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Abū S̲h̲ādī

(971 words)

Author(s): Réd.
, Aḥmad Zakī (1892-1955), médecin, ¶ journaliste, écrivain et poète égyptien dont les multiples activités ne laissent d’être surprenantes Né au Caire le 9 février 1892, il fit ses études primaires et secondaires dans sa ville natale, puis alla en 1912 étudier la médecine à Londres où il se spécialisa microbiologie; par la même occasion, il s’intéressa en particulier à l’apiculture et acquit une assez vaste culture anglo-saxonne qui devait exercer une profonde influence sur sa production littéraire. D…

Kitāb Mafāk̲h̲ir al-Barbar

(567 words)

Author(s): Réd.
, titre d’une compilation anonyme à la gloire des Berbères du Maroc et d’al-Andalus. E. Lévi-Provençal en a édité, sous le titre de Fragments historiques sur les Berbères au moyen âge — Nubadh taʾrīk̲h̲iyya fi ak̲h̲bār al-Barbar fī l-ḳurūn al-wusṭā (Collection de textes arabes publiée par l’Institut des Hautes Études Marocaines, I, Rabat 1934), les extraits suivants; un chapitre du Muḳtabis d’Ibn Ḥayyān sur les rapports d’al-Manṣūr Ibn Abī ʿĀmir [ q.v.] avec les Berbères du Mag̲h̲rib (p. 3-37); un passage du Miḳbās fī ak̲h̲bār al-Mag̲h̲rib wa-l-Andalus wa-Fās d’Abū Marwān ʿAbd al-…

Ibn Zurʿa

(626 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAlī ʿIsā b. Isḥāḳ b. Zurʿa, philosophe, apologiste et traducteur chrétien jacobite, né à Bag̲h̲dād en d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 331/août 943, m. le 6 s̲h̲aʿbān 398/16 avril 1008 (les dates respectives de 371/981 et 448/1056 indiquées par Ibn Abī Uṣaybiʿa sont à rejeter puisque Ibn Zurʿa est cité par Ibn al-Nadīm (vers 377/987) et qu’Ibn Abī Uṣaybiʿa lui-même parle de ses relations avec Yaḥyā b. ʿAdī, m. 364/975). Il étudia la littérature, la physique, les mathématiques, puis la philosophie sous la direction de Yaḥyā b. ʿAdī [ q.v.]; il semble avoir fait également des études médica…

ʿAḍud al-Dīn

(95 words)

Author(s): [Réd.]
Abū l-Farad̲j̲ Muḥammad b. ʿAbd Allah, de la famille d’Ibn Muslima [ q.v.], était ustād dār sous al-Mustand̲j̲id, jusqu’à ce qu’il fît assassiner ce calife dans son bain et rendre homma- ge à al-Mustaḍīʾ (566/1170). Celui-ci le nomma vizir, le destitua un an plus tard et le réintégra dans cette fonction quelque temps après. Lorsque ʿAḍud al-dīn s’apprêtait en 573/1178 à faire le pèlerinage de la Mekke, il fut assassiné par quelques Ismāʿīlites. Plusieurs poètes, dont Ibn al-Taʿāwīd̲h̲ī [ q. v.], l’ont glorifié. [Réd.] Bibliography Ibn al-At̲h̲īr XI, 219 sqq. al-Fak̲h̲rī (éd. Ahlwardt…

Iskandarūn

(986 words)

Author(s): J. H. Mordtmann | Réd.
, Alexandrette, port de la Méditerranée orientale, ancienne ’Aλεξάνδρειαχατά ’Iσσόν, ’Aλεξάνδρεια ή μιχρά chez Malalas, éd. Bonn, 297), appelée par les Arabes al-Iskandariyya ou Iskandarūna (forme diminutive araméenne); sur cette dernière a été formé 1’ ’Aλεξανδρών de Skylitzes (II, 677) qui a donné à son tour ή ’AλεξανδρόΣ (Michael Attal., 120; Zonaras, III, 691; Georgius Cyprius et la liste des évêques dans Byz. Zeitschr., I, 248). La forme diminutive romane Alexandrette est déjà employée par les pèlerins occidentaux du moyen âge. Iskandarūna (qu’il ne fa…

Big̲h̲āʾ

(1,647 words)

Author(s): Réd.
est le terme ḳurʿānique (XXIV, 33) désignant la prostitution. «Prostituée» se dit bag̲h̲iyy (p. bag̲h̲āyā), mūmis (pi. -āt, mayāmis/ mayāmīs, mawāmis/ mawāmīs), ʿāhira (pi. ʿawāhir), zāniya (pi. zawānī), etc.; un terme plus vulgaire, bien qu’il s’agisse d’un euphémisme, est ḳaḥba (pl. ḳiḥāb) que les lexicographes rattachent au verbe ḳaḥaba « tousser », en précisant que les professionnelles toussaient pour accueillir leurs clients. Quoique M. Gaudefroy-Demombynes ( Mahomet 2, Paris 1969, 48) voie dans la légende d’Isāf et Nāʾila [ q.v.] le « souvenir d’une prostitution sacr…

