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Ibdāl

(838 words)

Author(s): Réd.
(a.), «remplacement, mutation», terme technique de la grammaire arabe désignant d’une part des faits morphologiques entraînant une mutation de caractère phonétique, l’ ibdāl grammatical ( naḥwī), comme dans ittaṣala < *iwtaṣala [voir Hamza, Naḥw, Taṣrīf, etc.] et, d’autre part, sur le plan lexicographique, les doublets ( badal, muḍāraʿa, muʿāḳaba, naẓīr, etc.) qui existent en abondance dans la langue arabe et ne diffèrent que par un élément consonantique: madaḥa/madaha «louer», ḳaṭaʿa/ ḳaṭama «couper», etc. Cet ibdāl lexicographique ( lug̲h̲awī) a intrigué les philologue…

Ḳōzān-og̲h̲ullari̊

(333 words)

Author(s): Réd.
, famille de derebeys [ q.v.] du Sud de l’Anatolie ottomane qui avaient leur centre, au XIXe siècle, dans le sand̲j̲aḳ de Ḳōzān (c’est-à-dire le Ḳōzān occidental) et le ḳaḍāʾ de Ḳōzān (Kōzān oriental), dans la zone de piémont où le Taurus descend vers la plaine cilicienne ou Çukurova. Ils se trouvaient donc dans une bonne position, à cette époque, pour dominer la plaine, ¶ avec d’autres derebeys de la région, et parfois exercer leur influence à Adana même. Les Ḳōzān-og̲h̲ullari̊ prétendaient descendre d’une tribu turkmène entrée en Cilicie à l’époque sald̲j̲ūḳide et dont o…

Musnad

(2,414 words)

Author(s): Beeston, A.F.L. | Réd. | Juynboll, G.H.A.
(a.), terme technique employé dans des sens très différents. — 1. Appliqué à l’ancienne écriture sud-arabique. Dans les deux premiers siècles de J.-C., les inscriptions sabéennes et katabaniennes contiennent le mot ms 3 nd pour désigner une plaque de bronze inscrite fixée ( musnad) au mur d’un temple; aux Ve-VIe siècles, ce terme fut appliqué aux inscriptions directement gravées sur un rocher. Au début de l’Islam, musnad désignait toute inscription dans l’alphabet sud-arabique préislamique dont les exemples les plus anciens remontent à la première moitié du pr…

Malāḥim

(404 words)

Author(s): Réd.
(a.), pl. de malḥama [ q.v,], qui doit faire l’objet d’une notice principalement consacrée à la Malḥamat Dāniyāl et à ses diverses recensions aboutissant ¶ à un courant apocalyptique d’abord en relation avec l’annonce de l’avènement du Mahdī [ q.v.], puis tourné vers les prédictions concernant la destinée de différentes dynasties. Ces oracles ont donné lieu à l’élaboration d’ouvrages dits de malāḥim (ou de ḥidt̲h̲ān) dont on a déjà parlé dans l’article Ḏj̲afr, et l’on n’y revient ici que pour noter l’emploi du terme en question dans le sens de prédictions de caractè…

Malang

(266 words)

Author(s): Réd.
(étymologie incertaine; n’est pas pand̲j̲ābī, mais peut-être persan; en ourdou, malangi, au masc. == saunier, au fém. = femme dissolue, impudique), terme usité dans l’Inde musulmane, y compris le Pand̲j̲āb, mais aussi le Deccan, pour désigner des derviches errants du type kalandarī, bī-s̲h̲arʿ ou antinomien [voir Ḳalandar, Ḳalandariyya]. Ḏj̲aʿfar S̲h̲arīf [ q.v.], dans un passage de son Ḳānūn-i Islam, appelle d’une façon embarrassante leur fondateur Ḏj̲alāl al-dīn Buk̲h̲āri. Mak̲h̲dūm-i Ḏj̲ahāniyān-i Ḏj̲ahangas̲h̲t [ q.v.] et, dans un autre, Ḏj̲amand̲j̲atī, disciple…

Nouakchott

(608 words)

Author(s): J. -F. Staszak et Réd.
, capitale de la Mauritanie [voir Mūrītāniya] a été créée ex nihilo près d’un site occupé par un petit village et un ksar [voir Ḳaṣr]. Le choix de son emplacement a fait l’objet de sérieuses études, car il fallait qu’il fût accessible, facilement alimenté en eau potable et assez éloigné du Sénégal pour échapper à des inondations telles que celle de 1950. Plusieurs projets d’urbanisme furent présentés avant même que l’indépendance fût accordée à la Mauritanie (1960), et les travaux de construction, commencés en 1958, n’…

ʿUṭārid

(97 words)

