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Your search for 'dc_creator:( "RÉd." ) OR dc_contributor:( "RÉd." )' returned 496 results. Modify search

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Ibn al-K̲h̲ayyāṭ

(243 words)

Author(s): Réd.
, Abū Bakr Muḥammad b. Aḥmad b. Manṣūr, connu sous le nom d’iBN al-Ḵh̲ayyāṭ, grammairien arabe originaire de Samarḳand, qui vécut à Baṣra et à Bag̲h̲dād. Dans la capitale, on rapporte à son sujet une dispute grammaticale avec al-Zad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ (m. 316/928 [ q.v.]). Parmi ses disciples, on nomme Abū l-Ḳāsim al-Zad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ī et Abū ʿAlī al-Fārisī. Dans une réponse à Sayf al-dawla, celui-ci se défend d’avoir voulu dénigrer Ibn al-Ḵh̲ayyāṭ (voir Yāḳūt) et il nous apprend que, à un moment donné de sa vie, ce grammairien fut atteint d’une…

Abū l-Ṭamaḥān al-Ḳaynī

(432 words)

Author(s): Réd.
, Ḥanẓala b. al-S̲h̲arḳī. poète arabe muk̲h̲aḍram que l’on compte au nombre des macrobites (al-Sid̲j̲istānī, K. al-Muʿammarīn, éd. I. Goldziher, dans Abhandl. zur arab. Philologie, II, 62, prétend qu’il vécut 200 ans). II menait pendant la d̲j̲āhiliyya une vie de brigand [ ṣuʿlūk [ q.v.]) et de libertin (notamment, à La Mekke, en compagnie d’al-Zubayr b. ʿAbd al-Muṭṭalib), et il ne semble guère s’être amendé après sa conversion à l’Islam. Il aurait été tué à Ad̲j̲nādayn [ q.v.] en 13/634, mais F. Bustānī ( D.M., IV, 408-9) pense qu’il mourut vers 30/651, tandis que l’ Ag̲h̲ānī affirme qu’…

Ayāz

(87 words)

Author(s): Réd.
, l’ amir, seigneur de Hamad̲h̲ān, joua un rôle important dans les luttes qui opposèrent les princes sald̲j̲ūḳides Barkiyāruḳ et Muḥammad, prétendants au trône. Après avoir été, primitivement, du côté de ce dernier, il se rallia, en 494/1100-01, à Barkiyāruḳ et, à la mort de ce dernier, devint l’ atabeg de son fils mineur, Maliks̲h̲āh. Il ne put toutefois se maintenir contre Muḥammad qui le fit traîtreusement assassiner en 499/1105. (Réd.) Bibliography Ibn al-Athīr, X, 199 sqq. Houtsma, Recueil, II, 90 voir aussi Barkiyāruḳ et Muḥammad b. Maliks̲h̲āh.

Muḥammad b. ʿUmar b. Muḥammad, mathéematicien et astronome andalou (m. 447/1056) connu sous le surnom d’Ibn Burg̲h̲ūt̲h̲

(329 words)

Author(s): Réd.
Il est cité parmi les «élèves célèbres» d’Ibn al-Ṣaffār [ q.v.] par Ṣāʿid al-Andalusī, qui le présente en outre comme un bon connaisseur de la grammaire, du Ḳurʾān, du droit theorique et pratique, et apprécie hautement son caractère et sa conduite. Il lui donne comme principaux élèves Ibn al-Layt̲h̲, Ibn al-Ḏj̲allāb et Ibn al-Ḥayy. Le premier, Muḥammad b. Aḥmad, était expert en matière d’arithmétique et de géométrie et se livrait à des observations astronomiques, tout en exerçant les fonctions de ḳāḍī de S̲h̲urriyūn (Surio), dans la région de Játiva. Dans la date de sa mort…

al-Muẓaffar b. ʿAlī

(115 words)

Author(s): Réd.
, officier ( ḥād̲j̲ib) de haut rang au service du seigneur des Baṭāʾiḥ [ q.v.], ‘Imrān b. S̲h̲āhīn [ q.v.], puis maître de la région pendant la seconde moitié du IVe/Xe siècle. Après la mort de ʿImrān, en 369/979, al-Muẓaffar écarta ses fils et mit au pouvoir un petit-fils mineur du nom d’Abū l-Maʿālī (373/983-4). Il exerça pratiquement le pouvoir, tout en utilisant d’autres fantoches de la lignée de ʿImrān, jusqu’à sa mort en 376/986-7, après quoi les Baṭāʾiḥ furent gouvernées par un de ses neveux, avec le titre de Muhad̲h̲…