Nit̲h̲ār

(659 words)

Author(s): Réd. | J. Burton-Page
(a.), nom verbal de nat̲h̲ara «disperser, répandre». 1.Le mot désignait au Moyen-Orient, à l’époque pré-moderne, la pratique consistant à jeter des pièces de monnaie, des bijoux et d’autres objets de valeur dans des circonstances heureuses telles qu’un mariage, une circoncision, l’avènement d’un souverain, le retour victorieux d’une campagne militaire, la réception d’un ambassadeur étranger, une guérison, etc. C’était donc en partie un aspect de la pratique générale de largesses et de cadeaux de supérieurs à des inférieurs [voir Hiba, Inʿām, Ḵh̲ilʿa], mais aussi une forme d…

Ḳanāt

(5,124 words)

Author(s): Lambton, A.K.S. | Réd.
(A.) pi. ḳanawāt, ḳanā, ḳunī, aḳniya, «canal, canalisation, conduite d’eau». Ce terme, qui désigne aussi un bâton, une lance, etc., signifie primitivement «roseau» [voir Ḳaṣab], et c’est avec ce sens et celui de «jonc» que le mot ḳanū est connu en accadien (cf. Zimmern, Akkad. Fremdwörter, Leipzig 1915. 56); devenu en hébreu ḳanä et en araméen ḳanyā, il est passé en arabe; le grec et le latin l’ont aussi emprunté sous les formes χάννα, χάννη (χάνη) canna, et c’est par suite d’une évolution parallèle à celle de ḳanĀt que canalis «en forme de roseau» a pris le sens de «conduit, canal». En persan, ḳ…

Ibn ʿAzzūz, dit Sīdī Ballā

(269 words)

Author(s): Réd.
, appellatif d’un savetier de Marrakech du nom d’Abū Muḥammad ʿAbd Allāh al-Ḳuras̲h̲ī al-S̲h̲ād̲h̲ilī al-Marrākus̲h̲ī, à qui sont attribués des dons de thaumaturge et qui mourut en odeur de sainteté en 1204/1789. Son tombeau, situé dans sa propre demeure à Bāb Aylān, n’a cessé d’être visité, car il passe pour assurer la guérison des malades. Bien qu’il n’ait pas reçu une éducation très poussée, Ibn ʿAzzūz réussit néanmoins à laisser une œuvre abondante qui a trait principalement à la mystique et aux sciences …

Rafsand̲j̲ān

(100 words)

Author(s): Réd.
, petite ville de la province du Kirmān en Perse Centrale (lat. 30° 25´ N., long. 56° 00´ E., altitude 1572 m), située sur la route de Yazd, à 120 km à l’Ouest de la ville de Kirmān. C’est le cheflieu d’un s̲h̲ahrastān, ou district, du même nom. Connue aussi sous le nom de Bahrāmābād, elle comptait 1 470 habitants vers 1960. Son principal titre de célébrité est d’être la ville natale de l’actuel (1992) chef d’Etat de la République Islamique d’Iran (Président ¶ et Premier Ministre), ʿAlī Akbar Hās̲h̲imī Rafsand̲j̲ānī. (Réd.) Bibliography Razmārā (éd.), Farhang-i d̲j̲ug̲h̲rāfiyā-yi Īrān-zam…

Ḳul-og̲h̲lu

(191 words)

Author(s): Réd.
(t.), «fils d’esclave», désigne plus spécifiquement, dans l’usage ottoman, le fils d’un Janissaire admis à bénéficier d’une solde [voir Yeñi Čeri]. A l’époque turque, en Algérie et en Tunisie, le mot ḳulug̲h̲lī/kulug̲h̲lī et, avec dissimilation, ḳurug̲h̲lī/ kurug̲h̲lī (pl. ḳulug̲h̲lan/kulug̲h̲lān, ḳurug̲h̲lān/kurug̲h̲lān/krāg̲h̲el, français koulougli, et var.) désignait les éléments de la population issus du mariage de Turcs avec des femmes du pays. Ils étaient assez nombreux à Tunis, à Alger, à Tlemcen, dans les villes qui possédaient…

Ism

(2,491 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom —. Dans l’usage arabo-islamique, l’appellatif complet d’une personne est normalement constitué des éléments suivants: 1) kunya; 2) ism; 3) nasab; 4) nisba. Un certain nombre de personnes sont également connues sous un surnom ( laḳab) ou un sobriquet injurieux ( nabaz) qui, dans l’énoncé complet, se place après la nisba (4), tandis qu’à partir de la fin du IIIe/IXe siècle, l’emploi d’un surnom honorifique, avant ou après la kunya, devient de plus en plus fréquent chez les personnages de quelque importance. 1 — La kunya [ q.v.], généralement composé d’Abū («père de») ou Umm…

Mongolie

(320 words)

