Encyclopédie de l’Islam

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Éducation

(6 words)

[Voir Tadrīs, Tarbiya ].

Tarbiyya

(77 words)

(a.), terme général en arabe contemporain servant à désigner l’éducation, la pédagogie (Pers. āmūzis̲h̲ wa parwaris̲h̲; maarif et talim ve tarbiye en ottoman tardif et en turc républicain jusque vers le début des années 1980 et eğitim plus récemment). Ce thème, pour ce qui est des niveaux élémentaire et pré-universitaire ou collège, est traité avec Kuttāb; Madrasa. I. 1; Pesantren; Ṣag̲h̲īr, et pour ce qui est de l’université avec Ḏj̲āmiʿa; Kulliya; Madrasa, I, 2, 6.

Kuttāb

(3,559 words)

Author(s): Landau, J.M.
(A. pl. katātīb, mais lui-même probablement pi. de kātib «scribe»), type d’école élémentaire. Ce terme est employé concurrem- ment avec mahtab en arabe et en persan, mektep en turc. Sous les Ottomans, cette école était également appelée mekteb-k̲h̲āne ou mekteb-i ṣi̊byān ou encore ṣi̊byān mektebi «école d’enfants»; par la suite, à l’époque des Tanẓīmāt, elle était plus généralement désignée par l’expression ibtidāʾī mektep «école élémentaire», puis ilk mektep «école primaire»; les auteurs européens parlent souvent d’«école cora- nique». Le kuttāb était autrefois répandu da…

Tonguç

(419 words)

Author(s): Özman, Ayli̇n
, İsmail Hakki̇ (1893-1960), spécialiste turc de l’éducation. Né dans une famille de paysans dans le village de Tataratmaca en Silistrie, il suivit une formation pédagogique à l’école normale de Kastamonu, puis à l’école normale supérieure d’Istanbul, dont il sortit diplômé en 1918. Il continua sa formation pédagogique en Allemagne en 19189 et 1921-2 à l’Académie d’État d’arts graphiques à Karlsruhe, puis à l’école normale d’Ettlingen. Après son retour en Turquie, İsmail Hakki travailla dans plusi…

Muḥammad ʿAbd Allāh

(1,172 words)

Author(s): Ansari, Ghaus
, S̲h̲ayk̲h̲ (m. en 1965), pionnier de l’enseignement des femmes musulmanes dans le sous-continent indien. Il naquit le 21 juin 1874 dans une famille de brahmanes sāsans (hindous) au Kas̲h̲mīr, dans le village de Bhān Tani (district de Punch dans la vallée du Kas̲h̲mīr), Hindou de naissance, on lui donna le nom de Thākur Dās. Son père, Mehta Gormuk̲h̲ Singh, était un propriétaire terrien local. Suivant les traditions de sa famille brahmane kas̲h̲mirie, il commença son éducation en persan auprès d’un précepteur, Ḳāḍī Ḳuṭb al-dīn Kas̲h̲mīrī. Par la suite, il fut admis au maktab de Miyān N…

Yücel, Ḥasan ʿAlī

(435 words)

Author(s): Özman, Aylİn
(1897-1961), homme d’État turc, enseignant et écrivain. Fils de ʿAlī Riḍā, inspecteur des postes et télégraphes, et de Neyyire, la fille d’un colonel de l’armée ottomane, il naquit à Istanbul le 17 décembre 1897. Ḥasan ʿAlī suivit l’enseignement du Wefaʾ Iʿdādīsi de 1911 à 1915 et après avoir accompli son service militaire durant la première guerre mondiale, il sortit diplômé de l’Université d’Istanbul en 1921. Jusqu’en 1927, il enseigna dans divers lycées d’Izmir (Erkek Muallim Mektabi) et d’Istanbul (Kuleli, Istanbul Erkek, Galatasa…

Maʿārif

(18,503 words)

Author(s): Winter, M. | Elayed, A. | Hadj-Salah, A. | Salmi, J. | Sanaʾi, Mahmud
(a.) «éducation, instruction publique», pl. de maʿrifa [ q.v.], déjà employé au moyen âge pour désigner les connaissances profanes ou la culture générale (par ex. dans le titre du Kitāb al-Maʿārif d’Ibn Ḳutayba),par opposition aux sciences religieuses ( ʿulūm, pl. de ʿīlm). I. — Empire ottoman et pays arabes du Proche-Orient. Ce terme paraît être entré dans l’usage officiel de l’empire ottoman, avec le sens de «connaissances modernes», en 1838, lorsque fut créée à Istanbul une ¶ école destinée à la formation des fonctionnaires, le Mekteb-i Maʿārif-i ʿadliyya. Par la suite, ce term…

ʿAlī Pas̲h̲a Mubārak

(489 words)

Author(s): Vollers, K.
homme d’État et homme de lettres égyptien. Né en 1239/1823 à Birinbāl (province de Daḳahliyya), il fut admis dans les écoles du gouvernement récemment fondées de Ḳaṣr al-ʿAynī et d’Abū Zaʿbal et poursuivit ses études à l’école polytechnique ( muhandis k̲h̲āne) de Būlāk. En 1260/1844, il fut envoyé en France comme membre de la «Mission égyptienne» [voir Ḵh̲edīw] et reçut une formation d’officier et d’ingénieur militaire. A son retour en Égypte, en 1266/1849-50, il obtint la faveur de ʿAbbās Ier et commença une brillante carrière d’abord au département topographique du Minis…

Maysūn

(149 words)

Author(s): Lammens, H.
, fille du chef kalbite Bahdal b. Unayf [ q.v.] et mère du calife Yazīd Ier. Après son mariage avec Muʿāwiya, on ignore si elle conserva le Christianisme, religion de sa famille et de sa tribu. Des vers lui sont attribués, où elle soupire après le désert et témoigne d’un médiocre attachement pour son époux (voir Nöldeke, Delectus, 25). Mais l’attribution ¶ à Maysūn de ce fragment poétique, par ailleurs ancien, a été justement contestée. Elle s’occupa activement de l’éducation de son fils Yazīd et l’accompagna au désert des Kalb, où le prince passa une par…

Menemenli-zāde Meḥmed Ṭāhir

(260 words)

Author(s): İz, Fahīr
, poète turc mineur (1862-1902) de la période de la T̲h̲erwet-i Fünūn [ q.v.]. Né à Adana dans une famille notable, il était le fils de Hās̲h̲im Ḥabīb, directeur du département télégraphique du grand-vizirat. Il fit ses études à Istanbul et sortit diplômé de l’École des Sciences Politiques en 1883. Après avoir occupé les fonctions de directeur de l’Education à Adana, Izmir et Salonique, où il enseigna aussi la littérature turque dans les Lycées de ces villes, il devint, à Istanbul, chef du secrétariat du min…

Sāṭiʿ al-Ḥuṣrī

(811 words)

Author(s): Choueiri, Youssef M.
, fonctionnaire ottoman, éducateur, ministre arabe et théoricien du nationalisme arabe, mort en 1968. Il naquit à Sanʿāʾ au Yémen, en 1880, dans une famille arabe d’Alep. Ses deux parents appartenaient à d’importantes familles de marchands alépins. Après sa licence à l’Université al-Azhar, son père, Muḥammad Hilāl al-Ḥuṣrī (né en 1840), servit comme juge ottoman. Au moment de la naissance de son fils, il devint directeur de la Cour d’Appel Criminelle dans la capitale du Yémen. Par suite de changements décidés…

Münīf Pas̲h̲a

(646 words)

Author(s): Mango, A.J.
, Meḥmed Ṭāhir, éminent homme d’État ottoman et réformateur pédagogique de l’époque des Tanẓīmāt [ q.v.]. Il naquit dans une famille de ʿulāmaʾ de ʿAyntāb (Gaziantep, Turquie du Sud-est) en 1828 ou 29 (1830 selon İbrāhīm Alâettin Gövsa), et reçut l’éducation traditionnelle de la medrese dans sa ville natale, au Caire et à Damas. Entré comme secrétaire dans la fonction publique ottomane au Conseil Provincial de Damas, Münīf vint à Istanbul en 1852 et fut employé comme traducteur de l’arabe et du persan au Bureau de Traduction ( Terd̲j̲üme Odasi̊) de la Sublime Porte, pépinière d’homm…

Malak Ḥifnī Nāṣif

(480 words)

Author(s): Philipp, T.
(1886-1918), fille de Hifnī Nāṣif qui était un partisan de Muḥammad ʿAbduh [ q.v.] s’est faite, sous le pseudonyme de Bāḥit̲h̲at al-Bādiya, la première avocate des droits de la femme en Égypte. Elle fut, en 1903, l’une des premières Égyptiennes à obtenir le diplôme d’institutrice et elle commença à enseigner à l’école de filles officielle. Son mariage avec ʿAbd al-Sattār al-Bāsil la conduisit au Fayyūm, où elle put observer la vie des femmes dans une société nomade et rurale. Elle eut elle-même à affronter le problème de la polygamie car son mari avait pris une seconde épouse. L’influence i…

Ṭabaḳa

(530 words)

Author(s): Levanoni, Amalia
(a.), pl. ṭibāḳ ou aṭbāḳ, fait partie du vocabulaire de l’organisation militaire mamlūke. Les ṭibāḳ étaient les casernes de la Citadelle du Caire, Ḳalʿat al-Ḏj̲abal, où les sultans mamlūks (648-922/ 1250-1517) entretenaient les quartiers des Mamlūks Royaux, ainsi que les académies militaires où étaient formés les mamlūks récemment achetés. La première ¶ mention des ṭibāḳ remonte au règne d’al-Ẓāhir Baybars qui «installa...pour les mamlūks des casernes surplombant la grande porte d’al-Birka; à l’intérieur de la porte d’al-Ḳarāfa, il construisit. . . un grand…