Author(s): Réd,
b. Muḥammad al-Ḥāsib (l’arithméticien) al-Munad̲j̲d̲j̲im (l’astrologue), mathématicien, astrologue et astronome qui vécut sans doute au IIIe/IXe siècle. Il fut l’auteur d’ouvrages variés dans ses divers champs de savoir, dont un sur l’usage de l’astrolabe, ainsi qu’al- Zīd̲j̲ al-kāfī, ouvrages aujourd’hui perdus; des savants comme al-Bīrūnī et ʿAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī en avaient cependant eu connaissance. Un ouvrage sur les miroirs incendiaires et un autre sur la minérologie ont survécu. (Réd.) Bibliography Ibn al-Nadīm, Fihrist, édit. Tad̲j̲addud, 336 Ibn al-Ḳifṭī, Ḥukamā,…

Ḏj̲azīra

(136 words)

Author(s): Réd.
(a.), pl. d̲j̲azāʾir, terme désignant fondamentalement une île et secondairement une presqu’île ou une péninsule (par exemple Ḏj̲azīrat al-Andalus, l’Espagne, Ḏj̲azīrat al-ʿArab [voir al-ʿArab, d̲j̲azīrat —]. Par extension, ce même mot s’applique également à des territoires situés entre de grands fleuves (voir art. suivant) ou séparés du reste du continent par une étendue désertique; il désigne encore une contrée maritime (voir Asin Palacios, Abenházam de Cordoba, Madrid 1927-32, I, 291, n. 347) et, suivi ou non d’ al-nak̲h̲l, une oasis (voir Dozy, Suppl., s.v.). Enfin, chez …

K̲h̲iḍāb

(73 words)

Author(s): Réd.
(a.) terme qui désignait la teinture de certaines parties du corps (tout particulièrement, pour les hommes, de la barbe et des cheveux) au moyen de henné [voir Ḥinnā] ou d’un autre produit. Il est encore employé dans ce sens aujourd’hui, mais s’applique en outre aux fards et aux onguents utilisés par les femmes modernes; le lecteur trouvera sous Marʾa quelques indications sur ceux qu’employaient les femmes attachées à la tradition. (Réd.)

Taṣnīf

(106 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. «trier, distinguer, classer quelque chose», d’où «mettre en ordre, composer un livre, etc.», et nom commun «compilation». Voir Ins̲h̲ā’; Kitāb, et la Bibl. de ce dernier art. à laquelle il faut ajouter G. Bosch, J. Carswell et G. Petherbridge, Islamic bindings and bookmaking. Catalogue of an exhibition, The Orientai Institute, Chicago 1981; J. Pedersen, The Arabic book, trad. ang. G. French, Princeton 1984. La forme du nom associée muṣannaf a un usage technique dans la littérature religieuse musulmane pour organisation d’articles de savoir religieux, comme les ḥadīt̲h̲s…

al-K̲h̲uzāma

(81 words)

Author(s): Réd.
(a.) « lavande » a longtemps été considéré comme étant à l’origine du nom d’Alhucemas, sur la côte rifaine du Maroc, et cette étymologie figure encore dans l’EI 1 (s.v. Alhucemas). Etant donné que le problème posé par ce toponyme n’a pas été résolu d’une façon satisfaisante et que, d’autre part, Alhucemas a été « arabisé », depuis l’indépendance du Maroc, en al-Ḥusayma, c’est sous cette dernière rubrique que le lecteur trouvera, dans le Supplément, la notice correspondante. (Réd.)

Ič-og̲h̲lani̊

(76 words)

Author(s): Réd.
(T.), littéralement «garçon d’intérieur», c’est-à-dire «page du service intérieur ( Enderūn [ q.v.])», terme ottoman pour désigner des garçons et jeunes gens qui étaient d’abord des esclaves recrutés dans le devs̲h̲irme [ q.v.], et parfois otages; puis (à partir du XIe/XVIIe siècle), également des Musulmans de naissance libre, choisis pour être formés aux palais d’Edirne et d’Istanbul en vue d’occuper les plus hauts postes administratifs de l’État. Pour les détails, voir G̲h̲ulām, IV; Ḳapiḳulu; Sarāy-i Hümāyūn. (Réd.)

G̲h̲ās̲h̲iya

(106 words)

Author(s): Réd
(a.), «ce qui recouvre», spécialement «garniture d’une selle, housse». Sous les Sald̲j̲ūḳides, Mamlūks, etc., la g̲h̲ās̲h̲iya était un des insignes de la dignité royale et, dans les cortèges officiels, elle était portée devant le prince (voir C. H. Becker, La Ghâshiya comme emblème de la royauté, dans Centenario de M. Amari, II, 148 sqq.). — Métaphoriquement, g̲h̲ās̲h̲iya s’emploie aussi en parlant d’un grand malheur qui tombe sur quelqu’un; c’est dans ce sens que le mot se trouve dans Ḳurʾān, LXXXVIII, 1, pour désigner le jour du jugement dernier ou…

