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Küčük ʿAlī Og̲h̲ullari̊

(481 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, une lignée de derebeys [ q.v.] turcomans, seigneurs locaux contrôlant un siècle durant la région autour de Payas [ q.v.], strategiquement située à l’entrée du golfe d’Alexandrette (à présent dans l’ il ou province de Hatay), et, durant quelques temps, Adana en Cilicie. Le fondateur, Ḵh̲alīl Bey Küčük ʿAlī Og̲h̲lu apparaît vers 1770 comme un chef de bandits, basé à Payās, prélevant son butin sur la navigation dans le golfe, y compris sur les navires des puissances européennes, ainsi que sur le trafic terrestre contraint d’emprunter une é…

al-Nuwayrī

(208 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, Muḥammad b. al-Ḳāsim al-Iskandarānī, historien de sa ville natale, Alexandrie, où il vécut au VIIIe/XIVe siècle (les dates précises sont inconnues). Entre 767 et 775/1366-74, il écrivit une histoire de la ville en trois volumes, le K. al-Ilmām fīmā d̲j̲arat bihi l-aḥkām al-maḳḍiyya fī wāḳiʿāt al-Iskandariyya dans le but de décrire la calamité provoquée en muḥarram 767/octobre 1365 par les Croisés francs qui, conduits par Pierre de Lusignan, roi de Chypre, descendirent sur Alexandrie, l’occupèrent pendant une semaine et la mirent à sac (voir S. Runciman, A history ofthe Crusades, Lo…

Muḥammad Farīd Bey

(469 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
b. Aḥmad Farīd Pas̲h̲a (1284-1338/1867-1919), politicien nationaliste égyptien, dont l’action se déroula dans les deux premières décennies du XXe siècle. Appartenant à l’aristocratie turque, il fit une carrière d’avocat devant les tribunaux ahliyya, puis de partisan de Muṣṭafā Kāmil Pas̲h̲a [ q.v. ], leader de l’opposition nationaliste au protectorat britannique sur l’Égypte et fondateur, en 1907, du Parti Nationaliste ( al-Ḥizb al-Waṭanī [voir Ḥihẓb I. Pays arabes]). A la mort de Muṣṭafā Kāmil (début 1908), Muḥammad Farīd lui succéda à la tête du parti, ma…

Ürgenč

(442 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, ville du delta du fleuve Oxus, ou Amū Daryā [ q.v.] dans le Ḵh̲warazm [ q.v.], et qui, durant cinq siècles, à partir de la conquête mongole, fut la capitale de la province. Après la destruction totale en 618/1221 par les Mongols de Gurgand̲j̲, la précédente capitale du Ḵh̲warazm, les conquérants fondèrent une nouvelle ville, sur un site proche, sans doute celui du «petit Gurgand̲j̲», à trois farsak̲h̲s de l’ancienne capitale. Sous la pax mongolica, Ürgenč devint rapidement un centre commercial, peuplé et florissant, (voir Barthold, Turkestan down to the Mongol invasion, 457 et du même, A …

Konkan

(352 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, région littorale dans la partie occidentale du Dekkan (ou péninsule indienne), comprise entre Thālnēr et Bombay au Nord et Goa au Sud, c’est à dire entre les latitudes 19° 30ʹ N. et 15° 30ʹ N., et s’étendant sur environ 560 kms. Elle a été désignée sous ce nom tant au Moyen Âge qu’à l’époque contemporaine. Dans l’Inde britannique, elle était officiellement dans la présidence de Bombay, plus ¶ tard province de Bombay, et à présent dans l’État de Maharashtra de l’Union Indienne. Elle comprend une plaine basse, très forestière, allant de la mer d’Oman à la barriè…

Mangrōl

(169 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, nom de deux localités de l’Inde. 1. Port sur la côte Sud-ouest de la péninsule de Kāt̲h̲iāwāŕ (21° 28´ N., 70° 14´ E.) qui se trouvait autrefois à l’intérieur de l’État indigène de Ḏj̲unāgaŕh [ qv.] et dont le chef musulman local était vassal du nawwāb de cet État. La mosquée porte la date de 785/1383. Bibliography Imperial gazetteerof India 2, XVII, 180. 2. Ville de l’ancien territoire de l’Inde britannique de Rajputana, à l’intérieur de l’État indigène de Kotah (25° 20´ N., 70° 31´ E.) et à 70 km. au Nord-est de la cité de Kotah. C’est là qu’eut lieu, le 1er octobre 1821, la bataille entre de…

Kilāt

(1,280 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, Kalāt, Kelāt, nom d’une ville et d’une vaste région du Balūčistān qui constituait un k̲h̲ānat avant de devenir un district du Pakistan. I. La ville (souvent appelée Kalāt-i Balūč pour la distinguer de la Kalāt-i G̲h̲ilzay afg̲h̲āne) est située à 28଀ 53′ de lat. N. et 66° 28′ de long. E., à une altitude de 2000 m.; au cours des derniers siècles, elle resta la capitale du k̲h̲ānat de Kalāt et la ville la plus importante du Balūčistān, jusqu’au moment où Quetta [voir Kwat́t́a] devint une base ¶ militaire de l’Inde britannique. Kalāt ou Kilāt représente l’arabe ḳalʿa et le persan ḳala/ ḳalāt souven…