Edebiyyāt-i Ḏj̲edīde

(49 words)

Author(s): Réd.
, «nouvelle littérature», nom donné à un mouvement littéraire turc associé à la revue T̲h̲erwet-i Fünūn [ q.v.] pendant les années 1895-1901, c’est-à-dire à l’époque où Tewfīḳ Fikret [ q.v.] en était le rédacteur en chef. Voir également Turk, Littérature, et les articles concernant les auteurs intéressés. (Réd.)

al-Būṣirī

(339 words)

Author(s): Réd.
, S̲h̲araf al-dīn abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. Saʿīd b. Ḥammād al-Ṣanhād̲j̲ī, poète égyptien d’origine berbère, qui naquit le Ier s̲h̲awwāl 608/7 mars 1212 à Būṣīr [ q.v.], ou près de Dalāṣ (voir Yāḳūt, s.v.) en Haute-Égypte; en effet, on lui connaît également la nisba de Dalāṣī, et l’on dit aussi que l’un de ses parents étant originaire de Dalāṣ et l’autre de Būṣīr, il portait en outre une ¶ nisba composée: al-Dalāṣīrī, mais cette dernière ne fut jamais très courante. Il suivit les leçons du Ṣūfī Abu l-ʿAbbās Aḥmad al-Mursī (m. 686/1287; voir al-S̲h̲aʿrānī, al-Ṭabaḳāt al-kubrā, Caire s.d., …

I̊li̊d̲j̲a

(251 words)

Author(s): RÉd.
, (t.) « source chaude », et bain alimenté par une source chaude (tandis qu’en principe, dans l’usage ottoman, un ḥammām [ q.v.] est un bain dont l’eau est chauffée artificiellement), mot typiquement turc occidental, diminutif (?) de i̊li̊ « chaud » (< i̊li̊g, cité par Maḥmūd Kās̲h̲g̲h̲arī, texte arabe, I, 31 = tr. B. Atalay, I, 31, opposé au « turc » yi̊li̊g, comme exemple de la tendance des Og̲h̲uz à supprimer l’ y initial). Selon ʿĀṣim (traduction turque de Muḥīṭ d’al-Fīrūzābādī, s.v. al-ḥimma, éd. de 1268-72, III, 435; cité dans TTS, I, 349), une source thermale et curative est appelée « i̊li…

al-T̲h̲ag̲h̲rī

(77 words)

Author(s): Réd.
, Abū Saʿīd Yūsuf b. Muḥammad al-Ṭāʾī, commandant ʿabbāside des décennies du milieu du IIIe/IXe siècle dont la nisba professionnelle semble dérivée de ses services aux frontières de Byzance ( t̲h̲ug̲h̲ūr [ q.v.], sing. t̲h̲ag̲h̲r; al-Samʿānī, Ansāb, éd. Ḥaydarābād, III, 136-7, cite deux érudits avec la même nisba, liés respectivement à Tarsus et à Adana). On ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il était le commanditaire de son compatriote, le poète ṭāʾī, al-Buḥturī [ q.v.]. (Réd.)

Kanbò

(80 words)

Author(s): Réd.
, Kambō, S̲h̲ayk̲h̲ Ḏj̲amālī, saint sūfī suhrawardī du début du XVe/XVe s., en Inde musulmane; il mourut en 941/1534-5, sous le règne du souverain mog̲h̲ol Humāyūn [ q.v.] et fut enterré à Mihrawlī Son fils Gadāʾī [voir Gadāʾī Kambō, dans Suppl.] dont au cours de sa vie Ḏj̲amālī avait fait son k̲h̲alīfa ou successeur spirituel dans l’ordre suhrawardl, obtint une audience religieuse identique à la cour de Humāyūn, puis à celle d’Akbar. (Réd.) Bibliography Voir celle donnée dans Gadāʾī Kambō.

