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Your search for 'dc_creator:( "Réd." ) OR dc_contributor:( "Réd." )' returned 496 results. Modify search

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Ḳarā

(236 words)

Author(s): Kramers, J.H. | RÈD
, mot turc signifiant «noir» et, d’une façon générale, «de couleur foncée». Il a d’ordinaire ce sens lorsqu’il constitue le premier élément d’un toponyme: par exemple Ḳarā Āmid (à cause des basaltes noirs sur lesquels est construite la forteresse), Ḳarā Dāg̲h̲ (Montagne Noire, à cause des épaisses forêts qui la couvrent). A côté de ḳarā, on trouve aussi le diminutif ḳarad̲j̲a. Dans les noms de personnes, ḳarā peut indiquer la couleur noire ou foncée des cheveux ou la teinte sombre de la peau; mais on emploie aussi ce terme pour marquer la puissance, et c’est d…

al-ʿUdayd

(78 words)

Author(s): Réd,
, petit village dans le Ḵh̲awr al-ʿUdayd, crique de la côte Sud-est de la péninsule du Ḳaṭar [ q.v.], sur les rives méridionales du Golfe (24° 33′ de lat. N. et 51° 30′ de long. E.). Il est situé dans la région frontalière non définie entre le Ḳaṭar et Abū Ẓaby [ q.v.], qui forme l’une des principautés constituant les Émirats Arabes Unis [voir al-Imārāt al-ʿArabiyya al-Muttaḥida, dans Suppl.] (Réd.) Bibliography Voir celles de Abū Ẓaby et de Ḳaṭar

al-Muṭahhar b. Ṭāhir (ou al-Muṭahhar)al-Maḳdisī

(461 words)

Author(s): Réd.
, Abū Naṣr, auteur, par ailleurs inconnu, d’une encyclopédie «historique» intitulée Kitāb al-Badʾ wa-l-taʾrīk̲h̲ et composée à Bust [ q.v.], vers 355/966, à l’instigation d’un ministre sāmānide anonyme. C’est à Cl. Huart que revient le mérite d’avoir tiré de l’oubli un éloquent témoignage de l’intérêt porté à l’histoire, moins événementielle sans doute que culturelle, de l’humanité, par des Musulmans du Moyen Âge; en effet, il en a publié, d’après un ms. d’Istanbul, le texte arabe et une traduction française (Pari…

Kāmrūp

(91 words)

Author(s): RÉd.
, région de l’Assam [ q.v.] occidental qui marque la limite de la pénétration des armées musulmanes au Nord-est de l’Inde; la conquête ne fut pas suivie d’une implantation importante de Musulmans et, en fait, la région ne fut occupée que durant des périodes limitées. Les rares Musulmans qui y habitent actuellement sont surtout des marchands qui résident dans les villes. Pour l’histoire de la province dans ses rapports avec l’Islam, voir Assam; chez les géographes musulmans (Marwazī, Ḥudūd al-ʿālam), elle est souvent désignée sous le nom de Ḳʾmrwn. (RÉd.)

Maslama b. Muk̲h̲allad

(390 words)

Author(s): Réd.
b. al-Ṣāmit al-Anṣārī, Abū Maʿn (ou Saʿīd ou ʿUmar), Compagnon du Prophète qui prit part à la conquête de l’Égypte et demeura dans le pays avec les troupes musulmanes d’occupation. Très attaché par la suite à la mémoire de ʿUt̲h̲mān b. ʿAffān et hostile à ʿAlī b. Abī Ṭālib, dont il n’avait pas reconnu l’accession au califat (voir al-Ṭabarī, I, 3070), il s’opposa, avec Muʿāwiya b. Ḥudayd̲j̲ [ q.v.], à la venue de Muḥammad b. Abī Bakr [ q.v.], qui, après avoir trempé dans le meurtre du troisième calife, avait été nommé gouverneur d’Égypte, et il est probable qu’il participa…

K̲h̲ābūr

(636 words)

Author(s): RÈD | Réd.
nom de deux rivières: I. Le Grand Ḵh̲ābūr est l’un des principaux affluents de l’Euphrate, dans lequel il se jette à Ḳarḳīsiyā [ q.v.]. Il prend sa source dans les montagnes du Nord de la Mésopotamie, coule dans la plaine mésopotamienne, passe entre le d̲j̲abal ʿAbd al-ʿAzīz et les monts de Sind̲j̲ār, où il prend la direction du Sud qu’il abandonne pour le Sud-ouest dans la dernière partie de son cours. Ses sources, comme celles de ses nombreux affluents, sont principalement en relation avec trois villes importantes: Raʾs al-ʿAyn (Res̲h̲ʿayna des Syriens) au Nord-o…

Ibn ʿAbdūn

(553 words)