Sid̲j̲d̲j̲īn

(265 words)

Author(s): V. Vacca-[Réd.]
, un des mots mystérieux du Ḳurʾān, LXXXIII, 7-8: «Oui, la liste des libertins est dans le sid̲j̲d̲j̲īn; qui te fera connaître ce qu’est le sid̲j̲d̲j̲īn? C’est un livre couvert de caractères». Il s’agit pour l’ensemble des commentateurs d’un nom propre. Le mot a suscité une douzaine d’interprétations qui se rattachent à deux idées centrales : 1) le sid̲j̲d̲j̲īn est soit la Septième Terre inférieure, soit un rocher, soit un puits en Enfer, soit encore le séjour d’Iblīs; 2) c’est le nom du rôle où sont notés les actes humains. Sans l’article, sid̲j̲d̲j̲īn désigne le feu de l’Enfer, ou en…

Minangkabau

(263 words)

Author(s): Réd.
, ou Menangkabau, le plus nombreux des peuples de l’île de Sumatra [ q.v.], dans la République Indonésienne (population estimée à 6 millions en 1980). Il habite les hauteurs de Padang, dans le centre-ouest de Sumatra, mais il existe aussi un nombre appréciable d’émigrés issus de ce peuple, notamment au Negri Sembilan dans la péninsule Malaise [ q.v.]. Placé à l’origine sous l’influence culturelle et religieuse indonésienne, comme centre de l’empire hindou-malais de Malayu, au début du XVIIe siècle, leur territoire était devenu en grande partie musulman sous l’influence d…

Yazi̊d̲j̲i̊

(129 words)

Author(s): Réd.
(t.), litt, «écrivain, secrétaire» < en turc, yaz- «écrire», d’où mot équivalent en turc aux termes arabes, kātib, dabīr et muns̲h̲ī. Le terme était utilisé à l’époque ottomane pour désigner les rédacteurs dans les divers départements de l’administration, comme le Trésor, avec un bas̲h̲yazi̊d̲j̲i̊ à leur tête. Cela pouvait également être utilisé pour désigner des hauts fonctionnaires de la Cour et de l’armée, par exemple le Ḳi̊zlar Ag̲h̲asi̊, «Eunuque en Chef des femmes», qui, au Xe/XVIe s., avait également la charge des ewḳaf pour les Ḥaramayn, La Mecque et Médine, et pour l…

Ibn al-Rabīb

(160 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAlī al-Ḥasan b. Muḥammad b. Aḥmad al-Tamīmī, connu également sous le nom d’al-Ḳāḍī al-Tāhartī (parce qu’il fut pendant quelque temps ḳāḍī de Tāhart), philologue, poète et homme de lettres kairouanais, mort à Kairouan en 430/1038-9. Il doit de n’être pas tombé dans un oubli total à une risāla adressée à Abū l-Mug̲h̲īra Ibn Ḥazm [voir Ibn Ḥazm] et dans ¶ laquelle il critique les Andalous (texte chez Ibn Bassām, Ḏh̲ak̲h̲īra, I, 111-3; al-Maḳḳarī, Analectes, II, 108-9; Ḥ. Ḥ. ʿAbd al-Wahhāb, al-Muntak̲h̲ab al-madrasī, Caire 1944, 64-6; trad. angl. P. de Gayangos, The history of the M…

Abū Māḍī

(1,057 words)

Author(s): Réd.
, Īliyyā (1889-1957), poète et journaliste d’origine libanaise, qui passa son enfance dans le village d’al-Muḥaydit̲h̲a, proche de Bikfayā, où il avait vu le jour, mais quitta son pays natal dès l’âge de 11 ans pour aller aider son oncle maternel qui tenait un commerce à Alexandrie. Pendant son séjour d’une dizaine d’années en Égypte, il sut prendre le temps d’acquérir une culture littéraire assez poussée, d’apprendre beaucoup de poésie classique et moderne et de fréquenter les cercles d’intellec…

MeḥmedʿAṭāʾ Bey

(121 words)

Author(s): Réd.
(1856-1919), savant, journaliste et fonctionnaire public ottoman. Après la révolution de 1908, il devint membre du Comité de la réforme financière et fut pendant une semaine ministre des finances. Il publia un grand nombre d’articles dans des revues et des périodiques, sous les noms de Mefk̲h̲ari et ʿAṭāʾ, et édita une anthologie littéraire intitulée Iḳtiṭāf, qui fut très employée comme manuel scolaire. Son entreprise la plus importante fut la traduction en turc de l’Histoire de l’Empire ottoman de Hammer. Sa version, basée sur la traduction frança…

ʿIzzet Hōlō

(304 words)

