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Your search for 'dc_creator:( "Fahd, T." ) OR dc_contributor:( "Fahd, T." )' returned 79 results. Modify search

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Ruʾyā

(4,636 words)

Author(s): Fahd, T. | Daiber, H.
(a.), dérivé de la racine sémitique r ʾy donnant lieu à des formations exprimant la «vue» ( ruʾ yat) et la vision ( ruʾyā). Cet article concerne l’un des aspects de la vision, à savoir la vision nocturne, le songe, le rêve. 1. Dans le sens de «rêve». Sur les rapports entre «voyant» (rō ʾe = aram. ḥōzē= arabe ḥāzī), «devin» ( kāhin, ʿarrāf etc.) et «prophète» ( nabī), voir les art. Kāhin, Kihāna, Nubuwwa. La terminologie sémitique du rêve et de la vision évolue dans deux zones sémantiques foncièrement différentes: 1)La première se situe dans l’espace s’étendant entre le sommeil et le r…

Nuṣub

(1,258 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), pi. anṣāb, héb. maṣṣebōt. Le pluriel, plus fréquemment utilisé, désigne les pierres dressées sur lesquelles on versait le sang des victimes immolées pour les idoles ( awt̲h̲ān, aṣnām), ainsi que les pierres tumulaires et celles délimitant l’enceinte sacrée ( ḥimā) du sanctuaire (cf J. Wellhausen, Reste 2, 101, sq.; W. R. Smith, Religion of the Sémites, 201 sqq.). Il arrive, mais rarement chez les nomades, que le nusub soit pris pour le symbole de la divinité (cf. Ibn Saʿd, Ṭabaḳāt, IV/1, 159 sq.; R. Dozy, Essai sur l’histoire de l’Islamisme, trad. du hollandais par V. Chauvin, …

S̲h̲ayṭān

(2,927 words)

Author(s): Fahd, T. | Rippin, A.
(a.), mauvais esprit, démon,diable. 1. En Arabie préislamique. Les lexicographes font dériver s̲h̲ayṭān du verbe s̲h̲aṭana, «retenir quelqu’un pour le détourner de son intention et de sa destination», le s̲h̲aṭan étant «une corde», et le s̲h̲āṭin, «un homme mauvais». Les verbes s̲h̲ayṭana et tas̲h̲ayṭana signifient «agir comme le s̲h̲ayṭān». Le s̲h̲ayṭān est un esprit mauvais, rebelle, habitant le Feu; on ne le voit pas, mais on le conçoit comme un être d’une grande laideur (Ḏj̲āḥiz, Ḥayawān, VI, 213). Des proverbes en soulignent la méchanceté, la ruse, l’inimitié. Il …

S̲h̲āma

(837 words)

Author(s): Fahd, T.
, plur. S̲h̲āmāt, «naevi ou taches de peau». Ce terme semble avoir désigné, à l’origine, les taches de couleur sur le corps d’un cheval, surtout là où elles le déprécient ( TʿA, VIII, 362, 11.12-13); il s’applique à toute tache de couleur différente de celle du corps qu’elle dépare, et à toute empreinte noire sur le corps ou sur le sol ( TʿA, loc. cit., 11.3-4). Mais, dans l’état actuel de nos textes, il n’y a pas de différence entre s̲h̲āmāt et k̲h̲īlān, sg. k̲h̲āl (les deux termes sont attestés en accadien : cf. ḫālu, dans Bezold, Babylonisch-Assyriches Glossar, Heidelberg 1926, 120, et sāmūti,…

Ibn G̲h̲annām

(461 words)

Author(s): Fahd, T.
, Abū Ṭāhir Ibrāhīm b. Yaḥyā b. G̲h̲annām al-Ḥarrānī al-Numayrī al-Ḥanbalī al-Maḳdisī (m. 693/1294) est l’auteur d’un traité d’onirocritique largement répandu, en raison de son arrangement alphabétique qui en rend la consultation rapide et aisée. Il devint ainsi le promoteur d’un procédé qui connaîtra après lui une large diffusion. Son traité, intitulé al-Muʿallam ʿalā ḥurūf al-muʿd̲j̲am, tire l’onirocritique des voies traditionnelles, en renonçant au plan, inspiré par celui du Livre des Songes d’Artémidore d’Éphèse (éd. T. Fahd, Damas 1964) et consacré par Naṣr b.…