Author(s): Réd.
, Abū Muḥammad ʿAbd al-Mad̲j̲īd Ibn ʿAbdūn al-Fihrī, kātib et poète andalou né à Evora. Il attira de bonne heure l’attention du gouverneur de sa ville natale, ʿUmar Ibn al-Afṭas, dont il devint le secrétaire-rédacteur quand ce dernier fut monté sur le trône de Badajoz [voir Baṭalyaws] avec le laḳab d’al-Mutawakkil, en 471/1078 [voir Afṭasides]. Après la chute de la dynastie et la prise de Badajoz en 487/1094 par le général almoravide Sīr b. Abī Bakr, Ibn ʿAbdūn entra au service des Almoravides et fut le kātib de Yūsuf b. Tās̲h̲fīn et de son fils ʿAlī. Il mourut à Evora en 529/1134. Ibn ʿAbdūn, q…

Aḥmed Ḥilmī

(88 words)

Author(s): Réd.
, alias S̲h̲ehbenderzāde, journaliste turc qui se fit connaître après la révolution de 1908 lorsqu’il revint à Istanbul après son exil au Fezzan et fonda un périodique appelé Ittiḥād-i Islām. Il collabora également à Iḳdām, Taṣwīr-i Efkār et ensuite à l’hebdomadaire Ḥikmet [voir Ḏj̲arīda, III], et écrivit un nombre considérable d’ouvrages, dont quelques-uns ont été publiés. Ceux-ci ¶ comprennent une histoire de l’Islam et des livres sur l’ordre des Sanûsis et sur Ibrāhīm Güls̲h̲anī [ qvv.]. Il mourut en 1913. (Réd.) Bibliography Babinger, 397 ʿOt̲h̲mānli̊ müʾellifleri, II, 156-7.

Ḳuṭb al-Dīn-zāde

(163 words)

Author(s): Réd.
, Muḥyī l-dīn Muḥammad b. Ḳuṭb al-dīn Iznīḳī, savant et mystique musulman, né au début du IXe/XVe siècle et fils de Ḳuṭb al-dîn Iznīḳī (m. 821/1418 [ q.v.]), lui-même savant et auteur d’ouvrages de tafsīr et de fik̲h̲ (voir ʿOt̲h̲mānli̊ muʾellifleri, I, 144, version en caractères latins, I, 124-5). Il fut dans sa jeunesse l’élève du célèbre muftī S̲h̲ams al-dīn Muḥammad, Mollā Fanārī (m. 834/1431) [voir Fenārī-Zāde] et, par la suite, il s’intéressa au Sufisme. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, principalement de commentaires, par exemple sur les écrits mys…

Muk̲h̲attam

(70 words)

Author(s): Réd.
(a.), terme souvent appliqué à ¶ des textiles islamiques du Moyen Âge, de la soie aux lainages, et désignant des lignes dessinées dans le tissu et formant des compartiments rectangulaires en damier (Dozy, Suppl., I, 352). Ces tissus paraissent avoir été fabriqués un peu partout dans les pays islamiques; voir R. B. Serjeant, Islamic textiles, material for a history up to the Mongol conquest, Beyrouth 1972, index s.v. (Réd.)

Rakʿa

(60 words)

Author(s): Réd.
(a.), littéralement «acte de se pencher, de se courber», succession de gestes accomplis et de formules prononcées par le Musulman croyant au cours de l’acte d’adoration, ou ṣalāt. Il implique le prononcer du ṭakbīr et de la Fātiḥa, puis l’inclination du corps par rapport à la station droite ( rakūʿ), et enfin deux prosternations ( sud̲j̲ūd). Voir aussi Ṣalāt. (Réd.)

Yawm

(195 words)

Author(s): Réd,
, (a., pl. ayyām,) «jour» (terme commun en sémitique, par ex. akkad. ūmum, hébr. yōm, aram. yawmā, sudarabique épigraphique ywm), désigne le cycle de vingt quatre heures correspondant à une journée alors que nahār désigne le «jour» comme période éclairée de la journée, du lever au coucher du soleil. Voir plus d’informations dans al-Layl wa l-Nahār. Yawm apparaît comme un terme isolé dans plusieurs usages spéciaux, en particulier durant la d̲j̲āhiliyya et au début de l’Islam, avec la signification du «jour de bataille»; voir ainsi Ayyām al-ʿArab. Dans la poésie arabe, le pluriel ayyām co…

al-Malaṭī

(161 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḥusayn Muḥammad b. Aḥmad b. ʿAbd al-Raḥmān, faḳīh s̲h̲āfiʿite et spécialiste des lectures ḳurʾāniques, né à Malaṭya, m. à ʿAsḳalān en 377/987, d’où la nisba d’al-ʿAsḳalānī qu’il porte également. Il est l’auteur d’une ḳaṣīda de 59 vers sur les lectures et les lecteurs, à l’imitation d’un poème de Mūsā b. ʿUbayd Allāh al-Ḵh̲āḳānī, mais il mérite la reconnaissance des islamologues pour avoir laissé l’un des traités d’hérésiographie les plus anciens, le Kitāb al-Tanbīh wa-l-radd ʿalā ahl al-ahwāʾ wa-l-bidaʿ, qui a fait l’objet de plusieurs éditions, en particulier par …

