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Had̲j̲d̲j̲

(8,288 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Jomier, J. | Lewis, B.
(A.), pèlerinage à la Mekke, ʿArafāt et Minā, la cinquième des cinq «colonnes» ( arhān) de l’Islam. On l’appelle également le grand pèlerinage par opposition à la ʿumra [ q.v.] ou petit pèlerinage. Cette observance annuelle a marqué et continue de marquer profondément le monde musulman. Ceux qui n’y participent pas suivent les pèlerins par la pensée; les prédicateurs et actuellement la presse, la radio et la télévision les y aident en fournissant doctrine et informations. Pour la communauté musulmane elle-même, cet événemen…

Ḳibla

(5,713 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | D. A. King
, direction de La Mekke (ou de la Kaʿba, ou du point situé entre le mīzāb et l’angle Ouest) dans laquelle il faut se placer pendaiit la prière. I. De toute antiquité, parmi les peuples sémitiques, l’orientation des fidèles pendant la prière et le service divin n’était pas arbitraire. Déjà dans Rois, VIII, 44, il y est fait une allusion, et de Daniel on rapporte (Dan., VI, 11) qu’il faisait trois fois par jour la prière dans la direction de Jérusalem (ce qui est resté jusqu’à aujourd’hui la kibla juive). Comme il ressort des noms des points cardinaux, toute la vie des peuples sémiti…

al-Nasafī

(1,098 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Heffening, W.
, nisba de plusieurs éminents personnages et savants religieux de Nasaf ou Nak̲h̲s̲h̲ab [ q.v.], dans les environs de Buk̲h̲ārā (voir al-Samʿānī, Ansāb, éd Ḥaydarābād, XIII, 92-4). — I. Abū l-Ḥasan Muḥammad b. Aḥmad al-Bazdawī [voir Suppl., s.v. al-Bazdawī]. — II. Abū l-Muʿīn Maymūn b. Muḥammad b. Muḥammad... b. Makḥūl... al-Ḥanafī al-Makḥūlī (m. 508/1114), l’un des mutakallimūn [voir Kalām] dont la position scolastique se place entre celle de la première période représentée par ʿAbd al-Ḳāhir al-Bag̲h̲dādī [ q. v. ], laquelle est encore une tentative pour trouver un arran…

Baḳīʿ al-G̲h̲arḳad

(689 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Bazmee Ansari, A. S.
(aussi appelé Ḏj̲annat aI-Baḳīʿ ou simplement al-Baḳīʿ), le plus ancien et le premier cimetière islamique de Médine. Le nom désigne un champ qui était à l’origine couvert d’une sorte de roncier, nommé al-g̲h̲arḳad; il y avait plusieurs baḳīʿs de cette sorte à Médine. Il est situé à l’extrémité Sud-est de la ville, à peu de distance de la tombe du Prophète, à l’extérieur des murs de la ville, actuellement démolis; une des portes de la ville, le Bāb al-baḳīʿ, donnait accès au cimetière (voir le plan de Médine dans Caetani, Annali, II, 173). Le premier des muhād̲j̲irūn qui y fut enterré, fut …

Mawlā

(10,840 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Crone, P.
(a.), pl. mawālī, terme de la langue théologique, historique et juridique qui possède différentes significations selon l’époque et le contexte social. Du point de vue linguistique, c’est le participe passif du verbe waliya, dont le sens fondamental est «être près de, en relation avec quelqu’un ou quelque chose» (voir LA, TA, s.v.), d’où celui d’«être proche du pouvoir, de l’autorité» > «détenir le pouvoir, gouverner, occuper une fonction» (voir Lane, s.v.), d’où aussi la formation de termes administratifs tels que wālī«gouverneur» et wilāya [ q.v.] fonction de gouverneur» ou da…

Ḳunūt

(1,065 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Pellat, Ch.
(a.), terme religieux employé en différents sens; les lexicographes ne sont pas d’accord sur sa signification fondamentale: «fait de s’abstenir de parler», «invocation pendant la ṣalāt», «humilité et reconnaissance du fait qu’on est la créature d’Allah», «fait de se tenir debout» — ce sont là les définitions ordinaires des lexiques, qu’on trouve aussi dans les commentaires des différents versets du Ḳurʾān où se trouvent le mot ḳunūt ou des dérivés de la racine ḳ-n-t. De tous ces passages, il n’en est presque pas un qui permette d’arriver, grâce au contexte, à une déf…

Maryam

(3,790 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Johnstone, P.
, Marie, la mère de Jésus. La forme arabe de son nom est identique à et μαριάμ de la Bible en syriaque et en grec, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament; dans l’Ancien, cette forme correspond à l’hébreu Al-Bayḍāwī considère ce nom comme hébreu, mais sa vocalisation indiquerait plutôt une source chrétienne, d’après A. Jeffery ( Foreign vocabulary of the Qur’ān, Baroda 1938, s.v.). Comme d’autres noms pourvus du même suffixe (ʿAmram, Bilʿam, etc.), Maryam doit provenir de la région située entre la Palestine et le Nord-ouest de l’Arabic. D’après l’…

