Search

Your search for 'dc_creator:( "Elisséeff, N." ) OR dc_contributor:( "Elisséeff, N." )' returned 84 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

Nūr al-Dīn Maḥmūd b. Zankī

(6,290 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, sultan zankide. La succession de Zankī (m. 565/1174), assassiné au siège de Ḳalʿat Ḏj̲aʿbar [ q.v.] en rabīʿ I 541/sept. 1146, posait une série de problèmes car il y avait quatre héritiers: Sayf al-Dīn G̲h̲āzī, l’aîné, représente son père à Mawṣil [ q.v.], le second fils, Nūr al-dīn Maḥmud qui a accompagné son père dans la plupart des opérations militaires, le troisième, Nuṣrat al-dīn Amīr-Amīran sera gouverneur de Ḥarrān [ q.v.], le quatrième fils, Ḳuṭb al-dīn Mawdūd succédera à son frère aîné à Mawṣil. Il y avait aussi une fille qui épousera l’émir Nāṣir al-dīn al-Ṣūrī. Après la mort de…

Ḥiṣn al-Akrād

(2,838 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, château de Syrie connu en Europe sous le nom de Crac des Chevaliers. Le Crac apparaît perché sur un sommet arrondi presque isolé, le mont Ḵh̲alīl, dernier sursaut méridional du Ḏj̲abal Anṣāriyya, à une soixantaine de km. au Nord-ouest de Ḥimṣ. Véritable nid d’aigle posé à 750 m. d’altitude sur un éperon bordé de deux ravins N.-E. et N.-O., le château domine de 300 m. la plaine de la Buḳayʿa [ q.v.] qui s’étend à l’E. et au S.-E. Cette contrée très fertile et cultivée avait à l’époque franque de nombreux casaux qui se partageaient les prairies ombragées de figuiers…

Manzil Bās̲h̲s̲h̲ū

(410 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, localité d’Ifrīḳiya dont le site a été identifié au lieu-dit Ḏj̲adīda: c’était, sous les Ag̲h̲labides [ q.v.], le chef-lieu de la circonscription de la presqu’île du Cap Bon ou Ḏj̲azīrat S̲h̲arīk [ q.v.] qu’al-Idrīsī ( Opus geographicum, 293, 302), appelle d’ailleurs Ḏj̲azīrat Bās̲h̲s̲h̲ū. Au IVe/Xe siècle, c’était «un canton étendu et fertile» dont Ibn Ḥawḳal (trad. Kramers-Wiet, 69-70) dit en outre: «Les revenus de l’État y sont plus abondants qu’à Sousse, ainsi que le montant des impôts, et les habitants y sont nombreux. Une petite pr…

Mard̲j̲ al-Ṣuffar

(2,804 words)

Author(s): Elisséeff, N.
est une prairie qui s’étend au Sud de la G̲h̲ūṭa et fait administrativement partie du territoire de Damas (arḍ Dimas̲h̲ḳ). Elle tient une place importante dans l’histoire de la Syrie du fait des batailles qui s’y sont déroulées au cours des siècles et du nombre des pèlerins qui l’ont traversée. Mard̲j̲ al-Ṣuffar constituait, à une étape au Sud de Damas, un excellent lieu de campement pour toutes les armées venant du Sud ou du Nord, car on y trouvait de l’eau et du fourrage. Au Nord, la limite est définie par la rive droite du nahr al-Aʿwad̲j̲ qui descend de l’Hermon pour se ¶ perdre à l’Est dans …

Maṣyād

(4,462 words)

Author(s): Honigmann, E. | Elisséeff, N.
, ville de la Syrie centrale, sur le versant oriental du Ḏj̲abal al-Nuṣayriyya, à 54 km. à l’Est de Bāniyās [ q.v.] et à 45 à l’Ouest de Ḥamāt [ q.v.]. La prononciation et la graphie de son nom oscille entre les formes Maṣyād, Maṣyāf (ainsi dans les documents officiels et dans les inscriptions citées plus bas de 646 et 870 de l’hégire) Maṣyāt et Maṣyāt̲h̲ (cf., pour l’alternance f/ t̲h̲, Rescher, dans ZDMG, LXXIV, 465; Praetorius, ibid, LXXV, 292; Dussaud, Topographie hist. de la Syrie, 143, n. 4, 209, 395, n. 3). Les variantes Maṣyāb (Yāḳūt, IV, 556, éd. Beyrouth, V, 144), Maṣyāh (Ḵh̲alīl al-Ẓāh…