Author(s): Réd.
(al-)ʿĀbid, Aḥmad b. Muḥyī l-dīn Abū l-Hawl b. ʿUmar b. ʿAbd al-Ḳādir; appellation populaire: ʿARAB ʿIZZET Pas̲h̲a (1272-1343/1855-1924), dernier homme d’État de l’époque ottomane et proche conseiller du Sultan ʿAbd al-Ḥamīd II. Né à Damas (d’où son surnom «ʿArab»), fils d’un riche notable local, Hōlō Pas̲h̲ā fut éduqué dans sa ville natale et à Beyrouth, et parlait couramment le turc et le français. Compté parmi les ‘réformateurs’, il faisait paraître Dimas̲h̲ḳ, un hebdomadaire, en arabe et en turc. Il partit pour Istanbul où il finit par rejoindre les rangs des chambellans ( ḳurenā) …

Yougoslavie

(284 words)

Author(s): Réd,
, le pays des «Slaves du Sud», État balkanique créé lors des traités mettant fin en 1919-20 à la première guerre mondiale (Saint Germain, Neuilly, Trianon), Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes, sous la souveraineté de la maison royale des Serbes, composante majoritaire. Selon la constitution qui prit effet au 1er janvier 1921, l’État se proclamait unitaire, mais cela ne fut jamais totalement réalisé et des arrangements en août 1939 envisageaient une structure fédérale. L’invasion allemande d’avril 1941 coupa court à ces projets, le te…

Istins̲h̲āḳ

(46 words)

Author(s): Réd.
, aspiration de l’eau par les narines à l’occasion du wuḍūʾ et du g̲h̲usl. C’est une pratique recommandée dans les divers rites (obligatoires selon Ibn Ḥanbal). Dans la pratique, ceci importe peu, car le fidèle l’observe toujours lors de ses ablutions. (Réd.) Bibliography Voir Istind̲j̲āʾ.

Sulaymāniyya

(1,789 words)

Author(s): Minorsky, V. | Réd.
, ville et district du Kurdistan méridional, sous souveraineté nominale ottomane depuis la reconquête du ʿIrāḳ sur les Ṣafawides par les Ottomans au XIe/XVIIe siècle, et incorporés au royaume puis à la république d’Irak après la Première Guerre mondiale. La ville est située à la ! lat. 35° 32′ E. et à la long. 45° 27′ N., à une altitude de 838 m, à 90 km à l’Est de Kirkūk [ q.v.], à laquelle elle est reliée par une route. La région historique de Sulaymāniyya se trouve entre ce qui est actuellement la frontière irakopersane, le Diyāla [ q.v.] et ses affluents supérieurs, le Tand̲j̲aru et le S…

Bisāṭ

(15,835 words)

Author(s): Réd. | Spuhler, F. | Golvin, L. | J. Allgrove
(a.), pl. busṭ/ busuṭ, absiṭa, qui implique une idée d’étendue (ainsi dans Ḳurʾān, LXXI, 18) est un terme générique pour désigner un tapis, plus précisément d’assez grandes dimensions. Un tapis haute laine quelconque est appelé ṭinfisa; s’il est orné de bandes multicolores: zarbiyya (zirbiyya, zurbiyya, pl. zarābī; cf. Ḳurʾān, LXXXVIII, 16), d’un dessin en relief: maḥfūra; un tapis de prière est désigné sous le nom de sad̲j̲d̲j̲āda (turc moderne seccade) et le collectif sad̲j̲d̲j̲ād est parfois employé comme terme générique (sur les nombreux vocables arabes, voir W. H. Worrell, On c…

Ṭabaristān

(136 words)

Author(s): Réd,
, nom des rivages Sud de la mer Caspienne, en Perse septentrionale; il désigne à la fois la zone de l’étroite plaine côtière et les versants abrupts de la chaîne de l’Elburz. A l’époque islamique médiévale, elle était bordée par le Gīlān et le Daylam à l’Ouest, et par le Gurgān à l’Est. Le nom de Ṭabarīstān consacre le souvenir de l’antique peuple des Ταπυροι, mais a hérité d’une étymologie populaire, celle du «pays de la hache ( tabar)» pour l’intense activité de bûcheronnage qui animait cette région très forestière. Ṭabarīstān (avec la nisba de Ṭabarī) a été l’appellation de la région…

al-Malik al-Ṣāliḥ Ismāʿīl

(152 words)

Author(s): Réd.
b. Badr al-dīn Luʾuʾa Rukn al-dīn souverain éphémère de Mawṣil [ q.v.] après son père. Luʾuʾa [ q.v.] s’était soumis aux Mongols, et Ismāʿīl, son fils aîné, s’était rendu à l’ordo du Grand Ḵh̲ān à Ḳaraḳorum pour y porter l’hommage de son père. Lorsque Luʾuʾamourut en 657/1258, Ismāʿīl lui succéda, mais en profita pour changer de camp et s’opposer aux Mongols. Il rejoignit les forces du Mamlūk Baybars [ q.v.], mais fut tué en même temps que son jeune fils lorsque les Mongols prirent et pillèrent Mawṣil. La brève lignée des Atabegs Luʾuʾades fut ainsi interrompue. (Réd.) Bibliography M. Van Be…