Author(s): M. Weiers | Réd.
Les seules communautés musulmanes de la république de Mongolie actuelle vivent aujourd’hui parmi les groupes de Kazakhs [voir ¶ Ḳazaḳ; mong. Hasag] et de Chotons, (mong. Hoto) turcophones. D’après le recensement de 1960, 36 700 Kazakhs demeuraient dans l’ aimak (division administrative) le plus occidental, qui existe depuis 1940 sous le nom d’ aimak de Bayan Ölgiy ou d’ aimak Hazag. Ces Kazakhs de Mongolie sont, du point de vue linguistique, culturel et historique, étroitement liés à ceux de la RSS Kazakhe de l’Union soviétique, mais ils ne se reconnais…

Is̲h̲āḳ Sükūtī

(248 words)

Author(s): Réd.
, un des chefs des Jeunes Turcs, probablement d’origine kurde, né en 1868. Alors qu’il était étudiant à l’École militaire de médecine, il fut, en mai 1889, l’un des fondateurs du Comité secret qui devint finalement le Comité Union et Progrès [voir Ittihād we-Teràḳkî Ḏj̲emʿiy̲y̲e̲ti];vers la fin de 1895, il fut exilé à Rhodes, mais il parvint à s’enfuir et à se rendre à Paris, où il s’associa aux émigrés jeunes turcs. En 1897, il fonda, avec d’autres, le journal anti-gouvernemental Osmanlt ( ʿUt̲h̲mānli̊) publié à Genève; mais, en 1899, cette publication cessa de paraître, à la…

Ḥareket Ordusu

(88 words)

Author(s): Réd.
, littéralement «armée d’action», nom donné habituellement aux troupes envoyées de Salonique le 17 avril 1909 sous le commandement de Maḥmūd S̲h̲ewket Pas̲h̲a [ q.v.], pour réprimer la mutinerie contre-révolutionnaire du Ier Corps d’Armée à Istanbul. Ces troupes, connues également sous le nom d’«Armée de la délivrance», atteignirent la capitale le 23 avril (N.S.) et, après ¶ quelques rencontres avec les mutins, occupèrent la ville le lendemain. (Réd.) Bibliography B. Lewis, The emergence of modern Turkey 3, Londres 1965, 212-3. Voir également Ḥusayn Ḥilmī Pas̲h̲a et İttiḥād we-Te…

Ḥarb b. Umayya b. ʿAbd S̲h̲ams

(135 words)

Author(s): Réd.
, père d’Abū Sufyān et beau-père d’Abū Lahab [ q.vv.], était l’un des principaux personnages de la Mekke. II aurait été le premier à employer l’écriture arabe et l’un des premiers à renoncer à boire du vin. Compagnon de ʿAbd al-Muṭṭalib, il lui succéda comme chef militaire, et c’est lui qui commandait le clan des ʿAbd S̲h̲ams et même, d’après certaines traditions, tous les Ḳurays̲h̲ites, pendant la guerre dite sacrilège [voir Fid̲j̲ār]. Après sa mort, le commandement serait passé aux Banū Hās̲h̲im. L’histoire de sa lutte de jactance avec ʿAbd al-Muṭṭalib et de la q…

Ḥafṣ al-Fard

(365 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAmr ou Abū Yaḥyā, théologien dont la biographie est à peu près inconnue. D’après Ibn al-Nadīm ( Fihrist, 180; éd. Caire, 255), il était originaire d’Égypte et, si l’on accepte la chronologie traditionnelle de la biographie d’al-S̲h̲āfiʿī (voir toutefois J. Schacht, dans Studia Orientalia Ioanni Pedersen.. dicata, 322), c’est probablement là qu’il eut maille à partir avec ce dernier, qui l’aurait «excommunié» (Ibn Ḥad̲j̲ar, Lisān al-Mīzān, II, 330-1); cet événement se produisit sans doute entre 188/804 et 195/810-1, de sorte qu’il est peu probable que Ḥafṣ ait été l’élève du ḳāḍī…

K̲h̲alīfa b. Abī l-Maḥāsin

(168 words)

Author(s): Réd.
al-Ḥalabī, médecin arabe originaire d’Alep, qui était peut-être apparenté à la famille d’Ibn Abī Uṣaybiʿa [ q.v.]. Les données biographiques qui le concernent sont assez rares, mais l’on sait qu’il écrivit, probablement entre 654 et 674/1256-75, un traité d’ophtalmologie intitulé al-Kāfi fī l-kuḥl (ou fī l-ṭibb) dans lequel il donne un aperçu sommaire de l’histoire de l’ophtalmologie chez les Arabes et traite de l’anatomie, de la physiologie et de l’hygiène des yeux, en citant les médicaments utilisés contre les maladies auxquelles ils son…

Ḥūs̲h̲

(139 words)

Author(s): Réd.
, pays des d̲j̲inns, au delà des sables de Yabrīn, dans lequel aucun humain ne s’aventure, et aussi espèce fabuleuse de chameaux issus d’un croisement entre chamelles communes et d̲j̲inns étalons ou descendants des chameaux des Wabār [ q.v.], dont ils occupent seuls le pays. Il arrive que des mâles sortent de ces étendues désertiques pour s’attaquer à des troupeaux et saillir des femelles domestiques; c’est ainsi que seraient nées des espèces renommées telles que les mahriyya [voir Ibil] ou les ʿasd̲j̲adiyya. Ḥūs̲h̲ semble bien être un doublet de waḥs̲h̲ [ q.v.] «sauvage», et ḥūs̲h̲ī/waḥ…