S̲h̲addād b. ʿĀd

(29 words)

Author(s): Fahd, T.
Son nom est associé à la ville légendaire d’Iram d̲h̲āt al-ʿImād, dont on lui attribue la fondation. Voir les art. ʿĀd et Iram. (T. Fahd)

Saḥbān Wāʾil

(220 words)

Author(s): Fahd, T.
Nom donné à un orateur et poète de la tribu de Wāʾil [ q.v.] «dont l’éloquence entraînante a passé en proverbe, et qui, dit-on, haranguant pendant une demi-journée une assemblée, ne s’est pas servi deux fois du même mot» (Kazimirski, I, 1057; voir L ʿA et d’autres dictionnaires). Parlant de la chance qu’ont certains d’être connus du commun des gens, alors que d’autres, aussi méritants, ne l’ont pas, al-Ḏj̲āḥiz ( Ḥayawān, II, 104) cite Saḥbān Wāʾil, éclipsé par son contemporain Ibn al-Ḳirriyya, assassiné par al-Ḥad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ en 84/703 ( ibid., n. 5). Dans son éloge du livre ( al-kitāb), le…

Sādin

(325 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), dans la racine s d n, il y a le sens de «voile», «rideau»; ce qui met sādin au niveau de ḥād̲j̲ib, le premier désignant le gardien d’un sanctuaire, le second, le «portier» d’un palais, le «chambellan». Le ḥād̲j̲ib agit sous les ordres d’un autre, alors que le sādin agit sous ses propres ordres» ( LʿA, XVII, 69, citant Ibn Barri). Toutefois, on trouve ces deux termes juxtaposés, par exemple, chez Ibn His̲h̲ām qui dit: «Les Arabes avaient, outre la Kaʿba, des ṭawāg̲h̲īt qui étaient des sanctuaires ( buyūt: cf. La divination arabe, 132 sqq.) qu’ils vénéraient comme ils vénéraient la …

Nud̲j̲ūm

(3,655 words)

Author(s): Fahd, T.
(Aḥkām al-), «décrets des astres», expression désignant l’astrologie [voir aussi Munad̲j̲d̲j̲im]. L’astrologie comprend deux branches: l’astrologie naturelle, consistant dans l’observation des influences des astres sur les éléments naturels, et l’astrologie judiciaire, consistant dans l’observation des influences des astres sur la destinée humaine. Le nom scientifique qui les désigne est l’apotélesmatique (dérivant de l’ouvrage astrologique de Ptolémée intitulé: Κλαυδίου Пτολεμαίου τῶν πρὸΣ Σύρον ἀποτελεσματικῶν, éd. F. Boll et Ae. Boer, dans Bibliotheca Teubneria…

Niyāḥa

(429 words)

Author(s): Fahd, T.
, nom d’action de nāha «pleurer avec de grands cris, lamentations, gémissements et affliction». Ce terme est utilisé pour désigner l’action des pleureuses professionnelles qui jouèrent un grand rôle dans le cérémonial funéraire tout autour de la Méditerranée. S’il est mentionné ici, c’est parce que cet usage, considéré comme un héritage du paganisme, est interdit par le Prophète. En effet, on lui fait dire: «Trois coutumes ( ak̲h̲lāq [dans Usd al-G̲h̲āba: fīʿl]) préislamiques ne seront point conservées par les Musulmans. Ce sont: invoquer les Planètes pour obtenir la pluie ( istisḳāʾ…

Ibn Waḥs̲h̲iyya

(2,510 words)