Sad̲j̲d̲j̲āda

(5,566 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Hall, Margaret | Knysh, A.
(a., pl. sad̲j̲ād̲j̲id, sad̲j̲ād̲j̲id, sawāajid), tapis sur lequel on accomplit la ṣalāt [ q. v.]. Le mot ne se trouve ni dans le Ḳurʾān ni dans le Ḥadīt̲h̲ canonique; l’usage d’une couverture du sol de quelque manière était cependant connu à une période assez primitive. 1. La tradition primitive. Dans le Ḥadīt̲h̲ [ q.v.] il est souvent raconté comment Muḥammad et ses adeptes accomplissaient la ṣalāt sur le sol de la mosquée à Médine après une sévère averse de pluie, si bien que leurs nez et leurs têtes entraient en contact avec la boue (p. ex. al-Buk̲h̲ārī, Ad̲h̲ān, bābs 135, 151; Muslim, Ṣiyām…

Iblīs

(1,743 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gardet, L.
, nom propre du diable, contraction probable de διάβολοΣ. Une étymologie différente a été proposée par D. Künstlinger, dans Rocznik Orjentalistyczny, VI, 76 sqq.; les philologues arabes font dériver Iblīs de la racine bis, «parce qu’Iblīs n’a rien à attendre ( ublisa) de la miséricorde de Dieu ». Il est nommé aussi ʿAdū Allāh (l’ennemi de Dieu) et al-ʿAdū (l’Ennemi). Il est désigné enfin par le nom commun d’ al-s̲h̲ayṭān [ q.v.]. Le Ḳurʾān le fait surtout apparaître à deux moments de l’hi…

K̲h̲aṭīʾa

(3,275 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gardet, L.
(plur. k̲h̲atāyā et k̲h̲aṭīʾāt), faute morale, péché, synonyme de d̲h̲anb (plur. d̲h̲unūb). La racine k̲h̲ṭʾ signifie «faillir, buter» (en hébreu: Proverbes, XIX, 2), «commettre une erreur» (on dit par exemple ak̲h̲ṭaʾa de l’archer dont la flèche manque le but) [voir Ḵh̲aṭaʾ]. La forme k̲h̲aṭīʾa apparaît cinq fois dans le Ḳurʾān, et la racine k̲h̲ṭʾy est d’usage fréquent. Elle groupe les trois sens d’«erreur» ( k̲h̲aṭaʾ, p. ex. XVII, 33), de «faute coupable» ( k̲h̲iṭʾ, p. ex. XVII, 31; cf. k̲h̲āṭiʿa, XCVI, 16), de «péché» ( k̲h̲aṭīʾa, II, 81, IV, 112, VII, 161, XXVI, 82, LXXI, 2…

Ilyās

(489 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Vajda, G.
est le nom donné dans le Ḳurʾān (VI, 85 et XXXVII, 123, avec une variante Ilyāsīn, peut-être appelée par la rime, au verset 130) au prophète biblique Élie; la forme Ilyās procède de ’EλιαΣ, ajustement hellénisé, mais également attesté en syriaque et en éthiopien, du nom hébreu Eliyāh (ū): cf. Jos. Horovitz, Koranische Untersuchungen, 81, 99, 101. — Dans le Ḳurʾān, la figure d’Ilyās n’offre guère de traits saillants, sauf une allusion (en XXXVII, 125) au culte de Baal. Dans la légende musulmane relatée par les auteurs postérieurs, on note d’une par…

Firʿawn

(1,201 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Vajda, G.
(plur. Farāʿina), Pharaon. La forme arabe du nom peut venir du syriaque ou de l’éthiopien. Les commentateurs du Ḳurʾān (II, 46/49) expliquent le mot comme surnom constant ( laḳab) des rois amalécites [voir ʿAmālīk], à l’instar de Kisrā pour les souverains perses et de Ḳayçar pour les empereurs de Byzance. Désignation du prototype des tyrans orgueilleux et insolents, le nom Firʿawn donna naissance à un verbe tafarʿana «se comporter en tyran endurci ». — Si on laisse de côté quelques vers sans doute inauthentiques d’Umayya, c’est bien le Ḳurʾān qui a introduit, …