Ibn S̲h̲aḳrūn

(264 words)

Author(s): Réd.
(pron. S̲h̲uḳrūn) al-Miknāsī, Abū Muḥammad (ou Naṣr) ʿAbd al-Ḳādir b. al-ʿArabī al-Munabbahī al-Madag̲h̲rī. médecin et poète marocain contemporain du sultan Mawlāy Ismāʿīl (1082-1139/1673-1727), qui mourut après 1140/ 1727-8. Il reçut à Fās une éducation traditionnelle, étudia la médecine sous la direction d’Ādarrāḳ [ q.v., au Suppl.] Aḥmad b. Muḥammad, accomplit le pèlerinage et en profita pour suivre des cours de médecine à Alexandrie et au Caire, puis il revint se fixer à Meknès où il fut attaché au service du sultan, mais mena une vie plutôt austère et retirée. A côté d’un comme…

Ḏh̲abīḥa

(71 words)

Author(s): Réd.
désigne l’immolation d’une victime et la victime elle-même. A côté des sacrifices canoniques étudiés dans l’art Ḏh̲abīḥa. il en existe une foule d’autres, occasionnels ( dbīḥa; berbère tarməg̲h̲rust; etc.) auxquels on a fait assez longuement allusion dans l’art. Dam du Supplément. Sur les sacrifices sanglants qui étaient pratiqués avant l’Islam, voir notamment ʿAtīra, Nad̲h̲r ainsi que J. Chelhod, Le sacrifice chez les Arabes, Paris 1955 et la bibliographie citée. (Réd.)

Ḥafṣ b. Sulaymān

(295 words)

Author(s): Réd.
b. al-Mug̲h̲īra, Abū ʿUmar ibn Abī Dāwūd al-Asadī al-Kūfī al-Fāk̲h̲irī al-Bazzāz, transmetteur de la «lecture» de ʿĀṣim [ q.v.]. Né vers 90/709, il se livra au commerce des étoffes, ce qui lui valut le surnom de Bazzāz. Sa renommée repose uniquement sur la connaissance qu’il avait acquise de la «lecture» du maître de Kūfa dont il était le beau-fils. Après la mort de ce dernier et la fondation de Bag̲h̲dād, il s’établit dans la capitale, où il eut de nombreux élèves, puis il alla répandre la «lecture» de son beaup…

Čāwdors

(83 words)

Author(s): Réd.
ou Ḏj̲āvuldur), tribu turkmène dont l’avant-garde est venue auk̲h̲wārizm aux XVIe XVIIe siècles et le gros au XVIIIe. Après les guerres contre le k̲h̲ānat de k̲h̲īwa, une partie a été chassée vers la presqu’île du Mangi̊s̲h̲laḳ d’où certains clans ont émigré vers les steppes de Stavropolʾ; une autre fraction se soumit à k̲h̲īwa et se fixa définitivement dans le k̲h̲wārizm. Actuellement, la tribu, entièrement sédentarisée, compte quelque 25 000 âmes dans la région de Nuk̲h̲us (R.S.S.A. du Ḳara-Ḳalpaḳistān). [Voir Turkmènes]. (Réd.)

Puwasa

(36 words)

Author(s): Réd.
(Skr. upawāsa), dans l’archipel indonésien, nom du mois de ramaḍān et du jeûne qui se pratique au cours de ce mois — ou à toute autre époque [voir Ramaḍān]. Voir Puwasa au Suppl. (Réd.)

Tūsān

(112 words)

Author(s): Réd,
, village dans l’oasis de Marw au Ḵh̲ūrāsān, selon al-Samʿānī, Ansāb, éd. Ḥaydarābād, IX, 94-95 (qui appelle divers ʿulamāʾ d’après ce lieu; cf. aussi Yākūt, Buldān, éd. Beyrouth, IV, 49), à deux farsak̲h̲s du chef-lieu Marw al-S̲h̲āhid̲j̲ān [ q.v.]. Sa renommée lui vient principalement du fait que, à l’époque de la révolution ʿabbāside, en 130/747-8, le gouverneur umayyade du Ḵh̲urāsān. Naṣr b. Sayyār [ q.v.], menacé par le soulèvement conduit par Abū Muslim, nomma son chef militaire Abū l-Ḏh̲ayyāl à Tūsān, mais la conduite cruelle de ce dernier incita Abū …

K̲h̲unāṣira

(293 words)

Author(s): Réd.
, ancienne place forte située à une soixantaine de km. au Sud-est d’Alep et à une centaine du Nord-est de Ḥamāt, sur un itinéraire Alep-Bag̲h̲dād par le désert en bordure duquel elle s’élevait. La fondation de la localité est attribuée à Ḵh̲unāṣir(a) b. ʿAmr des Banū Kināna (Ibn al-Kalbī-Caskel, Tab. 290 et II, 349), mais il est probable qu’elle est plus ancienne. Yāḳūt ( s.v.), qui cite également al-Ḵh̲unāṣir b. ʿAmr, lieutenant d’Abraha al-As̲h̲ram, doit se faire l’écho d’une légende tardive. Ce chef-lieu de la kūra d’al-Aḥaṣṣ devait sa célébrité, à l’époque umayyade, au fait …