S̲h̲ükrü (c.-à.-d. S̲h̲ükrī) Bey

(472 words)

Author(s): Zürcher, E.J.
, Aḥmed (18751926), fils d’Ibrāhīm, politicien Jeune Turc né à Kastamonu, près de la mer Noire, dans une famille modeste. S̲h̲ükrü prit ses diplômes au Collège de formation des maîtres à Istanbul et entreprit une carrière dans l’éducation, à la fois comme enseignant et comme directeur. Il rejoignit le mouvement clandestin du Comité Union et Progrès ( Ittiḥād we Teraḳḳī Ḏj̲emʿiyyeti [ q.v.]) avant la révolution constitutionnelle de juillet 1908. Par la suite, il fut gouverneur du district de Siroz [ q.v.] et passa quelque temps au Ministère de l’Intérieur, mais gagna le devan…

S̲h̲eref, ʿAbd al-Raḥmān

(521 words)

Author(s): Zürcher, E.J.
(1853-1925), historien et homme d’Etat ottoman des derniers temps. Il naquit à Istanbul d’un secrétaire en chef à l’Arsenal impérial ( ṭopk̲h̲āne-yi ʿāmire) dont la famille provenait de Safranbolu, en Anatolie du Nord-ouest. ʿAbd al-Raḥmān prit ses diplômes au célèbre lycée de Galatasaray en 1873. Il enseigna ensuite dans plusieurs établissements, du Mak̲h̲red̲j̲-i Aḳlām (collège de fonctionnaires civils qui exista de 1864 à 1876) au Dār al-Fünūn (Université) qui fut rouvert en 1900 après avoir été fermé en 1880. Pendant tout le règne de ʿAbd al-Ḥamīd II (1876-1909) [ q.v.]) il fut …

al-Bihārī

(391 words)

Author(s): Bazmee Ansari, A.S.
, Muḥibb Allāh b. ʿAbd al-S̲h̲akūr al-ʿUt̲h̲mānī al-Şiddīḳī al-Hanafī, naquit à Karā, village proche de Muḥibb ʿAlīpūr dans la province de Bihār [ q.v]. Il appartenait à la communauté mālikite, et était d’une origine exotique non encore identifiée. Il reçut sa première éducation auprès de Ḳuṭb al-dīn al-Anṣārī al-Sihālwī et étudia quelques livres sous la direction de Ḳuṭb al-dīn al-Ḥusaynī al-S̲h̲amsābādī. Après avoir achevé son éducation, il se rendit au Deccan où Awrangzīb était à l’époque engagé dans des opérations…

al-ʿAṭṭār

(196 words)

Author(s): Gibb, H.A.R.
, Ḥasan b. Muḥammad, savant égyptien d’origine mag̲h̲ribine, né au Caire après 1180/1766. Il fit ses études à al-Azhar, et fut l’un des rares ʿulamāʾ qui, après l’occupation de l’Égypte par Bonaparte, entrèrent en relations avec les savants français et prirent un vif intérêt à la science moderne. Il passa alors plusieurs années en Syrie et en Turquie, et, à son retour en Égypte, fut employé comme directeur du nouveau journal officiel ( al-Waḳāʾiʿ al-miṣriyya), fondé par Muḥammad ʿAlī (1244/1828). En 1245/1830, il fut nommé S̲h̲ayk̲h̲ al-Azhar par Muḥammad ʿAlī, avec l…

Yag̲h̲māʾī

(609 words)

Author(s): Gheissari, Ali
, Ḥabīb (né à Ḵh̲ūr, 17 décembre 1898, m. à Téhéran, 14 mai 1984), poète persan et éditeur d’ceuvres littéraires. Descendant du poète ancien ḳād̲j̲ār Yag̲h̲mā Ḏj̲andaḳī [ q.v.], Ḥabīb Yag̲h̲māʾī naquit dans la petite ville de Ḵh̲ūr près de Ḏj̲andaḳ et de Bīyābānak dans le désert central de la Perse. Il étudia d’abord avec son père, Ḥād̲j̲d̲j̲ Asad Allāh Muntak̲h̲āb al-Sādāt Ḵh̲ūrī, et quitta ensuite Ḵh̲ūr en 1916-17 pour les villes voisines de Dāmg̲h̲ān et de S̲h̲āhrūd afin de poursuivre ses études. A Dāmg̲h̲ān, il étudia …

Pesantren

(3,528 words)

Author(s): Denny, F.M.
, en javanais «établissement des santris», institution d’éducation de l’Indonésie, où les étudiants ( santris) se forment aux disciplines islamiques classiques et mènent une existence communautaire commandée par l’orthodoxie. Pondok («cabane, cottage»; cf. ar. funduk) est un terme alternatif, signifiant «logement» et par extension «pensionnat religieux islamique». Pesantren est employé plus souvent en Indonésie (notamment à Java), tandis que pondok est le terme prévalent en Malaysia et dans la province du Patani au Sud de la Thaïlande. Les deux mots son…

Gul K̲h̲ātūn

(217 words)

Author(s): Hasan, Mohibbul
, épouse du sultan Ḥaydar S̲h̲āh du Kas̲h̲mīr (874-6/1470-2); les sources ne disent pas si elle appartenait à une famille musulmane d’origine étrangère ou à une famille de la région. Il est plus que probable qu’elle avait pour père un sayyid bayhaḳī [ q.v.], car les souverains du Kas̲h̲mīr ont toujours eu le souci de choisir leurs épouses dans cette famille de descendants du Prophète et ils étaient fiers d’une telle alliance; il est curieux, cependant, qu’à l’inverse des autres femmes royales d’origine étrangère, Gul Ḵh̲ātūn ait, selon ce qu’en dit le Rād̲j̲atavanginī de Ḏj̲onarād̲j̲a,…

Ibn Bāna

(152 words)

Author(s): Shiloah, A.
, ʿAmr, célèbre chanteur, poète et musicien de Bag̲h̲dād, mawlā des T̲h̲aḳif, mort en 278/891 à Sāmarrā. Son père était un secrétaire notable et un haut fonctionnaire. Sa mère, Bāna, dont il porte le nom, était la fille de Rawḥ, secrétaire de Salāma al-Waṣif. Ce fut un homme très cultivé et fort orgueilleux. Partisan et protégé d’Ibrāhīm b. al-Mahdī, il comptait parmi les adversaires les plus acharnés d’Isḥāḳ al-Mawṣilī, à qui il reprochait de faire de la musique par métier alors que, pour lui, elle étai…

Shaaban Robert

(226 words)

Author(s): Freeman-Greenville, G.S.P.
(1909-62), le plus grand poète swahili de sa génération, sinon des trois derniers siècles. Il exerça également une forte influence sur la prose littéraire swahili contemporaine. Il naquit à Machui, village au Sud de Tanga, sur la côte de Tanzanie, d’un colon yao du Malawi et d’une mère digo de l’endroit. Sa formation de base, au sens occidental, eut lieu à Dar es Salaam de 1922 à 1926, ce qui lui permit de devenir fonctionnaire du gouvernement. Il avait aussi fréquenté les écoles ḳurʾāniques, et…

S̲h̲ebṣefa (S̲h̲ebiṣefā, S̲h̲ebṣafā) Ḳadi̊n

(215 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, princesse ottomane (m. 1220/1805), probablement la sixième du rang des ḳadi̊ns du sultan ʿAbdüalḥamīd I. Elle était la mère d’un prince mort jeune, et de la princesse Hibetullāh Sulṭān (née en 1202/1788). En 1212/1798, elle acquit le čiftlik de Ḏj̲ihānzāde Ḥuseyin Beg, et devint aussi propriétaire de terres agricoles au voisinage de Salonique (Selānik [ q.v.]), sans parler d’une pension prélevée sur les revenus des douanes d’Istanbul. S̲h̲ebṣefā Ḳadi̊n est créditée d’une fondation portant son nom dans le quartier de Zeyrek à Istanbul, créée en 1202…

Köy Ensti̇tüleri̇

(1,246 words)

Author(s): İz, Fahīr
(turc: instituts de village), institution turque d’enseignement (1940-54) ¶ fondée pour combattre l’analphabétisme dans les zones rurales en formant et équipant de jeunes villageois et villageoises de façon à répondre aux nécessités de chaque région et en les employant comme instituteurs et institutrices dans des régions éloignées ou sous-développées où les maîtres originaires des villes répugnaient à aller travailler. Il s’agissait d’une invention d’un éminent pédagogue, İsmail Hakki Tonguç, qui fut mi…

Kulliyya

(1,002 words)

Author(s): Waardenburg, J.D.J.
(a.), «totalité», a pris au XIXe siècle le sens technique de «Faculté» en tant qu’unité d’enseignement et de recherche au niveau universitaire (turc: fakülte; persan: dānis̲h̲kada). L’éducation islamique dispensée au masd̲j̲id, à la madrasa ou au k̲h̲ānḳāh [ q.vv.] ne connaissait pas la division en kulliyyāt, qui suppose une spécialisation institutionalisée, et c’est seulement en 1930 que l’Université d’al-Azhar fut réorganisée et divisée en trois kulliyyāt d’études supérieures: uṣūl al-dīn, s̲h̲arīʿa et dirāsāt ʿarabiyya. En Irak, Nad̲j̲af, qui est le centre de l’en…

al-Tanūk̲h̲ī

(428 words)