Binyāmīn

(165 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Vajda, G.
, le Benjamin de la Bible. Dans sa narration de l’histoire de Joseph (Yūsuf [ q.v.]), le Ḳurʾān fait place au frère utérin de celui-ci (XII, 8, 59-79) sans toutefois le désigner nommément. La tradition brode, sans grands écarts, sur les données bibliques le concernant (elle sait notamment que sa naissance avait coûté la vie à sa mère) et accueille également des amplifications aggadiques (résumées notamment dans Encyclopedia Judaica, IV, 112-114), comme la mise en relation étymologique des noms de ses fils avec le frère aîné perdu. Dans la mystique musulmane, le …

Ṣalīb

(1,716 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Thomas, D.
(a.) pl. ṣulub, ṣulbān, croix, et en particulier, l’objet de vénération des Chrétiens. Le terme est utilisé pour désigner les signes en forme de croix, c’est-à-dire les signes faits sur les chameaux et les dessins tissés dans les vêtements, et dans le contexte légal pour désigner l’instrument de l’exécution. Le Ḳurʾān fait référence à six reprises à la crucifixion comme punition. Quatre d’entre elles se situent dans l’Egypte ancienne: dans la sūra XII, 41, Yūsuf prédit que l’un des hommes qui sont emprisonnés avec lui sera crucifié et que les …

ʿĀs̲h̲ūrāʾ

(1,167 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Marçais, Ph.
, nom que porte la journée de jeûne facultatif observé le 10 muḥarram. I. Lorsque Muḥammad vint à Médine, il emprunta aux Juifs, entre autres jours, celui de ʿĀs̲h̲ūrāʾ. Ce nom est manifestement l’hébreu ʿasōr avec le suffixe déterminatif araméen; dans Lev., XVI, 29, il désigne le grand jour de l’expiation. Muḥammad garda la coutume juive de ce rite, qui est d’observer le jeûne d’un coucher de soleil à l’autre, et non pas seulement dans la journée comme d’habitude. Lorsqu’en l’an 2, les relations de Muḥammad avec les Juifs se tendirent, le mois de ramaḍān [ q.v.] fut choisi comme mois de j…

ʿAmr b. al-Ahtam

(185 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Pellat, Ch.
(Sinān) b. Sumayy al-Tamīmī al-Minḳarī, notable tarmῑmite célèbre pour son talent poétique et oratoire, et aussi pour sa beauté physique qui l’avait fait surnommer al-Mukaḥḥal («le fardé»). Né sans doute quelques années avant l’hégire, il se rendit en 9/630 à Médine, avec une délégation de sa tribu; en 11/632, on le trouve à la suite de la prophétesse Saḏj̲āḥi [ q.v.], mais il se convertit à l’Islam et prit part aux guerres ¶ de conquête; c’est en vers qu’il apprit à ʿUmar la prise de Ras̲h̲ahr; il serait mort en 57/676. Ses poèmes, dont quelques-uns nous sont parve…

Anas b. Mālik

(388 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Robson, J.
, Abū Ḥamza, un des plus féconds traditionnistes. Après l’hégire, sa mère l’offrit au Prophète comme serviteur, alors que, selon son propre témoignage, il était âgé de dix ans. Il était présent à Badr, mais ne prit pas part à la bataille, et c’est pourquoi il n’est pas compté au nombre des combattants. Jusqu’à la mort de Muḥammad, il resta à son service, puis il participa aux guerres de conquête. En 65/684, il dirigea la ṣalāt à Baṣra en faveur de l’anti-calife ʿAbd Allāh b. al-Zubayr. Pendant la révolte de ʿAbd al-Raḥmān b. al-As̲h̲ʿat̲h̲, al-Ḥad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ lui repro…

Iḥrām

(899 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Jomier, J.
, maṣdar du verbe aḥrama, désigne le fait de déclarer (ou rendre) sacré ou interdit. Le contraire est ihlāl «fait de déclarer permis». Le mot iḥrām est devenu un terme technique pour désigner l’état de consécration temporaire de qui accomplit le ḥad̲j̲d̲j̲ ou la ʿumra; celui qui se trouve dans cet état se nomme muḥrim. L’entrée dans cet état sacré (entrée que l’on nomme aussi ihlāl) s’effectue, pour tous, par la formulation d’intention, accompagnée de certains rites et, en outre, ¶ pour les hommes, par la prise du vêtement rituel. Dans l’intention, le sujet précise le type j…

Lawḥ

(1,066 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Bosworth, C. E.
(a.), planche; tablette, table. Les deux séries de sens se trouvent dans d’autres langues sémitiques, araméen, hébreu, syriaque et éthiopien, et Jeffery pense que si le sens de «planche» peut être original en arabe, la seconde acception provient presque certainement du milieu culturel et religieux judéo-chrétien ( The foreign vocabulary of the Qurʾān, Baroda 1938, 253-4). Ce mot figure cinq fois dans le Ḳurʾān. Le premier sens apparaīt dans la sourate LIV, 3, où l’arche de Noé est appelée dhāt alwāfy. Le deuxième sens fait de lawḥ une matière sur laquelle on écrit, par ex. les ta…