Muḥammad b. ʿAlī b. ʿUmar

(181 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḥasan, poète, homme de lettres et faḳīh s̲h̲āfiʿite du Ve/XIe siècle, connu sous le nom d’Ibn Abī l-Ṣaḳr al-Wāsiṭī; né en d̲h̲ū l-ḳaʿda 409/mars-avril 1019, il mourut le 14 d̲j̲umādā I 498/1er février 1105. Disciple, à la Niẓāmiyya [ q.v.] de Bag̲h̲dād. d’al-S̲h̲īrāzī (393-476/1003-83 [ q.v.]) dont il fit l’éloge funèbre, il ¶ se signala par son ardent attachement à la doctrine s̲h̲āfiʿite et composa à ce propos des poèmes dits s̲h̲āfiʿiyya. Il rassembla lui-même ses vers dans un Dīwān en un volume qui lui permit sans doute d’exercer ses dons de calligraphe; une part…

Ketk̲h̲udā

(1,277 words)

Author(s): Orhonlu, C | Baer, G. | Réd.
(P.), titre d’un fonctionnaire tant en Perse que dans l’empire ottoman. Ce terme, qui signifiait «maître de maison», «chef de famille» (pahlavi katak-xvatai) a acquis en outre, en persan, les sens de «mari», «chef de tribu», «chef de village» et «percepteur de la dîme dans une ville» (Chardin, Voyages, éd. 1811, IV, 77 «dixenier de quartier») responsable devant le kalāntar [ q.v.] (cf. M. Muʿīn, Persian Dictionary, Téhéran 1345 p., III, 2921). I. On trouve déjà, dans la Perse īlk̲h̲ānide. le kadk̲h̲udā agissant comme représentant du village auprès du gouvernement et, sous le…

al- Ẓāhira

(113 words)

Author(s): Réd,
, “la région reculée”, plus couramment Dhahirah, nom donné aux territoires intérieurs du ʿUmān, au delà de la chaîne du Ḏj̲abal Ak̲h̲ḍar, s’étendant jusqu’aux marges désertiques du “Quartier Vide” [voir al-Rubʿ al-Ḵh̲ālī] . Le terme al-Ẓāhira s’oppose à al-Bāṭina désignant les régions littorales de ʿUmān. L’histoire religieuse et politique du ʿUmān intérieur, où les éléments indigènes ibāḍites se mêlent, ainsi que son développement social et culturel, se sont fréquemment différenciés de ceux du sultanat de ʿUmān et de Mascate…

Ibn al-Ṣayrafī

(205 words)

Author(s): Réd.
, Abū Bakr Yaḥyā b. Muḥammad b. Yūsuf al-Anṣārī, poète, historien et traditionniste andalou, né à Grenade en 467/ 1074. Bon connaisseur de la langue et de la littérature arabes, il composa une œuvre poétique abondante, notamment des muwas̲h̲s̲h̲aḥāt, et fut, à Grenade, kātib de l’ amīr Abū Muḥammad Tās̲h̲fīn, mais sa renommée repose sur une histoire de la dynastie almoravide intitulée Taʾrīk̲h̲ al-dawla al-lamtūniyya ou al-Anwār al-d̲j̲aliyya fī ak̲h̲bār al-dawla al-murābiṭiyya; d’abord arrêtée à l’année 530/1135-6, puis poursuivie par son auteur jusqu’aux approche…

ʿAbd al-Salām b. Muḥammad

(248 words)

Author(s): Réd.
b. Aḥmad al-Ḥasanī al-ʿAlamī al-Fāsī, astronome et médecin marocain du XIXe siècle qui vécut à Fās, où il mourut en 1313/1895. Comme un certain nombre de ses compatriotes, il essaya d’améliorer les instruments utilisés pour le calcul des heures des prières ( tawḳīt [ q.v.]) il décrit un de ses inventions dans Irs̲h̲ād al-k̲h̲ill li-taḥḳīḳ al-sāʿa bi-rubʿ al-s̲h̲uʿāʿ wa-l-ẓill. A côté de commentaires (notamment d’al-Wazzānī, sous le titre Abdaʿ al-yawāḳīt ʿalā taḥrīr al-mawāḳīt, Fās 1326/1908), il a composé un Dustūr abdaʿ al-yawāḳīt ʿalā taḥrīr al-mawāḳīt (ms. Rabat K 980) qui …

al-T̲h̲aʿālibī

(158 words)