Author(s): Firro, Kais M.
, Ḏj̲amāl al-dīn ʿAbd Allāh (820-84/1417-79), appelé par les Druzes al-Amīr al-Sayyid, écrivain Druze traitant de théologie, philosophie, mysticisme, etc. Descendant des amīrs tanūk̲h̲ides qui gouvernèrent le G̲h̲arb du Liban à l’époque des Mamlūks, il est né à ʿAbayh dans la région du S̲h̲ūf [ q.v.]; c’est à lui que fut adressée l’Epître 50 des Ecritures druzes. Al-Sayyid ʿAbd Allāh étudia avec des professeurs particuliers la grammaire, la rhétorique, l’arithmétique, ¶ la logique, la poésie et l’histoire. Il demeura plusieurs années à Damas, consultant les ouvrag…

al-Bannāʾ

(505 words)

Author(s): Jones, J. M. B.
, Ḥasan, fondateur et directeur général d’al-Ik̲h̲wān al-Muslimūn. Né en 1906, il était le fils d’Aḥmad b. ʿAbd al-Raḥmān b. Muḥammad al-Bannāʾ al-Sāʿātī, qui ajoutait à l’exercice de son commerce d’horlogerie l’étude assidue des sciences islamiques traditionnelles et fut l’éditeur du Musnad d’Ibn Ḥanbal. ¶ L’influence paternelle eut la plus grande importance dans la formation de la jeunesse de Ḥasan al-Bannāʾ, et sa première éducation fut celle, de type ancien, des fils d’ulémas: étude du Ḳurʾān par cœur, du ḥadīt̲h̲, du fiḳh et de la lug̲h̲a. A côté de son éducation religieuse…

Laylā K̲h̲āni̇m

(540 words)

Author(s): İz, Fahīr
(turc moderne: Leyla Saz) poétesse et compositrice turque (1850-1936). Elle était la fille du Dr. Ismāʿīl Pas̲h̲a (1812-71), un Grec originaire de Chio qui servit en qualité de chirurgien de l’empereur sous Maḥmūd II, de gouverneur et de médecin du Palais sous ʿAbd al-Med̲j̲īd et ʿAbd al-ʿAzīz. Elle naquit à Istanbul et, dès sa prime jeunesse, vécut fréquemment au harem impérial ou en relation avec lui. Des précepteurs se chargèrent de son éducation, puis elle épousa un fonctionnaire de Crète, Si̊r…

S̲h̲ayk̲h̲ Mūsā Nat̲h̲rī

(452 words)

Author(s): Rahman, Munibur
, écrivain persan moderne dans le domaine de la nouvelle historique. Les détails au sujet de sa vie sont très incomplets. Par profession, il se livrait à des activités ayant trait à l’éducation, étant le principal du collège gouvernemental Nuṣrat à Hamadān et le directeur de l’éducation à Kirmāns̲h̲āhān (sur cette dernière nomination, voir Armāg̲h̲an [mars, avril 1930], 73). Il édita le périodique Ittiḥād qui fut publié à Hamadān en 1293/1914 (Ṣadr Hās̲h̲imī, Tārīk̲h̲-i d̲j̲arāyid u mad̲j̲allāt-i Irān, I, Iṣfahān 1343/1964-5, 46). Un de ses articles, intitulé S̲h̲āʿir kīst «Qui est…

Gövsa

(429 words)

Author(s): İz, Fahır
, Ibrāhīm, ʿAlāʾ al-dīn (turc moderne: Ibrahim Alaettin Gövsa), écrivain, biographe et poète turc (1889-1949). Fils d’un fonctionnaire, Muṣṭafā ʿĀṣi̊m, qui appartenait à une famille turque de Filibe (Plovdiv, auj. en Bulgarie), il naquit à Istanbul, fit ses études au Lycée Wefā de cette ville et à Trébizonde où son père était secrétaire général ( mektūbd̲j̲u) de la province, étudia le droit à l’Université d’Istanbul (1907-10), enseigna au Lycée de Trébizondc, et, en 1913, se rendit en Suisse avec une bourse du gouvernement pour étudier la psychologi…

Ibn S̲h̲aḳrūn

(264 words)

Author(s): Réd.
(pron. S̲h̲uḳrūn) al-Miknāsī, Abū Muḥammad (ou Naṣr) ʿAbd al-Ḳādir b. al-ʿArabī al-Munabbahī al-Madag̲h̲rī. médecin et poète marocain contemporain du sultan Mawlāy Ismāʿīl (1082-1139/1673-1727), qui mourut après 1140/ 1727-8. Il reçut à Fās une éducation traditionnelle, étudia la médecine sous la direction d’Ādarrāḳ [ q.v., au Suppl.] Aḥmad b. Muḥammad, accomplit le pèlerinage et en profita pour suivre des cours de médecine à Alexandrie et au Caire, puis il revint se fixer à Meknès où il fut attaché au service du sultan, mais mena une vie plutôt austère et retirée. A côté d’un comme…

Ibn ʿAzzūz, dit Sīdī Ballā

(269 words)

Author(s): Réd.
, appellatif d’un savetier de Marrakech du nom d’Abū Muḥammad ʿAbd Allāh al-Ḳuras̲h̲ī al-S̲h̲ād̲h̲ilī al-Marrākus̲h̲ī, à qui sont attribués des dons de thaumaturge et qui mourut en odeur de sainteté en 1204/1789. Son tombeau, situé dans sa propre demeure à Bāb Aylān, n’a cessé d’être visité, car il passe pour assurer la guérison des malades. Bien qu’il n’ait pas reçu une éducation très poussée, Ibn ʿAzzūz réussit néanmoins à laisser une œuvre abondante qui a trait principalement à la mystique et aux sciences …

al-Ḏj̲ārūdiyya

(236 words)

Author(s): Hodgson, M. G. S.
(ou Surḥūbiyya), groupe de S̲h̲īʿites primitifs comptés au nombre des Zaydites [ q.v.] parce qu’ils acceptaient comme imam ¶ n’importe quel ʿAlide fāṭimide à condition qu’il en fût digne, et revendiquaient l’imamat le sabre à la main. Leur principal maître fut l’aveugle Abū l-Ḏj̲ārūd Ziyād b. al-Mund̲h̲ir. qui transmit des ḥadīt̲h̲s de Muḥammad al-Bāḳir et fut surnommé par lui Surhūb «génie aveugle de la mer»; d’autres chefs furent Abū Ḵh̲ālīd Yazīd al-Wāsiṭī et Fuḍayl b. al-Zubayr al-Rassān. Contrairement à d’autres Zaydites des premiers temps, les Ḏj̲…

Ṣadr al-Dīn ʿAynī

(261 words)

Author(s): Réd.
, forme russe Sadriddin Ayni, l’une des grandes figures de la vie culturelle en Asie Cent raie et de la littérature tad̲j̲ike au XXe siècle (1878-1954). Il fut d’abord l’un des représentants du mouvement réformiste des Ḏj̲adīdīs [voir Ḏj̲adīd] parmi les Musulmans de la Russie impériale. Son éducation formaliste à la madrasa traditionnelle de Buk̲h̲ārā le laissa intellectuellement sur sa faim. Au début de sa carrière, il se distingua comme poète à la fois en tad̲j̲ik et en uzbek, mais après 1905 il s’impliqua de plus en plus dans les aspects soci…

al-Bāk̲h̲arzī

(294 words)

Author(s): Margoliouth, D. S.
, Abū l-Ḥasan (ou Abū l-Ḳāsim) ʿAlī b. Ḥasan b. ʿAlī b. Abī l-Ṭayyib, poète et anthologue arabe originaire de Bāk̲h̲arz. Après avoir reçu une bonne éducation dans sa maison paternelle, il étudia en particulier le fiḳh s̲h̲āfiʿite et assista, à Nīs̲h̲āpūr, aux cours d’al-Ḏj̲uwaynī (ʿAbd Allāh b. Yūsuf), où il fit la connaissance d’aī-Kundurī [ q.v.]; ce dernier, devenu wazīr, le prit à Bag̲h̲dād comme secrétaire; auparavant, il avait été quelque temps fonctionnaire à Baṣra. Par la suite, il fut admis à la chancellerie, puis retourna dans sa ville natale, …

Örik, Nahīd Ṣi̊rrī

(290 words)

Author(s): Balim, Çİğdem
(Nahit Sırrı Örik), écrivain turc, journaliste et chercheur littéraire, né à Istanbul le 22 mai 1894, mort le 18 janvier 1960. C’était le petit-fils d’Aḥmed Nāfid̲h̲ Pas̲h̲a d’Olti, qui était aussi poète et lui-même fils d’Örik Ag̲h̲asi̊-zāde Ḥasan Ṣi̊rrī, fonctionnaire et traducteur du gouvernement. Nahit Sirn fréquenta le Lycée de Galatasaray, d’où il sortit en 1913. Il vécut en Europe jusqu’en 1928, et après son retour en Turquie, il fut le correspondant du journal Cumhuriyet, et traducteur au ministère de l’Éducation. Il voyagea en Anatolie et écrivit des articles…

Zayn al-ʿĀbidīn

(245 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nom de règne du sultan du Kas̲h̲mīr, S̲h̲āhī Ḵh̲ān b. Iskandar, le plus important de la lignée de S̲h̲āh Mīr Swātī, d’où son nom de Bud S̲h̲āh, «Grand Roi», r. 823-75/1420-70. Il eut le mérite de mettre fin aux persécutions instituées par son père, Sikandar But-S̲h̲ikan [ q.v.], qui avait forcé les Hindous à se convertir et avait détruit leurs temples. Zayn al-ʿĀbidīn, dans les faits, abolit la d̲j̲izya, autorisa la reconstruction des temples, etc. ¶ Le royaume connut la sécurité grâce à une action politique et militaire, très ferme, et la prospérité intérieure fut ré…

al-Tūnisī

(286 words)

