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Tāʾ and Ṭāʾ

(490 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, the third and sixteenth letters of the Arabic alphabet, with the numerical values in the abd̲j̲ad system of 400 and 9 respectively. In the modern standard pronunciation, the former represents a voiceless, slightly aspirated, dental (or dento-alveolar) stop; the latter a voiceless, unaspirated, dental (dento-alveolar) stop with simultaneous velarisation, i.e. with the back of the tongue lifted towards the soft palate. Sībawayh and his successors classify ṭāʾ as mad̲j̲hūr , which most modern scholars have understood to mean "voiced" [see ḥurūf al-hid̲j̲āʾ and the references c…

Ras̲h̲īd al-Dīn Muḥammad b. Muḥammad b. ʿAbd D̲j̲alīl al-ʿUmarī, known as Waṭwāṭ

(901 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, secretary and prolific author in Arabic and Persian. A reputed descendant of the caliph ʿUmar, he was born either in Balk̲h̲ or Buk̲h̲ārā, but spent most of his life in Gurgānd̲j̲, the capital of K̲h̲ w ārazm. He died, according to Dawlats̲h̲āh, in 578/1182-3, in his 97th year, which would put his birth in 481/1088-9; Yāḳūt (at least in the published text) has him die 5 years earlier. Ras̲h̲īd al-Dīn was chief secretary ( ṣāḥib dīwān al-ins̲h̲āʾ ) under the K̲h̲wārazms̲h̲āh Atsi̊z (521-51/1127-56) and his successor Īl-Arslān (d. 568/1172). His loyalty to Atsi̊z earned him …

S̲h̲ufurwa

(414 words)

Author(s): Blois, F.C. de
or S̲h̲awarwa , banū , conventional readings for the name of a family of Ḥanafī clerics and men of letters in Iṣfahān during the 6th/12th century. The name has not been explained and should perhaps be read rather as (Persian) S̲h̲aβ-rō “black-face”. Although several members of the family are listed in biographical works, the only one about whom we have precise knowledge is S̲h̲araf al-Dīn ʿAbd al-Muʾmin b. Hibat Allāh b. Muḥammad b. Hibat Allāh b. Ḥamza al-maʿrūf bi -S̲h̲awarwa. a religious scholar who spent time in Damascus and…

Zindīḳ

(3,842 words)

Author(s): Blois, F.C. De
1. The word. Zindīḳ , pl. zanādiḳa , abstract/collective noun zandaḳa , is an Arabic word borrowed (at least in the first instance) from Persian, and used in the narrow and precise meaning “Manichaean” (synonym: Mānawī , or the quasi-Aramaic Manānī ), but also loosely for “heretic, renegade, unbeliever”, in effect as a synonym for mulḥid , murtadd or kāfir . The earliest attestation of the word, in any language, is in the Middle Persian inscription of the Zoroastrian high priest ¶ Kirdīr on the so-called Kaʿba-yi Zardus̲h̲t, from the end of the 3rd cent…

Sīmurg̲h̲

(597 words)

Author(s): Blois, F.C. de
(p.), the name of a mythical bird. There are two passages in the Avesta referring to the “bird Saēna-” ( mərə γ ō saēnō ; Yašt 14: 41) or the “tree of Saēna-” ( vanam yam saēnahe ; Yašt 12: 17); the latter specifies that this tree stands in the middle of Lake Vourukaša, that its name is “all-remedies” and that it bears the seeds of all plants. The word saēna is etymologically identical with Sanskrit śyēná- , “eagle, falcon”, but it is not clear from the two Avestan passages whether it designates a species of bird (though the fact that Saēna- is used…

Wīs u Rāmīn

(510 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, a long narrative poem in Persian by Fak̲h̲r al-Dīn Asʿad Gurgānī [ q.v.], written not long after 441/1050 and dedicated to Abū Naṣr b. Manṣūr, the governor of Iṣfahān on behalf of the Sald̲j̲ūḳids. The story, which is set in the distant and unspecified past, deals with the love affair between Wīs, the wife of King Mōbad of Marw, and Rāmīn, her husband’s younger brother. It tells of how the two lovers meet, how they are eventually discovered, and how Rāmīn rises in rebellion against his brother, in the end …