Pend̲j̲ik

(120 words)

Author(s): Réd.
(t. du persan pand̲j̲ yak «cinquième»), terme financier et administratif employé en turc ottoman pour désigner le cinquième que le sultan retirait, en tant que droit du souverain (équivalent au k̲h̲ums arabe), du butin fait dans le dār al-Ḥarb. Ce droit impliquait notamment la levée de jeunes Chrétiens dans les Balkans et en Grèce en appliquant le procédé du dews̲h̲irme [voir Devs̲h̲irme]; ces garçons étaient ensuite formés en vue de servir au palais ou dans l’armée en qualité de ḳapi̊ ḳullari̊; le fonctionnaire chargé de retirer le cinquième destiné au sultan était appelé pand̲j̲ikči b…

Īlāf

(661 words)

Author(s): Réd.
, terme ḳurʾānique (CVI, 1-2) qui fait probablement allusion à des relations économiques entretenues par les Ḳurays̲h̲ites bien avant l’Islam, mais pose des problèmes de lecture et d’interprétation difficile à résoudre. En premier lieu, cette sourate CVI, qui est très brève et certainement très ancienne (n° 3 dans le classement de R. Blachère), commence abruptement, après la basmala par: li-īlāf1 Ḳurays̲h̲in īlāfi-him riḥlata l-s̲h̲itāʾi wa-l-ṣayfi, ce qui peut se rendre de la façon suivante: « à cause de l’ īlāf des Ḳurays̲h̲ites, [de] leur īlāf du voyage d’hiver et d’été. (Qu…

Red̲j̲āʾī-zāde

(210 words)

Author(s): Réd.
Meḥmed Ḏj̲elāl Bey (1254-1300/1838-82), écrivain et poète turc, et frère aîné de Red̲j̲āʾī-zāde Ekrem Bey [ q.v.]. Il fit une carrière administrative sans grand relief: entré au Bureau de Traduction ( Terd̲j̲üme Odasli) de la Sublime Porte en 1270/1853-4, il fut nommé en 1279/1862-3 premier secrétaire à l’ambassade de Saint Pétersbourg, puis secrétaire assistant ( mektūbī muʿāwini) d’Aḥmed Ḏj̲ewdet Pas̲h̲a [ q.v.] lorsque ce dernier devint wālī d’Alep en 1282/1865-6, et finalement secrétaire en chef des provinces de Kastamonu (en 1288/1871-2) et d’Aydin (en 12…

Meḥemmed

(537 words)

Author(s): Réd.
est l’une des formes turques du nom «Muḥammad» qui, ayant été porté par le Prophète de l’Islam, est de beaucoup le plus courant dans le monde islamique. Indépendamment des modifications qu’il peut subir sous l’influence des habitudes de langage de groupes allophones et de la structure phonétique de langues autres que l’arabe, ce nom est soumis, en dépit — et peut-être à cause — de la vénération qu’il inspire, à des déformations volontaires de la part de Musulmans sincères qui tiennent à ce que soit précisément respectée l…

Aḥmadnagar

(119 words)

Author(s): Réd.
, capitale d’un district du même nom dans l’Inde (présidence de Bombay), sur la Siva. La population de la ville était en 1901 de 42000 hab., celle du district (6586 milles carrés = 17058 km. carrés), de 837695 hab. Aḥmadnagar fut fondée en 1494 par Aḥmad Niẓām S̲h̲āh, le fondateur de la dynastie des Niẓām-S̲h̲āhs [ q.v.], qui régna à Aḥmadnagar pendant un siècle environ jusqu’à ce que la ville fût, apprès la défense héroïque de Čānd Bībī, prise par les troupes d’Akbar et incorporée à l’empire des Mog̲h̲uls. Après la mort d’Awrangzīb, Aḥmadnagar tomba…

Raḍwā

(213 words)

Author(s): Réd.
, nom des escarpements situés à l’Ouest de Médine, cités occasionnellement à propos du mont T̲h̲abīr ( Sīrat al-Ḥabas̲h̲a, 86). Sis derrière Yanbuʿ, entre les régions de Madyan [voir Madyan S̲h̲uʿayb] et la Mekke, ils étaient connus de Ptolémée (Sprenger, Die allé Geographie, nos 28, 30) et sont mentionnés par Ibn Isḥāḳ ( The life of Muhammad, trad., 413, 542). Al-Hamad̲h̲ānī cite une tradition qui fait dire au Prophète: «Puisse Dieu être satisfait ( raḍiya) de cet endroit ( Raḍwā)!». Abu Karīb, chef des Kuraybiyya, une sous-secte des Kaysāmyya, aurait été convaincu que Mu…

al-Nāṣiriyya

(230 words)