Naṣṣ

(273 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Burton, J.
(a.), terme juridico-religieux, dont la racine paraît avoir le sens de «lever», surtout «élever un objet de façon qu’il soit visible par tous». Il ne figure avec ce sens ni dans le ḳurʾān, ni dans le ḥadīt̲h̲, mais il peut être étymologiquement rapproché de naṣaba. Dans le vocabulaire technique des uṣūl al-fiḳh̲, il désigne un texte dont la présence dans le Ḳurʾān ou le ḥadīth peut être alléguée pour justifier un précepte. Dans sa Risāla, al-s̲h̲āfīʿīl’emploie pour désigner les préceptes dont il est textuellement question dans le Ḳurʾān ou la Sunna(81, 83, 88, 138, 14…

Waḥy

(2,929 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Rippin, A.
(A.), terme du Ḳurʾān, désignant d’abord une révélation sous la forme d’une communication sans parole. La parenté avec d’autres langues sémitiques se retrouve dans l’araméen de Palmyrène twḥytʾ (tawḥītā) «décret (du gouvernement») et le mehri hewḥū «venir à l’aide de quelqu’un». Dans le Ḳurʾān, waḥy représente une façon exceptionnelle pour Dieu de s’adresser à Ses créatures, car il désigne un concept d’inspiration et de communication sans formulation linguistique, transmettant la volonté de Dieu comme dans VII, 117: «Et Nous révélāmes/mîmes l’idée dans la tête ( awḥaynā) à Mūsā:…

Muṣallā

(1,918 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Hillenbrand, R.
(a.), nom de lieu formé sur le verbe ṣallā «prier, accomplir la ṣalāt [ q.v.]», d’où le sens de lieu où la ṣalāt est accomplie en certaines circonstances. — 1. Aspects historique et juridique. Quand Muḥammad eut fixé sa résidence à Médine, il accomplit les ṣalāts ordinaires dans son dār qui était aussi son masd̲j̲id (non dans le sens de temple). Les ṣalāts extraordinaires s’accomplissaient cependant en un endroit situé au Sud-ouest de la ville, sur le territoire des Banū Salima, à l’extérieur du rempart, au Nord-est du pont sur le wādī, là où aujourd’hui la rue qui vient du faubourg a…

Ḥad̲j̲d̲j̲

(8,598 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Wensinck,A.J. | Jomier,J. | Lewis,B.
(a.), pilgrimage to Mecca, ʿArafāt and Minā, the fifth of the five “pillars” ( arkān ) of Islam. It is also called the Great Pilgrimage in contrast to the ʿumra [ q.v.] or Little Pilgrimage. Its annual observance has had, and continues to have, a profound influence on the Muslim world. Those not taking part follow the pilgrims in thought; the religious teachers, and nowadays the press, radio and television help them in this by providing doctrine and news bulletins. For the Muslim community itself this event is the occasion fo…

الحج

(6,638 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Jomier, J. | Lewis, B.
[English edition] (أ) الحجّ إلى مكّة، وعرفات ومنى، هو خامس أركان الإسلام الخمسة. ويسمّى أيضاً بالحج الأكبر على عكس العمرة [راجع هنا عمرة] التي تسمى بالحجّ الأصغر. كان لشعائره، التي تقام سنويّا في الماضي، كما في وقتنا الحاضر، تأثير عميق في العالم الإسلامي. فأولئك الذين لا يشاركون فيه يتبعون الحجّاج بتفكيرهم، يساعدهم على ذلك رجال الدّين والصحافة والراديو والتلفزيون في أيّامنا، عن طريق مدّهم بنشرات أخبار وتثقيفهم عقائديا. وهذا الحدث بالنسبة إلى الأمّة الإسلاميّة نفسها هو مناسبة لمراجعة امتدادها وعظمتها. وقد أضيف إلى رمزيته الدينيّة والاجتماعية السياسية التي ما زال هذا التجمّع …

ʿArafa

(596 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gibb, H.A.R.
, or ʿarafāt , plain about 21 km. (13 miles) east of Mecca, on the road to Ṭāʾif, bounded on the north by a mountain-ridge of the same name. The plain is the site of the central ceremonies of the annual Pilgrimage to Mecca; these are focussed on a conical granite hill in its N.E. corner, under 200 feet in height, and detached from the main ridge; this hill also is called ʿArafa, but more commonly Ḏj̲abal al-Raḥma (Hill of Mercy). On its eastern flank, broad stone steps (constr…