Taḳī al-Dīn

(413 words)

Author(s): Blois, F.C. de
Muḥammad b. S̲h̲araf al-Dīn ʿAlī al-Ḥusaynī al-Kās̲h̲ānī, commonly called Taḳī Kās̲h̲ī , Persian scholar of the 10th-11th/16th-17th centuries. He was a pupil of the poet Muḥtas̲h̲am Kās̲h̲ī, whose dīwān he edited. His fame rests on his monumental compendium of Persian poetry K̲h̲ulāṣat al-as̲h̲ʿār wa-zubdat al-afkār , of which the first version was completed in 993/1585 and the enlarged second version in 1016/1607-8. It contains notices of well over 600 poets from the 5th/11th century up to the author’s own contempora…

Rūdakī

(1,218 words)

Author(s): Blois, F.C. de
(exactement Rōd̲h̲akī, arabisé en al-Rūd̲h̲akī), le plus grand poète persan de la première moitié du IVe/Xe siècle, auteur des plus anciens fragments significatifs conservés de la poésie persane. Al-Samʿānī l’appelle Abū ʿAbd Allāh Ḏj̲aʿfar b. Muḥammad b. Ḥakīm b. ʿAbd al-Raḥmān b. Ādam al-Rūd̲h̲akī al-s̲h̲āʿir al-Samarḳandī, et le fait naître à Rōd̲h̲ak. faubourg de Samarḳand où il serait mort en 329/940-1. On a toutefois des raisons de penser que cette date doit être repoussée de quelque dix ans (voir la dis…

Sūzanī

(283 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, ou mieux Sōzanī, Muḥammad b. ʿAlī (ou Masʿūd?) al-Samarḳandī, poète satirique persan du VIe/XIIe siècle. Originaire de Nasaf (Nak̲h̲s̲h̲ab), il fut le panégyriste de plusieurs souverains ḳarak̲h̲ānides de Samarḳand, d’Arslān S̲h̲āh Muḥammad II (495-vers 523/ i 102-vers 1129) à Ḳi̊li̊č Tamg̲h̲āč Ḵh̲ān Masʿūd II (vers 556-74/vers 1161-78), ¶ mais aussi de plusieurs ṣadrs burhānides de Buk̲h̲ārā [voir Ṣadr. 1], du Sald̲j̲ūḳide Sand̲j̲ar [ q.v.], etc. Dawlats̲h̲āh, qui paraît avoir vu le tombeau de Sūzanī à Samarḳand, déclare qu’il mourut en 569/1173-4, et ajo…

S̲h̲ahristān

(460 words)

Author(s): Blois, F.C. de
(p.) «province», «capitale provinciale», «[grande] ville». Le mot prolonge le moyen persan s̲h̲ahrestān, qui a les mêmes acceptions. Il se peut toutefois qu’il remonte encore au-delà à un vieux-perse hypothétique * xšaça-stāna-. En tout état de cause, il dérive de s̲h̲ahr [ q.v.] — ou de son ascendant — et de -stāna «lieu» (dans les composés); un s̲h̲ahristān est ainsi littéralement un «lieu de royauté», c’est-à-dire le siège du représentant d’un pouvoir monarchique (la capitale provinciale), et donc la région sur laquelle ce représentant exerce son a…

Sayfī ʿArūḍī Buk̲h̲ārī

(214 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, métricien et poète mineur persan à la cour tīmūride de Harāt pendant la seconde moitié du IXe/XVe siècle. Il est connu pour son manuel de prosodie persane ʿArūḍ-i Sayfī, achevé en 896/1491, et publié plusieurs fois en Inde, notamment avec une traduction anglaise et un volumineux commentaire dans H. Blochmann, The prosody of the Persians according to Saifi, Jami, and other writers, Calcutta 1872. Cet ouvrage a joué un rôle important en rendant la théorie poétique persane accessible aux étudiants européens. Mais depuis que des textes plus anciens et plus a…