Author(s): Streck, M.
, S̲h̲ayk̲h̲ Zayn al-ʿĀbidīn, érudit tunisien (vécut dans la première moitié du XIXe siècle) qui se rendit au Sūdān et écrivit sur le Dār Fūr et le Wadāī [ q.vv.]. Il était azharī d’éducation et, en 1818 ou 1819, il partit pour le Sūdān et y passa quelques dix ans. De Sennar [voir Sinnār] et Kordofān [ q.v.], il alla au Dār Fūr et au Wadāī, retournant à Tūnis en passant par le Fezzān. Il consigna ses expériences et ses observations dans un ouvrage en arabe de dimension modeste qui fut traduit en turc, puis du turc en allemand par G. Rosen sous le titre Das Buch des Sudan oder Reisen des Scheich Zai…

Hoesein Djajadiningrat

(1,001 words)

Author(s): Pijper, G. F.
, Pangerian Aria, savant, homme d’État, historien et linguiste musulman indonésien (1886-1960). Né à Kramat Watu, chef-lieu d’un arrondissement de la résidence de Bantam (Bantĕn) dans l’Ouest de Java, où son père était fonctionnaire, il appartenait à une vieille et grande famille apparentée aux anciens sultans de Bantam [voir Indonésie, IV]. Dans ses jeunes années, l’intérêt pour l’histoire doit avoir été inspiré à Hoesein par les souvenirs de la période des sultans de Bantam conservés vivants dans des contes et des légendes ainsi que dans d’a…

Mai

(249 words)

Author(s): Lange, D.
, titre officiel des souverains Sayfuwa de Kanem [ q.v.], plus tard Bornū [ q.v.], royaume africain de la région du lac Tchad. Des géographes arabes (al-Yaʿḳūbī, al-Muhallabī) dépeignaient le souverain du Kanem pré-islamique comme un roi divinisé. Quoique l’arrivée au pouvoir d’une lignée de souverains musulmans dans la seconde moitié du XIe s. ait provoqué nombre de changements radicaux dans la structure politique, certains éléments de base de la souveraineté divinisée ont continué à modeler l’institution royale pendant la période des Sayfuwa. P…

Murād

(248 words)

Author(s): Athar Ali, M.
(plus exactement S̲h̲āh Murād), surnommé Pahari, deuxième fils de l’empereur Mug̲h̲al Akbar [ q.v.], né le 3 muḥarram 978/8 juin 1570. Fayḍī fut chargé de l’éducation du prince. À partir de 988/1580, les Pères Monserrate, puis Aquaviva, furent invités à lui enseigner le portugais et les principes du Christianisme. Il semble avoir impressionné ses précepteurs jésuites. Son premier grade ( manṣab [ q.v.]), de 7000, lui fut décerné en 985/1577, suivi, en 992/1584, par une promotion au grade de 9000. Son importante fonction arriva en 999/1590, quand il fut nom…

Sabahattin Ali

(778 words)

Author(s): Balim, Çİğdem
(orthographe ottomane: ¶ Ṣabāḥ ul-dīn ʿAlī), romancier et nouvelliste turc, né à Komotini [voir Gümüld̲j̲ine], en Thrace orientale (actuellement en Grèce) le 12 février 1906 ou 25 février 1907, mort le 2 avril 1948. Son père, Ali Salahaddin, était capitaine dans l’armée. Il reçut son éducation primaire à Istanbul, Çanakkale et Edremit. Son enfance à Çanakkale pendant la première Guerre Mondiale devait laisser chez lui des traces affectives profondes. Plus tard, sa famille s’étant installée à Edremit, en zone …

Maṭar

(580 words)

Author(s): (Choueiri, Youssef M.
, Ilyās Dīb (1857-1910), historien syrolibanais, médecin, pharmacien, avocat et enseignant. Il naquit dans une famille bourgeoise syrienne orthodoxe dans la ville de Ḥāṣbayya, dans le sud du Liban actuel. La guerre civile druzo-maronite qui éclata en 1860 et se répandit du Mont Liban vers d’autres régions de la Syrie, obligea sa famille à chercher refuge dans la ville de Beyrouth. Son père, marchand prospère et notable local de sa communauté, réussit, sous la protection de l’influent chef druze Saʿīd Ḏj̲unbulāt. à échapper à ce qu’on a appelé “le massacre de Ḥāṣbayya”. Ilyās Maṭar reçu…

K̲h̲ayr Allāh Efendi

(618 words)

Author(s): Kuran, E.
, médecin, historien et administrateur ottoman, né à Istanbul vers 1235/1819-20 d’une famille qui avait donné des médecins de premier plan à l’empire. Il adopta la même profession que son père ʿAbd al-Ḥaḳḳ Mollā (m. 1270/1853-4); après avoir terminé ses études de medrese, il devint molla d’Izmir en 1256/1840-1 et fut promu l’année suivante au grade de ḳāḍī de La Mekke. Il faisait en même temps ses études médicales au Mekteb-i Ṭibbiyye et il obtint son diplôme en 1260/1844. Nommé ders nāẓiri (directeur des études) à l’école Ṭibbiyye, il passa de la section religieuse ( ʿilmiyye) à la secti…

And̲j̲uman

(1,239 words)

Author(s): Massé, H. | B. Lewis | F. Rahman
, mot persan déjà fréquent dans le s̲h̲āh-nāma de Firdūsī (Ve/XIe siècle), au sens de «réunion, assemblée, armée». Aux temps modernes, ¶ il désigna surtout les associations religieuses ou confessionnelles; puis, au début du XIXe siècle, lors de l’établissement du régime parlementaire en Perse, les groupements politiques. Un des plus célèbres de ces groupements fut l’and̲j̲uman-i milli («Club national») de Tabrīz, fondé le Ier ramaḍān 1324/17 décembre 1906, par les chefs du mouvement constitutionnel; d’autres groupements, animés des mêmes tendances libérales…

Malawi

(3,755 words)

Author(s): von Sicard, S.
Arrière-plan historique L’Islam n’est pas un phénomène récent dans l’État du Malawi (ancien Protectorat Britannique du Nyasaland) à l’intérieur de l’Afrique de l’Est, car des négociants venus d’Arabie, du Golfe Persique, de l’Inde et d’Indonésie avaient des relations commerciales avec la Côte de l’Afrique de l’Est depuis des temps immémoriaux et l’Islam fut importé dans l’arrière-pays par ce type de marchands. Le nom Malawi fut d’abord utilisé par les Portugais pour désigner divers groupes ethniqu…

al-Marʾa

(4,578 words)

Author(s): Hooker, Virginia Matheson
6. Dans l’Asie du Sud-est. Les peuples musulmans de l’Asie du Sud-est vivent dans les États-nations modernes d’Indonésie, de Malaisie (dans ces deux États ils sont majoritaires), de Thaïlande (dans les cinq provinces méridionales, culturellement très proches de la région voisine du Nord de la Péninsule malaise) et aux Philippines (Mindanao). L’islamisation de ces populations n’a cessé depuis le XVe s. et se poursuit au XXIe s. (population totale estimée, avec prudence, à 220 millions). Les voyageurs qui se sont rendus vers cette région, ont remarqué depuis tr…

Muṣṭafā K̲h̲ayrī Efendi

(1,010 words)

Author(s): Groot, A.H. de
, Ürgüplü (1283-1339/1867-1921), s̲h̲eyk̲h̲ ül-Islām de l’empire ottoman. Membre d’une vieille famille locale de ʿulamāʾ, il naquit à Ürgüp d’un père nommé ʿAbd Allāh ʿAwnī Efendi. On comptait dans la famille l’administrateur du waḳf du complexe de la grandemosquée de la ville, l’ ulu d̲j̲āmiʿ fondée par Ḳaramānog̲h̲lu Ibrāhīm Bey [voir Ḳaramānog̲h̲ullari̊], Ḵh̲ayrī reçut sa première éducation sur place, entre autres en littérature classique arabe, persane et turque et en calligraphie. Son frère aîné, inspecteur de la justice dans le wilāyet de Sivas [ q.v.], supervisa la suite…

Mus̲h̲fiḳī

(383 words)

Author(s): Rahman, Munibur
, pseudonyme du poète persan ʿAbd al-Raḥmān, né vers 945/1538 à Buk̲h̲ārā. Ses ancêtres étaient venus de Marw, ce qui explique probablement la nisba de Marwī qu’il se donne parfois. Selon Saʿīd Nafīsī, Mus̲h̲fiḳī reçut une éducation religieuse pendant sa jeunesse; néanmoins il décida de suivre une carrière poétique dans laquelle il fut le disciple de Mawlānā Ḥasan Kawkabī, célèbre poète de Buk̲h̲ārā. qui vécut à la fin du IXe siècle et au début du Xe/XVe-XVIe. En 972/1564-5, il se rendit à Samarḳand, où il occupa par la suite les fonctions de bibliothécaire du S̲h̲aybā…

al-Ḏj̲awād al-Iṣfahānī

(320 words)

Author(s): Réd.
, Abū Ḏj̲aʿfar Muḥammad b. ʿAlī (portait en outre le surnom honorifique de Ḏj̲āmal al-dīn), vizir des Zengides; après avoir reçu de son père une éducation soignée, il obtint de très bonne heure une situation officielle dans le dīwān al-ʿarḍ du sultan sald̲j̲ūḳīde Maḥmūd. Par la suite, il devint un des amis les plus intimes de Zengī, qui lui donna le gouvernement de Naṣībīn et d’al-Raḳḳa et lui confia la haute surveillance sur tout son empire. Après l’assassinat de Zengī, il fut bien près de partager le sort de son maître, mais il réu…

