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Your search for 'dc_creator:( "Réd." ) OR dc_contributor:( "Réd." )' returned 496 results. Modify search

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Ṣawm

(2,165 words)

Author(s): C. C. Berg-[Réd.]
(a.), à côté de Ṣiyām, maṣdar de la racine s-w-m; les deux termes sont employés indistinctement. Le sens primitif du mot en arabe est «être immobile» (Th. Nöldeke, Neue Beiträge zur sem. Sprachw., Strasbourg 1910, 36, n. 3; cf. déjà S. Fränkel, De vocab. ... in Corano peregrinis, Leyde 1880, 20 : «quiescere»). Le sens de jeûne a pu provenir de l’usage judéoaraméen et syriaque, lorsque Muḥammad fit à Médine plus ample connaissance avec cette pratique. C’est le sens qu’il a dans les sourates médinoises. Origine du rite. On ne saurait affirmer que le jeûne ait été une pratique inco…

Müstet̲h̲na Eyāletler

(133 words)

Author(s): Réd.
(t.), litt. «provinces exceptées, séparées», expression désignant les provinces de l’empire ottoman séparées de celles qui, au cœur de l’Anatolie et de la Roumélie, étaient administrées normalement. Dans la période brillante de l’empire (Xe-XIIe/XVIe-XVIIIe siècles), elles comprenaient d’ordinaire des provinces telles que Ṣaydā, Alep, Bag̲h̲dād, Baṣra, Mawṣil, Tripoli de Barbarie, Beng̲h̲āzi, le Ḥid̲j̲āz et le Yémen, c’est-à-dire les plus récemment conquises dans les pays arabophones. Comme le système féodal des timārs et des ziʿāmets n’y existait guère, les impôts y…

Ṣābir

(181 words)

Author(s): Réd.
, Mīrzā ʿAlī Akbar (1862, S̲h̲enāk̲h̲a-1911, Bākū), poète satirique et journaliste ād̲h̲arbayd̲j̲ānī. Après la première révolution russe de 1905, une littérature humoristique et satirique se fit jour dans l’Ad̲h̲arbayd̲j̲ān russe, notamment dans l’hebdomadaire Mollā Naṣreddīn, fondé à Tiflis en 1906 par Ḏj̲elāl Meḥmed Ḳulīzāde [voir Ḏj̲arīda. IV]. Elle s’attaquait aux anciennes formes littéraires, à l’obscurantisme et au fanatisme religieux, et circulait aussi en Turquie et en Ād̲h̲arbayd̲j̲ān persan. L’un des auteurs était Ṣābir (qui usai…

Ḥabas̲h̲, Ḥabas̲h̲a

(6,280 words)

Author(s): Réd | Ullendorff, E. | Trimingham, J. S. | Beckingham, C. F. | W. Montgomery Watt
, nom peut-être d’origine sud-arabique [mais voir Ḥabas̲h̲at], appliqué dans la pratique arabe au territoire et aux peuples de l’Éthiopie et parfois aux régions limitrophes de la Corne d’Afrique. Bien qu’elle soit demeurée en grande majorité chrétienne, l’Éthiopie compte une importante population musulmane; elle a de plus, depuis le temps du Prophète, entretenu des relations avec le monde islamique. Ces relations seront étudiées sous les titres suivants: — 1. histoire, — 2. expansion de l’Islam, — 3. a…

Tōlā

(100 words)

Author(s): Réd.,
, poids en usage en Inde (sanskrit tulā, hindi tōlā «balance, instrument de pesée») à la fois pour l’or et l’argent. Autrefois, un tōlā = 96 rattīs, le rattī étant l’ancienne unité indienne de poids, selon E. Thomas égale à 1,75 grain. Dans l’Inde Britannique, par un décret de 1833, le tōlā de 180 grains, également poids de la roupie [voir Rūpiyya], devint l’unité du système des poids, 3.200 tōlās étant équivalent à l mān ou maund. (Réd.) Bibliography Yule-Burnell, Hobson-Jobson, a glossary of Anglo-Indian colloquial words and phrases, 2Londres 1903, 928. Voir également Makāyil. 2 et sa …