Kūh-i Bābā

(496 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, massif motagneux de l’Afghanistan central constitué par l’extension vers l’Ouest et le Sud du «nœud» des Pamirs et de l’Hindau Kus̲h̲ [ q.v.] du Nord-est de l’Afg̲h̲ānistān. Le nom de Kūh-i Bābā est proprement donné à la chaîne maîtresse Est-Ouest qui s’étend de Kābul vers l’Ouest, au Sud du Herī Rūd supérieur, avec des prolongements vers le Sud et l’Ouest à travers les régions des G̲h̲ōrāt [voir G̲h̲ūr] et des Hazārad̲j̲āt [ q.v., au Suppl.], entre les vallées telles que celles de l’Helmand, de PArg̲h̲andāb et du Tarnak. Sur le versant Nord du Herī Rūd, se dressen…

Kāfiristān

(2,601 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
« pays des incroyants », nom d’unerégion montagneuse du massif de l’Hindou Kouch, au Nord-est de l’Afg̲h̲ānistān, qui resta très isolée et politiquement indépendante jusqu’à la conquête afg̲h̲āne (1896), mais devint dès lors, avec l’introduction de l’Islam, le Nūristān « pays de lumière ». Quelques auteurs européens anciens ont fait état de ce que l’on pourrait qualifier de « GrandKāfiristān » comprenant, outre le Kāfiristān proprement dit (voir infra), des régions telles que le Lag̲h̲mān, le Čitrāl, le Swāt, le Bad̲j̲war, le Gilgit, etc., ce qui correspondrait …

Mīkālī

(1,097 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nisba d’une famille iranienne du Ḵh̲urāsān qui occupa une place en vue dans le monde culturel et politique de la région et joua un rôle actif dans l’administration locale et municipale sous les Sāmānides et les premiers G̲h̲aznawides [ q.vv.]. Elle était apparemment d’origine sogdienne, et l’on cite parmi ses ancêtres préislamiques le prince de Pand̲j̲kent, S̲h̲īr Dīvāstič, tué par les Arabes au Mont Mug̲h̲, en 104/722-3 [voir Mā warāʾ al-Nahr. II. Histoire]; al-Samʿānī ( Ansāb, éd. en facsimile, fol. 548 b-549 b) la fait remonter aux Sāsānides Yazdagird II et Bahrān …

Munād̲j̲āt

(244 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
(a.), nom d’action du verbe de IIIe forme nād̲j̲ā «murmurer, causer confidentiellement avec quelqu’un», employé en ce sens dans Ḳurʾān, LVIII, 13, et à la VIe forme réciproque en LVIII, 9, 10, à propos des murmures de mécontentement circulant parmi les partisans du Prophète, probablement après la défaite d’Uḥud (voir Nöldeke-Schwally, G.d.Q, I, 212-13). Munād̲j̲āt devient toutefois un terme technique de piété islamique et d’expérience mystique au sens de «prière spontanée», par opposition au devoir d’obligation rendu à Dieu à l’occasion de la ṣalāt (voir Hughes, A dictionary of I…

Lanbasar

(387 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
(ainsi chez Ras̲h̲īd al-dīn et Mustawfī; prononciation populaire avec assimilation: Lam(m)asar < Lambasar), nom d’une des forteresses ismāʿīliennes du Nord-ouest de l’Iran prise à un chef local par le lieutenant et finalement successeur de Ḥasan-i Sabbāḥ, Kiyā Buzurg-Ummīd, en 495/1102 selon Ḏj̲uwaynī [voir Alamūt, Ismaʿīliyya]. Ses ruines encore vastes sont situées, sur une pente à 30° aisément défendable dont la surface ressemble à un tronc de cône et qui mesure environ 480 m sur 190, dans le district de Rūdbār, sur le haut S̲h̲āh-Rūd, affluent du Safīd-Rūd [ q.v.], où se trouvai…

Ḏj̲and

(1,917 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, ville médiévale située sur le cours inférieur du Si̊r Daryā, en Asie centrale, vers l’embouchure de ce cours d’eau dans la mer d’Aral, dans l’actuelle RSS du Kazakstan; sa renommée était telle que la mer d’Aral fut souvent appelée mer de Ḏj̲and. C’est vers le milieu du IVe/Xe siècle que, pour la première fois, il en est fait état par les géographes arabes, notamment par Ibn Ḥawḳal et, après lui, par l’auteur anonyme des Ḥudūd al-ʿālam (372/982). Ibn Ḥawḳal indique qu’il existait trois agglomérations sur le cours inférieur du Si̊r Daryā, chez les Turcs og̲h̲uz de cette…

