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Your search for 'dc_creator:( "Lewis, B." ) OR dc_contributor:( "Lewis, B." )' returned 168 results. Modify search

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Ayyūb Ṣabrī Pas̲h̲a

(99 words)

Author(s): Lewis, B.
, officier de marine et écrivain ottoman. A sa sortie de l’école navale, il reçut diverses affectations et servit pendant un certain temps au Ḥid̲j̲āz et au Yémen. Il mourut à Istanbul en 1308/1890. Il est l’auteur d’un certain nombre d’ouvrages historiques et descriptifs sur l’Arabie, notamment une description de la Mekke et Médine ( Mirʾāt at-Ḥaramayn, 3 vol., Istanbul 1301-6) et une histoire des Wahhābites ( Taʾrīk̲h̲-i Wahhābiyyān, Istanbul 1296). Il a écrit en outre une biographie du Prophète intitulée Maḥmūd al-Siyar (Edirne 1287). (B. Lewis) Bibliography Babinger, 372-3 Sid̲j̲…

ʿAskarī

(577 words)

Author(s): Lewis, B.
de ʿaskar «soldat», désignait, dans l’usage technique ottoman, un membre de la classe militaire dominante, qui se distinguait des reʿāyā — sujets paysans et habitants des villes ( reʿāyā désigne tantôt les sujets en général, tantôt les paysans seulement) —. Le terme ʿaskarī désigne plutôt une classe qu’une fonction; il s’appliquait à des ʿaskarīs retraités ou disponibles, aux épouses et aux enfants des ʿaskarīs, à des esclaves affranchis du sultan ou des ʿaskarīs et aussi aux familles des titulaires de charges religieuses publiques en service ( mulāzemet) auprès du sultan. La classe …

Bilād-i T̲h̲alāt̲h̲a

(148 words)

Author(s): Lewis, B.
, les trois villes, terme employé dans la pratique judiciaire et administrative ottomane pour désigner Eyyūb, Galata et Üsküdar, c’est-à-dire les trois zones urbaines rattachées à Istanbul. Chacune avait son propre ḳādī, indépendant du ḳādī d’Istanbul, bien que de rang moins élevé. Chaque mercredi, les ḳāḍīs des «trois villes» se joignaient au ḳāḍī d’Istanbul pour se rendre auprès du grand-vizir. Cette autonomie judiciaire des trois villes remontait aux débuts de l’époque ottomane, probablement même à la conquête. Les trois villes jouissaient éga…

Bāb-i Mas̲h̲īk̲h̲at

(433 words)

Author(s): Lewis, B.
, (aussi S̲h̲ayk̲h̲ al-Islām Kapi̊si̊, Bāb-i Fetwā et Fetwāk̲h̲āne), nom qui fut donné communément dans l’Empire Ottoman, durant le XIXe siècle, à la charge ou au service du S̲h̲ayk̲h̲ al-Islām [ q.v.], le grand muftī d’Istanbul. Jusqu’en 1241/1826, les grands muftīs avaient occupé leur fonction et rendu leurs ordonnances de leurs propres résidences, ou, si celles-ci étaient trop éloignées, de locaux loués en ville. Cette année-là, après la destruction des Janissaires, le sultan Maḥmūd II donna l’ancienne résidence de l’Ag̲h̲a des jan…

Bard̲j̲awān

(964 words)

Author(s): Lewis, B.
, Abū l-Futūḥ, esclave qui fut quelque temps maître de l’Égypte sous le règne d’al-Ḥāḳim. Il avait été élevé à la cour d’al-ʿAzīz, où il parvint à occuper le poste d’intendant ( Ḵh̲iṭaṭ, II, 3; ¶ Ibn Tag̲h̲rībirdī, Caire IV, 48; Ibn Ḵh̲allikān, II, 201). Il était eunuque et était connu sous le titre d’ustād̲h̲ [ q.v.]. Son origine ethnique est incertaine — Ibn Ḵh̲allikān en fait un Noir, Ibn al-Ḳalānisī simplement un Blanc ( abyaḍ al-lawn), al-Maḳrīzī un Slave ou un Sicilien, les lectures Ṣaḳlabī et Ṣiḳillī apparaissant toutes deux dans les mss des Ḵh̲iṭaṭ (cf. S. de Sacy, Chrestomathie, I, 13…