Bs̲h̲arrā

(327 words)

Author(s): Elisséeff, N.
ou Bécharré, un des plus anciens villages du Liban Nord, à 1 400 m. d’altitude. La localité est située au fond d’un cirque à la naissance de la gorge de la Ḳadīs̲h̲a, ravin creusé de multiples grottes et ermitages où l’on retrouve des vestiges fort anciens d’installations monacales. Les géographes arabes citent le district sous le nom de Ḏj̲ubbat Bs̲h̲arriyya ou Bs̲h̲arrā. A l’époque des Croisades, c’était, sous le nom de Buissera, un des fiefs du comté de Tripoli. Bastion de la montagne maronite, il relevait, sous la domination mamlūke, de la niyāba de Ṭarābulus; le muḳaddam nommé par le …

Ṣāfīt̲h̲a

(2,471 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, bourg de Syrie occidentale. Ṣāfīt̲h̲a est située dans la région du Ḏj̲abal Baḥrāʾ. Celui-ci s’abaisse vers le Sud sur une large trouée surveillée au Nord par Ṣāfīt̲h̲a et Ḥiṣn al-Akrād [ q.v.] et au Sud par ʿAkkār [ q.v.] et ʿIrḳa [ q.v.]. La montagne des Alaouites retombe au Sud sur la dépression de Ṣāfīt̲h̲a. L’économie du village actuel est à tel point commandée par le tracé ancien que les maisons sont disposées en zones circulaires autour du donjon quadrangulaire situé au milieu d’une cité ovale. Ṣāfīt̲h̲a, l’Αργυρόχαστρων des auteurs byzantins, Castrum Album ou Chastel Blan…

Manbid̲j̲

(6,804 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, ancienne ville de Syrie qui était située au Nord-est d’Alep. Il semble qu’une agglomération du nom de Nappigi ou Nampīgi ait existé sur son site à l’époque assyrienne. Au temps de Salmanazar, elle fut dénommée Lita As̲h̲ūr. Le syriaque paraît être revenu à la racine assyrienne; en effet le nom devint Mabbog ou Mambog qui signifie «eau jaillissante», lié, d’après Yāḳūt, à la racine nabad̲j̲a «jaillir», ce qui n’a rien de surprenant dans une région où les sources sont abondantes. On rencontre les graphies suivantes: dans les textes grecs d’époque byzantine Βέ…

Ḳalʿat al-S̲h̲aḳīf

(1,398 words)

Author(s): Elisséeff, N.
(la Citadelle du Rocher) est le château de Beaufort des Croisés. Il est aussi connu sous le nom de S̲h̲aḳīf ʿArnūn. Sur la foi des auteurs arabes, dont Yākūt, on a longtemps dit que ʿArnūn était la transcription arabe du nom d’Arnould, personnage franc qui aurait été seigneur de la région. En fait, c’est un toponyme déjà cité dans la Bible (Josué, XII, 1); par sa localisation à l’Ouest du Jourdain, il correspond au village actuel de ʿArnūn qui, jadis, marquait la frontière du pays de Moab. Les vestiges les plus anciens laissent supposer ¶ qu’une installation militaire existait sur le sit…

Bādiya

(1,011 words)

Author(s): Elisséeff, N.
(a.), à l’époque umayyade, signifie résidence à la campagne (d’où le verbe tabaddā), terroir aux alentours d’une agglomération, domaine rural avec résidence dans l’actuelle steppe syrojordanienne. Pour Musil, la bādiya est l’héritière du camp d’été désigné sous le vieux vocable syrobédouin d’ al-ḥīra. Au début du XXe siècle, les archéologues en restreignent le sens et désignent par bādiya un château dit «du désert». Ils vont jusqu’à échafauder des théories sur l’attrait exercé par le mode de vie bédouine sur les Umayyades et sur le rôle conservateur d…