Ṭarāz

(982 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nom arabe désignant Talas, rivière d’Asie centrale et ville préislamique et des premiers temps de l’Islam située sur ses rives. Le site exact est inconnu mais se trouvait probablement près de la ville plus récente d’Awliyā Atā/Aulie Ata, la Dzhambul actuelle. Cette dernière est aujourd’hui dans la République du Kazakhstan, mais l’ancien nom de Talas a été réutilisé pour désigner un site moderne plus à l’est, sur la rive gauche de la rivière de Talas, au cœur du Kirg̲h̲istan. Le Talas d’origine éta…

ʿUḳaylides

(796 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, dynastie arabe qui prospéra en ʿIrāḳ et en Syrie du Nord, d’environ 380/990 à 564/1169. La famille est issue de ʿUḳayl [ q.v.], une tribu d’Arabie du Nord. Au IVe/Xe siècle, les ʿUḳayl, installés dans le Nord de la steppe ʿirāḳo-syrienne, dépendaient des Ḥamdānides [ q.v.] de Mawṣil et d’Alep. Quand les derniers Ḥamdānides de Mawṣil, Abū ʿAbd Allāh al-Ḥusayn et Abū Ṭāhir Ibrāhīm, furent menacés par le chef kurde Bād̲h̲ al-Ḥusayn b. Dustak, fondateur au Diyār Bakr de la dynastie marwānide [voir Marwānides], ils appelèrent à leur secours le chef ʿuḳaylide Abū l-Ḏh̲awwād Muḥamma…

Kānpur

(543 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, Cawnpore, ville située sur les rives du Gange dans la province de l’Uttar Pradesh (République indienne, 26° 28′N. et 8o°20′E.); c’est également le nom d’un district administratif de cette province. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Kānpur n’était guère qu’un village connu sous le nom de Kanbaiyāpur ou Kanhpur; comme il était situé sur les frontières occidentales de l’Awad̲h̲ ou Oud̲h̲ [ q.v.], le district de Kānpur fut l’objet de disputes, au milieu du XVIIIe siècle, entre les Nawwābs de l’Awad̲h̲, les empereurs mug̲h̲als de Dihlī et la puissance croissante des Marāth…

Zand̲j̲ān

(805 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, ville du Nord-ouest de la Perse, située sur le Zand̲j̲ān Rūd, affluent sur la rive droite du Safīd Rūd [ q.v.]. Elle se trouve sur la grande route qui mène de Téhéran et Ḳazwīn à Tabrīz, à une distance de 314 km de Téhéran et à 302 km de Tabrīz, à une altitude de 1.625 m (36° 40’ de lat. N., 48° 30’ de long. E.). La plupart des géographes du Moyen Age plaçaient Zand̲j̲ān dans la province de Ḏj̲ibāl, l’associant habituellement à Abhar [ q.v.] ou Awhar à quelque 80 km au Sud-est, mais ils déclaraient généralement qu’elle était à la frontière avec l’Ād̲h̲arbāyd̲j̲ān. et certaines …

K̲h̲ulm

(1,038 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, ville du Nord de l’Afg̲h̲ānistān (36°42´N., 67° 41´E.); située dans la région des basses terres au Sud du cours supérieur de l’Oxus à une altitude de 450 m., elle se trouve à environ 50 km. à l’Est de l’actuelle Mazār-i S̲h̲arīf et, selon les géographes islamiques médiévaux, à deux marḥalas, ou dix farsak̲h̲s à l’Est de Balk̲h̲ [ q.v.]. Elle est en outre arrosée par le Ḵh̲ulm qui coule dans une étroite vallée de l’Hindū Kus̲h̲, dépasse la ville de Haybak, puis Ḵh̲ulm, pour s’épuiser avant d’atteindre l’Oxus; il est possible que cette rivière soit l’Artamis des géographes grecs. Les géographe…

al-Rass

(391 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nom, dans les ouvrages géographiques en arabe, de l’Araxes (forme perso-turque: Aras; ¶ arménienne: Eraskʿ; géorgienne: Rak̲h̲s̲h̲ī; moderne: Aras). Ce fleuve prend sa source dans ce qui est aujourd’hui la Turquie orientale, près d’Erzurum, et coule en gros vers l’Est sur 1072 km pour se jeter dans la Caspienne. Son cours moyen, à partir d’un point proche du Mont Ararat, forme aujourd’hui la frontière entre l’ancienne RSS d’Azerbeidjan et la Perse; le cours inférieur reçoit le Kur et traverse les steppes de Mūḳān [ q. v.] et un territoire maintenant totalement azerbaïdjanais. Le nom a…

Laḳab

(14,290 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
(a.), surnom et, à une époque plus tardive et dans un emploi particulier, titre honorifique (pi. alākb). On trouvera des suggestions à propos de son étymologie dans L. Caetani et G. Gabrieli, Onomasticon aràbicum, I. Fonte-introduzione, Rome 1915, 144-5; sur sa place dans le schéma général de la composition des noms islamiques, voir Ism. Le laḳab paraît avoir été à l’origine un surnom ou sobriquet possédant toutes sortes de valeurs et pouvant être admiratif, purement descriptif et de contenu neutre ou insultant et péjoratif. Dans ce dernier cas, il était souvent désigné sous le nom de naba…
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