Nīsānides

(92 words)

Author(s): Réd.
ou Banū Nīsān, nom d’une famille de ru ʾasāʾ (pl. de raʾīs [ q.v], d’une richesse fabuleuse, qui exerça le pouvoir à Amid [voir Diyār Bakr] au VIe/XIIe siècle sous la suzeraineté nominale des Turcomans inālides [ q.v.]; ils inscrivirent même leur nom sur des monnaies. Leur régime prit fin avec la conquête de la ville par Ṣalāḥ al-dīn [ q.v.], qui leur reprochait d’avoir cultivé l’amitié, voire le soutien des Assassins [voir Ḥas̲h̲īs̲h̲iyya]. (Réd.) Bibliography Ibn al-At̲h̲īr, XI, 103, 297 Abū S̲h̲āma, II, 39 Cl. Cahen, Mouvements populaires, dans Arabica, V/3 (1958), 20.

Fad̲h̲laka

(95 words)

Author(s): Réd.
«somme, total», de l’arabe fa-d̲h̲ālika, «et cela [est]», expression placée à la fin d’une addition pour annoncer le résultat. Outre son usage en arithmétique, cette expression était aussi employée pour résumer une pétition, un rapport ou tout autre document, comme, par exemple, l’exposé condensé des plaintes présentées au Dīwān-i humāyūn [ q.v.]. De là, elle acquit par extension le sens d’abrégé et est employée, avec cette acception, dans le titre de deux ouvrages bien connus d’histoire ottomane, composés au XVIIe siècle par Kātib Čelebi et au XIXe siècle par Aḥmad Wafīḳ Pas̲h̲a [ q.v.…

K̲h̲alīfa b. ʿAskar

(303 words)

Author(s): Réd.
, nationaliste libyen qui, après avoir cherché refuge en Tunisie, s’empressa, dès novembre 1914, de prendre la tête de la révolte fomentée par les Sanūsis [ q.v.] contre la domination italienne/Les insurgés remportèrent rapidement des succès spectaculaires sur les Italiens [voir Lībiyā], et Ḵh̲alīf a ne tarda pas à tenter de soulever les Tunisiens ¶ contre la France. Le 16 août 1915, dans une lettre adressée au chef de poste de Dehibat (Sud tunisien), il sommait ce dernier de lui rendre sa famille restée en Tunisie et déclarait la guerre au gouvern…

al-Muḳannaʿ

(610 words)

Author(s): Réd.
, surnom donné à un personnage qui, révolté en Transoxiane sous le califat d’al-Mahdī (158-69/775-85 [ q.v.]), dissimulait son visage sous un ḳināʿ, c’est-à-dire un voile (de soie) ou, comme le veut une tradition vraisemblable, un masque en or qu’il s’était fabriqué. Son nom n’est pas connu avec certitude, et l’on a le choix au moins entre ʿAṭāʾ, Ḥakīm, His̲h̲ām b. Ḥakīm et Hās̲h̲im; on dit d’ailleurs qu’il s’était donné lui-même ce dernier nom et que le cri de guerre de ses partisans était: «ô Hās̲h̲im, aide-nous!».…

Marwānides

(148 words)

Author(s): Réd.
, branche de la dynastie umayyade dont elle constitua, dans les débuts de l’Islam, la seconde lignée et la plus durable, la première étant celle des Sufyānides et comprenant Muʿāwiya Ier b. Abī Sufyān ibn Ḥarb [ q.v.], son fils et son petit-fils (41-64/661-83). Avec la mort de Muʿāwiya II b. Yazīd [ q.v.] encore enfant, le califat passa au cousin au second degré de Muʿāwiya Ier, Marwān b. al-Ḥakam b. Abī l-ʿĀṣ, de la branche parallèle des Aʿyāṣ [ q.v. au Suppl.]. Marwān et ses descendants constituèrent alors la lignée marwānide des Umayyades (64-132/684-750); son fils et su…

Abū S̲h̲abaka

(738 words)

