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Hāmön
(212 words)
, Moïse, principal médecin juif de Süleymān Ier. Son père, Joseph Hāmōn, originaire de Grenade, avait été médecin à la cour de Bāyezīd II et Selim Ier. Né probablement vers 895/1490, Moïse Hāmōn devint un important médecin de la cour et un courtisan influent sous Süleymān Ier. Il semble s’y être joint à la puissante faction dirigée par Ḵh̲urrem Sultan [
q.v.], l’épouse favorite du sultan, sa fille Mihr-i Māh [
q.v.] et le mari de cette dernière, le grand-vizir Rüstem’ Pas̲h̲a [
q.v.] qui, entre autres, conspirèrent contre l’héritier présomptif, le prince Muṣṭafā [
q.v.], exécuté en 1553. …
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Encyclopédie de l’Islam
Ḏj̲urm
(864 words)
, «amende» dans l’empire ottoman. ¶ Bien que l’amende soit inhabituelle dans le droit criminel de la
s̲h̲arī
ʿa, des
fuḳahāʾ ont admis des peines pécuniaires dans certains cas (voir Dede Efendi,
Siyāsetnāme, in fine). Les
ḳānūnnāmes [
q.v.; voir aussi Ḏj̲azāʾ] ottomans, tout en prétendant simplement appliquer et compléter la
s̲h̲arīʾa, prescrivirent des amendes (
d̲j̲ürm, d̲j̲erīme ou
d̲j̲ereme, ḳi̊nli̊ḳ, g̲h̲arāmet) pour un grand nombre d’infractions, parmi lesquelles figuraient même des délits passibles des peines dites
hudūd [
q.v.], comme l’adultère, le vol, la consomm…
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Encyclopédie de l’Islam
Bāb-i Humāyūn
(346 words)
, la «porte impériale», principale entrée percée dans le mur extérieur du Nouveau Sérail du sultan, ou
Ṭop-ḳapu Sarāyi̊ [
q.v.] à Istanbul. Située derrière la mosquée d’Aya Sofya, la massive construction rectangulaire donne accès à la première cour du sérail par un haut portail à deux arches. Sur chaque côté du passage entre la porte extérieure et la porte intérieure, sont ménagées les chambres des
Ḳapud̲j̲i̊s qui gardaient l’entrée. Dans les profondes niches de la façade, ou à proximité, étaient d’ordinaire exposées les têtes des délinquants politiques. Sur l…
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Encyclopédie de l’Islam
Farmān
(4,092 words)
signifie fondamentalement: ordre, puis préparation par écrit d’un ordre, édit, document. L’ancien persan
framānā (fra = devant, grec πρό) a donné le persan moderne
farmān par chute de la terminaison
ā et insertion d’une voyelle à cause de la double consonne initiale (encore
fra-en pehlevi). Dans le verbe dérivé
farmūdan, le
a du thème est devenu
ū (après le IIIe siècle:
farmūdan, analogue à
āz-mūdan «essayer»,
pay-mudan «mesurer»,
nu-mūdan «montrer», etc.). Chez Firdawsī, on rencontre
farmān avec les acceptions suivantes: ordre, autorité, volonté, désir, permission, et
farmūdan a…
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Encyclopédie de l’Islam
Buyuruldu
(307 words)
(), également
Buyrultu, Buyurdu, etc., ordre donné par un grand-vizir, un vizir, un
beglerbegi, un
defterdār ou un autre haut fonctionnaire ottoman à un subordonné. Le terme dérive du mot
buyuruldi il a été ordonné, par lequel l’ordre se termine d’habitude et qui est progressivement devenu un signe conventionnel. Les
buyuruldus sont de deux types principaux: a. — décisions écrites dans la marge (
der kenār) d’une requête ou d’un rapport, et comportant souvent l’ordre de promulguer un
farmān (ou une
berāt, etc.) à un certain effet (cf. Ḳ
ānūnnāme-i Āl-i ʿUt̲h̲mān, dans
TOEM, Suppl. 1330,…
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Encyclopédie de l’Islam
ʿIlmiyye
(2,222 words)
, corps des hauts fonctionnaires musulmans de caractère religieux (
ʿulamāʾ [
q.v.]) de l’empire ottoman, notamment de ceux qui administraient la justice et enseignaient dans les collèges religieux [voir Madrasa]. A la tête de leur hiérarchie compliquée et sans précédent dans l’Islam, se trouvait le
muftī [
q.v.] d’Istanbul, qui portait le titre de
s̲h̲ayk̲h̲ al-Islām [q.v.]. L’organisation des
ḳāḍīs, qui constituait l’ordre le plus élevé des
ʿulamaʾ ottomans, se modifia au cours des siècles par suite de l’expansion et des retraites de l’empire ottoman, ainsi qu…
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Encyclopédie de l’Islam