Yeñi Ḳalʿe

(120 words)

Author(s): Réd,
, en turc, «la nouvelle forteresse», forteresse dans le Sud-ouest de la Crimée. Elle fut fondée en 1114/1702 par le sultan ottoman Muṣṭafā II [ q.v.] pour protéger le port proche de Kerč [ q.v.] et constituer un contrepoids à Azov, conquise par Pierre le Grand en 1696 (la ville fut conservée par la Russie pendant dix-sept ans) [voir Azaḳ]. Quand les armées de la grande Catherine marchèrent sur la Crimée en 1771, Yeñi Ḳalʿe et Kerč tombèrent aux mains des Russes sans opposer de résistance. Au traité de Küčük Ḳaynard̲j̲a [ q.v.] en 1774, la Porte céda ses droits à la Russie, lui donnant …

Orta

(229 words)

Author(s): Réd.
(t.), littéralement «centre»; dans la terminologie ¶ militaire en turc ottoman, équivalent d’une compagnie de combattants dans les trois groupes ( Segmen, Ḏj̲emāʿal et Bölük) dont le corps des Janissaires était en fin de compte constitué [voir Od̲j̲aḳ et Yen̄i Čeriler]. Le nombre des ortas au sein du corps a varié au cours des temps, mais il se situait finalement autour de 200. D’Ohsson signalait un total de 229. L’effectif de chaque orta était également variable; à l’époque de Meḥemmed II Fātiḥ [ q.v.], il aurait été de 50 hommes, mais beaucoup plus élevé par la suite. Le commandant d’une ort…

Bāriḥ

(107 words)

Author(s): Réd.
(a.) se dit d’un animal sauvage ou d’un oiseau qui passe de droite à gauche devant un voyageur ou un chasseur; bien que les opinions diffèrent sur ce point, on en tire généralement un mauvais augure, parce que, dit-on, il présente son côté gauche au chasseur qui n’a pas le temps de le viser; l’animal qui passe de gauche à ¶ droite ( sāniḥ) est au contraire de bon augure. Le nāṭiḥ vient de face, et le ḳaʿīd par derrière. (Réd.) Bibliography Freytag, Einleitung, 163 Wellhausen, Reste 2, 202 Doutté, Magie et religion, 359 Ḏj̲āḥiẓ, Tarbīʿ, éd. Pellat, index L.A. s.v. Maydānī, sous man lī bi-l-sāniḥ b…

al-Musabbiḥãt

(67 words)

Author(s): Rèd.
(a.), «les glorificatrices», nom donné à un groupe de sourates du Ḳurʾān datant du milieu de la période médinoise (LVII, LIX, LXI, ¶ LXII, LXIV) parce qu’elles commencent par sabbaḥa ou yusabbiḥu li-llāh. Cette appellation paraît ancienne; cf. Muslim, Zakāt. trad. 119. Voir aussi Nöldeke-Schwally, G.d.Q., I, 186, 245, II, 45; Blachère, Le Coran, note sur la sourate LXIV; et Ḳurʾān, VII, vers la fin. (Rèd.)

Saʿīda

(182 words)

Author(s): Réd.
(forme française: Saīda), ville d’Algérie, chef lieu du département ( wilāya) du même nom, à 175 km d’Oran (Wahrān [ q. v.]) et à 95 km de Mascara (al-Muʿaskar [ q.v. ]), à 900 m d’altitude, sur le wadi Saʿīda, au contact du Causse oranais (monts de Saīda) et des Hautes Plaines, plateaux calcaires appartenant à l’ensemble de l’Atlas Tellien, à l’Est des monts de l’Ouarsenis (Wans̲h̲arīs). La ville comptait environ 30 000 habitants et le département environ 200 000 en 1987. La région est propice à la culture des céréales, et à l’élevage des moutons. L’intérêt stratégique récurrent que le si…