Tansar

(432 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, Kitāb, «la Lettre de Tansar», traité politique de la Perse sāsānide, connu dans le monde musulman par une traduction en arabe, probablement d’Ibn al-Muḳaffaʿ [ q.v.], d’un original en pahlavi perdu aujourd’hui. Elle est censé avoir été écrite par «Tansar» (une lecture erronnée, de l’écriture pahlavi, pour Tusar, peut-être une abréviation de *Tus-artēs̲h̲tār, en avestique Tusa-raθaēštar — «T. le guerrier»), grand prêtre du premier roi sāsānide, Ardas̲h̲īr Ier (vers 224-40), et adressée à Gus̲h̲tāsp, roi du Ṭabarīstān, pour l’encourager à se soumettre à Ardas̲h̲…

S̲h̲ahīd

(569 words)

Author(s): Blois, F.C. de
(ou peut-être mieux S̲h̲uhayd) b. al-Ḥusayn al-BALK̲H̲Ī al-Warrāḳ al-Mutakallim, Abū l-Ḥasan, philosophe et poète en persan et en arabe, mort (selon Yāḳūt, suivi par al-Ṣafadī) en 315/927. Il était le contemporain et l’ami proche du polygraphe Abū Zayd al-Balk̲h̲ī et du théologien muʿtazilite Abū l-Ḳāsim al-Bak̲h̲ī [voir al-Balk̲h̲ī] (les trois Balk̲h̲ī ont fait l’objet d’une biographie conjointe utilisée par Yāḳūt), et l’adversaire farouche du célèbre philosophe Abū Bakr al-Rāzī [ q.v.]; ce dernier écrivit une réfutation de S̲h̲āhīd sur le plaisir ( lad̲h̲d̲h̲a) et une autre…

Yāʾ

(897 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, 28e lettre de l’alphabet arabe, ayant pour valeur numérique 10. Il représente la semi-voyelle y et la voyelle longue ī, que les grammairiens analysent comme un i bref ( kasra) plus un yāʾ. A propos du ī final abrégé devant le hamzat al-waṣl, voir Wāw. Le yāʾ est employé également, comme le alif et le wāw,¶ en tant que «support» d’un hamza [ q.v.] en finale ou en médiane, ce qui probablement reflète la perte du hamza de l’ancien dialecte ḥid̲j̲āzī, dans certaines positions avec des glissements concomitants. Placé en fin de mot, l’ alif maḳṣūra (c’est-à-dire: ā long non suivi du hamza) s’écrit pa…

S̲h̲ahr

(161 words)

Author(s): Blois, F.C. de
(p.), «ville». Le mot remonte au vieuxperse xšaça- (cf. avestique xšaθra-, sanskrit kṣatrá-; tous de la même racine que le néo-persan s̲h̲āh [ q.v.] «pouvoir royal, rayante», puis «royaume». Ce dernier est encore l’acception usuelle du moyen-persan s̲h̲ahr, et survit dans le S̲h̲āh-nāma, notamment dans des expressions ¶ comme s̲h̲ahr-i Ērān (employé pour cause de mètre au lieu d’ Ērān-s̲h̲ahr «royaume des Aryens», appellation officielle de l’empire sāsānide), s̲h̲ahr-i Tūrān, s̲h̲ahr-i Yaman, etc. Or dès les plus anciens textes en néo-persan, le sens normal et bien…

Taḳī al-Dīn

(415 words)