Author(s): Réd.
, branche de la confrérie des S̲h̲ad̲h̲iliyya [ q.v.], qui a pris naissance dans le Sud marocain, à la zāwiya de Tamgrūt [ q.v.] fondée en 983/1575 par un membre d’une famille maraboutique; elle-même doit son nom aux Ibn Nāṣir [ q.v. au Suppl.] qui se sont transmis la direction de la zāwiya depuis le s̲h̲ayk̲h̲ Maḥammad b. Muḥammad b. Aḥmad b. Muḥammad b. al-Ḥusayn b. Nāṣir b. ʿAmr b. ʿUt̲h̲mān (1015-85/1603-74), qui en est le fondateur (1070/1660). Mais c’est à son fils Aḥmad b. Maḥammad (1057-1129/1647-1717) qu’est attribué le mérite de l’avoir organisée. (Réd.) Bibliography aux sources …

(al-) Karad̲j̲ (karah) ou Karad̲j̲ Abī Dulaf

(312 words)

Author(s): Réd.
, ancienne ville du Ḏj̲ibāl [ q.v.] dont le site est inconnu, mais qui était située au Sud-est de Hamad̲h̲ān, à peu près à mi-chemin entre cette dernière et Iṣfahān. Elle doit son deuxième nom à al-Ḳāsim b. ‘Īsa al-ʿId̲j̲lī [ q.v.], plus connu sous sa hunya d’Abù Dulaf, qui agrandit probablement ( maṣṣara) une localité préexistante et y construisit une forteresse; ce général, à l’époque des luttes entre al-Amīn et al-Maʾmūn, s’était taillé un fief dans le Ḏj̲ibāl et avait obtenu le privilège de payer un impôt forfaitaire ( īg̲h̲ār [ q.v.]; ajouter notamment à la Bibl.: Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih,…

Mug̲h̲ārasa

(343 words)

Author(s): Réd.
, terme juridique désignant le «bail à comptant», souvent traité par les auteurs parallèlement à la musāḳāt («colonat partiaire» [ q.v.]), dont il est en quelque sorte un cas particulier, plus favorable au preneur. Les commentateurs sont muets en ce qui concerne le fondement juridique de cette institution. Rien dans le Ḳurʾān ni la Sunna n’y fait la moindre allusion. Il n’empêche que la mug̲h̲ārasa est certainement l’un des contrats les plus usités. C’est un contrat par lequel le propriétaire d’un terrain charge une personne de le complanter en arbres et s’e…

Ḥarīm

(589 words)

Author(s): Réd
(également ḥaramgāh, zanāna, etc.), terme désignant les parties d’une maison dont l’accès est interdit, d’où, plus particulièrement, les appartements des femmes. Dans l’Arabie ancienne, les femmes paraissent avoir joui d’une certaine liberté individuelle, bien que le port du voile ne fût pas inconnu, surtout dans les villes. Il devint plus courant après la naissance de l’Islam avec l’adoption, d’une part, d’un code plus strict de morale sexuelle et, d’autre part, d’une manière de vivre plus citadi…

Ibn al-Ḥād̲j̲d̲j̲

(358 words)

Author(s): Réd.
, Ḥamdūn b. ʿAbd al-Raḥmān al-Sulamī al-Mirdāsī al-Fāsī (1174-1232/1760-1817) est, selon E. Lévi-Provençal ( Les historiens des Chorfa, Paris 1922, 342, n. 5) «l’un des lettrés les plus marquants du règne de Mawlāy Sulaymān» (1206-38/1792-1823). Faḳīh attitré du sultan marocain, il remplit les fonctions de muḥtasib de Fās, puis de ḳāʾid du G̲h̲arb, avant de consacrer une grande partie de son activité à la littérature. Il est l’auteur de divers commentaires et gloses, d’épîtres de caractère religieux et d’une relation de son pèlerinage, mais aussi d’une maḳṣūra [ q.v.], d’une mise e…

ʿAwl

(303 words)

Author(s): Réd.
(a., littéralement «déviation par excès»), méthode pour augmenter le dénominateur commun des fractions formant les parts d’un héritage, dans le cas où le total excéderait l’unité. Cela a évidemment pour effet de diminuer chacune des parts. Par exemple, un homme meurt laissant une veuve, deux filles et ses père et mère. La part des deux filles devrait être 2/3=16/24, celle de la veuve 1/8=3/24, celle du père 1/6=4/24, et celle de la mère 1/6=4/24, ce qui fait en tout 27/24. On porte alors le déno…

Mūsā b. ʿUḳba

(161 words)