Author(s): Réd.
, ʿAbd al-Raḥmān b. Muḥammad b. Mak̲h̲lūf al-Ḏj̲azāʿirī, Abū Zayd, théologien mālikite et érudit sur le Ḳurʾān, d’Afrique du Nord (786-873/1384-1468). Né à Alger, il étudia dans l’Est du Mag̲h̲rib et au Caire, et il fit le pèlerinage avant de revenir pour enseigner à Tunis où il mourut. Son principal ouvrage est un commentaire du Ḳurʾān, al-Ḏj̲awāhir al-ḥisān fī tafsīr al-Ḳurʾān (imprimé à Alger 1323-8/1905-10), mais il en écrivit plusieurs autres sur divers aspects du Ḳurʾān, sur les rêves du Prophète, sur l’eschatologie, etc. dont la plupart sont encore sous forme de manuscrit. (Réd.)…

al-Nāṣiriyya

(164 words)

Author(s): Réd.
, ville du Sud de l’Irak et cheflieu du gouvernorat de Ḏh̲ū Ḳār. Elle est située sur la rive gauche de l’Euphrate, en amont de Hawr al-Ḥammār et des marécages [voir al-Baṭīḥa], à 177 km au Nord-ouest de Baṣra (31° 04ʹ N., 46° 17ʹ E.). La ville a été fondée vers 1870 par le chef suprême de la confédération des Muntafiḳ [ q.v.], Nāṣir Saʿdān Pas̲h̲a, qui aidait l’administration de Midḥat Pas̲h̲a [ q.v.] à étendre l’influence ottomane sur cette région largement s̲h̲īʿite, contre les intérêts locaux des tribus. En juillet 1915, elle fut prise par les troupes britanniques…

Zimām

(315 words)

Author(s): Réd.
(a., pl. azimma), lit. «rêne», «licou», renvoie à un département de l’administration centrale du califat ‘abbāside et, plus tard, désigna chez les Fāṭimides une personne chargée d’un contrôle militaire ou financier, et qui donc tenait les rênes. Le dīwān al-azimma, institution de contrôle et de vérification comptable, passe traditionnellement pour une fondation du calife ‘abbāside al-Mahdī en 162/778-9 (al-Ṭabarī, III, 522), lorsqu’il apparut que la tâche de superviser et de contrôler tous les dīwāns ¶ (départements) de l’administration était trop importante pour être …

Demokrat Parti̊

(287 words)

Author(s): Réd.
, parti politique turc, enregistré le 7 janvier 1946. Aux élections générales qui eurent lieu en juillet de la même année, le parti présenta 273 candidats pour 465 sièges; 61 d’entre eux furent élus, formant le principal groupe d’opposition. Le premier congrès du parti, tenu le 7 janvier 1947, en adopta officiellement le programme et la charte. A la suite de divers désaccords internes, notamment la sécession d’un groupe de députés qui formèrent le Parti de la Nation ( Millet Partisi) en juillet 1948, la représentation du Parti Démocrate à l’Assemblée tomba en 1950 à 31 dépu…

al-Ḳaʿḳāʿ

(439 words)

Author(s): Réd.
, terme arabe qui désigne un homme dont on entend craquer les jointures des pieds lorsqu’il marche, mais que l’on rencontre surtout comme ¶ nom propre au début de l’Islam et particulièrement chez les Tamīmites; le dernier à le porter paraît être al-Ḳaʿḳāʿ b. Ḍirār al-Tamīmī qui fut le chef de la police de ʿĪsā b. Mūsā [ q.v.], gouverneur de Kūfa de 132 à 147/750-64 (Ibn al-Kalbī-Caskel, II, 465; al-Ṭabarī, III, 131, 347). Parmi les personnages ainsi nommés figurent notamment, outre al-Ḳaʿḳāʿ b. ʿAmr [voir art. suivant] et les poètes cités par al-Marzubānī ( Muʿd̲j̲am, 329-30), le Compagno…

Göksun

(82 words)

Author(s): RÉD.
, et aussi Göksün, petite ville dans le Sud-ouest de la Turquie; c’est l’ancienne Kokussos, la Gogtson de l’Arménie occidentale, qui est aujourd’hui le chef-lieu d’un ilče du vilâyet de Maraç. Population en 1960: 3 697 habitants. C’est aussi le «Cocson», «Coxon», où l’armée de la Première Croisade se reposa pendant trois jours en automne 1097 (voir A history of the Crusades, éd. K. M. Setton, I, Philadelphie 1955, 297-8). (RÉD.) Bibliography İA, s.v. Göksun (par B. Darkot) avec bibliographie complète.