Author(s): Fahd, T.
, appellatif d’un personnage considéré comme l’auteur d’un certain nombre d’ouvrages et dont le nom complet serait Abū Bakr Aḥmad b. ʿAlī b. Ḳays ( om. Fihrist, 311, qui ajoute: b. al-Muk̲h̲tār b. ʿAbd al-Karīm b. Ḏj̲art̲h̲iya b. Badniyā b. Barṭāniyā b. ʿĀlaṭiyā) al-Kasdānī ( om. Umûmî 4064) al-Ṣūfī ( ad. Fihrist et quelques mss) al-Ḳussaynī ( ad. Umûmî 4064 et Leyde, ainsi vocalisé in Umûmî, lu al-Ḳasītī ou al-Ḳusaytī par Plessner; cf. Fihrist: min ahl Ḳussīn), connu sous le nom d’Ibn Waḥs̲h̲iyya, mais dont l’existence n’est attestée jusqu’ici par aucun indice historiq…

K̲h̲aṭṭ

(2,667 words)

Author(s): Fahd, T.
, plus précisément al-Ḵh̲aṭṭ bi-l-Raml, nom primitif de la géomancie arabe; à l’époque islamique, raml (ou ʿilm al-raml) a prévalu. Avec l’influence croissante de l’astrologie sur les sciences occultes, c’est le terme s̲h̲akl (plur. as̲h̲kāl) «figure», qui fut utilisé (cf. infra des titres contenant les expressions as̲h̲kāl al-raml, as̲h̲kāl al-turāb, ḥulūl al-as̲h̲kāl). De s̲h̲akl dérivent «squille» (figure de géomancie) et «squiller» (pratiquer la divination par le sable; cf. G. Ferrand, dans JA, VI (1905), 195; il en est de même des sikili et des skidy désignant des figures …

Istisḳāʾ

(1,790 words)

Author(s): Fahd, T. | P. N. Boratav
(A.), rite rogatoire, pratiqué encore de nos jours (notamment en Jordanie et au Maroc) et remontant à la plus haute antiquité arabe (ʿādite, d’après Ibn al-At̲h̲īr, I, 61, abrahamique, d’après Ibn Saʿd, I/1, 22), et destiné à implorer la pluie en temps de grande sécheresse. Il devait avoir à la fois un caractère astral et magique. L’Islam primitif, contraint de le conserver en raison de sa grande popularité, tenta de lui ôter ce caractère. Un rituel précis lui fut établi, ainsi qu’à l’ istik̲h̲āra [ q.v.], autre usage issu du culte paϊen, afin que les fidèles ne succombent pas à…

Naḳā

(182 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), terme en rapport avec nuḳāwā, nom générique désignant des plantes alcalines utilisées pour le lavage du linge et le blanchissage des tissus. Ce sont des plantes qui poussent en tiges sans feuilles; dès qu’elles se dessèchent, elles blanchissent. Elles donnent au linge une blancheur éclatante ( LA, s.v.). Le terme désigne, par analogie, un «rite de réconciliation» qui était en usage au Ḥid̲j̲āz, et auquel on recourait pour réparer des injures. Cela se faisait de la manière suivante: l’offenseur s’arrêtait sur le seuil de l’offensé, tenant un couteau dans chaque main, et disait: «al-…

Sīmiyāʾ

(1,441 words)

Author(s): MacDonald, D. B. | Fahd, T.
, de même forme que kibriyāʾ, appartient à l’ancien arabe, avec sīmā, sīmāʾ (Ḳurʾān, XLVIII, 29 etc.; Bayḍāwī, éd. Fleischer, I, 326), dans le sens de «marque, signe, insigne» (Lane, 1476a; Ṣaḥāḥ, s.v., II, 200 de l’éd. de Būlāḳ 1282; Ḥamāsa, éd. Freytag, 696; Lisān, XV, 205). Mais le mot, comme tout mot désignant certains genres de magie, a eu une dérivation entièrement différente; dans ce sens, il dérive de amieia, à travers le mot syriaque , et signifie «signes, lettres de l’alphabet» (cf. Dozy, Suppl., I, 708b, et les références qui s’y trouvent; Payne Smith, Thesaurus Syriacus, II, col…

