Search

Your search for 'dc_creator:( "Ahmad, F." ) OR dc_contributor:( "Ahmad, F." )' returned 10 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

Ibrāhīm Ḥaḳḳī Pas̲h̲a

(1,013 words)

Author(s): Ahmad, F.
(1863-1918), homme d’État, diplomate et grand-vizir ottoman (1910-11), né à Bes̲h̲ikṭās̲h̲, Fils de Remzī Efendi, qui avait été mutaṣarri̊f de Saḳi̊z (Chios) et président du conseil municipal de Bes̲h̲ikṭās̲h̲, il commença ses classes secondaires dans une école locale et les poursuivit à l’école de formation des fonctionnaires ( Mekteb-i mülkiyye) où il acheva ses études supérieures, apprenant en même temps le français et l’anglais avec des instituteurs privés. Diplômé en 1882, il fut engagé au secrétariat du ministère des Affaires étrangères …

Ḥusayn Ḥilmi̊ Pas̲h̲a

(725 words)

Author(s): Ahmad, F.
(Hüseyin Hilmi Paşa), deux fois grand-vizir de l’empire ottoman, naquit à Mytilène (Midilli) en 1855; d’origine modeste, il était le fils de Kiitahyali̊zāde Muṣṭafā Efendi, simple commerçant. Après avoir reçu une instruction traditionnelle, d’abord dans une medrese, puis dans une rüs̲h̲diye (école secondaire), il apprit le fiḳh et le français avec des maîtres privés et entra dans la bureaucratie locale en 1874. Il demeura à Mytilène pendant neuf ans, prit du service à Aydi̊n (1883), en Syrie (1885) et à Bag̲h̲dād (1892), puis devint gouverneur ( wālī) du Yémen en 1898. En 1903, i…

Ittiḥād-i Muḥammedī Ḏj̲emʿiyyeti

(817 words)

Author(s): Ahmad, F.
, que l’on traduit généralement par « Union islamique», organisation politico-religieuse qui devint célèbre parce qu’elle aurait été à l’origine de l’insurrec tion qui éclata à Istanbul le 13 avril 1909. Sa création fut rendue publique le 5 avril 1909 ( = 23 mars 1325, selon le calendrier «financier» turc), mais Ḥāfi̊ẓ Dervīs̲h̲ Waḥdetī, son chef spirituel et rédacteur en chef du quotidien Volkan (« Volcano»), affirme qu’elle a été constituée le 6 février 1909 (= 24 ḳānūn II 1324; voir T. Z. Tunaya, Türkiye’de siyasî partiler 1859-1952, Istanbul 1952, 261 sqq.) Il semble qu’elle n…

Maḥmūd S̲h̲ewḳat Pas̲h̲a

(1,180 words)

Author(s): Ahmad, F.
(1856-1913), général, ministre de la Guerre et grandvizir (1913) ottoman. Il naquit à Bag̲h̲dād dans une famille géorgienne depuis longtemps fixée en Irak et si totalement arabisée qu’on l’appelait ʿArab Maḥmūd à l’école militaire. Son père, Ketk̲h̲udā-zāde Süleymān, était un ancien mutaṣarrif de Baṣra, et sa mère, une Arabe de la vieille famille al-Farūk̲h̲ī. Après avoir achevé ses premières études à Bag̲h̲dād, il entra à l’école militaire d’Istanbul d’où il sortit en 1882 en tête de classe. Il fut affecté à l’Etat-Major général avec …

Ittiḥād We Teraḳḳī Ḏj̲emʿiyyeti

(2,053 words)

Author(s): Ahmad, F.
, plus connu en Europe sous le nom de Comité Union et Progrès (C.U.P.), mouvement politique responsable des destinées de l’empire ottoman de la révolution de 1908 à la destruction de cet empire en 1918. Ce Comité est directement issu d’un groupement appelé Société ottomane de la liberté ( ʿOt̲h̲mānli̊ Ḥürriyet Ḏj̲emʿiyyeti) et fondé à Salonique en août-septembre 1906, mais ses antécédents spirituels remontent aux activités conspiratrices des Jeunes Ottomans et de leurs successeurs, déployées dans l’empire ottoman et hors de cet empire (voir T. Z. Tunaya, Türkiyeʾde siyasî partiler…