Author(s): Réd.
, Ilyās (orth. courante: Elias Abou Chabakeh), poète, journaliste et traducteur maronite (1903-47). Né à Providence, au cours d’un voyage de ses parents aux États-Unis, il passa toute son existence au Liban, partageant son temps entre son domicile, dans le village de Zūḳ Mīkāʾīl (Kesrouan) dont sa famille était originaire, et les cafés ou les salles de rédaction de Beyrouth, où il se rendait chaque jour. Son père, qui possédait des propriétés dans la région de Khartoum, ayant été assassiné par des bandits, en 1914, alors qu’il se rendait au Soudan, le jeune or…

Iskandar Ag̲h̲a

(298 words)

Author(s): Réd.
b. Yaʿḳub b. Abkār, Arménien de Beyrouth plus connu sous le nom d’Abkāryūs (m. 1885). S’étant enthousiasmé pour l’étude de la littérature arabe, il chercha à mettre entre les mains des lecteurs des anthologies fondées sur des ouvrages encore inédits et rendit ainsi de grands services à l’orientalisme du XIXe siècle. Son ouvrage le plus connu est la Nihāyat al-arab fī ak̲h̲bār al-ʿArab (Marseille 1852; éd. corrigée sous le titre Tazyīn Nihāyat al-arab, Beyrouth 1867). Il édita également à Beyrouth (1864, 1881) le Dīwān de ʿAntara ( Munyat al-nafs fī as̲h̲ʿār ʿAntarʿAbs) et publia dans …

Ḥud̲j̲ra

(105 words)

Author(s): Réd.
(a.), chambre, pièce, désigne particulièrement (avec l’article) la chambre de ʿĀʾis̲h̲a, où le Prophète et ses deux successeurs, Abū Bakr et ʿUmar, furent enterrés; c’est maintenant l’un des lieux les plus saints de l’Islam [voir al-Madīna]. Du même mot, est dérivé aussi Ḥud̲j̲ariyya, terme désignant en Égypte les esclaves qui étaient logés dans des casernes situées près de la résidence princière. Sous les Fāṭimides, ces esclaves furent organisés militairement par al-Afḍal comme une sorte de garde du corps commandée par un amīr portant le titre d’al-Muwaffaḳ. Leur nombre éta…

Kečiboynuzu Ibrāhīm Ḥilmī Pas̲h̲a

(201 words)

Author(s): Réd.
(1160-1240/1747-1825), grand-vizir ottoman de novembre 1806 à juin 1807. Fils d’un officier des Janissaires, il franchit divers grades de ce corps pour parvenir à celui de commandant en chef (d’où l’appellatif d’Ibrāhīm «Ag̲h̲a» que l’on rencontre parfois). Après la révocation de Ḥāfiẓ Ismāʿīl Pas̲h̲a (14 novembre 1806) provoquée par une tentative en vue d’employer les troupes du niẓām-i d̲j̲edīd [ q.v.] en Rournélie, il fut nommé grand-vizir. En qualité de serdār contre la Russie (à laquelle la Porte avait déclaré la guerre le 22 décembre), il mena une armée réfr…

Marḥala

(147 words)

Author(s): Réd.
(a.), pl. marāḥil, désignait, dans l’usage médiéval, une étape, normalement la distance qu’un voyageur pouvait couvrir en un jour; c’était par conséquent une mesure de longueur évidemment variable, qui dépendait de la facilité ou de la difficulté du terrain à parcourir. Les géographes arabes classiques emploient fréquemment ce terme. Al-Muḳaddasī [ q.v.], qui, dans un passage (206), donne comme norme 6 à 7 farsak̲h̲s ou parasanges (le farsak̲h̲ [ q.v.] valant en gros 6 km.), a trouvé une notation orthographique ingénieuse pour distinguer les marāḥil de moins de 6 farsak̲h̲s ou de pl…

Zag̲h̲ard̲j̲i̊ Bas̲h̲i̊

(108 words)

Author(s): Réd,
(t.), titre d’un des trois commandants constituant le dīwān ou l’étatmajor du corps des Janissaires dans l’armée ottomane (ses deux collègues étant le S̲h̲amsund̲j̲i̊ Bas̲h̲i̊ et le Turnad̲j̲i̊ Bas̲h̲i̊). Zag̲h̲ar signifiant chien de chasse et zag̲h̲ard̲j̲i̊ chef d’une meute de chasse, la orta, ou compagnie des zag̲h̲ard̲j̲i̊s (n° 64 dans le corps des Janissaires), faisait sans doute, à l’origine, partie de l’équipe de chasse de l’Empire ottoman à ses débuts (voir également les Segbāns [ q.v. dans Suppl.]). (Réd.) Bibliography İ. H. Uzunçarsili, Osmanli denleti teşkilâlindan k…