Nīrand̲j̲

(1,121 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), du persan nayrang, nīrang, plur. nīrand̲j̲āt, nīrand̲j̲iyyāt (Ibn Sīnā, ms. Paris-GAL S I, 828), nārand̲j̲iyyāt (al-Ḏj̲ināʿī, ms. Strasbourg 4212, fol. 102b), désigne, dans les deux langues, les opérations de magie blanche, consistant en prestidigitations, trucages et contre-trucages, illusionisme et autres tours d’adresse ( ḥiyal). Un certain al-Ḥasan b. Muḥammad al-Iskandarī al-Kūs̲h̲ī al-ʿAbdarī décrit en quinze chapitres l’ensemble de ces opérations, dans un ouvrage intitulé Fī l-ḥiyal al-bābiliyya li-l-k̲h̲izāna al-kāmiliyya (ms. Bursa, Fonds Haççioǧlu…

Ibn S̲h̲āhīn al-Ẓāhirī

(369 words)

Author(s): Gaulmier, J. | Fahd, T.
, G̲h̲ars al-dīn Ḵh̲alīl, né au Caire (ou à Jérusalem) en 813/1410, fils d’un mamlūk du sultan burd̲j̲ite Sayf al-dīn Tatar, étudia au Caire et fit une carrière administrative brillante sous Barsbay et Čaḳmak (cf. al-Ziriklī, Aʿlām 2, III, 367). Vers 857/1453, il composa un grand ouvrage, Kas̲h̲f al-mamālik wa-bayān al-ṭuruḳ wa-l-masālik, dont seul l’abrégé, Zubdat kas̲h̲f al-mamālik , est parvenu jusqu’à nous. Ce tableau vivant et précis de l’Égypte sous les Mamlūks, dont Volney le premier a souligné l’intérêt dans l’appendice du Voyage en Égypte et en Syrie 3, éd. Dugour et Durand…

Katif

(661 words)

Author(s): Fahd, T.
(A.), «épaule»; ʿilm al-katif ou al-aktāf désigne l’omoplatoscopie ou scapulomancie. Cet art fait partie des procédés physiognomoniques et il a une portée universelle, en ce sens qu’il permet de prévoir ce qui va se produire dans les diverses régions de la terre vers lesquelles sont dirigés les quatre côtés de l’omoplate, d’après les signes révélés par celle-ci. De ce point de vue, le ʿilm al-aktāf est à rapprocher des procédés cléromantiques du d̲j̲afr [ q.v.] et des malāḥim (cf. T. Fahd, La divination arabe, 219 sqq.). En quoi cet art consiste-t-il? Trois méthodes nous sont con…

Rad̲j̲m

(2,594 words)

Author(s): Gaudefroy-Demombynes, M. | Fahd, T.
(a.), lapidation. R-d̲j̲-m est une racine sémitique dont on trouve des dérivés dans l’Ancien Testament avec le sens de «lapider, chasser ou tuer à coups de pierres» un être abominable; rad̲j̲ma est «tas de pierres, réunion d’hommes, cris, tumulte». En arabe, la racine signifie «lapider, maudire»; rad̲j̲amun «tas de pierres» désigne aussi simplement les pierres posées sur le tombeau en dalles ou en monceaux, que le ḥadīt̲h̲ réprouve, pour conseiller la tombe au ras du sol. Sur le ḥadīt̲h̲ de ʿAbd Allāh b. Mug̲h̲fal, on discute si lā turad̲j̲d̲j̲imū ḳabrī signifie «ne construisez pas …

Ṣūra

(3,324 words)

Author(s): Wensinck, J. | Fahd, T.
(a.), image, forme, silhouette, ainsi ṣūrat al-arḍ «l’image du globe», ṣūrat ḥimār «la forme d’un âne» (Muslim, Ṣalāt, trad., 115) ou visage, figure [cf. plus bas]. Taṣāwir signifie plutôt reproductions. Les mots ṣūra et taṣāwir sont entre eux comme les mots hébreux demūt et şelem. L’idée biblique d’après laquelle l’homme aurait été créé au ṣelem de Dieu ( Gin., I, 27) est très vraisemblablement passée dans le ḥadīt̲h̲. Elle apparaît dans trois passages du ḥadīt̲h̲ classique; l’exégèse est hésitante, et d’une façon générale très peu favorable à des conceptions analogu…
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