ʿAlī b. al-Ḏj̲ahm

(385 words)

Author(s): Gibb, H.A.R.
b. Badr b. al-Ḏj̲ahm al-Sāmī, poète arabe, des Banu Sāma b. Luʾayy, une tribu de Baḥrayn qui prétend descendre de Ḳurays̲h̲, mais le fait est contesté. Son père al-Ḏj̲ahm vint du Ḵh̲urāsān à Bag̲h̲dād et fut nommé à des charges diverses sous al-Maʾmūn et al-Wāt̲h̲iḳ; les frères du poète furent également éminents dans les cercles officiels et littéraires. ʿAlī naquit probablement aux environs de 188/804 et reçut son éducation à Bag̲h̲dād. Sous al-Muʿtaṣim (218-27/833-42), il détint la juridiction des maẓālim à Ḥulwān, mais, peut-être à cause de l’appui qu’il accorda à Aḥmad…

S̲h̲āriya

(328 words)

Author(s): Neubauer, E.
, une des chanteuses renommées à la cour ʿabbāside, naquit vers 200/815 à Baṣra comme muwallada, d’un père arabe et d’une mère nonarabe. Elle mourut après 256/870, probablement à Sāmarrā. Encore jeune fille, elle fut acquise par Ibrāhīm b. al-Mahdī [ q.v.], qui affina son éducation musicale et fit d’elle une transmetteuse compétente de ses propres compositions. Après la mort de son maître en 224/839, elle servit d’abord le calife al-Muʿtaṣim [ q.v.], et arriva à l’apogée de sa carrière sous le calife et musicien al-Wāt̲h̲iḳ. Sous al-Mutawakkil [ q.v.], une compétition ouverte éclata…

Waṣfī al-Tall

(344 words)

Author(s): E. Rogan
(1919-71), homme politique jordanien, trois fois premier ministre. Né dans le village kurde d’Arapkir, en Turquie actuelle, fils du poète nationaliste Muṣṭafā Wahbī al-Tall et d’une mère kurde, Waṣfi fut élevé au Nord de la Transjordanie, à Irbid, ville natale de son père. Il reçut son éducation secondaire dans la ville d’al-Salt; après avoir avoir obtenu son diplôme en 1938, il poursuivit ses études à l’Université Américaine de Beyrouth (A.U.B.). En 1941, il obtint le diplôme universitaire en sciences.…

Nāẓim Farruk̲h̲ Ḥusayn

(304 words)

Author(s): Berthels, E.
(vers 1016-81/1607-70), poète persan. Mullā Nāẓim, fīls de S̲h̲āh Riḍā Sabzawārī, naquit à Harāt et y passa la plus grande partie de son existence. On sait peu de chose de sa vie; le seul fait certain, est qu’il fit un voyage dans l’Inde et qu’il revint, après un séjour de plusieurs années à Ḏj̲ahāngīrnagar, dans sa ville natale où il mourut en 1081/1670-1. Il fut un poète de cour des beglerbegis de Harāt, et son ouvrage le plus important qu’il commença en 1058/1648 et termina en 1072/1661-2, Yūsuf u-Zulayk̲h̲ā, est dédié à l’un de ces gouverneurs, ʿAbbās Ḳūlī Ḵh̲ān S̲h̲āmlū. Ce tr…

Ibn Kīrān

(302 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad al-Ṭayyib b. ʿAbd al-Mad̲j̲īd b. ʿAbd al-Salām b. Kīrān (1172-1227/1758-1812), faḳīh et lettré de Fās qui reçut une éducation traditionnelle auprès des savants de la ville et enseigna notamment la rhétorique à de nombreux élèves parmi lesquels figurent Ibn al-Ḥād̲j̲d̲j̲ [ q.v.], (Ḥamdūn), Ibn ʿAd̲j̲ība, al-Kūhin [ q.vv] et le sultan Mawlāy Sulaymān (1205-38/17921823) qui ne cessa de lui marquer son estime en le consultant et en le chargeant, avec d’autres fuḳahāʾ, d’appliquer ses prescriptions. Son œuvre, en grande partie conservée, consiste en…

Siti Binti Saad

(407 words)

Author(s): Freeman-Grenville, G. S. P.
(vers 1880-1950), chanteuse célèbre dans toute l’Afrique Orientale née à Fumba, Zanzibar d’un modeste fermier mnyamwezi et d’une potière mzigua. Dans son enfance, on l’appelait Mtumwa (esclave), la coutume étant de donner aux enfants des noms péjoratifs. Elevée au village, elle ne reçut aucune éducation formelle, et était illettrée. Elle déçut ses parents en refusant d’apprendre le métier de potier. Elle fit un mariage malheureux, et s’occupa à aller vendre en ville les pots fabriqués par sa mère. Elle finit par s’insta…

Wed̲j̲īhī

(372 words)

Author(s): Woodhead, Christine
, historien et poète ottoman (1031?-1071/1620P-1661). Il naquit à Bag̲h̲če Sarāy [ q.v.], capitale du k̲h̲ānat de Crimée, fils d’un certain ʿAbd Allāh ʿĀrif al-Rūmī. D’après les sources ottomanes, son prénom était Ḥasan (pourtant dans certains travaux européens, il est désigné comme Ḥüseyin). On situe sa date de naissance autour de 1031/1620 en se fondant sur un passage de son dīwān de poèmes où il mentionne qu’en 1070/1659, il entrait dans sa quarantième année. En 1624-5, sa famille partit s’installer à Istanbul où il reçut une bonne formation de secrét…

Ibn Buhlūl

(327 words)

Author(s): Laoust, H.
, Aḥmad b. Isḥāḳ b. al-Buhlūl Abū Ḏj̲aʿfar al-Tanūk̲h̲ī, né en 231/846 et mort à Bag̲h̲dād en 318/930, fit avant tout une carrière de ḳāḍī ḥanafite. Formé, dans l’étude de son mad̲h̲hab, par son père et Ibrāhīm b. Saʿīd al-Ḏj̲awharī, il reçut aussi une éducation fort soignée dans le domaine de la philologie et celui des belles-lettres. Il suivit, en grammaire, l’école de Kūfa et laissa la réputation d’un fin connaisseur de la poésie et de l’ adab. Nommé en 276/889 par le régent al-Muwaffaḳ, sous le califat d’al-Muʿtamid (256-79/-870-92), et sur les conseils d’Ismāʿīl b. Bulbul, ḳāḍī d’Anbār…

Derwīs̲h̲ Pas̲h̲a

(371 words)

Author(s): Parry, V. J.
(?-1012/1603) — l’historien Pečewī (II, 132) l’appelle Derwīs̲h̲ Ḥasan Pas̲h̲a — naquit à Mostar en Herzégovine; sous le règne du sultan ottoman Selīm II (974-82/1566-74), il entra au service du Palais où, au cours de son éducation, il manifesta de l’intérêt et du talent pour la littérature et la poésie. Sous le règne de Murād III (982-1003/1574-95), il devint fauconnier impérial ( dog̲h̲and̲j̲i̊) et gagna la faveur du sultan grâce aux ḳaṣīdes et aux g̲h̲azals qu’il lui offrit. Sur l’ordre de Murād III, il traduisit du persan en vers turcs le ¶ S̲h̲āhnāme du poète Bannāʾi̊ et donna à s…

Abū l-ʿIbar

(340 words)

Author(s): Bencheikh, J. E.
, Abū l-ʿAbbās Muḥammad b. Aḥmad b. ʿAbd Allāh al-Hās̲h̲imī, poète bouffon, membre de la famille régnante, né vers 175/791 sous le règne d’al-Ras̲h̲īd, mort en 252/866, probablement assassiné par un partisan ʿalide. Il reste connu sous le nom d’Abū l-ʿIbar, sobriquet qu’il se fabriqua en ajoutant chaque année une lettre, ce qui finit par le rendre imprononçable. Il reçut une éducation soignée, était un fin lettré, excellent connaisseur de poésie. Peu apprécié par le sévère al-Maʾmūn qui l’emprisonna, il fit la joie d’al-Mutawakkil en se livrant à toutes sortes de bouffonneries. Se sent…

Mag̲h̲ribī

(314 words)

Author(s): Lawrence, B.
, Aḥmad Khattū, célèbre santon gud̲j̲arātī du moyen âge. Né vers 737/1336 à Dihlī où il reçut son éducation, il émigra à Khattū, près de Nāgawr, au Rād̲j̲astān, sur les instances de son directeur spirituel, le maître mag̲h̲ribin Bābā Isḥāḳ. Ce dernier mourut en 776/1375, et Aḥmad entreprit un grand pèlerinage en Arabie, en Iran et au ʿIrāḳ, avant de retourner à Dihlī, où il survécut à la colère de Tīmūr, en 800/1398 (ʿAbd al-Ḳādir Badāʾūnī, Muntak̲h̲ab al-tawārīk̲h̲. Calcutta 1864-9, I, 270-1; trad. angl. G. Ranking, I, 357-8). Par la suite, il se rendit à Sarkhēd̲j̲, pr…

al-Dimyāṭī, Aḥmad b. Muḥ. b. Aḥmad b. Muḥ. b. ʿAbd al-G̲hanī al-Dimyāṭī, connu sous le nom d’al-Bannāʾ

(360 words)