Author(s): Réd.
al-Asadī (après 55-141/après 675-758), savant et historien médinois des premiers temps, spécialiste des expéditions ( mag̲h̲āzī [ q.v.]) du Prophète. Mawlā d’al-Zubayr b. al-ʿAwwām et disciple d’al-Zuhrī [ q.vv], il enseigna dans la mosquée du Prophète à Médine. Dans ses activités, il témoigne de l’importance croissante de l’ isnād, caractéristique de l’école médinoise, et montre son intérêt pour la datation des événements qu’il relate. Son Kitāb al-Mag̲h̲āzī, transmis par son neveu Ismāʿīl b. Ibrāhīm b. ʿUḳba, ne nous est pas parvenu en entier, mais nous en p…

Agadir

(180 words)

Author(s): Réd.
, un des noms de l’enceinte fortifiée chez les Berbères, à l’intérieur de laquelle des pièces sont attribuées aux différentes familles de la tribu comme grenier à grains, et dans laquelle la tribu se réfugie dans les moments d’insécurité. Cette antique institution berbère survit encore dans les régions suivantes: le Ḏj̲abal Nafūsa (sous le nom de gaṣr = ḳaṣr ou temidelt); la Tunisie méridionale ( g̲h̲urfa); l’Awrās ( gelʿa = ḳalʿa); et au Maroc, le Rif, et surtout le Haut, le Moyen et l’Anti-Atlas ainsi que le Sirwa ( agadir chez les S̲h̲luḥs et ig̲h̲erm chez les Berbères du̇ Moyen-Atlas…

Ibn al-S̲h̲ad̲j̲arī al-Bag̲h̲dādī

(235 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Saʿādāt Hibat Allāh b. ʿAlī b. Muḥammad b. Ḥamza, descendant de ʿAlī b. Abī Ṭālib (aussi est-il appelé al-S̲h̲arīf al-Ḥasanī al-ʿAlawī), est un grammairien et poète de Bag̲h̲dād, né en ramadan 450/nov. 1058. Après avoir fait de bonnes études traditionnelles sous la direction de nombreux professeurs (voir comment, à la fin de sa Nuzha, Ibn al-Anbārī [ q.v.] qui fut son élève, fait remonter ses connaissances grammaticales jusqu’à ʿAlī par une chaîne continue de maîtres), il enseigna la grammaire pendant 70 ans. Il était en même temps nāʾib du naḳib [ q.v.] des Ṭālibites à al-Kark̲…

Istind̲j̲ā

(77 words)

Author(s): Réd.
, purification à laquelle doit procéder le Croyant à la suite de l’accomplissement de ses besoins naturels. Cette pratique minutieusement décrite est obligatoire (recommandée seulement d’après Abū Ḥanīfa) et doit être accomplie soitimmé diatement, ¶ soit avant d’accomplir la ṣalāt ou tout acte exigeant un état de pureté rituelle. (Réd.) Bibliography Tous les livres de fiḳh, d’ ik̲h̲tilāf, etc. en traitent au chapitre de la ṭahāra de même, G̲h̲azālī, Iḥyāʾ, au même Livre III (22 de l’analyse Bousquet).

Tawfīḳ

(179 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom verbal de la IIe forme du verbe waffaḳa «faciliter, rendre facile, de façon directe et juste»; terme de théologie musulmane, Dans ce domaine, tawjīḳ signifie «le fait de faciliter, l’obligeance, la prédisposition à l’égard de» et est principalement utilisé dans le cadre de la miséricorde divine et de l’obligeance de Dieu pour le genre humain. Dans le Ḳurʾān, IV, 65/62, il est utilisé par les Hypocrites à propos de leurs propres intentions; en XI, 90/88, par S̲h̲uʿayb [ q.v.] et à propos de son espoir que Dieu le fera réussir dans sa mission prophétique parmi les g…

Abū S̲h̲ādī

(971 words)

Author(s): Réd.
, Aḥmad Zakī (1892-1955), médecin, ¶ journaliste, écrivain et poète égyptien dont les multiples activités ne laissent d’être surprenantes Né au Caire le 9 février 1892, il fit ses études primaires et secondaires dans sa ville natale, puis alla en 1912 étudier la médecine à Londres où il se spécialisa microbiologie; par la même occasion, il s’intéressa en particulier à l’apiculture et acquit une assez vaste culture anglo-saxonne qui devait exercer une profonde influence sur sa production littéraire. D…

Kitāb Mafāk̲h̲ir al-Barbar

(567 words)

Author(s): Réd.
, titre d’une compilation anonyme à la gloire des Berbères du Maroc et d’al-Andalus. E. Lévi-Provençal en a édité, sous le titre de Fragments historiques sur les Berbères au moyen âge — Nubadh taʾrīk̲h̲iyya fi ak̲h̲bār al-Barbar fī l-ḳurūn al-wusṭā (Collection de textes arabes publiée par l’Institut des Hautes Études Marocaines, I, Rabat 1934), les extraits suivants; un chapitre du Muḳtabis d’Ibn Ḥayyān sur les rapports d’al-Manṣūr Ibn Abī ʿĀmir [ q.v.] avec les Berbères du Mag̲h̲rib (p. 3-37); un passage du Miḳbās fī ak̲h̲bār al-Mag̲h̲rib wa-l-Andalus wa-Fās d’Abū Marwān ʿAbd al-…