Selāmli̊ḳ

(108 words)

Author(s): Réd.
(t.), mot turc ottoman désignant les salles extérieures, plus ouvertes au public, d’une maison de style traditionnel, à usage par exemple de réception pour des hôtes non-membres de la famille. Elles s’opposent aux salles intérieures qui constituent le ḥaram, ou harem, réservé aux femmes de la maison. On trouve aussi l’expression selāmli̊ḳ dāʾiresi. Un autre emploi du mot selāmli̊ḳ existe aussi dans l’expression selāmli̊ḳ ālāyi̊ désignant le cortège solennel du sultan du palais à la mosquée pour le culte du vendredi, pratique en usage chez les Ottomans jusque…

Parendā

(127 words)

Author(s): Réd.
, petite ville et forteresse, autrefois dans l’État indigène de Ḥaydarābād, ajourd’hui dans le district de S̲h̲olapur de l’État de Mahāras̲h̲tra, dans l’Union Indienne (18°16´N., 75°27´E.). La forteresse est attribuée, comme beaucoup d’autres au Deccan, au ministre bahmanide Maḥmūd Gāwān [ q. v. ] c’est-à-dire au troisième quart du IXe/XVe siècle, mais elle peut fort bien être plus ancienne [voir Burd̲j̲ III, dans I, 1363b]. Parendā fut pendant quelque temps la capitale des Niẓām S̲h̲āhides [ q.v] après la prise d’Aḥmadnagar [ q. v. ] par les troupes d’Akbar en 1014/1605, mais…

Sulaymān b. Yaḥyā

(392 words)

Author(s): Réd.
, surnommé Ibn Abī al-Zawāʾid est un poète médinois mineur à cheval sur les deux dynasties, umayyade et ʿabbāside. Il était d’origine arabe des Saʿd b. Bakr (Hawāzin) et semble devoir son surnom à une malformation dans les jambes (des excroissances charnues qui se montrent sur les jambes) : dans al-Ag̲h̲ānī (XV, 34), le poète est surnommé d̲h̲ū al-zawāʾid (celui qui a des excroissances charnues). Les sources anciennes, à une exception près, ne soufflent mot sur lui; très simplement, K. al-Waraḳa et les Ṭabaḳāt d’Ibn al-Muʿtazz, qui ont retenu de nombreux artisans bag̲h̲dādiens…

Imroz

(493 words)

Author(s): Réd.
, nom ottoman de l’île d’Imbros qui, située dans la mer Egée, à environ 15 km. au large de la côte Sud de la presqu’île de Gallipoli (Chersonèse de Thrace), présente une certaine importance stratégique puisqu’elle commande l’entrée du détroit des Dardanelles (Čanaḳ-ḳalʿe Bog̲h̲azi̊ [ q.v.]). En 1444, lorsque Cyriaque d’Ancone la visita, elle appartenait encore à Byzance (bien que les îles avoisinantes de Thasos et Samothrace fussent aux mains de la famille des Gattilusio). Lorsque la nouvelle de la chute de Constantinople (857/1453) arriva…

Silsila

(171 words)

Author(s): Réd.
(a.), littéralement «chaīne», est employé dans la terminologie du Ṣūfisme et des confréries ṣufies ( ṭuruḳ) pour désigner une chaīne continue d’ascendance spirituelle, sorte d’ isnād [ q.v.] mystique. Elle relie le chef d’une confrérie, le s̲h̲ayk̲h̲, ou pīr, à un personnage considéré comme le fondateur de l’ordre, voire au Prophète. Ces personnages peuvent appartenir à l’Islam primitif, comme le Yéménite contemporain du Prophète Uways al-Ḳaranī, ou les Califes orthodoxes, notamment Abū Bakr, ʿUmar et ʿAlī .Que ces revendications d’…

Ibn al-Sāʾig̲h̲

(170 words)

