tension croissante suivit, pour aboutir à l…

Biñbas̲h̲i̊

(306 words)

Author(s): Lewis, B.
«chef de mille», grade militaire turc. Le terme apparaît très tôt chez les Turcs occidentaux, et est déjà utilisé à propos de la réorganisation militaire qu’aurait opérée Ork̲h̲ān en 729/1328-9 (par ex. Saʿd al-dīn, Tād̲j̲ al-tawārīk̲h̲, I, 40: « onbas̲h̲i̊s, yüzbas̲h̲i̊s et biñbas̲h̲is y furent nommés ...»). Sous la forme miñbas̲h̲i̊, le terme se rencontre aussi chez les Turcs orientaux, et est utilisé, par exemple, pour désigner un grade dans les armées ṣafawides en Perse (v. Minorsky, Tad̲h̲kirat al-mulūk, Londres 1943, 36, 74, 155). Le titre miñbegi, avec un sens similaire, a…

Bīrūn

(105 words)

Author(s): Lewis, B.
, en persan «extérieur», nom donné aux départements et services extérieurs de la Maison impériale ottomane, par opposition avec les départe-ments intérieurs, connus sous le nom d’ Enderūn [ q.v.]. Le bīrūn était donc le point de rencontre de la cour et de l’État, et, outre les fonctionnaires du palais, il comprenait un certain nombre de hauts fonctionnaires et de dignitaires, chargés des affaires administratives, militaires et religieuses de l’empire. (B. Lewis) Bibliography D’Ohsson, Tableau général de lEmpire ottoman, VII, Paris 1824, 1-33 Ismail Hakki Uzunçarşilι, Osmanlι dev…

Elči

(668 words)

Author(s): Lewis, B.
, mot turc signifiant envoyé, de el ou il, pays, peuple ou État, auquel est ajouté le suffixe či (= d̲j̲i) marquant la profession. Dans certains textes turcs orientaux, le mot apparaît pour désigner le maître d’une terre ou d’un peuple; mais sa signification normale a été très tôt celle d’envoyé ou messager, généralement au sens diplomatique, mais quelquefois, dans la littérature mystique, avec un sens religieux figuré. En turc ottoman, il devint le terme courant pour désigner un ambassadeur, en même temps que le terme arabe plus officiel de sefīr. Les sultans ottomans commencèrent d…

Aḥmed Ḥilmī

(376 words)

Author(s): Lewis, B.
Efendi, traducteur turc du XIXe siècle. Né à Üsküdar, il fut formé à la «chambre» des langues [voir Terd̲j̲üme Odasi̊] du ministère des Affaires Étrangères, et occupa par la suite un certain nombre de postes officiels. Il est mentionné comme ayant été consul de Turquie à Tabrīz, puis membre de l’ambassade à Téhéran; en 1876, il fut élu député au premier parlement turc. Il mourut en 1878 du typhus qu’il avait contracté alors qu’il s’occupait de réfugiés de la guerre russo-turque et fut enterré à Üskudar, au cimetière Karacaahmet. Aḥmed Ḥilmi joua un rôle de pionnier comme traducteur …
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