Lawḥ

(1,051 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Bosworth, C.E.
(a.), board, plank; tablet, table. Both ranges of meaning are found in other Semitic languages such as Aramaic, Hebrew, Syriac and Ethiopie, and Jeffery thought that, whilst the sense “board, plank” might be an original Arabism, the second sense was almost certainly from the Judaeo-Christian cultural and religious milieu (see The foreign vocabulary of the Qur’ān , Baroda 1938, 253-4). The word occurs five times in the Ḳurʾān. The first meaning is found in sūra LIV, 13, where Noah’s ark is called d̲h̲āt alwāḥ . The second meaning is that of lawḥ as writing material, e.g. the tablets of the lawḥ…

al-Nasafī

(1,494 words)

Author(s): Poonawala, I. | Wensinck, A.J. | Heffening, W.
, the nisba of several religious figures and scholars from Nasaf or Nak̲h̲s̲h̲ab [ q.v.] in the environs of Buk̲h̲ārā (see al-Samʿānī, Ansāb , ed. Ḥaydarābād, xiii, 92-4). I. Abu ’l-Ḥasan Muḥammad b. Aḥmad al-Bazdawī or al-Bazdahī (i.e. from the village of Bazda near Nasaf), distinguished philosopher-theologian of the Ismāʿīlīs in Sāmānid K̲h̲urāsān and Transoxania, who is generally credited with the introduction of Neo-Platonic philosophy into Ismāʿīlī circles. He succeeded Ḥusayn b. ʿAlī al-Marwazī in the headship of the daʿwa [ q.v.] of Nīs̲h̲āpūr. As a dāʿī

al-Masīḥ

(583 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Bosworth, C.E.
, the Messiah; in Arabic (where the root m-s-ḥ has the meanings of “to measure” and “to wipe, stroke”) it is a loanword from the Aramaic, where m e s̲h̲īḥā was used as a name of the Redeemer. Horovitz ( Koranische Untersuchungen , 129) considers the possibility that it was taken over from the Ethiopic ( masīḥ ). Muḥammad of course got the word from the Christian Arabs, amongst whom the personal name ʿAbd al-Masīḥ was known in pre-Islamic times, but it is doubtful whether he knew the true meaning of the term (see K. Ahrens, Christliches im Qoran , eine Nachlese , in ZDMG, lxxxiv [1930], 24-5; A. Je…

ʿAd̲hāb al-Ḳabr

(1,330 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Tritton, A.S.
, the punishment in the tomb, also called punishment in barzak̲h̲ [ q.v.]. The idea is based on the conception that the dead had a continued and conscious existence of a kind in their grave. So arose the doctrine of the two judgements, one which involves punishment or bliss in the grave and a subsequent judgement on the Day of Resurrection [for which see al-Ḳiyāma ]. There are various ideas of what happens between death and resurrection. 1. The grave is a garden of paradise or a pit of hell; angels of mercy come for the souls of believers and angels of punishment for the…

Baḳīʿ al-G̲h̲arḳad

(683 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Bazmee Ansari, A.S.
(also called D̲j̲annat al-Baḳīʿ or simply al-Baḳīʿ), is the oldest and the first Islamic cemetery of al-Madīna. The name denotes a field which was originally covered with a kind of bramble called al-g̲h̲arḳad ; there were several such Baḳīʿs in al-Madīna. The place is situated at the south-east end of the town, at a short distance from the Prophet’s tomb, outside the town-wall, now demolished, through which a gateway, Bāb al-Baḳīʿ gave admittance to the cemetery (see the map of Madīna in Caetani, Annali , ii, 173). The first to be buried in al-Baḳīʿ, from among the muhād̲j̲irūn

Mīḳāt

(5,585 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | King, D.A.
(a., mifʿāl form from w-ḳ-t , plural mawāḳīt ) appointed or exact time. In this sense the term occurs several times in the Ḳurʾān (II, 185; VII, 138, 139, 154; XXVI, 37; XLIV, 40; LVI, 50; LXXVIII, 17). 1. Legal aspects. In ḥadīt̲h̲ and fiḳh, the term is applied to the times of prayer and to the places where those who enter the ḥaram are bound to put on the iḥrām . For the latter meaning of the term, see iḥrām. Although some general indications for the times at which some ṣalāt s are to be performed occur in the Ḳurʾān (cf. II, 239; XI, 116; XVII, 80; XXIV, 29), i…

S̲h̲afāʿa

(2,474 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gimaret, D. | Schimmel, Annemarie
(a.), intercession, mediation. He who makes the intercession is called s̲h̲āfiʿ and s̲h̲afīʿ . The word is also used in other than theological language, e.g. in laying a petition before a king ( LʿA s.v.), in interceding for a debtor (al-Buk̲h̲ārī, Istiḳrāḍ , 18). Very little is known of intercession in judicial procedure. In the Ḥadīt̲h̲ it is said: “He who by his intercession puts out of operation one of the ḥudūd Allāh is putting himself in opposition to God” (Ibn Ḥanbal, Musnad , ii, 70, 82; cf. al-Buk̲h̲ārī, Anbiyāʾ 54/11; Ḥudūd , 12). 1. In official Islam. The word is usually found in …