Author(s): Réd.
al-ʿArūḍī, Abū ʿAbd Allāh S̲h̲ams al-dīn Muḥammad b. al-Ḥasan b. Sibāʿ al-Ḏjud̲h̲amī, connu également sous le nom d’Ibn S̲h̲ayk̲h̲ al-Salāmiya, poète, grammairien et lexicographe né à Damas en 645/1247, m. dans la même ville vers 722/1322. Ibn al-Ṣāʾig̲h̲, qui enseignait la grammaire, la métrique et les belleslettres dans une boutique du quartier des bijoutiers, est l’auteur d’un certain nombre de gloses et d’abrégés d’ouvrages célèbres (com. de la Maḳṣūra d’Ibn Durayd, abrégé du Ṣaḥāḥ d’al-Ḏj̲awharī, abrégé du com. d’Ibn Ḵh̲arūf et d’al-Sirāfi sur le Kitāb de Sībawayh [ms. à l…

Maḥalle

(506 words)

Author(s): Réd.
, terme couramment usité dans le langage administratif des Ottomans, pour désigner un quartier de ville. Telles qu’elles sont énumérées dans les registres ottomans [voir Daftar-i Ḵh̲āḳānī]. les maḥalles, sont de diverses sortes, mais, d’une façon caractéristique, elles étaient constituées par une communauté religieuse groupée autour de sa mosquée (de son église ou de sa synagogue) et conduite par son chef religieux. En plus de son lieu de culte, la maḥalle possédait normalement son propre marché, son école et sa fontaine, le tout entretenu par des legs pieux. Dans…

al-Suwaynī

(76 words)

Author(s): Réd.
, Saʿd b. ʿĀlī Bā Mad̲h̲ḥid̲j̲ (m. 857/1453), sayyid ʿalide du Ḥaḍramawt. Il fut l’étudiant de ʿAbd al-Raḥmān Bā ʿAlawī de Tarīm, de la branche Saḳḳāf des sayyids [voir Bā ʿAlawī], et devint à son tour le s̲h̲ayk̲h̲ d’Abū Bakr b. ʿAbd Allāh al-ʿAydarūs, le saint patron d’Aden [voir ʿAdan], m. 914/1508 [voir ʿAydarūs]. C’était ce dernier qui allait composer les manāḳib d’al-Suwaynī. (Réd.) Bibliography Voir R. B. Serjeant, The Saiyids of Hadramawt. Londres 1957.

Sidhpūr

(91 words)

Author(s): Réd.
, localité dans la région Nord-est de la province indienne médiévale du Gud̲j̲arāt [ q.v.], à l’Est de l’actuel Patan. Elle est citée ¶ dans l’histoire des sultans musulmans du Gud̲j̲arāt comme lieu de pèlerinage très vénéré des Hindūs de l’endroit, mais mis au pillage vers 816/1414 par le sultan Aḥmad I b. Tātār Ḵh̲ān, qui y détruisit les temples et imposa la capitation ( ad̲j̲izya) à ses habitants. (Réd.) Bibliography M. Habib et K. A. Nizami (éd.), A comprehensive history of India. V. The Delhi Sultanate (A.D. 1206-1526), Delhi etc. 1970, 853-4.

Muḳaṭṭaʿāt

(116 words)

Author(s): Réd.
(a.) est l’un des noms donnés aux lettres mystérieuses qui sont placées au début de 26 sourates. Sur cette question, voir al-Ḳurʾān, D d. Sous ḳiṭʿa, on a renvoyé à Muḳaṭṭaʿa en songeant aux fragments ou aux extraits d’une œuvre en prose ou en vers effectués par un compilateur ou un anthologue, mais le lecteur trouvera sur ce sujet un ¶ développement très circonstancié sous la rubrique Muk̲h̲tārāt. Enfin, on n’a pas jugé utile de reprendre l’article Ḳiṭʿa de l’ EI1 , parce qu’il concerne essentiellement l’emploi de ce terme dans les sciences mathématiques. A cet égard, le le…
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