Ri̊ḍā Nūr

(478 words)

Author(s): Ahmad, F.
, Rizâ Nur (1879-8 septembre 1942), docteur en médecine, homme politique, homme de lettres et idéologue nationaliste turc, né à Sinope, sur la Mer Noire en 1879. Après avoir acquis ses diplômes au collège médical militaire, il fréquenta la Faculté de Médecine, mais abandonna la médecine pour la politique après la restauration de la constitution en juillet 1908. Élu au Parlement pour Sinope, Ri̊ḍā Nūr rejoignit le parti libéral d’opposition ( Aḥrār Fi̊rḳasi̊) contre l’ Ittiḥād ve Teraḳḳī Ḏj̲emʿiyyeti [ q.v.], le CUP. Suspect d’avoir joué un rôle dans la contre-révolution avo…

al-Kāẓimi

(606 words)

Author(s): Ahmad, F.
, Meḥmed Sālim (1868-1914), journaliste politique turc de la fin de l’époque ḥamidienne et des débuts de la période constitutionnelle, mieux connu sous son pseudonyme de ʿAwn Allāh Kāẓimī. Il naquit à Istanbul, où son père Ḥüseyn Ḥusnī Beg était le secrétaire particulier ( mabeyīn kātībī) du sultan; sa famille était venue d’Erzurum, en Anatolie orientale, où le grand-père de Meḥmed, ʿAlī Beg, avait été derebey [ q.v.]. Il reçut une éducation traditionnelle, mais il apprit le français, ainsi que l’arabe et le persan. Ne trouvant pas de situation convenable dans …

Muk̲h̲tār Pas̲h̲a

(1,240 words)

Author(s): Ahmad, F.
, G̲h̲āzī Aḥmed, général et homme d’État turc ottoman, né à Bursa le 23 ramaḍān 1255/30 nov.-1er déc. 1839. A la mort de son père, qui était un notable local spécialisé dans le commerce de la soie, son oncle l’inscrivit à l’école militaire de la ville, d’où il passa à l’École de Guerre ( Mekteb-i Ḥarbiyye) à Istanbul. Diplômé en mars 1860, il suivit ensuite la formation d’officier d’État-Major, et sortit en 1861 avec le grade de capitaine d’État-Major. Il se distingua au cours de campagnes en Herzégovine et au Monténégro (1861-3) et, après avoir été…

Ḥūrriyyet We Iʾtilāf Fi̊rḳasi̊

(888 words)

Author(s): Ahmad, F. | Rustow, D. A.
(«Parti de la liberté et de l’entente»), connu également sous le nom d’Entente Liberale, parti politique ottoman formé le 21 novembre 1911. Il succéda à un certain nombre d’autres partis politiques libéraux conservateurs formés après la révolution de 1908 en opposition au Comité Union et Progrès (CUP) [voir Ittiḥād we Teraḳḳī Ḏjemʿiyyeti], parmi lesquels la ʿOt̲h̲mānli̊ Aḥrār Fi̊rḳasi̊ (1908), la Muʿtedil Ḥürriyyetperwerān Fi̊rḳasi̊ (1909), l’ Ahālī Fi̊rḳasi̊ (1910), et le Ḥizb-i Ḏj̲edīd (1911). Il préconisait une politique de décentralisation administrative, mais …

Ḥukūma

(19,027 words)

Author(s): Lewis, B. | Ahmad, F. | Lambton, A. K. S. | Vatikiotis, P. J. | Tourneau, R. Le | Et al.
, en arabe moderne, «gouvernement». Comme beaucoup de néologismes politiques des langues islamiques, le mot semble avoir, dans son sens moderne, été d’abord employé dans la Turquie du XIXe siècle et avoir passé du turc en arabe et dans les autres langues. Ḥukūma vient de la racine arabe h.k.m. avec le sens de «juger, adjuger» (cf. sens connexe, qui domine en hébreu et dans d’autres langues sémitiques, de sagesse [voir Ḥikma]). Dans l’usage classique, le nom verbal ḥukūma signifie l’acte ou la fonction de dispenser, de rendre la justice, que ce soit par un souverain, un j…