Mungīr

(229 words)

Author(s): Réd.
(orth. conventionnelle: Monghyr), ville du Bihār dans l’Union Indienne, sur la rive méridionale du Gange (25° 25’ N. et 86° 27’ E.) et à un important point de communications entre le Bengale et la moyenne vallée du fleuve. C’est aussi le centre administratif d’un district du même nom de la province du Bihār. Elle avait été fondée, dit-on, à l’époque des Guptas, et son premier conquérant musulman fut Muḥammad Bak̲h̲tiyār Ḵh̲ald̲j̲ī [ q.v.], lors de son expédition au Bihār en 589/1193. Elle acquit par la suite une certaine importance militaire et administrative et fut…

S̲h̲ammāk̲h̲a

(80 words)

Author(s): Réd.
, S̲h̲ammāk̲h̲ī, S̲h̲ammāk̲h̲iyya. nom islamique médiéval d’une ville de l’ancienne région de S̲h̲īrwān, dans le Caucase oriental, capitale, à partir du IVe/Xe siècle environ, de la dynastie locale yazīdie, des S̲h̲irwān S̲h̲āhs, qui lui valut un temps d’être renommée Yazīdiyya. Sur son rôle prémoderne, puis celui qu’elle joua après 1917, d’abord au sein de la République d’Azerbaïd̲j̲an de l’ex-Union Soviétique, et actuellement dans la République d’Azerbaïd̲j̲an indépendante sous le nom de S̲h̲emak̲h̲a, voir S̲h̲īrwān et S̲h̲īrwān S̲h̲āhs. (Réd.)

K̲h̲aṭṭ

(16,707 words)

Author(s): Sourdel-Thomine, J. | Alparslan, Ali | Ali̇ Alparslan | M. Abdullah Chaghatai | Réd.
, écriture. I. — Dans le monde arabe L’écriture arabe utilisée, selon la tradition, pour noter, du vivant même de Muḥammad, le texte sacré du Ḳurʾān, connut ensuite une diffusion répondant à l’expansion de la foi islamique en même temps qu’au développement de la civilisation islamique elle-même avec laquelle son essor se confondit. Écriture de type alphabétique et phonologique, relevant du vaste groupe des écritures sémitiques, elle présente à ce titre les caractéristiques d’une écriture consonantique, à signes vocaliques ajoutés sous forme d’acce…

Taḳrīẓ

(229 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. ‘louange’, genre mineur de la littérature arabe médiévale consistant en déclarations louant les vertus d’un certain ouvrage, louange parfois composée après la mort de l’auteur de cet ouvrage, mais probablement, le plus souvent, lors de sa publication dans le but de faire du battage en sa faveur et ainsi de le promouvoir auprès du public. L’auteur peut avoir sollicité ces déclarations auprès d’amis obligeants ou de collègues, plus éminents de préférence. Avec bonheur, F. Rosenthal (vo…

Nāẓir

(151 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. «contrôleur», «surintendant», titre employé sous les Mamlûks pour divers fonctionnaires chargés de fonctions d’administration et d’inspection. Il y avait le nāẓir al-d̲j̲ays̲h̲ pour l’armée, le nāẓir k̲h̲izānat al-k̲h̲āṣṣ pour l’administration des revenus personnels du sultan, le nāẓir al-amlāk pour l’intendance des domaines privés du sultan, le nāẓir k̲h̲azāʾin al-silāḥ pour la fabrication des armes et des armements et leur dépôt dans la citadelle du Caire, le nāẓir al-aḥbās al-maḥrūra ou nāẓir al-awḳāf pour les fondations charitables et les terres const…

al-Ḳāhira

(23,210 words)

Author(s): Réd. | J. M. Rogers | J. Jomier
, capitale de l’Égypte et un des principaux centres de la vie religieuse, culturelle et politique du monde musulman. La ville est bâtie sur les deux rives du Nil (30o 6’ de lat. N. et 31o 26’ de long. E.) à l’endroit où la montagne Muḳaṭṭam descend presque jusqu’au fleuve. Ce lieu stratégique dominant l’accès à la Basse Égypte fut habité dès l’antiquité, mais gagna une importance primordiale lors de l’invasion arabe en 22/643, quand ‘Amr b. al-ʿĀṣ jeta les bases d’un campement stable à al-Fusṭāt. Le nom actuel est dérivé de Miṣr al-Ḳāhira, ville construite en 359/970 par le calife fāṭim…

al-Fallūd̲j̲a

(97 words)