Author(s): Jeffery, A.
, doit sa renommée, bien qu’il ait joui, en Basse Égypte, d’une certaine réputation comme pilier de l’ordre des derviches Naḳs̲h̲bandiyya, à son Itḥāf fuḍalāʾ al-bas̲h̲ar sur les variantes kurʾāniques des Quatorze Lecteurs. Il naquit à Damiette, où il reçut, auprès de professeurs locaux, l’éducation habituelle d’un jeune Musulman; puis il put se rendre au Caire où il étudia les ḳirāʾāt, le ḥadīt̲h̲ et le fiḳh s̲h̲āfiʿite auprès d’al-Muzāḥī et d’al-S̲h̲abrāmulsī, et où il eut l’occasion d’écouter des maîtres contemporains tels qu’ al-Ad̲j̲hūrī, al-S̲h̲awbarī, …

Yakan, ʿAdlī

(372 words)

Author(s): Jankowski, J.
, politicien égyptien (n. Le Caire en 1864, m. Paris en 1933). Son père Ḵh̲alīl b. Ibrāhīm Yakan, était un petit-fils de la sœur de Muḥammad ʿAlī. Enfant d’une riche famille de propriétaires terriens, et éduqué en partie dans des écoles européennes et ottomanes, ʿAdlī était membre de l’aristocratie turco-égyptienne qui apparut dans l’Égypte du XIXe s. Ministre de l’Éducation dans les gouvernements de Ḥusayn Rus̲h̲dī pendant la guerre, ce fut un personnage éminent de la politique égyptienne depuis la Première Guerre Mondiale jusqu’au début des années 1…

Āzād

(384 words)

Author(s): Inayatullah, Sh.
, Muḥammad Ḥusayn, écrivain et poète musulman de l’Inde, qui écrivait en urdu; il est réputé pour le charme inégalé de son style aimable et pittoresque, et pour le rôle important qu’il joua dans les domaines de la littérature et de l’éducation. Né à Delhi vers 1834, il était le fils de Mawlawī Muḥammad Bāḳir, lui-même un pionnier du journalisme dans le Nord de l’Inde. Après le bouleversement politique de 1857, il quitta Delhi et erra plusieurs années durant avant de se fixer à Lahore en 1864. Il p…

al-S̲h̲arḳāwī

(343 words)

Author(s): Cachia, P.
, ʿAbd al-Raḥmān, poète, nouvelliste et dramaturge égyptien, né à S̲h̲ibīn al-Kawm, Basse Egypte, le 10 novembre 1920. Il exerça la profession d’avocat entre 1943 et 1945, et fut employé par la suite au Ministère de l’Education jusqu’en 1956, mais il était actif aussi dans le journalisme à partir de 1945, s’élevant jusqu’à devenir directeur de la Fondation Rūz al-Yūsuf de 1971 à 1977. Il fut secrétaire-général du Conseil Suprême des Arts, de la Littérature et des Sciences Sociales de 1977 jusqu’à 1979. Il mourut le 10 novembre 1987. Deux minces volumes renferment ce qui nous est par…

Ismāʿīl Ḥaḳḳī Balṭad̲j̲i̊og̲h̲lu

(391 words)

Author(s): Özman, Aylın
(1886-1978), sociologue turc, éducateur et auteur. Né à Istanbul en 1886, fils d’un administrateur gouvernemental, Ibrāhīm Edhem, et de Ḥamīde, il termina son Wefā Iʿdādisi en 1903 et poursuivit ses études au Département de Science Naturelle du Dār ül-fünūn, obtenant son diplôme en 1908. La même année, il commença une carrière de professeur de calligraphie au Dār ül-muʿallimīn-i ibtidāʾiyye. En 1910, le Ministère de l’Éducation l’envoya en Europe faire des recherches sur la pédagogie et sur l’artisanat. De retour en Turquie en 1911, Ismāʾīl Ḥaḳḳī donna…

Camondo

(370 words)

Author(s): Rosenthal, S.
, Avram, financier, philantrope et réformateur de la communauté juive ; d’Istanbul (m. 1873). Né à Venise, il se rendit à Istanbul et se lança dans les affaires bancaires à partir du milieu du règne de Mahmûd II (1808-39). Son influence et sa puissance croissant, Camondo devint le ṣarrāf (banquier personnel) d’un certain nombre de dignitaires ottomans, surtout du grand-vizir Muṣṭafā Res̲h̲īd Pas̲h̲a avec qui il établit des liens extrêmement étroits. Il représenta par la suite les intérêts du baron Hirsch et agit parfois de ¶ concert avec les banques Rothschild et Bleichröder. En 1854, C…

T̲h̲üreyyā

(344 words)

Author(s): Woodhead, Christine
, Meḥmed, biographe ottoman, (1261-1326/1845-1909). Meḥmed T̲h̲üreyyā, né à Istanbul, fils de Meḥmed Ḥüsnü Bey, était fonctionnaire de l’administration ottomane. En 1863, il entra dans le bureau de traduction de Bāb-i ʿAlī, et pendant quelques temps collabora aussi au journal Ḏj̲erīde-i Ḥawādīt̲h̲. Il fut nommé, en 1886, au Conseil de l’Éducation, où il exerça jusqu’à sa mort en 1909. Il fut inhumé dans le cimetière Ḳarad̲j̲a Aḥmed d’Üsküdar (Ö. F. Akün, art. Süreyya, dans IA, IX, 247). Il écrivit ou compila plus de quarante volumes, dont on dit qu’ils comportaient un di…

Ḥafṣa Bint al-Ḥād̲j̲d̲j̲

(339 words)

Author(s): Pellat, Ch.
al-Rukūniyya (al-Rakūniyya), poétesse grenadine née après 530/ 1135, m. 586/1190-1. Ibn al-Ḵh̲aṭīb ( Iḥāṭa, I, 316) et d’autres auteurs louent la beauté, la distinction, la culture littéraire, l’esprit et le don poétique de cette femme dont la postérité a surtout retenu la liaison avec le poète de la famille des Banū Saʿīd [ q.v.], Abū Ḏj̲aʿfar Ibn Saʿīd, qui lui inspira la plupart des vers que nous possédons d’elle. Après l’arrivée à Grenade d’Abū Saʿīd ʿUt̲h̲mān, fils de l’Almohade ʿAbd al-Muʾmin, elle fréquenta sa cour, noua une intrigue amoure…

Bā Ḥmād

(346 words)

Author(s): Réd.
, grand-vizir marocain dont le nom réel était Aḥmad b. Mūsā b. Aḥmad al-Buk̲h̲ārī. Son grand-père était un esclave noir appartenant au sultan Mawlāy Sulaymān (1206-38/1792-1823) dont il était devenu le ḥād̲j̲ib; son père, également ḥād̲j̲ib de Sayyidī Muḥammad b. ʿAbd al-Raḥmān (1276-90/1859-73), avait accédé aux fonctions de grand-vizir sous le règne de Mawlāy al-Ḥasan (1290-1311/1873-94); il jouissait d’une piètre réputation, mais son immense fortune lui permit, en particulier, d’attacher son nom au palais de la Bāhiya de Marra…

Iṣlāḥ

(2,399 words)

Author(s): Eisener, R.
V. Asie Centrale L’Asie Centrale (que l’on comprend ici principalement avec le sens du Mā warāʾ al-Nahr [ q.v.] d’avant l’époque moderne), en dépit de ses particularités régionales, doit être considérée historiquement comme faisant partie intégrante du monde musulman. Donc, d’une façon ou de l’autre, la communauté musulmane — au moins jusqu’à la «Révolution d’Octobre» de 1917 en Russie — fut influencée par (et/ou contribua à) des courants et mouvements réformistes qui affectaient d’autres régions musulmanes, en p…

Palembang

(344 words)

Author(s): Schumann, O.
, ville principale de la province du Sumatera Selatan (Sumatra Méridional), sur les bords de la rivière Musi. Elle est située à 104° 45’ de longitude Est, et à 2° 59’ de latitude Sud. Elle compte environ 790 000 habitants (1990) dont quelque 85% de Musulmans. La région de Palembang, associée à la région voisine de Malayu (Jambi) a été le cœur de l’empire (mahayana-)bouddhiste de Sri Vid̲j̲aya (IVe-XIVe siècles de J.-C.), réputé notamment aux VIIIe-Xe sièclés ¶ pour ses célèbres centres d’étude du bouddhisme et du sanskrit. Après le XIe siècle, le bouddhisme tantrique Kāla-Čakra, à fo…

Tirmid̲h̲ī

(353 words)

Author(s): Ballanfat, P.
, Sayyid Burhān al-dīn al-Husayn Muḥaḳḳiḳ-i Tirmid̲h̲ī, Connu aussi sous le nom de Sayyid Ḥusayn Tirmid̲h̲ī ou encore Sayyid Sirdān, maītre de Ḏj̲alāl al-dīn Rūmī [ q.vv.]. Originaire de la ville de Tirmid̲h̲ [ q.v.], où il était déjà entouré d’adeptes, il fut disciple de Mawlānā Bahāʾ al-dīn Walad dont il fut le successeur. Sayyid Burhān al-dīn vint rejoindre son maītre, Bahā al-dīn, à Ḳonya, mais celui -ci était décédé un an auparavant (628/1231), et son fils Ḏj̲alāl al-dīn Rūmī lui avait succédé dans l’enseignement des sciences religieuses. Il se chargea alo…

Ḳurayyāt al-Milḥ

(293 words)

Author(s): Vidal, F.S.
, groupe de villages de l’extrême Nord-ouest de l’Arabie saʿūdite, dans la partie septentrionale de la dépression du Wādī sirḥān orientée Nord-ouest-Sud-est (environ 31°25′ N. et 37°40′ E.). Les agglomérations les plus vastes (sans jamais dépasser 2000 habitants) sont It̲h̲ra, al-Ḳarḳar, Manwā, G̲h̲aṭṭī, Kāf et al-Nabk qui est le centre administratif et la résidence de l’ amīr local; celui-ci, qui relève aujourd’hui directement de La Mekke, dépendait de l’ amīr de Ḥāʾil au temps de la visite d’Euting (1301/1883). Avant que la dynastie d’Ibn Saʿūd ait consolidé so…