Baladiyya

(10,069 words)

Author(s): Lewis, B. | Hill, R. L. | Samaran, Ch. | Adam, A. | Lambton, A. K. S. | Et al.
, municipalité, terme utilisé en turc ( belediye), et d’autres langues islamiques, pour désigner les institutions municipales modernes de type européen, par opposition aux anciennes formes musulmanes d’organisation urbaine (voir Madīna). Le terme, comme beaucoup de néologismes de l’Islam moderne et comme les innovations qu’ils expriment, apparut d’abord en Turquie; les institutions et les services de type occidental furent introduits dans ce pays dans le cadre du programme général de réforme des Tanẓīmāt [ q.v.]. I. — Turquie. Les premiers pas vers une administration muni…

Bahāʾī Meḥmed Efendi

(574 words)

Author(s): Lewis, B.
, juriste et théologien ottoman. Né à Istanbul en 1004/1595-6, il était le fils de ʿAbd al-ʿAzīz Efendi, ḳāḍī-ʿasker de Roumélie, et le petit-fils de l’historien Saʿd al-dīn. Il entra dans la carrière religieuse, devint mudarris et mulla et fut nommé ḳāḍī, d’abord à Salonique, puis, en 1043/1633-4, à Alep. Grand fumeur, il fut dénoncé par le beylerbey Aḥmad Pas̲h̲a, avec qui il était en mauvais termes, et, en 1044/1634-5, révoqué et exilé à Chypre pour le punir de ce que l’on considérait alors comme une grave faute. Vers la fin de 1045/début 1636, il …

Babadag̲h̲i̊

(806 words)

Author(s): Lewis, B.
, ville de la Dobroudja, faisant maintenant partie de la Roumanie. Son nom turc rappelle le derviche semi-légendaire (Baba) Sari̊ Salti̊ḳ, qui aurait conduit un certain nombre de Turcomans anatoliens en Dobroudja au milieu du ¶ VIIe/XIIIe siècle et se serait établi avec eux dans le voisinage de Babadag̲h̲i̊. (Sur cette installation, voir Paul Wittek, Yazijioghlu ʿAlī on the Christian Turks of the Dobruja, dans BSOAS, 1952, XIV, 639 sqq.). Il existe plusieurs tombeaux de Sari̊ Salti̊ḳ dans diverses villes, mais le plus communément admis comme authentique est c…

ʿAsḳalān

(1,174 words)

Author(s): Hartmann, R. | Lewis, B.
, ville du littoral méridional de Palestine, une des cinq villes philistines que mentionne l’Ancien Testament (en hébreu ʾ As̲h̲ḳ e lōn); à l’époque romaine, oppido Ascalo liberum, et d’après Schürer ( Gesch. des Jüdischen Volkes im Zeitalter Jesu 2, II, 65-7): «ville prospère du monde hellénique, célèbre par ses cultes et par ses jeux» (sanctuaire de Derketo-Aphrodite); à l’époque chrétienne, siège épiscopal (tombe des très fratres martyres Acgyptii). ʿAsḳalān fut une des dernières villes de Palestine qui tombèrent aux mains des Musulmans; elle fut prise ṣulḥ an par Muʿāwiya peu …

Ibn ʿAttās̲h̲

(517 words)

Author(s): Lewis, B.
, ʿAbd al-Malik, dāʿī ismāʿīlien qui, au milieu du Ve/XIe siècle, fut chargé de la da ʿwa au ʿIrāḳ et en Perse occidentale; d’après l’autobiographie de Ḥasan-i Ṣabbāḥ [ q.v.], il vint à Rayy en ramaḍan 464/mai-juin 1072 et enrôla Ḥasan dans la da ʿwa; on dit aussi qu’il gagna la bienveillance de Raʾīs Muẓaffar de Girdkūh, qui devint par la suite un des chefs les plus actifs des Nizāris. Ẓahīr al-dīn et Rāwandī font également allusion à ses relations avec Ḥasan-i Ṣabbāḥ; selon cette version, ʿAbd al-Malik, qui résidait à Iṣfahān, fut accus…

ʿAlī b. Muḥammad al-Zand̲j̲ī

(455 words)