Muwallad

(1,551 words)

Author(s): Réd | Heinrichs, W.P. | P. Chalmeta
(a.), terme appartenant au vocabulaire des éleveurs et désignant le produit d’un croisement ( tawlīd) entre deux races animales différentes, donc un hybride, un sang-mêlé. Il n’est nullement surprenant qu’il ait été étendu aux humains à partir du moment où s’est manifesté le sentiment que la pureté de la race arabe s’était altérée par suite des conquêtes, de l’afflux d’éléments allogènes et des mariages mixtes. Dans un sens plus restreint, muwallad désigne un métis, un mulâtre ou encore, comme dit Dozy ( Suppl., s.v.), «celui qui, sans être d’origine arabe, est né parmi les Ar…

K̲h̲osrew Pas̲h̲a

(1,270 words)

Author(s): Réd.
, Meḥmed (m. 1271/1855), grand-vizir ottoman. Élevé au Palais, il accéda au poste de čuk̲h̲adār en chef à l’avènement de Selim III [ q.v.], en 1203/1789, et entra bientôt au service de Küčük Ḥüseyn Pas̲h̲a, un promoteur de la réforme de l’armée et de la marine qui fut nommé amiral de la flotte ( ḳapudan-i deryā) en 1206/1792. En 1215/1801, Ḵh̲osrew accompagna la flotte en Égypte où il commanda un contingent de 6 000 hommes et coopéra avec les Britanniques à la reprise de Rosette et à la défaite des troupes françaises. En reconnaissance de ses services, il ne tarda pas à être nommé wālī d’Égypte. Il …

Ḏj̲arīma

(64 words)

Author(s): Réd.
(A.) et aussi d̲j̲urm, «péché, faute, délit». Dans l’usage ottoman, ce mot, sous les formes d̲j̲erīme et d̲j̲erīme, s’appliquait aux amendes et pénalités [voir Ḏj̲urm]. Dans les codes modernes promulgués dans les pays musulmans, d̲j̲arīma est devenu un terme technique désignant un crime ( d̲j̲urm au Pakistan). Sur les concepts islamiques correspondants, voir Ḥadd et, sur le droit pénal en général, ʿUḳūba (Réd.) ¶

Murs̲h̲id

(256 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. «celui qui guide dans la bonne direction» ( rus̲h̲d, irs̲h̲ād), désigne dans le langage des Ṣūfis le directeur spirituel et l’initiateur à la confrérie mystique ( ṭarīḳa) du novice ou murīd [ q.v.] qui suit la voie ṣūfie; ce terme a pour synonymes baba, pīr, et s̲h̲ayk̲h̲ [ q.v.]. Une partie de la direction spirituelle du postulant consiste, pour le murs̲h̲id, à lui donner divers témoignages de grâce spirituelle et de succès [voir Murīd]. Un emploi spécial du terme dans le monde persan, sous la forme composée murs̲h̲id i-kāmil «parfait directeur spirituel», s’est produit …

Abū l-ʿAmaythal

(352 words)

Author(s): Réd.
, ʿAbd Allāh b. Ḵh̲ulayd b. Saʿd (m. 240/854), poète mineur qui se prétendait mawlā des Banū Hās̲h̲im et serait originaire de Rayy. Il fut, au Ḵh̲urāsān, au service de Ṭāhir b. al-Ḥusayn [ q.v.] en qualité de secrétaire et de précepteur de son fils ʿAbd Allāh, dont il éduqua par la suite les enfants et fut également le secrétaire en même temps que le bibliothécaire; il était en particulier chargé de juger de la valeur des poèmes adressés à son maître, et c’est à ce titre qu’il ¶ lui arriva de refuser une pièce d’Abū Tammām, qui protesta énergiquement. Il était en effet très attaché…

Āl

(123 words)

Author(s): Réd.
le clan, groupe généalogique entre la famille ( ahl, ʿ āʾila, [ q.v.]) et la tribu ( ḥayy, ḳabīla [ q.v.]) synonyme de ʿ as̲h̲īra [ q.v.]. En ce sens, le mot apparaît dans le titre de la sourate III, sūrat āl ʿ Imrān. Le «āl» du Prophète est constitué par les descendants de Hās̲h̲im et al-Muṭṭalib; lorsque la S̲h̲īʿa restreignit ce concept aux proches parents et descendants du Prophète (voir Ahl al-Bayt), les Sunnites l’élargirent jusqu’à comprendre tous ses sectateurs (cf. Lane, Lexicon s.v.). Par la suite, le terme en arriva à désigner la dynastie d’un souverain, par ex. āl ʿ Ut̲h̲mān (la dyna…

Yūsuf b. Abī l-Sād̲j̲ Dīwdād

(108 words)

Author(s): Réd,
, Abū l-Ḳāsim, général originaire de la Transoxiane iranienne qui exerça le gouvernorat de l’Ād̲h̲arbāyd̲j̲ān, du Ārrān et de l’Arménie, pour les califes ʿabbāsides de 288/901 à 315/928. C’était un membre de la courte série des gouverneurs sād̲j̲ites, installée là par son frère Muḥammad en 276/889-90. Il fut tué dans une bataille à proximité de Kūfa par les Carmates [voir Ḳarmaṭī] en d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 315/février 928. Il avait été le dernier gouverneur de cette lignée à avoir exercé en Perse du Nord-ouest. (Réd.) Bibliography Outre Sād̲j̲ides (détails de sa carrière), voir C. …