Author(s): Réd.
, nom d’une ancienne localité du ʿIrāḳ qui existe toujours; elle est située sur l’Euphrate, en aval d’al-Anbār [ q.v.] et à proximité de Dimmimā d’où se détachait, pour se diriger vers Bag̲h̲dād, le nahr ʿĪsā. Aujourd’hui, c’est à al-Fallūd̲j̲a que la grand’route venant de Bagdad traverse l’Euphrate. (Réd.) Bibliography Muḳaddasī, 115 Suhrāb, 123 Iṣṭak̲h̲rī, 84 Ibn Ḥawḳal, 165 Musil, The Middle Euphrates, 269-71 Le Strange, 66, 68 (distingue deux villages du même nom, le second étant situé au point de départ du nahr al-Malik, mais il semble y avoir là une confusion) M. Canard, H’amdânides…

ʿArabiyya

(47,087 words)

Author(s): Rabin, C. | Khalafallah, M. | Fück, J.W. | Wehr, H. | Réd. | Et al.
Langue et littérature arabes. A. —La langue arabe (ʿ Arabiyya). I. — L’arabe pré-classique. 1. — Place de l’arabe parmi les langues sémitiques. 2. — L’arabe primitif («proto-arabique»). 3. — L’arabe ancien (IIIe-VIe siècles de J.-C.). II. — La langue littéraire. 1. — L’arabe classique. 2. — Le moyen arabe ancien. 3. — Le moyen arabe. 4. — L’arabe moderne.¶ III. — Les dialectes arabes. 1. — Vue générale. 2. — Les dialectes orientaux. 3. — Les dialectes occidentaux. B. — Littérature arabe. Al-ʿarabiyya, autrement dit lug̲h̲a ou lisān al-ʿArab désigne: — 1. La langue arabe sous toutes …

ʿUtayba

(89 words)

Author(s): Réd.
, Buḥayrat (ou Baḥr) al-, lac lenticulaire, aujourd’hui intermittent, couvert de roseaux et de joncs, déversoir endoréique du Baradā [ q.v.], situé à 30 kms de Damas, dans le Mard̲j̲, à l’est et en contrebas de l’oasis de la G̲h̲uṭa [ q.v.], à proximité de l’ancien lac Hid̲j̲āna, déversoir de l’Aʿwad̲j̲. (Réd.) Bibliography V. Lortet, La Syrie d’aujourd’hui, dans Le Tour du Monde, 360 Admiralty handbooks, Syria, Londres 1943, 28-9 description détaillée dans N. Elisséeff, Nūr al-dīn, Damas 1967, I, 99, 251 S̲h̲. al-S̲h̲aʿbī, Muḥāfazat rīf Dimas̲h̲ḳ, Damas 1992, 319.

Raʾs (al-) Tannūra

(156 words)

Author(s): Réd.
, cap d’Arabie Saoudite orientale sur le Golfe Persique, lat. 26°40’ N., Long. 50°13’ E., au Nord d’al-Ḳaṭīf [ q.v.]. Le mot tannūr existe dans Ḳurʾān, XI, 42 et XXIII, 27, dans l’histoire de Noé, avec le sens de «four». Il désigne aussi toute source d’eau (Lane, Lexicon, s.v.). En juillet 1933, le roi ʿAbd al-ʿAzīz accorda à la Standard Oil Company ofCalifomia une concession pour chercher du pétrole dans la partie orientale de l’Arabie Saoudite. La première expédition de pétrole saoudien eut lieu à partir de Raʾs Tannūra en 1939. La raffine…

Ḥayātī-zāde

(215 words)

Author(s): Réd.
, famille ottomane de médecins et ʿulamāʾ, dont les principaux membres sont: 1. Muṣṭafā Feyḍī, qui serait un Juif converti (né Moshe ben Raphael Abravanel) et aurait servi d’interprète durant l’interrogatoire du «Messie» S̲h̲abbětay Sebi ([ q.v.]; voir aussi Dönme), devint reʾīs al-aṭibbāʾ [voir Ḥekīm-Bas̲h̲i̊] en 1080/1669-70 et mourut en 1103/1691-2. Il est l’auteur d’une «k̲h̲amsa» intitulée al-Rasāʾil al-mus̲h̲fiya fī l-amrāḍ al-mus̲h̲kila, sur la nature, les symptômes et le traitement de diverses maladies, d’après des ouvrages en latin de différents …

Daydaban

(115 words)

Author(s): Réd.
, du persan dīdebān, terme désignant, à différentes époques, une certaine catégorie de sentinelles, de gardiens, d’inspecteurs, etc. Il apparaît déjà comme nom de métier dans les Rasāʾil Ik̲h̲wān al- Ṣafāʾ (huitième risāla de la première série, éd. Caire, I, 210; cf. IC, 1943, 147), en même temps que nāṭūr. Dans l’usage ottoman classique, le terme, prononcé dīdebān, était appliqué aux gardiens de la douane, dont le chef était le dīdebān bas̲h̲i̊. Il désignait également des gardiens des tours d’incendie à Istanbul, ainsi que des vigies de la flotte et de l’armée. (Réd.) Bibliography Dozy,…

Rayda

(295 words)