Author(s): Blois, F.C. de
Muḥammad b. S̲h̲araf al-dīn ʿAlī al-Ḥusaynī al-Kās̲h̲ānī, appelé généralement Taḳī Kās̲h̲ī, érudit perse du Xe-XIe/XVIe-XVIIe siècles. Il fut élève du poète Muḥtas̲h̲am Kās̲h̲ī, dont il édita le dīwān. Il est célèbre pour son recueil monumental de poésie persane Ḵh̲ulāṣat al-as̲h̲ʿār wa-zubdat al-afkār, dont la première version fut achevée en 993/1585 et la seconde version étendue en 1016/1607-8. Il rassembla des notices sur beaucoup plus de 600 poètes depuis le Ve/XIe siècle jusqu’aux contemporains de l’auteur, avec pour chacun une biographie détaillée, suivie d…

Ras̲h̲īd al-Dīn Muḥammad b. Muḥammad b. ʿAbd al-d̲j̲alīl al-ʿumarī, surnommé al-Waṭwaṭ

(888 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, secrétaire et auteur prolifique en arabe et en persan. Prétendument descendant du calife ʿUmar, il naquit à Balk̲h̲ ou à Buk̲h̲ārā, mais passa la plus grande partie de sa vie à Gurgānd̲j̲, la capitale du Ḵh̲wārazm. Selon Dawlats̲h̲āh, il mourut en 578/1182 dans sa quatre-vingt-dix-septième année, ce qui placerait sa naissance en 481/1088-9. Yāḳūt (au moins dans l’édition actuelle) le fait mourir cinq ans plus tôt. Ras̲h̲īd fut directeur de la chancellerie ( ṣāḥib dīwān al -ins̲h̲āʾ) sous le Ḵh̲wārzams̲h̲āh Atsi̊z (521-51/1127-56) et son successeur Īl-Arslān (m. 568/1172).…

S̲h̲āh «roi», et S̲h̲āhans̲h̲āh

(990 words)

Author(s): Blois, F.C. de
«roi des rois», titres royaux en persan. Ils remontent aux rois achéménides de l’ancienne Perse, qui, à partir de Darius I (521-486 av. J.-C.) se qualifient dans leurs inscriptions de xšāyaθiya «roi» (de la racine xšay- «gouverner», apparentée au sanskrit kṣayati «posséder» et au grec χτάομαι «acquérir») et de xšāyaθiya xšāyaθiyānām «roi des rois». Plus tôt encore, le titre de «roi des rois» avait été utilisé par les souverains d’Assyrie et d’Urartu (dans le Caucase), et il n’est pas invraisemblable que les Perses l’aient emprunté à ces derniers (voir O. G. von Wesendonck, The title «Kī…

S̲h̲arīf

(469 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, pseudonyme de plusieurs poètes persans de différentes époques. Parmi eux figure l’auteur du Saʿādat-nāma, une collection de préceptes moraux en quelques 300 vers, attribués à tort, dans des manuscrits et dans les éditions imprimées, à Nāṣiri Ḵh̲usraw [ q.v.], le poète ismāʿīlien bien-connu du Ve XIe siècle. Ce poème fut publié d’abord par E. Fagnan sous une forme assez inexacte, avec traduction française, à partir d’un manuscrit parisien décrit dans ZDMG, XXXIV (1880), 643-74. Le poème fut réimprimé (à partir du texte de Fagnan, avec quelques corrections) dans l’…

al-Ṭug̲h̲rāʾī

(854 words)

Author(s): Blois, F.C. de
, Muʾayyid al-dīn Abū Ismāʿīl al-Ḥusayn b. ʿAlī al-Muns̲h̲iʾ al-Iṣbahānī, secrétaire, poète arabe et alchimiste. Il naquit en 453/1061 à Iṣfahān, et ses poèmes démontrent amplement son attachement indéfectible pour sa ville natale. Il entra au service des Sald̲j̲ūḳs au temps de Malik S̲h̲āh et y resta pour devenir premier secrétaire sous le fils du souverain, Muḥammad Ier, avec les titres de muns̲h̲iʾ, mutawallī dīwān al-ṭug̲h̲rāʾ et ṣāḥīb dīwān al-ins̲h̲āʾ; en bref, il avait la deuxième place (après le wazīr) en tant que fonctionnaire de l’administration civile de l’empir…
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