Sad̲jd̲j̲āda

(5,401 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Hall, Margaret | Knysh, A.
(a., pl. sad̲j̲ād̲j̲id , sad̲j̲ād̲j̲īd , sawād̲j̲id ), the carpet on which the ṣalāt [ q.v.] is performed. The word is found neither in the Ḳurʾān nor in the canonical Ḥadīt̲h̲; the occasional use of a floor-covering of some kind was, however, known at quite an early period. 1. Early tradition. In the Ḥadīt̲h̲ [ q.v.] we are often told how Muḥammad and his followers performed the ṣalāt on the floor of the mosque in Medina after a heavy shower of rain, so that their noses and heads came in contact with the mud (e.g. al-Buk̲h̲ārī, Ad̲h̲ān , bāb s 135, 151; Muslim, Ṣiyām , trads…

Tayammum

(636 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Reinhart, A.K.
(a.), the recommendation or permission to perform the ritual ablution with sand instead of water in certain cases, is based on two passages in the Ḳurʾān, IV, 43/46 and V, 7/9. The latter passage runs as follows: “And if you are in a state of impurity ( d̲j̲unub an ) purify ( fa-ṭṭahharū ) yourselves. But if you are ill, or on a journey or if you come from the privy or you have touched women and you find no water, take fine clean sand ( saʿīd an ṭayyib an ) and rub your faces and hands with it.” Sūra IV, 43/46, is nearly identical except that the phrase “with it…

Mawsim

(447 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Bosworth, C.E.
(a., from the root w-s-m “to mark, imprint”), market, festival. In this sense the term is used in ḥadīt̲h̲ , especially in connection with the markets of early Arabia, such as those which were held in ʿUkāẓ, Mad̲j̲anna, D̲h̲u ’l-Mad̲j̲āz, ʿArafa, etc. (al-Buk̲h̲ārī, Ḥad̲j̲d̲j̲ , bāb 150; Tafsīr , sūra II, bāb 34). At these markets, the worst elements of Arabia gathered ( al-mawsim yad̲j̲maʿ raʿāʿ al-nās , al-Buk̲h̲ārī, Ḥudūd , bāb 31). Advantage was also taken of these assemblies to make public proclamations and inquiries, e.g. in order to regulate the affairs of d…

Mutawātir

(717 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Heinrichs, W.P.
(a.), active participle of Form VI of w-t-r, “that which comes successively”. It is used as a technical term in two senses: (a) In the methodologies of ḥadīt̲h̲ [ q.v., and for the term see Vol. III, 25b] and of law, the term is the counterpart of k̲h̲abar al-wāḥid [ q.v.] and denotes a Prophetic tradition (or, in general, any report) with multiple chains of transmission [see isnād ]. Concerning the requisite number of concurrent chains that would make a report mutawātir , there is no unanimity; it is supposed to be a sufficient number to preclude the po…

Aʿs̲h̲ā Hamdān

(328 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Grunebaum, G.E. von
, properly ʿabd al-raḥmān b. ʿabd allāh , Arab poet, who lived in Kūfa in the second half of the 1th/7th century. In his early career a traditionist and Ḳurʾān reader he was married to a sister of the theologian al-S̲h̲aʿbī, who in turn had married a sister of al-Aʿs̲h̲ā. Later he concentrated on poetry, acting on occasion as the spokesman of the Yamanite faction. He was active in the wars that marked the governorship of al-Ḥad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ and his health appears to have suffered d…

Saʿīd b. Zayd

(600 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Juynboll, G.H.A.
b. ʿAmr b. Nufayl ... b. ʿAdī b. Kaʿb b. Luʾayy, a Companion of the Prophet from the tribe of Ḳurays̲h̲ [ q.v.] and one of Muḥammad’s earliest converts. His mother was Fāṭima bint Baʿd̲j̲a b. Umayya of the clan of K̲h̲uzāʿa. His kunya was Abu ’l-Aʿwar or Abū T̲h̲awr. He was one of ʿUmar b. al-K̲h̲aṭṭāb’s ¶ cousins and at the same time his brother-in-law through his wife, who was ʿUmar’s sister, as well as through ʿUmar’s wife who was his sister. He assumed Islam before Muḥammad entered the house of Zayd b. al-Arḳam and ʿUmar’s conversion is said to ha…

Mīḳāt

(5,819 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | King, D.A.
(a. forme mifʿāl, de w-ḳ-t, plur. mawāḳīt), moment fixé ou exact. Ce terme se rencontre plusieurs fois dans le Ḳurʾān avec cette signification (II, 185, VII, 138, 139, 154, XXVI, 37, XLIV, 40, LVI, 50, LXXVIII, 17). 1. — Aspects juridiques. Dans le ḥadīt̲h̲ et le fiḳh, il s’applique au moment des prières et aux endroits où les pèlerins qui entrent dans le ḥaram sont obligés de revêtir l’ iḥrām [ q.v.]. Bien qu’on rencontre dans le Ḳurʾān des indications générales sur les moments auxquels certaines ṣalāts doivent être accomplies (voir II, 239, XI, 116, XVII, 80, XXIV, 29), on peut…