Author(s): Réd.
(Rīḍā, Rēda) est le nom d’un certain nombre de lieux en ʿAsīr, au Yémen et au Ḥaḍramawt. Le mot rayd (pl. aryād/ruyūd) désigne une falaise montagneuse ressemblant à un mur, ou une corniche située sur des falaises (Lane, Lexicon, s.v.). Au moins en Ḥaḍramawt, il désigne le centre du territoire d’une tribu bédouine, généralement une dépression dans un plateau rocheux (D. van der Meulen et H. von Wissmann, Hadramawt, some of its mysteries unveiled, Leyde 1932, 22, n. 1). Il existe plusieurs endroits de ce nom ( Rēda) au Ḥaḍramawt: Raydat al-Sayʿar, Raydat Arḍayn, Raydat al-ʿIbād, Ray…

Ulu Dāgh

(122 words)

Author(s): Réd,
, en turc moderne, Ulu dag, une chaîne de montagnes, de dimensions réduites mais imposante, au Nord-ouest de l’Anatolie, au Sud-est de Bursa [ q.v.], se trouvant aujourd’hui dans l’ il ou province de Bursa. Elle couvre 32 km sur 13 km, ses pentes boisées s’élevant jusqu’à un sommet de 2493 m. (lat 46° 05’ N., long. 28° 58’ E.), point culminant de l’Anatolie occidentale. C’est l’Olympe mysien classique mais plus renommé, à l’époque contemporaine, comme station de ski durant l’hiver. (Réd.) Bibliography Sir Wm. Ramsay, The historical geography of Asia Minor, Londres 1890 Naval Intelligence…

Kaṣab

(464 words)

Author(s): Réd.
(A., nom d’unité ḳaṣaba), toute plante à la tige longue et creuse comme celle du roseau ( arundo donax), auquel le terme s’applique plus particulièrement (voir Muk̲h̲aṣṣaṣ, XI, 46); le bambou est nommé k̲h̲ayzurān mais ḳaṣab entre dans la composition d’un certain nombre d’expressions désignant notamment la canne à sucre ( ḳaṣab al-sukkar, etc. [voir art. suivant]) et l’acore (ou roseau odorant, ḳaṣab al-d̲h̲arīra; voir H. P. J. Renaud et G. S. Colin, Tuḥfat al-aḥbāb, Paris 1934, 152; M. Levey, The médical formulary . .. of al-Kindī, Madison-Londres 1966, 316), ou encore le papyrus ( ḳaṣab…

ʿAmmār

(182 words)

Author(s): Réd.
, Banū (ou Banū Ṯh̲ābit), dynastie qui régna à Tripoli (de l’Ouest) de 727/1327 à 803/1400. Son fondateur, Ṯẖābit b. ʿAmmār, un berbère Huwwāra, mourut après un règne de quelques mois, et son fils Muḥammad lui succéda. Pendant le règne du fils de Muḥammad, Ṯẖābit, les Génois surprirent Tripoli et la pillèrent (756/1355); Ṯẖābit fut tué par les chefs arabes voisins auprès desquels il cherchait refuge en 771/1370 ou 772/1371. Abū Bakr b. Muḥammad expulsa de Tripoli le gouverneur des Banū Makkῑ de Ḳābi…

Ibn Ẓāfir

(282 words)

Author(s): Réd.
, Ḏj̲amāl al-dīn Abū l-Ḥasan ʿAlī b. Abī Manṣūr Ẓāfir b. al-Ḥusayn al-Azdī, secrétaire de chancellerie et homme de lettres égyptien, né au Caire en 567/1171. Il fut l’élève de son père qui était professeur à la madrasa mālikite al-Ḳumḥiyya et lui succéda. Il fut ensuite employé à la chancellerie d’al-ʿAzīz (589-95/1193-8), puis à celle d’al-ʿĀdil (596-615/1200-18) et enfin du fils de ce dernier, al-As̲h̲raf (m. 635/1237), à Damas. ¶ En 612/1215, il abandonna ses fonctions et retourna au Caire, où il mourut, selon Yāḳūt, le 15 s̲h̲aʿbān 613/27 novembre 1216, ou, s…

Rōhtāsgaŕh

(131 words)

Author(s): Réd.
, forteresse et agglomération dans les collines du District de S̲h̲āhābād, au Nordest de l’Etat de Bihār, dans l’Union Indienne (lat. 24° 37’ N., long. 83° 55’ E.), à environ 50 km au Sud de la ville de Sahsāram [ q.v.]. Il doit y avoir eu préalablement un fort ou un établissement hindou au même endroit, mais les fortifications actuelles datent de l’occupation du lieu par S̲h̲īr S̲h̲āh Sūr [ q.v.] en 946/1539. Elles furent agrandies par le général d’Akbar Mān Sing̲h̲ [ q.v.] lorsqu’il fut nommé gouverneur du Bihār et du Bengale. Il fut remis à l’armée britannique peu après la …