Ibn Zurʿa

(626 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAlī ʿIsā b. Isḥāḳ b. Zurʿa, philosophe, apologiste et traducteur chrétien jacobite, né à Bag̲h̲dād en d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 331/août 943, m. le 6 s̲h̲aʿbān 398/16 avril 1008 (les dates respectives de 371/981 et 448/1056 indiquées par Ibn Abī Uṣaybiʿa sont à rejeter puisque Ibn Zurʿa est cité par Ibn al-Nadīm (vers 377/987) et qu’Ibn Abī Uṣaybiʿa lui-même parle de ses relations avec Yaḥyā b. ʿAdī, m. 364/975). Il étudia la littérature, la physique, les mathématiques, puis la philosophie sous la direction de Yaḥyā b. ʿAdī [ q.v.]; il semble avoir fait également des études médica…

ʿAḍud al-Dīn

(95 words)

Author(s): [Réd.]
Abū l-Farad̲j̲ Muḥammad b. ʿAbd Allah, de la famille d’Ibn Muslima [ q.v.], était ustād dār sous al-Mustand̲j̲id, jusqu’à ce qu’il fît assassiner ce calife dans son bain et rendre homma- ge à al-Mustaḍīʾ (566/1170). Celui-ci le nomma vizir, le destitua un an plus tard et le réintégra dans cette fonction quelque temps après. Lorsque ʿAḍud al-dīn s’apprêtait en 573/1178 à faire le pèlerinage de la Mekke, il fut assassiné par quelques Ismāʿīlites. Plusieurs poètes, dont Ibn al-Taʿāwīd̲h̲ī [ q. v.], l’ont glorifié. [Réd.] Bibliography Ibn al-At̲h̲īr XI, 219 sqq. al-Fak̲h̲rī (éd. Ahlwardt…

Iskandarūn

(986 words)

Author(s): J. H. Mordtmann | Réd.
, Alexandrette, port de la Méditerranée orientale, ancienne ’Aλεξάνδρειαχατά ’Iσσόν, ’Aλεξάνδρεια ή μιχρά chez Malalas, éd. Bonn, 297), appelée par les Arabes al-Iskandariyya ou Iskandarūna (forme diminutive araméenne); sur cette dernière a été formé 1’ ’Aλεξανδρών de Skylitzes (II, 677) qui a donné à son tour ή ’AλεξανδρόΣ (Michael Attal., 120; Zonaras, III, 691; Georgius Cyprius et la liste des évêques dans Byz. Zeitschr., I, 248). La forme diminutive romane Alexandrette est déjà employée par les pèlerins occidentaux du moyen âge. Iskandarūna (qu’il ne fa…

Big̲h̲āʾ

(1,647 words)

Author(s): Réd.
est le terme ḳurʿānique (XXIV, 33) désignant la prostitution. «Prostituée» se dit bag̲h̲iyy (p. bag̲h̲āyā), mūmis (pi. -āt, mayāmis/ mayāmīs, mawāmis/ mawāmīs), ʿāhira (pi. ʿawāhir), zāniya (pi. zawānī), etc.; un terme plus vulgaire, bien qu’il s’agisse d’un euphémisme, est ḳaḥba (pl. ḳiḥāb) que les lexicographes rattachent au verbe ḳaḥaba « tousser », en précisant que les professionnelles toussaient pour accueillir leurs clients. Quoique M. Gaudefroy-Demombynes ( Mahomet 2, Paris 1969, 48) voie dans la légende d’Isāf et Nāʾila [ q.v.] le « souvenir d’une prostitution sacr…

Nit̲h̲ār

(659 words)

Author(s): Réd. | J. Burton-Page
(a.), nom verbal de nat̲h̲ara «disperser, répandre». 1.Le mot désignait au Moyen-Orient, à l’époque pré-moderne, la pratique consistant à jeter des pièces de monnaie, des bijoux et d’autres objets de valeur dans des circonstances heureuses telles qu’un mariage, une circoncision, l’avènement d’un souverain, le retour victorieux d’une campagne militaire, la réception d’un ambassadeur étranger, une guérison, etc. C’était donc en partie un aspect de la pratique générale de largesses et de cadeaux de supérieurs à des inférieurs [voir Hiba, Inʿām, Ḵh̲ilʿa], mais aussi une forme d…

Ḳanāt

(5,124 words)

Author(s): Lambton, A.K.S. | Réd.
(A.) pi. ḳanawāt, ḳanā, ḳunī, aḳniya, «canal, canalisation, conduite d’eau». Ce terme, qui désigne aussi un bâton, une lance, etc., signifie primitivement «roseau» [voir Ḳaṣab], et c’est avec ce sens et celui de «jonc» que le mot ḳanū est connu en accadien (cf. Zimmern, Akkad. Fremdwörter, Leipzig 1915. 56); devenu en hébreu ḳanä et en araméen ḳanyā, il est passé en arabe; le grec et le latin l’ont aussi emprunté sous les formes χάννα, χάννη (χάνη) canna, et c’est par suite d’une évolution parallèle à celle de ḳanĀt que canalis «en forme de roseau» a pris le sens de «conduit, canal». En persan, ḳ…