Author(s): Lewis, B.
, connu sous le nom de Sāḥib al-Zand̲j̲, était le chef des Zand̲j̲ [ q.v.], esclaves noirs révoltés qui, durant quinze ans (255-270/868-83), terrorisèrent le Sud du ʿIrāḳ et les territoires avoisinants. Il était né à Warzanīn, village proche de Rayy, et aurait été, d’après quelques sources, d’origine arabe, descendant de ʿAbd al-Ḳays du côté paternel, d’Asad du côté maternel. Son nom est généralement donné sous la forme ʿAlī b. Muḥammad b. ʿAbd al-Raḥīm. D’après Ibn al-Ḏj̲awzī ( al-Muntaẓam, Ḥaydarābād 1357, V, 2, 69), son nom véritable était Bihbūd̲h̲. Al-Bīrūnī ( Chronologie, 332; t…

ʿAlides

(1,804 words)

Author(s): Lewis, B.
, descendants de ʿAlī b. Abī Ṭālib, qui avait dix-huit fils (selon la plupart des ouvrages sur la généalogie des ʿAlides, mais quatorze selon une autre version donnée par al-Ṭabarī et onze d’après al-Masʿūdī) et dix-sept filles. Voici la liste de ses fils: De Fāṭima: al-Ḥasan, al-Ḥusayn et al-Muḥsin (ou Muḥassin). Le troisième n’apparaît pas dans toutes les sources. De Ḵh̲awla: Muḥammad, connu sous le nom d’Ibn al-Ḥanafiyya. D’Umm al-Banīn: ʿAbbās l’aîné, ʿAbd Allāh, ʿUt̲h̲mān l’aîné, Ḏj̲aʿfar l’aîné. D’al-Ṣaḥbāʾ, appelée Umm Ḥabīb: ʿUmar. De Laylā bint Masʿūd: Abū Bakr, ʿAbd …

Ibn al-Dawādārī

(408 words)

Author(s): Lewis, B.
, Abū Bakr ibn ʿAbd Allāh b. Aybak al-Dawādārī, historien égyptien. Son père, Ḏj̲amāl al-dīn ʿAbd Allāh, était au service de l’ amīr Sayf al-dīn Balabān al-Rūmī al-Ẓāhirī, dawādār de Baybars, d’où le surnom de Dawādāri. Ṣ. Munad̲j̲d̲j̲īd a essayé d’identifier son grand-père, qui était le seigneur de Sark̲h̲ad, à ʿIzz al-dīn Aybak al-Ustādār al-Muʿaẓẓamī (m. 645/1247-8), mécène du biographe Ibn Abī Uṣaybiʿa [ q.v.]. Sa famille est présentée avec peu de vraisemblance comme d’origine sald̲j̲ūḳide. Elle habitait au Caire dans la Ḥārat al-Bāṭiliyya. Le père de l’…

ʿArūs Resmi

(413 words)

Author(s): Lewis, B.
, et aussi resm-i ʿarūs, resm-i ʿarūsāne, ʿādet-i ʿarūsī, etc., plus anciennement gerdek deg̲h̲eri et gerdek resmi, impôt ottoman perçu sur les nouvelles mariées. Le taux normal s’élevait à soixante aspres pour les jeunes filles et à quarante ou trente pour les veuves et les divorcées. Les taux étaient parfois moins élevés pour les personnes peu aisées ou pauvres. Dans certaines régions, l’impôt était perçu en nature. En général, les non-Musulmans étaient inscrits pour la moitié de la somme, mais parfois aussi pour le double. Sur les terres de tīmār, l’impôt était normalement payabl…

Ibn al-ʿAdīm

(655 words)

Author(s): Lewis, B.
, Kamāl al-dīn Abū l-Ḳāsim ʿUmar b. Aḥmad b. Hibat Allāh, historien d’Alep, né dans cette ville en 588/1192, mort au Caire en 660/1262. Les Banū l-ʿAdīm, famille riche et éminente d’origine arabe au ʿIrāḳ, acquirent des propriétés dans la ville et les environs d’Alep, et certains d’entre eux occupèrent une situation ou des fonctions importantes sous les dynasties qui se succédèrent dans le gouvernement de cette ville. Pendant cinq générations, ils occupèrent la fonction de ḳāḍī; le père de l’historien fut ḳāḍī principal sous les Zangides et les Ayyūbides. Lui-même, après des …