Ibn Nād̲j̲ī

(170 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḳāsim/Abū l-Faḍl ibn ʿĪsā b. Nād̲j̲ī al-Tanūk̲h̲ī, ḳāḍī, prédicateur et biographe né et mort à Kairouan (vers 762-837 ou 39/vers 1361-1433 ou 35). Il fit ses études dans sa ville natale et à Tunis, puis occupa plusieurs postes de ḳāḍī et de k̲h̲aṭīb (à Djarba, Béja, Lorbeus, Sousse, Gabès, Tébessa et Kairouan) et rédigea des commentaires d’ouvrages de fiḳh, notamment de la Risāla d’Ibn Abī Zayd al-Ḳayrawānī (ce s̲h̲arḥ a été imprimé au Caire en 1914, 2 vol.). Sa renommée repose cependant sur un recueil de biographies des savants religieux de sa ville natale des origines au IXe/XVe siè…

Niẓām

(120 words)

Author(s): Réd.
(a.), titre honorifique devenu caractéristique des souverains de l’État indo-islamique de Ḥaydarābād [ q.v.] (Deccan); il dérive d’un titre plus ¶ complet, Niẓām al-Mulk, porté par le noble mug̲h̲al Ḳamar al-dīn Čīn Ḳilič Ḵh̲ān [voir Niẓām al-Mulk], nommé gouverneur du Deccan en 1132/1720 et revêtu également du titre d’Āṣaf Ḏj̲āh. Le processus d’identification du titre de Niẓām avec la qualité de maître de Ḥaydarābād a été renforcé par le long rèjrne (1175-1217/1762-1802) du quatrième fils d’Āṣaf Ḏj̲āh, Niẓām ʿAlī Ḵh̲ān, et, à par…

Muʾnis Dede Derwīs̲h̲

(124 words)

Author(s): Réd.
, poète ṣūfī ottoman d’Edirne, au début du XIIe/XVIIIe siècle. Sa date de naissance est inconnue, mais il était murīd au couvent Murādiyye des Mewlewis, où il fut instruit par le célèbre s̲h̲ayk̲h̲ Enīs Red̲j̲eb Dede (m. 1147/1734-5). Muʾnis mourut de la peste à Édirne en 1145/1732-3 et fut inhumé dans l’enceinte du couvent. Son dīwān de poésie était très estimé des autorités les plus anciennes, mais il ne nous est pas parvenu. (Réd.) Bibliography Fatīn, Ted̲h̲kere, Istanbul 1271/1855-6, 385 Esrār Dede, Ted̲h̲kere, Bibl. Univ. d’Istanbul, ms. T. 89, p.281 S̲h̲ekīb Dede, Sefīne-yi Mewle…

Ṣawm

(2,165 words)

Author(s): C. C. Berg-[Réd.]
(a.), à côté de Ṣiyām, maṣdar de la racine s-w-m; les deux termes sont employés indistinctement. Le sens primitif du mot en arabe est «être immobile» (Th. Nöldeke, Neue Beiträge zur sem. Sprachw., Strasbourg 1910, 36, n. 3; cf. déjà S. Fränkel, De vocab. ... in Corano peregrinis, Leyde 1880, 20 : «quiescere»). Le sens de jeûne a pu provenir de l’usage judéoaraméen et syriaque, lorsque Muḥammad fit à Médine plus ample connaissance avec cette pratique. C’est le sens qu’il a dans les sourates médinoises. Origine du rite. On ne saurait affirmer que le jeûne ait été une pratique inco…

Müstet̲h̲na Eyāletler

(133 words)

Author(s): Réd.
(t.), litt. «provinces exceptées, séparées», expression désignant les provinces de l’empire ottoman séparées de celles qui, au cœur de l’Anatolie et de la Roumélie, étaient administrées normalement. Dans la période brillante de l’empire (Xe-XIIe/XVIe-XVIIIe siècles), elles comprenaient d’ordinaire des provinces telles que Ṣaydā, Alep, Bag̲h̲dād, Baṣra, Mawṣil, Tripoli de Barbarie, Beng̲h̲āzi, le Ḥid̲j̲āz et le Yémen, c’est-à-dire les plus récemment conquises dans les pays arabophones. Comme le système féodal des timārs et des ziʿāmets n’y existait guère, les impôts y…

Ṣābir

(181 words)

Author(s): Réd.
, Mīrzā ʿAlī Akbar (1862, S̲h̲enāk̲h̲a-1911, Bākū), poète satirique et journaliste ād̲h̲arbayd̲j̲ānī. Après la première révolution russe de 1905, une littérature humoristique et satirique se fit jour dans l’Ad̲h̲arbayd̲j̲ān russe, notamment dans l’hebdomadaire Mollā Naṣreddīn, fondé à Tiflis en 1906 par Ḏj̲elāl Meḥmed Ḳulīzāde [voir Ḏj̲arīda. IV]. Elle s’attaquait aux anciennes formes littéraires, à l’obscurantisme et au fanatisme religieux, et circulait aussi en Turquie et en Ād̲h̲arbayd̲j̲ān persan. L’un des auteurs était Ṣābir (qui usai…

Ḥabas̲h̲, Ḥabas̲h̲a

(6,280 words)