S̲h̲afāʿa

(2,543 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gimaret, D. | Schimmel, Annemarie
(a.), intercession; celui qui intercède s’appelle s̲h̲āfiʿ et s̲h̲afīʿ. Le mot s̲h̲afāʿa se rencontre aussi en dehors de l’emploi théologique, par exemple pour la présentation d’une requête à un roi ( Lisān, s.v.), pour l’intervention en faveur d’un débiteur (Buk̲h̲ārī, Istiḳrād, 18). Sur l’intercession dans une action judiciaire, nous ne savons que peu de chose. Dans le ḥadīt̲h̲ on trouve : «Celui qui, par son intercession, met obstacle à l’action d’un des ḥudūd Allāh s’oppose à Allāh» (Ibn Ḥanbal, Musnad, II, 70, 82; cf. Buk̲h̲ārī, Anbiyāʾ, 54/11, Ḥudūd, 12). 1. Dans l’Islam offic…

ʿAd̲h̲āb al-Ḳabr

(1,341 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Tritton, A.S.
, le châtiment dans la tombe ou «châtiment dans le barzak̲h̲» [ q.v.]). L’idée est basée sur le conception que le mort a une sorte d’existence suivie et consciente dans sa tombe. Ainsi naquit la doctrine de deux jugements, l’un impliquant châtiment ou félicité dans la tombe, l’autre intervenant plus tard, le Jour de la Résurrection (voir al-Ḳiyāma), Sur ce qui se produit entre la mort et la résurrection, diverses opinions existent. 1. Le tombeau est un jardin du paradis ou une caverne de l’enfer; les anges de miséricorde viennent chercher les âmes des croyants, et l…

ʿArafa

(581 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gibb, H.A.R.
ou ʿArafāt, plaine à environ 21 km. à l’Est de la Mekke, sur la route d’al-Ṭāʾif, limitée au Nord par une crête portant le même nom. La plaine est le lieu où se déroulent les cérémonies centrales du pèlerinage annuel à la Mekke; celles-ci sont centrées sur une colline conique de granit située dans l’angle Nord-est, de moins de 60 m. de haut et détachée de la chaîne principale; cette colline est également appelée ʿArafa, mais plus communément Ḏj̲abal al-Raḥma (colline de la Miséricorde). Sur son f…

al-Masīḥ

(588 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Bosworth, C.E.
, le Messie. Ce mot est en arabe (où la racine m-s-ḥ a les significations de «mesurer» et de «frotter») un emprunt à l’araméen où mes̲h̲īḥā était employé comme titre du Sauveur. Horovitz ( Koranische Untersuchungen, 129) considère comme possible un emprunt à l’éthiopien ( masīḥ). Muḥammad a naturellement pris ce mot aux Chrétiens arabes chez qui le nom de ʿAbd al-Masīḥ était connu à l’époque préislamique, mais il est douteux qu’il ait connu le vrai sens du terme (voir K. Ahrens, Christliches im Qpran, eine Nachlese, dans ZDMG, LXXXIV (1930), 24-5; A. Jeffery, The foreign vocabulary of th…

Mutawātir

(721 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Heinrichs, W.P.
(a.), participe actif de la VIe forme de w.t.r., «ce qui vient successivement». Il est employé comme terme technique avec deux acceptions: — a. Dans la méthodologie du ḥadīt̲h̲ [ q.v.] et du droit, ce terme est l’opposé de k̲h̲abar al-wāḥid [ q.v.] et s’applique à une tradition prophétique (ou, en général, à toute tradition) pourvue de plusieurs chaînes de transmission [voir Isnād], Sur le nombre de chaînes concurrentes requises pour qu’une tradition soit mutawātir, il n’y a pas unanimité; on suppose que ce nombre doit être suffisant pour exclure toute possibilité d’a…

Aʿs̲h̲ā Hamdān

(349 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Grunebaum, G.E. von
, poète arabe, du nom de ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAbd Allāh, qui vivait à Kūfa dans la seconde moitié du Ier/VIIe siècle. Au cours de sa première carrière de traditionniste et lecteur du Ḳurʾān, il avait épousé une sœur du théologien al-S̲h̲aʿbī, qui, à son tour, avait pris pour ¶ femme une sœur d’al-Aʿs̲h̲ā. Par la suite, il se consacra à la poésie, se faisant à l’occasion le porteparole de la faction yéménite. Il ne resta pas inactif pendant les guerres qui marquèrent le gouvernorat d’al-Ḥad̲j̲d̲j̲ād̲j̲, et il semble que sa santé ait souffert dura…