Ibn ʿAzzūz, dit Sīdī Ballā

(269 words)

Author(s): Réd.
, appellatif d’un savetier de Marrakech du nom d’Abū Muḥammad ʿAbd Allāh al-Ḳuras̲h̲ī al-S̲h̲ād̲h̲ilī al-Marrākus̲h̲ī, à qui sont attribués des dons de thaumaturge et qui mourut en odeur de sainteté en 1204/1789. Son tombeau, situé dans sa propre demeure à Bāb Aylān, n’a cessé d’être visité, car il passe pour assurer la guérison des malades. Bien qu’il n’ait pas reçu une éducation très poussée, Ibn ʿAzzūz réussit néanmoins à laisser une œuvre abondante qui a trait principalement à la mystique et aux sciences …

Rafsand̲j̲ān

(100 words)

Author(s): Réd.
, petite ville de la province du Kirmān en Perse Centrale (lat. 30° 25´ N., long. 56° 00´ E., altitude 1572 m), située sur la route de Yazd, à 120 km à l’Ouest de la ville de Kirmān. C’est le cheflieu d’un s̲h̲ahrastān, ou district, du même nom. Connue aussi sous le nom de Bahrāmābād, elle comptait 1 470 habitants vers 1960. Son principal titre de célébrité est d’être la ville natale de l’actuel (1992) chef d’Etat de la République Islamique d’Iran (Président ¶ et Premier Ministre), ʿAlī Akbar Hās̲h̲imī Rafsand̲j̲ānī. (Réd.) Bibliography Razmārā (éd.), Farhang-i d̲j̲ug̲h̲rāfiyā-yi Īrān-zam…

Ḳul-og̲h̲lu

(191 words)

Author(s): Réd.
(t.), «fils d’esclave», désigne plus spécifiquement, dans l’usage ottoman, le fils d’un Janissaire admis à bénéficier d’une solde [voir Yeñi Čeri]. A l’époque turque, en Algérie et en Tunisie, le mot ḳulug̲h̲lī/kulug̲h̲lī et, avec dissimilation, ḳurug̲h̲lī/ kurug̲h̲lī (pl. ḳulug̲h̲lan/kulug̲h̲lān, ḳurug̲h̲lān/kurug̲h̲lān/krāg̲h̲el, français koulougli, et var.) désignait les éléments de la population issus du mariage de Turcs avec des femmes du pays. Ils étaient assez nombreux à Tunis, à Alger, à Tlemcen, dans les villes qui possédaient…

Ism

(2,491 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom —. Dans l’usage arabo-islamique, l’appellatif complet d’une personne est normalement constitué des éléments suivants: 1) kunya; 2) ism; 3) nasab; 4) nisba. Un certain nombre de personnes sont également connues sous un surnom ( laḳab) ou un sobriquet injurieux ( nabaz) qui, dans l’énoncé complet, se place après la nisba (4), tandis qu’à partir de la fin du IIIe/IXe siècle, l’emploi d’un surnom honorifique, avant ou après la kunya, devient de plus en plus fréquent chez les personnages de quelque importance. 1 — La kunya [ q.v.], généralement composé d’Abū («père de») ou Umm…

Mongolie

(320 words)

Author(s): M. Weiers | Réd.
Les seules communautés musulmanes de la république de Mongolie actuelle vivent aujourd’hui parmi les groupes de Kazakhs [voir ¶ Ḳazaḳ; mong. Hasag] et de Chotons, (mong. Hoto) turcophones. D’après le recensement de 1960, 36 700 Kazakhs demeuraient dans l’ aimak (division administrative) le plus occidental, qui existe depuis 1940 sous le nom d’ aimak de Bayan Ölgiy ou d’ aimak Hazag. Ces Kazakhs de Mongolie sont, du point de vue linguistique, culturel et historique, étroitement liés à ceux de la RSS Kazakhe de l’Union soviétique, mais ils ne se reconnais…

Is̲h̲āḳ Sükūtī

(248 words)

Author(s): Réd.
, un des chefs des Jeunes Turcs, probablement d’origine kurde, né en 1868. Alors qu’il était étudiant à l’École militaire de médecine, il fut, en mai 1889, l’un des fondateurs du Comité secret qui devint finalement le Comité Union et Progrès [voir Ittihād we-Teràḳkî Ḏj̲emʿiy̲y̲e̲ti];vers la fin de 1895, il fut exilé à Rhodes, mais il parvint à s’enfuir et à se rendre à Paris, où il s’associa aux émigrés jeunes turcs. En 1897, il fonda, avec d’autres, le journal anti-gouvernemental Osmanlt ( ʿUt̲h̲mānli̊) publié à Genève; mais, en 1899, cette publication cessa de paraître, à la…