ʿĀs̲h̲iḳ

(289 words)

Author(s): Lewis, B.
, mot arabe signifiant amoureux, amant, fréquemment employé dans un sens mystique. Chez les Turcs d’Anatolie et d’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān, depuis la fin du IXe/XVesiècle ou le début du Xe/XVIe, il est usité par une classe de poètes-musiciens errants qui chantaient et déclamaient à des réunions publiques. Leur répertoire comprenait des chants religieux et erotiques, des élégies et des récits héroïques. Au début, ils suivaient la prosodie syllabique des poètes populaires, mais ils furent soumis par la suite à l’influence persane, …

Abū l-K̲̲h̲aṭṭāb Muḥammad b. Abī Zaynab Miḳlaṣ al-Ad̲j̲daʿ al-Asadī

(482 words)

Author(s): Lewis, B.
, hérésiarque musulman. Selon Kas̲h̲s̲h̲ī, son père était Miḳlas b. Abī l-Ḵh̲attāb, et il s’appliquait à lui-même les kunyas d’Abū Ismāʿīl et d’Abū l-Ẓubyān, Il était originaire de Kūfa, et mawlā de la tribu des Asad. Dans les écrits nuṣayrīs, il est encore appelé al-Kāhilī. Il était l’un des principaux dāʿīs de l’imām Ḏj̲aʿfar al-Sādik, mais il sombra dans l’erreur et enseigna des doctrines pernicieuses, si bien qu’il fut renié par l’imām. Soixante-dix de ses partisans, rassemblés dans la mosquée de Kūfa, furent attaqués par ordre du gouverneu…

Bazi̊rgan

(116 words)

Author(s): Lewis, B.
, Bezirgan, formes turques du mot persan bāzargān, marchand. Dans l’usage turc ottoman, le terme bazi̊rgan était appliqué aux marchands chrétiens et, plus spécialement, aux marchands juifs. Certains d’entre eux détenaient des charges officielles au palais ou dans les forces armées des Ottomans; tels étaient le bazi̊rgan bas̲h̲i̊, principal fournisseur de textiles de la Maison Impériale (d’Ohsson, Tableau général, VII, Paris 1824, 22; Gibb-Bowen, I/1, 359), et les od̲j̲aḳ bazi̊rgani̊, les intendants, généralement grecs ou juifs, qui étaient chargés de la paie et d…

Bayt al-Māl

(7,944 words)

Author(s): Coulson, N.J. | Cahen, Cl. | Lewis, B. | [R. Le Tourneau]
, litt. «la Maison du Trésor», de là, le fisc de l’État musulman. I. — Aspect juridique. Doctrine juridique. Bilāl et ses compagnons demandèrent à ʿUmar b. al-Ḵh̲aṭṭāb de partager le butin conquis en ʿIrāḳ et en Syrie. «Partage les terres entre ceux qui les ont conquises, dirent-ils, comme on le fait pour les dépouilles de l’armée». Mais ʿUmar refusa de faire droit à leur requête, disant: «Allāh a donné un droit sur ces terres à ceux qui viendront après vous!» ( Kitāb al-Ḵh̲arād̲j̲. 24, Le livre de lImpôt foncier, 37). Dans cette prétendue décision de ʿUmar, se trouve en germe la n…

ʿAbbāsides

(8,542 words)

Author(s): Lewis, B.
(Banū l-ʿAbbās), dynastie califienne de 132/750 à 656/1258. La dynastie tire son nom de son ancêtre, l’oncle du Prophète, al-ʿAbbās b. ʿAbd al-Muṭṭalib b. Hās̲h̲im [ q.v.]. L’histoire des origines ainsi que la nature du mouvement qui renversa le califat umayyade et fonda la dynastie ʿabbāside demeurèrent longtemps connues par la version très retouchée qui fut publiée lorsque la dynastie eut pris le pouvoir et fut devenue un objet de respect. Une version plus critique a été proposée par G. van Vloten ( De opkomst der Abbasiden in Chorasan, Leide 1890, et Recherches sur la domination ara…
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