Ṭāhā Ḥusayn

(1,412 words)

Author(s): Cachia, P.
(1889-1973): critique égyptien, essayiste, romancier, écrivain de nouvelles, historien, journaliste littéraire et politique, traducteur, rédacteur, éditeur et éducateur. 1) Sa formation. Il est né à ʿIzbat al-Kīlū près de Mag̲h̲āg̲h̲a dans le gouvernorat de Minyā, septième des treize enfants d’une famille de condition modeste. Il perdit la vue à l’âge de deux ans. Les possibilités locales dans le domaine de l’enseignement lui permirent d’acquérir un peu plus que la mémorisation du Ḳurʾān. En 1902, il fut envoyé à l’…

Dabīr

(313 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
(P), scribe, secrétaire, est le terme équivalent à l’arabe kātib et au turc yazi̊d̲j̲i̊ que l’on emploie généralement dans le monde de culture persane, y compris l’indo-musulmau (où il tendit cependant, au cours des derniers siècles, à être supplanté par muns̲h̲ī; Yule et Burnell, Hobson-Jobson, Londres 1886, 328, signalent que, de leur temps, « dubeer » est tout à fait obsolète dans l’usage indien). Ce terme apparaît sous la forme dipīr/dibīr (orth. pchlévie dpy̲ (w)r; voir D. N. MacKenzie, A concise Pahlavi dictionary, Londres 1971, 26) dans la Perse sāsānide pour désigner …

al-Abyārī

(277 words)

Author(s): Ebied, R. Y.
, S̲h̲ayk̲h̲ ʿAbd al-Hādī Nad̲j̲ā b. Riḍwān b. Nad̲j̲ā b. Muḥammad, écrivain et grammairien égyptien né en 1236/1821 à Abyār, dans la province de G̲h̲arbiyya (Basse-Égypte). Il fut élevé dans sa ville natale où il reçut de son père sa première instruction et fréquenta un kuttāb local, avant de poursuivre ses études à al-Azhar où il devint par la suite professeur. Ismāʿīl Pas̲h̲a le chargea de l’éducation de ses enfants, et Tawfīḳ Pas̲h̲a le nomma imām et muftī de son entourage, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort le 18 d̲h̲ū l-ḳaʿda 1305/28 juillet 1888. Il appartenait au mad̲h̲hab s̲h̲āfiʿi…

al-T̲h̲aʿlabī

(306 words)

Author(s): Rippin, A.
, Aḥmad b. Muḥammad b. Ibrāhīm Abū Isḥāḳ al-Nīsābūrī, exégète du Ḳurʾān et collecteur d’histoires, m. pendant le mois de muḥarram 427/novembre 1035. De nos jours, al-T̲h̲aʿlabī est célèbre pour deux œuvres. Son volumineux tafsīr, al-Kas̲h̲f wa l-bayān ʿan tafsīr al-Ḳurʾān, demeure non-publié si ce n’est l’introduction bibliographique (éd. I. Goldfeld, Quranic commentary in the Eastern Islamic tradition of the first four centuries of the hijra: an annotated edition of the preface to al-Thaʿlabī’s "Kitāb al-kashf wa ’l-bayān ʿan Tafsīr al-Qurʾān", Acre 1984). Dans le passé, o…

Rifāʿa Bey

(1,349 words)

Author(s): Öhrnberg, K.
al-Ṭahṭāwī (1801-73), éducateur et auteur égyptien, qui peut plus que tout autre être reconnu comme l’initiateur et le symbole de la «Renaissance» ( nahḍa) égyptienne, et comme la figure de proue des intellectuels de sa génération. Abū l-ʿAzm Rifāʿa Rāfiʿ b. Badawī naquit dans une famille de grands ʿulamāʾ de la ville de Ṭahṭā, en Haute Egypte. En 1817, il gagna le Caire et entra à al-Azhar. Parmi ses maîtres figurait Ḥasan al-ʿAṭṭār (1766-1834), qui eut sur lui l’influence la plus profonde et la plus durable. Al-ʿAṭṭār avait été en contact a…

al-Marṣafī

(767 words)

Author(s): Delanoue, G.
, al-Ḥusayn, professeur égyptien (1815-90) d’une famille originaire du village de Marsafa, près de Banha; son père était professeur à la mosquée al-Azhar. Al-Ḥusayn devint aveugle à l’âge de trois ans; il parcourut cependant le cycle des études ordinaires des garçons destinés au professorat à al-Azhar et passa au rang de maître dans les années 1840-5. Il se fit remarquer par l’intérêt qu’il portait dans ses cours aux belles-lettres, ce qui était rare chez les maîtres à cette époque en Égypte. En 1872, ʿAlī Pas̲h̲a Mubārak [ q.v.], ministre de 1 ‘ Instruction publique, le nomma pro…

Jamia Millia Islamia

(934 words)

Author(s): Hasan, Mushirul
(al-Ḏj̲āmiʿa al-Milliyya al-Islāmiyya), Université Musulmane, anciennement en Inde Britannique, et actuellement dans l’Union indienne. En septembre 1920, le Congrès National Indien adopta, contre le gouvernement britannique, la résolution de non coopération. La Jamia Millia Islamia (Université Nationale Musulmane) était le «vigoureux enfant de l’époque de la non coopération», selon Jawaharlal Nehru, premier Premier ministre (1947-64) de l’Inde indépendante. Mawlānā Maḥmūd Ḥasan (1851-1920), ʿ ālim du Dār-al-ʿ ulūm de Deoband, procéda à la cérémonie d’ouverture…

al-Zarnūd̲j̲ī

(582 words)

Author(s): , M. Plessner-[J.P. Berkey]
Burhān al-dīn, érudit musulman et traditionniste, probablement originaire de Perse orientale, qui rédigea à la fin du VIe/XIIe s. ou au début du VIIe/XIIIe s. un traité populaire sur les convenances et l’éthique dans l’enseignement. On a très peu de certitudes à son sujet; on ne connaît même pas son ism, et on ne peut indiquer son époque qu’approximativement. W. Ahlwardt estimait, dans le Catalogue de Berlin sous le n° 111, qu’il vécut vers 620/1223, mais la date exacte pourrait être légèrement antérieure. Les différentes autorités citées par al-Zarnūd̲j̲ī dans son traité Taʿlīm al-mut…

Taḳīzāda

(735 words)

Author(s): Afshar, Iradj
, Sayyid Ḥasan (né à Tabrīz, 27 Septembre 1878, m. à Téhéran, 28 Janvier 1970), homme politique persan et universitaire dans le domaine des études iraniennes. ¶ 1. Sa vie. Fils de Sayyid Taḳī Urdūbādī, il reçut à la fois une éducation traditionnelle islamique et une éducation moderne, notamment en sciences naturelles et en langue française et, dans une certaine mesure, en anglais. A Tabrīz, il fonda, avec trois amis proches par l’esprit, une revue éphémère, Grand̲j̲inayi funūn (1903-4), et puis il partit en voyage pendant une année, dans le Caucase, à Istanbul, à Beyrout…

Dayṣāniyya

(912 words)

Author(s): Abel, A.
, daysanites ou disanites, disciples de Bar Dīṣān, Bardesane, Ibn Dayṣān, le réputé hérésiarque syncrétiste d’Edesse (154 ou 134-201 de J.-C.), condisciple et contemporain d’Abgar le Grand. Les auteurs arabes, traitant des dualistes, lui font une place parmi les faux prophètes, entre Zoroastre (Zarādus̲h̲t) et Marcion (Marḳiyūn), après Manès (Mānī). L’image qu’ils en donnent est très schématique et peu sûre. On peut se demander s’ils ont connu des Disanites autrement que par un chapitre emprunté…

Yoruba

(819 words)

Author(s): Reichmuth, S.
, peuple de l’Afrique de l’Ouest. Cet article traite du rôle de l’Islam chez les Yoruba. La plus ancienne trace de l’Islam dans la population de l’actuelle Nigeria semblerait remonter à l’empire Ancien Ọyọ du XVIe s. Le rôle des commerçants musulmans parlant songhay, au début de l’expansion de l’Islam, se reflète dans un certain nombre de mots d’emprunt songhay en yoruba. Le terme le plus ancien pour désigner les Musulmans, imalé «Gens du Mali», se réfère probablement à ces marchands. L’Islam semble ¶ s’être implanté avant tout chez les commerçants, les artisans (sutout les ti…

Res̲h̲ād Nūrī

(923 words)

Author(s): Balim, Çİğdem
(Reşad Nuri Güntekin), auteur ottoman tardif et turc moderne né en 1889 à Istanbul, mort en 1956 à Londres. Il était le fils d’un médecin militaire et de Luffiyye, fille de Yawer Pas̲h̲a, gouverneur d’Erzurum. Il fréquenta le Lycée de Galata Saray à Istanbul, puis l’Ecole Supérieure des Frères d’Izmir. Après avoir acquis ses diplômes à la Faculté des Lettres de l’Université d’Istanbul en 1912, il enseigna le français, la littérature turque et la philosophie à Bursa et dans plusieurs Lycées d’Istan…

Sierra Leone

(688 words)