Author(s): Réd | Ullendorff, E. | Trimingham, J. S. | Beckingham, C. F. | W. Montgomery Watt
, nom peut-être d’origine sud-arabique [mais voir Ḥabas̲h̲at], appliqué dans la pratique arabe au territoire et aux peuples de l’Éthiopie et parfois aux régions limitrophes de la Corne d’Afrique. Bien qu’elle soit demeurée en grande majorité chrétienne, l’Éthiopie compte une importante population musulmane; elle a de plus, depuis le temps du Prophète, entretenu des relations avec le monde islamique. Ces relations seront étudiées sous les titres suivants: — 1. histoire, — 2. expansion de l’Islam, — 3. a…

Tōlā

(100 words)

Author(s): Réd.,
, poids en usage en Inde (sanskrit tulā, hindi tōlā «balance, instrument de pesée») à la fois pour l’or et l’argent. Autrefois, un tōlā = 96 rattīs, le rattī étant l’ancienne unité indienne de poids, selon E. Thomas égale à 1,75 grain. Dans l’Inde Britannique, par un décret de 1833, le tōlā de 180 grains, également poids de la roupie [voir Rūpiyya], devint l’unité du système des poids, 3.200 tōlās étant équivalent à l mān ou maund. (Réd.) Bibliography Yule-Burnell, Hobson-Jobson, a glossary of Anglo-Indian colloquial words and phrases, 2Londres 1903, 928. Voir également Makāyil. 2 et sa …

Yeñi Ḳalʿe

(120 words)

Author(s): Réd,
, en turc, «la nouvelle forteresse», forteresse dans le Sud-ouest de la Crimée. Elle fut fondée en 1114/1702 par le sultan ottoman Muṣṭafā II [ q.v.] pour protéger le port proche de Kerč [ q.v.] et constituer un contrepoids à Azov, conquise par Pierre le Grand en 1696 (la ville fut conservée par la Russie pendant dix-sept ans) [voir Azaḳ]. Quand les armées de la grande Catherine marchèrent sur la Crimée en 1771, Yeñi Ḳalʿe et Kerč tombèrent aux mains des Russes sans opposer de résistance. Au traité de Küčük Ḳaynard̲j̲a [ q.v.] en 1774, la Porte céda ses droits à la Russie, lui donnant …

Orta

(229 words)

Author(s): Réd.
(t.), littéralement «centre»; dans la terminologie ¶ militaire en turc ottoman, équivalent d’une compagnie de combattants dans les trois groupes ( Segmen, Ḏj̲emāʿal et Bölük) dont le corps des Janissaires était en fin de compte constitué [voir Od̲j̲aḳ et Yen̄i Čeriler]. Le nombre des ortas au sein du corps a varié au cours des temps, mais il se situait finalement autour de 200. D’Ohsson signalait un total de 229. L’effectif de chaque orta était également variable; à l’époque de Meḥemmed II Fātiḥ [ q.v.], il aurait été de 50 hommes, mais beaucoup plus élevé par la suite. Le commandant d’une ort…

Bāriḥ

(107 words)

Author(s): Réd.
(a.) se dit d’un animal sauvage ou d’un oiseau qui passe de droite à gauche devant un voyageur ou un chasseur; bien que les opinions diffèrent sur ce point, on en tire généralement un mauvais augure, parce que, dit-on, il présente son côté gauche au chasseur qui n’a pas le temps de le viser; l’animal qui passe de gauche à ¶ droite ( sāniḥ) est au contraire de bon augure. Le nāṭiḥ vient de face, et le ḳaʿīd par derrière. (Réd.) Bibliography Freytag, Einleitung, 163 Wellhausen, Reste 2, 202 Doutté, Magie et religion, 359 Ḏj̲āḥiẓ, Tarbīʿ, éd. Pellat, index L.A. s.v. Maydānī, sous man lī bi-l-sāniḥ b…

al-Musabbiḥãt

(67 words)

Author(s): Rèd.
(a.), «les glorificatrices», nom donné à un groupe de sourates du Ḳurʾān datant du milieu de la période médinoise (LVII, LIX, LXI, ¶ LXII, LXIV) parce qu’elles commencent par sabbaḥa ou yusabbiḥu li-llāh. Cette appellation paraît ancienne; cf. Muslim, Zakāt. trad. 119. Voir aussi Nöldeke-Schwally, G.d.Q., I, 186, 245, II, 45; Blachère, Le Coran, note sur la sourate LXIV; et Ḳurʾān, VII, vers la fin. (Rèd.)

Saʿīda

(182 words)

Author(s): Réd.
(forme française: Saīda), ville d’Algérie, chef lieu du département ( wilāya) du même nom, à 175 km d’Oran (Wahrān [ q. v.]) et à 95 km de Mascara (al-Muʿaskar [ q.v. ]), à 900 m d’altitude, sur le wadi Saʿīda, au contact du Causse oranais (monts de Saīda) et des Hautes Plaines, plateaux calcaires appartenant à l’ensemble de l’Atlas Tellien, à l’Est des monts de l’Ouarsenis (Wans̲h̲arīs). La ville comptait environ 30 000 habitants et le département environ 200 000 en 1987. La région est propice à la culture des céréales, et à l’élevage des moutons. L’intérêt stratégique récurrent que le si…
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