Maʿarrat Maṣrīn ou Miṣrīn

(1,378 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, petite ville située en Syrie du Nord (36° 01′ N. et 36° 40′ E.). Elle est à 40 km au N. de Ma’arrat al-Nuʿmān [ q.v.], à 50 km au Sud-ouest de Ḥalab [ q.v.] et à une dizaine de km au Nord-ouest de Sarmīn. Elle doit son importance au fait qu’elle se trouve entre les districts du Rūd̲j̲, du Ḏj̲azr et du Ḏj̲abal al-Summāḳ et que jadis elle jouait le rôle de marché de cette région que traverse la route de Ḥalab à Armanāz, voie utilisée au moyen âge par les Turcomans. Son rôle est dévolu aujourd’hui à Idlib. Le pays, bien que mal ar…

K̲h̲ān

(5,705 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, terme d’origine persane désignant d’une part un gîte d’étape [voir aussi Manzil] sur les grandes voies de communication, d’autre part un entrepôt puis une hôtellerie [voir aussi Funduk] dans les agglomérations de quelque importance. I. — Le k̲h̲ān routier. Cette institution remplit des fonctions économiques qui ne changeront guère du moyen âge à l’époque contemporaine; elle est en relation avec l’organisation fort ancienne du commerce routier en Orient, mais elle a connu un essor particulier dans le monde islamique. Le k̲h̲ān est né du besoin d’assurer le repos et la prote…

Bteddīn

(234 words)

Author(s): Elisséeff, N.
(contraction dialectale pour Bayt al-din, du syriaque bet̲h̲-dīna) est une localité de 800 habitants située à 800 m. d’altitude, à 45 km. S.-E. de Bayrūt; dans les cultures en terrasses des environs, dominent la vigne et l’olivier. Bteddīn constitue avec Dayr al-Ḳamar une enclave administrative maronite dans la région druze du S̲h̲ūf. Elle doit sa fortune au fait que l’ amīr Bas̲h̲īr II S̲h̲ihāb (1788-1840) la choisit pour résidence en 1807 et y, fit amener l’eau du Safa, sous conduite, entre 1812-1815. Le village vit alors se construire un certain nombr…

Ad̲h̲riʿāt

(410 words)

Author(s): Buhl, F. | Elisséeff, N.
l’Edréi de la Bible, aujourd’hui Derʿa, chef-lieu du Hauran ( Ḥawrān) à 106 km. au Sud de Damas. Située à la limite d’une région basaltique et du désert, la ville, célèbre jadis pour son vin et son huile, fut de tout temps un grand marché de céréales et un important centre de routes commerciales. Avant la conquête assyrienne (732 av. J. C) elle fut disputée entre le royaume de Damas et celui d’Israel; certains l’ont identifiée à l’Aduri des tablettes d’Amarna. Capitale de la Batanée, Adraa fut prise par A…

Al-Lād̲h̲iḳiyya

(3,547 words)

Author(s): Elisséeff, N.
(transcriptions européennes: Lattaquié, Latakia), grand port de Syrie. Il était connu sous le nom grec de Λαοδίκεια ή ἀπἰθαλάσσῃ, puis latin de Laodicea ad mare, et les Croisés l’appelèrent La Liche. Au IIe millénaire, l’agglomération portait le nom de Ramitha des Phéniciens et dépendait, avant de la remplacer, d’Ugarit, puissante métropole située à 12 km au N. C’est en 327 av. J.-C, soit six ans après la mort d’Alexandre, que Seleucus Nicator (301-281 av. J.-C.) fonda sur ce site une ville à laquelle il donna le nom de Laodic…