Ḥareket Ordusu

(88 words)

Author(s): Réd.
, littéralement «armée d’action», nom donné habituellement aux troupes envoyées de Salonique le 17 avril 1909 sous le commandement de Maḥmūd S̲h̲ewket Pas̲h̲a [ q.v.], pour réprimer la mutinerie contre-révolutionnaire du Ier Corps d’Armée à Istanbul. Ces troupes, connues également sous le nom d’«Armée de la délivrance», atteignirent la capitale le 23 avril (N.S.) et, après ¶ quelques rencontres avec les mutins, occupèrent la ville le lendemain. (Réd.) Bibliography B. Lewis, The emergence of modern Turkey 3, Londres 1965, 212-3. Voir également Ḥusayn Ḥilmī Pas̲h̲a et İttiḥād we-Te…

Ḥarb b. Umayya b. ʿAbd S̲h̲ams

(135 words)

Author(s): Réd.
, père d’Abū Sufyān et beau-père d’Abū Lahab [ q.vv.], était l’un des principaux personnages de la Mekke. II aurait été le premier à employer l’écriture arabe et l’un des premiers à renoncer à boire du vin. Compagnon de ʿAbd al-Muṭṭalib, il lui succéda comme chef militaire, et c’est lui qui commandait le clan des ʿAbd S̲h̲ams et même, d’après certaines traditions, tous les Ḳurays̲h̲ites, pendant la guerre dite sacrilège [voir Fid̲j̲ār]. Après sa mort, le commandement serait passé aux Banū Hās̲h̲im. L’histoire de sa lutte de jactance avec ʿAbd al-Muṭṭalib et de la q…

Ḥafṣ al-Fard

(365 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAmr ou Abū Yaḥyā, théologien dont la biographie est à peu près inconnue. D’après Ibn al-Nadīm ( Fihrist, 180; éd. Caire, 255), il était originaire d’Égypte et, si l’on accepte la chronologie traditionnelle de la biographie d’al-S̲h̲āfiʿī (voir toutefois J. Schacht, dans Studia Orientalia Ioanni Pedersen.. dicata, 322), c’est probablement là qu’il eut maille à partir avec ce dernier, qui l’aurait «excommunié» (Ibn Ḥad̲j̲ar, Lisān al-Mīzān, II, 330-1); cet événement se produisit sans doute entre 188/804 et 195/810-1, de sorte qu’il est peu probable que Ḥafṣ ait été l’élève du ḳāḍī…

K̲h̲alīfa b. Abī l-Maḥāsin

(168 words)

Author(s): Réd.
al-Ḥalabī, médecin arabe originaire d’Alep, qui était peut-être apparenté à la famille d’Ibn Abī Uṣaybiʿa [ q.v.]. Les données biographiques qui le concernent sont assez rares, mais l’on sait qu’il écrivit, probablement entre 654 et 674/1256-75, un traité d’ophtalmologie intitulé al-Kāfi fī l-kuḥl (ou fī l-ṭibb) dans lequel il donne un aperçu sommaire de l’histoire de l’ophtalmologie chez les Arabes et traite de l’anatomie, de la physiologie et de l’hygiène des yeux, en citant les médicaments utilisés contre les maladies auxquelles ils son…

Ḥūs̲h̲

(139 words)

Author(s): Réd.
, pays des d̲j̲inns, au delà des sables de Yabrīn, dans lequel aucun humain ne s’aventure, et aussi espèce fabuleuse de chameaux issus d’un croisement entre chamelles communes et d̲j̲inns étalons ou descendants des chameaux des Wabār [ q.v.], dont ils occupent seuls le pays. Il arrive que des mâles sortent de ces étendues désertiques pour s’attaquer à des troupeaux et saillir des femelles domestiques; c’est ainsi que seraient nées des espèces renommées telles que les mahriyya [voir Ibil] ou les ʿasd̲j̲adiyya. Ḥūs̲h̲ semble bien être un doublet de waḥs̲h̲ [ q.v.] «sauvage», et ḥūs̲h̲ī/waḥ…

Mungīr

(229 words)

Author(s): Réd.
(orth. conventionnelle: Monghyr), ville du Bihār dans l’Union Indienne, sur la rive méridionale du Gange (25° 25’ N. et 86° 27’ E.) et à un important point de communications entre le Bengale et la moyenne vallée du fleuve. C’est aussi le centre administratif d’un district du même nom de la province du Bihār. Elle avait été fondée, dit-on, à l’époque des Guptas, et son premier conquérant musulman fut Muḥammad Bak̲h̲tiyār Ḵh̲ald̲j̲ī [ q.v.], lors de son expédition au Bihār en 589/1193. Elle acquit par la suite une certaine importance militaire et administrative et fut…
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