Saʿīd b. Zayd

(573 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Juynboll, G.H.A.
b. ʿAmr b. Nufayl…….. b. Kaʿb b. Luʾayy, un des plus anciens compagnons du Prophète, de la tribu de ḳurays̲h̲ [ q.v.], et l’un des premiers convertis. Sa mère était Fāṭima bint Baʿd̲j̲a b. Umayya de la tribu des Ḵh̲uzāʿa. Comme kunya on trouve Abū l-Aʿwar à côté d’Abū T̲h̲awr. Il était cousin germain de ʿUmar b. al-Ḵh̲aṭṭāb qui était en même temps son beau-frère d’une double manière; d’une part sa femme était sœur de ʿUmar, d’autre part sa soeur fut épousée par ʿUmar. Il embrassa l’Islam avant l’entrée de Muḥammad dans la maison de Zay…

مَكَّة

(41,239 words)

Author(s): Montgomery Watt, W. | Wensinck, A. J. | Bosworth, C. E. | Winder, R. B. | King, D. A.
[English edition] مكّة (ويقال لها بالإنڤليزية «Mecca» في المعهود المتعارف، وبالفرنسيّة «La Mecque»)، هي أقدس مدينة في الإسلام، فيها ولد النبيّ محمد وعاش 50 عاما تقريباً، وفيها توجد الكعبة [انظر ه]. 1. عصرا ما قبل الإسلام وصدر الإسلام 1.1 الوصف الجغرافي تقع مكة في الحجاز على بعد نحو 72 كم، باتجاه الداخل من ميناء جدة [انظره] على البحر الأحمر، في خطّ العرض 21 ° 27 ‹شمالا وخطّ الطول 39 ° 49 ‹شرقا. وهي الآن عاصمة المناطق الإداريّة لمكة في المملكة العربيّة السعودية، ويتراوح عدد سكانها العادي بين 200.000 و300.000 نسمة ويمكن أن يزيد هذا العدد تقريباً بمليون ونصف أو مليونين أثناء موسم الحج السنويّ. وتقع مك…

Ḳayṣar

(1,543 words)

Author(s): Fischer, A. | Wensinck, A.J. | Schaade, A. | Paret, R. | S̲h̲ahîd, Irfān
1. In early Islam. The usual name in Arabic for the Roman and Byzantine emperor. The word represents the Greek Καῖσαρ and came to the Arabic through the intermediary of the Aramaic (see Fraenkel, Die aramäischen Fremdwörter im Arabischen , Leiden 1886, 278 f.). The borrowing must have taken place at quite an early period, as the word in Syriac later appears almost in the form Ḳesar (see Payne Smith, Thesaurus Syriacus , s.v.). The Arabs, centuries before Muḥammad, had relations with Roman and to a greater extent with Byzantine emperors. As earl…

Makka

(28,107 words)

Author(s): Watt, W. Montgomery | Wensinck, A. J. | Bosworth, C. E. | Winder, R. B. | King, D. A.
, La Mekke (dans l’usage courant: La Mecque; Mecca en anglais), ville sainte par excellence de l’Islam où le Prophète Muḥammad vécut près de 50 ans et où se trouve la Kaʿba [ q.v.]. I. — Période pré-islamique et premières années de l’Islam. Description géographique. La Mekke (21° 27′ N., 39° 49′ E) est située à l’intérieur du Ḥid̲j̲āz, à 72 km environ du port, sur la mer Rouge, de Djedda (Ḏj̲udda [ q.v.]); c’est aujourd’hui le cheflieu de la province ( manāṭiḳ idāriyya) de Makka, en Arabie saʿūdite. Sa population est, en temps normal, de 2 à 300 000 âmes, mais elle peut attein…

Ḳayṣar

(1,528 words)

Author(s): Fischer, A. | Wensinck, A.J. | Schaade, A. | Paret, Rudi. | S̲h̲ahîd, Irfān
, désignation usuelle, en arabe, de l’empereur de Rome et de Byzance. Ce terme, qui représente le latin Caesar (al-Masʿūdī, Murūd̲j̲, II, 296 = § 717, en indique l’étymologie) et le grec καῖσαρ, est entré en arabe par l’intermédiaire de l’araméen (voir Fraenkel, Die aramäischen Fremdwörter im arabischen, Leyde 1886, 278 sq.); l’emprunt a dû se produire à une date très ancienne, car ce mot apparaît presque toujours, par la suite, sous la forme Ḳēṣar en syriaque (voir Payne Smith, Thesaurus syriacus, s.v.). I. — Avant l’Islam. Plusieurs siècles avant l’Islam, les Arabes entretenaien…
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