Ḳaṣr al-Ḥayr al-S̲h̲arḳī

(1,651 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, importante installation agricole umayyade dans le désert syrien, au pied du d̲j̲abal Bis̲h̲rī, à environ 100 km. au Nord-est de Palmyre et à 65 km. au Sud de Ruṣāfa-Sergiopolis, au croisement de la route joignant Mayyaīn sur l’Euphrate à Palmyre et Ḥimṣ et de celle qui, de Ḥalab, passait par Ruṣāfa et permettait de gagner Bag̲h̲dād et Baṣra, en franchissant, à 14 km. au Nord-Nord-est, le col de Tayyiba; ce dernier village est généralement identifié à l’Oriza que mentionnent les Annales d’Assurbanipal (ʿUrḍ au moyen âge). De nombreux voyageurs empruntant cette voie, du XVIe au début du XIXe…

Ibn Abī ʿAṣrūn

(455 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, S̲h̲araf al-dīn Abū Saʿd ʿAbd Allāh b. Muḥammad b. Hibat Allāh b. Muṭahhar al-Tamīmī al-Mawṣilī, puis al-Ḥalabī et enfin al-Dimas̲h̲ḳī, fut le plus important personnage s̲h̲āfiʿite de son temps. Il naquit en rabīʿ I 492 ou 493/février 1099 ou 1100 à Ḥadīt̲h̲a, fit ses études à al-Mawṣil puis à Wāṣit, avec Abū ʿAlī al-Fāriḳī et, à Bag̲h̲dād, notamment avec Asʿad al-Mayhani et Ibn Burhān (voir la liste de ses maîtres dans al-Nuʿaymī, Dāris, 400). A partir de 523/1129, il enseigna à al-Mawṣil, puis alla s’établir dans la région de Sind̲j̲ār et fut nommé ḳāḍī de Sind̲j̲ār, Niçibīn et Ḥarrā…

Baradā

(991 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, que Naʿamān le Lépreux (II Rois, V, 12) cite sous le nom d’Abana, et que les auteurs grecs et latins appellent Chrysorhoas, est le fleuve pérenne le plus important du versant oriental de l’Anti-Liban, qui a déterminé le site de Damas et permis l’aménagement de la G̲h̲ūṭa. Il doit son existence aux hautes cîmes qui dominent la cassure entre Zabadānī et Sarg̲h̲āya. Au pied d’une muraille calcaire à plus de 1 100 m., une abondante source vauclusienne forme un vaste bassin sur le bord occidental de la cuvette de Zabadānī au pied du Ḏj̲abal S̲h̲…

Ḳinnasrīn

(1,677 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, ancienne ville et circonscription militaire de Syrie dont le nom est d’origine araméenne, Ḳennes̲h̲rīn, que l’on rencontre dans les textes syriaques; composé de ḳinnā «nid» et de nasrīn «des aigles», il est cité dans le Talmud de Babylone sous la forme Kannis̲h̲rayyā. Les chroniqueurs occidentaux du moyen âge appellent la localité Canestrine. Il faut distinguer la ville et le d̲j̲und. La ville. De nos jours, Ḳinnasrīn n’est plus qu’un petit village au milieu de ruines, à une journée de marche au Sud d’Alep sur la rive droite du Ḳuwayk qui va se perdre dan…

Ḥamza al-Ḥarrānī

(529 words)

Author(s): Elisséeff, N.
, ancêtre des Banū Ḥamza qui, pendant plusieurs générations, occupèrent à Damas la charge de naḳīb al-as̲h̲rāf [voir S̲h̲arīf] de sorte que la famille finit par être nommée Bayt al-Naḳīb. Déjà, en 330/942, un représentant de cette maison, Ismāʿīl b. Ḥusayn b. Aḥmad ai-Natīf, exerçait les fonctions de naḳīb. Plusieurs de ses descendants se distinguèrent par leur talent et leur science. Deux fils de ʿAlāʾ al-dīn ʿAlī b. Ibrāhīm, le sayyid Nāṣir al-dīn Muḥammad et le sayyid S̲h̲ihāb al-dīn, laissèrent leurs noms dans l’histoire de Damas. Le premier, surnommé al-Zurayḳ à cause de ses ye…
▲   Back to top   ▲