Author(s): Fyfe, C.
, pays de la côte africaine de l’Ouest, république indépendante en 1961, situé dans la zone forestière de cette région, et séparé géographiquement du cœur de la région islamique de l’Afrique occidentale par une chaîne de montagnes intérieure et protégé de ce fait dans le passé de l’invasion musulmane. Cependant, des Musulmans, commerçants ou hommes pieux s’y rendirent régulièrement, au moins à partir du XVe siècle et s’y installèrent progressivement après le d̲j̲ihād du début du XVIIIe siècle au Fūta Ḏj̲allon [ q.v.]. Les peuples indigènes n’étaient pas attirés par l’Islam et…

Āzād

(911 words)

Author(s): Guimbretière, A.
, Abū l-Kalām, rénovateur de la pensée musulmane en Inde et homme politique influent de la première moitié du XXe siècle. Né en 1888 à La Mekke, il reçut à Calcutta, où sa famille était revenue s’installer en 1898, une éducation sévère et rigoureusement orthodoxe. D’une grande précocité, il débuta dans le monde des lettres à l’âge de quatorze ans par un article publié dans la revue de langue ourdoue Mak̲h̲zan. A seize ans, il fit la connaissance du remarquable poète Alṭāf Ḥusayn Ḥālī sur qui il fit grande impression, et, peu de temps après, il rencontra Mawlānā S̲…

Institut Des Hautes Études De Tunis

(664 words)

Author(s): Marthelot, P.
, établissement d’enseignement supérieur fondé en 1945, par la réunion du « Centre d’études juridiques » dépendant de l’Université d’Alger, et de l’« Ecole supérieure de langue et littérature arabes ». Cet Institut a bénéficié dès l’origine du régime d’un établissement mis sous le patronage de l’Université de Paris et rattaché à la direction de l’Instruction publique de la Tunisie sous protectorat, puis du ministère ou secrétariat d’État à l’Éducation nationale du gouvernement tunisien. Ce régime n’a pas été modifié par la Convention culturelle francotunisienne du 1er septembre 1…

S̲h̲en-si

(810 words)

Author(s): Lin, Chang-Kuan
, Shaanxi province de la Chine du Nord-ouest, bordée au Nord par la province du Sui-yüan, au Sud par les provinces du Ssu-ch’uan et du Hu-pei, à l’Ouest par les provinces du Kan-su et du Ning-hsia, et à l’Est par les provinces du Shan-si et du Hênan. Le Shen-si a eu une certaine importance géographique et politique, beaucoup de dynasties (des Cho au XIIe siècle avant notre ère aux Tang, au Xe siècle de J.-C.) ayant installé leur régime dans cette région, appelée jadis Kuan-chung. La capitale du Shen-si est Hsi-an (ex-Ch’ang-an), qui fut dans le passé une cité cosmo…

Ibn Dārust

(637 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, Tād̲j̲ al-Mulk Abū l-G̲h̲anāʾim Marzubān b. Ḵh̲usraw-Fīrūz S̲h̲īrāzī (438-86/1046-93), haut fonctionnaire dans l’administration des Grands Sald̲j̲ūḳides sous le sultan Malik S̲h̲āh [ q.v.], et dernier vizir de ce souverain. Né au Fārs dans une famille de secrétaires, il commença sa carrière administrative au service de l’officier esclave Sāwtigin qui finit par le recommander au sultan en le présentant comme un fonctionnaire d’avenir. Malik S̲h̲āh fit de lui l’intendant des études et des possessions de certains de ses enfan…

Ṣag̲h̲īr

(7,716 words)

Author(s): Giladi, A.
(a.), nouveau-né, enfant, mineur (opp. bālig̲h̲ [ q.v.]), quelqu’un qui n’a pas atteint la puberté (opp. kabīr). La minorité prend fin au commencement de la maturité physique et de la capacité de contrôler les propres affaires (voir al-Wans̲h̲arīsī, II, 269). En l’absence de signes de la maturité physique, l’âge de quinze ans était en général considéré comme la limite entre minorité et majorité aussi bien pour les mâles que pour les femmes [voir Bālig̲h̲ et Goldziher, Muh. Studien, II, 17]. Confier à un garçon ou à une fille leurs fonctions respectives d’adulte était la …

Tanzanie

(4,009 words)

Author(s): Sicard, S. von
, Musulmans en 1. Période pré-coloniale. Les restes archéologiques ainsi que les plus anciens textes écrits conservés ont montré que les Musulmans sont arrivés et se sont établis, au premier siècle de l’Hégire, sur les îles : au large de la côte et sur le littoral de ce qui s’appelle aujourd’hui la Tanzanie [voir Dar es Salaam; Kilwa; Pemba; Swahili; Zanzibar]. La plus ancienne source africaine existante sur l’histoire de la Tanzanie est la Kilwa Chronicle datée d’environ 1530. Les Musulmans habitèrent exclusivement sur la ¶ côte pendant de nombreux siècles, en partie parce qu’i…

Tewfīḳ Fikret

(1,272 words)

Author(s): Balim, Çiǧdem
(préalablement nommé Meḥmed Tewfīḳ, Fikret étant le nom de plume qu’il adopta), poète turc de la fin de l’ère ottomane, né en 1867, mort en 1915 à Istanbul. Il était le fils et second enfant de Ḥüseyin Efendi, issu d’une famille de notables Čerkes originaires de Çankiri, et gouverneur de ʿAkkā et de Ḵh̲adīd̲j̲e Refīʿa sur l’île de Chios. Son éducation élémentaire débuta dans le Rüs̲h̲diyyesi Wālide Maḥmūdiyye d’Aksaray puis il alla au Lycée de Galatasaray à l’âge de neuf ans. Sa mère mourut en 1…

Ḳābādū

(1,502 words)

Author(s): Ferjani, M.Ch.
, Maḥmūd b. Muḥammad b. Muḥammad b. ʿUmar, (1230-88/1815-71), poète, homme de lettres et de religion, un des précurseurs du réformisme en Tunisie. Après avoir appris le Ḳurʿān, la langue arabe et des rudiments fiḳh, il quitta le kuttāb (école coranique de base) pour se plonger dans des lectures solitaires d’écrits mystiques, en particulier ceux d’Ibn ʿArabī. Influencé par ses lectures, il mena, tout jeune, une vie de derviche. A dix huit ans, son errance l’amena jusqu’en Libye où il rencontra à Musrāṭa, un maître ṣūfī renommé, le s̲h̲ayk̲h̲ Muḥammad Ẓāfir al-Madanī (m. 1854). Il re…

Sezāʾī

(538 words)

Author(s): Burrill, Kathleen
, Ḥasan Dede (ou Efendi) (1080-1151/1669-1738), appelé aussi S̲h̲eyk̲h̲. Ḥasan Efendi ou Ḥasan b. ʿAlī Gühs̲h̲enī, poète ottoman, fondateur de la ṭarīḳa sezāʾiyya, rameau de la Guls̲h̲aniyya [voir Guls̲h̲anī, Ibrāhīm], elle-même branche de la Ḵh̲alwatiyya [ q.v.]. Il naquit en Morée [voir Mora] où son grand-père paternel Ḳurtbey-zāde Ḥasan était un personnage en vue. Tahsin Yazici ( IA, art. Sezâʾī) est en désaccord avec Bjôrkman ( EI 1, art. Sezāʾī) sur le fait qu’il ait été d’origine grecque. Il fut élevé en Morée, et sa carrière dénote une solide éducation. En…

S̲h̲īnā

(586 words)

Author(s): Moreh, S.
, Salmān (1898-1978), journaliste irakien, avocat et membre du Parlement irakien. Né dans le quartier juif de Bag̲h̲dād, il reçut une éducation religieuse traditionnelle dans un Ḥeder (l’équivalent du kuttāb islamique). Il poursuivit ses études primaires et secondaires à l’école laïque juive de l’Alliance Française Israélite de Bag̲h̲dād, où il se distingua dans les langues. Par la suite, il rejoignit l’Ecole Secondaire Ottomane de Bag̲h̲dād et fut recruté comme officier de réserve dans l’armée ottomane au cours de la Premi…

al-Tallaʿfarī

(533 words)

Author(s): Rosenthal, F.
, S̲h̲ihāb al-dīn Muḥammad b. Yūsuf b. Masʿūd b. Sālim, poète mineur, mais apprécié, de l’époque ayyūbide, né à Mawṣil le 25 d̲j̲umādā II 593/15 mai 1197 et mort à Ḥamāt le mercredi, 10 s̲h̲awwāl 675/17 mars 1277. Il se disait d’origine arabe, ayant pour ancêtres les Banū S̲h̲aybān [ q.v.]. Son père, connu sous le nom ¶ d’Ibn ʿUrrād̲j̲, né à Tallaʿfar (Tallyaʿfar) près de Mawṣil en 560/1165, et mort à Naṣībīn le mardi 3 muḥarram 615/(dimanche!) 1er avril 1218, avait une bonne éducation, c’était un poète et un érudit en histoire ancienne d’Arabie et de Perse avec de fortes…

Abū S̲h̲āma

(452 words)

Author(s): Hilmy Ahmad
S̲h̲ihāb al-Dīn Abū l-Kāsim ʿAbd al-Raḥmān b. Ismāʿīl al-Maḳdisī, historien arabe, né à Damas le 23 rabiʿ II 599/10 janvier 1203. Toute sa vie se passa à Damas, sauf un séjour d’un an qu’il fit en Égypte pour ses études, une visite de quinze jours à Jérusalem et deux pèlerinages au Ḥid̲j̲āz. Il devint professeur à Damas, dans les madrasas al-Rukniyya et al-As̲h̲rafiyya, cinq ans seulement avant sa mort, qui survint le 19 ramaḍān 665/13 juin 1268. Comme beaucoup de savants de son temps, il reçut une éduc…
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