Istiḳlāl

(3,348 words)

Author(s): Réd. | P. J. Vatikiotis
, nom verbal arabe de la Xe forme de la racine ḳ.l.l. Dans l’arabe classique et médiéval, cette forme est employée avec divers sens (voir Dozy et d’autres dictionnaires), spécialement pour exprimer les notions de «séparé», «détaché», «sans restriction», «sans partage» et parfois même «arbitraire». Ce terme apparaît parfois dans un contexte politique — par ex. istiḳlāl d’une dynastie, d’une région, d’un peuple ou d’un quartier d’une ville qui n’est pas effectivement soumis à une autorité supérieure. De tels emplois sont cependant rares, et le mot n’ap…

Sabab

(1,931 words)

Author(s): Arnaldez, R. | Heinrichs, W. P. | Réd. | Izzi Dien, Mawil Y. | M. G. Carter
(a.). Les lexicographes (cf. Lisān al-ʿArab) rappellent le sens primitif du mot sabab (pl. asbāb: il signifie «corde» ( ḥabl) et désigne tout ce qui lie ou relie. C’est «toute chose par laquelle on atteint un but ( maḳṣūd: Ḏj̲urd̲j̲ānī) ou l’objet d’une recherche ( maṭlūb, dans Baḥr al-d̲j̲awāhir)». On peut citer asbāb avec le sens de «liens» dans un verset du Ḳurʾān (II, 166): «Quand les liens [qui les unissaient] se rompront...». Ibn Abbās entendait par là l’amitié ( mawadda); Mud̲j̲āhid, l’alliance ( tawāṣul) ici-bas: On trouve aussi le sens de «moyen pour obtenir quelque ch…

Muʿāhid

(61 words)

Author(s): Réd.
(a.), littéralement "une personne s’engageant par un pacte ( ʿahd) envers une autre", désignait au Moyen Âge musulman ceux qui, parmi les "Gens du Livre", se soumirent aux conquérants arabes du Moyen Orient contre la promesse de recevoir un ‘ahd ou la d̲h̲imma [ q.v.], la "protection". Pour ces muʿāhidūn, voir Ahl al-Kitāb, Amān et, dans le contexte d’al-Andalus, Mozarabes. (Réd.)

Yusūf K̲h̲ān Riḍwī

(135 words)

Author(s): Réd,
, Mīrzā, général et gouverneur mogol, mort en 1010/1602-3. Fils de Mīrzā Aḥmad Riḍwī, en 995/1586-7 il fut nommé par l’empereur Akbar ṣūbadār ou gouverneur du Kas̲h̲mīr. Il imposa l’autorité mogole à la vallée du Kas̲h̲mīr et obtint la soumission des chefs des Čak [ q.v. dans Suppl.]. Yūsuf Ḵh̲ān se rebella, lui-même, contre les Mogols en 1001/1592-3, puis recouvrit leur faveur et en 1003/1594-5 il était dārūg̲h̲a ou administrateur en chef du Ṭopk̲h̲āna. l’arsenal. Biblographie: Mohibbul Hasan, Kashmir under the sultans, Calcutta 1959, index; A. R. Khan, Chieftains of the Mughal em…

ʿĀriyya

(246 words)

Author(s): Réd.
(a.), ou ʿāriya, et aussi iʿāra, prêt d’objets non fongibles (prêt à usage, commodatum). C’est une sorte de contrat tout à fait distinct de celui du ḳarḍ, ou prêt d’argent ou d’autres objets fongibles (prêt de consommation, mutuum). On le définit comme un acte qui met quelqu’un temporairement et gratuitement en possession de l’usage d’une chose, dont la substance n’est pas consommée par son emploi. Mais cet emploi doit être conforme au droit. C’est un contrat charitable et par conséquent «recommandé» ( mandūb), et le bénéficiaire ou emprunteur jouit de la position privilégiée…

Koyl

(325 words)

Author(s): Rèd
, Koil, ville du Nord de l’Inde à 120 km. au Sud-est de Dihlī, qui dépendait des Provinces Unies de l’Inde britannique et appartient aujourd’hui à l’Uttar Pradesh. La ville plus moderne de ʿAlīgaŕh [ q.v.] est une extension d’un faubourg de Koyl. En 590/1194, le général des G̲h̲ūrides, Ḳuṭb al-dīn Aybak [ q.v.], s’empara de Koyl lors d’une expédition partie de Dihlī et, à partir de ce moment, il y eut généralement, au-dessus des Rād̲j̲puts locaux, des gouverneurs musulmans comme, sous Bābur (932/1526), Kučuk ʿAlī ( Bābur-nāma, trad. Beveridge, 176). Ibn Baṭṭūṭa y passa en allant d…
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