Ḥays

(301 words)

Author(s): Réd.
(a.; nom d’unité ḥaysa), mets arabe fait de dattes (de la variété dite barnī) écrasées et pétries avec du beurre de conserve; on y ajoute du fromage de lait de chamelle écrémé, desséché et friable, ou de la farine, ou encore du pain émietté. L’invention de ce mélange est attribuée par la tradition (voir al-Ḏj̲āḥiẓ,

Ḏj̲ebed̲j̲i

(362 words)

Author(s): Réd.
(turc: armurier), nom donné aux membres du corps des «armuriers de la Sublime Porte» ( d̲j̲ebed̲j̲iyān-i dergāh-i ʿālī), corps du ḳapi̊ ḳulu [ q.v.] étroitement associé à celui des Janissaires [ q.v.]; ils avaient la charge de fabriquer et de réparer toutes les armes, les munitions et l’éq…

ʿAmr b. Kirkira

(151 words)

Author(s): Réd.
, Abu Mālik al-Aʿrābī, mawlā des Banū Saʿd qui avait appris la ʿarabiyya dans le désert et s’était établi à Baṣra. Comme sa mère avait épousé Abū l-Baydāʾ [ q.v.], il servait de …

Irāde

(114 words)

Author(s): Réd.

al-Aʿs̲h̲ā

(224 words)

Author(s): Réd.
, «l’héméralope», est le surnom de plusieurs poètes arabes anciens (ils seraient 17; voir al-Āmidī, al-Muʾtalif, I2sqq.; Ag̲h̲ānī, index; L.A., s.v.); chacun d’eux est rattaché à une tribu (Aʿs̲h̲ā Banī Fulān) et, indépendamment du plus célèbre de tous, al-Aʿs̲h̲ā des Bakr (ou des Ḳays) [ q.v.]…

ʿAntarī

(53 words)

Author(s): Réd.

al-Ṣag̲h̲ānī

(80 words)

Author(s): Réd.
ʿAbd al-Muʾmin b. Ḥasan, adīb du VIIe/XIIIe siècle. On ne le connaît que pour sa mise en vers du recueil de fables animalières originellement traduites en arabe par Ibn al-Muḳaffaʿ [ q.v.], Kalīla wa-Dimna [ q.v.]. Cette version s’intitule Durrat al-ḥikam fī amt̲h̲āl al-Hunūd wa-l-ʿAd̲j̲am

Djambul Djbaev

(306 words)

Author(s): Réd.
, poète populaire kạzak̲h̲ qui, analphabète, représente la tradition poétique orale. Né en 1846 à Semireče, dans une famille nomade, il doit à une montagne son nom de Ḏj̲ambul (Džambul) qui, en son honneur, devait être donné, en 1938, à la ville d’Awliyā Ata [ q.v.] et à un oblast’ du Ḳazak̲h̲istān. Dès son jeune âge, il s’adonna à la musique et au chant, qui lui procurèrent son gagne-pain alors qu’il était encore adolescent; s’inspirant de complaintes populaires, il improvisait souvent des poèmes qu’il chantait en s’accompagnant à la

al-ʿAbbās b. Aḥmad b. Ṭūlūn

(437 words)

Author(s): Red.
, fils aîné d’Aḥmad b. Ṭūlūn [ q.v.]. Lorsque ce dernier partit à la conquête de la Syrie, il confia le gouvernement de l’Égypte à al-ʿAbbās qui était destiné à lui succéder, mais ce dernier ne tarda pas à se laisser convaincre de profiter de l’absence de son père pour le supplanter. Averti par le vizir al-Wāsiṭī, Ibn Ṭūlūn prit ses dispositions pour rentrer en Égypte, et son fils, après avoir vidé le Trésor et recueilli des sommes …

Ibn ʿĀbidīn

(143 words)

Author(s): Réd.

Zanāna

(61 words)

Author(s): Réd.
(p.), couramment Zenana, littéralement «féminin» ou «à l’usage des femmes», d’où l’usage particulier du terme, spécialement en Inde musulmane, pour désigner les quartiers privés de l’habitation réservés aux femmes, équivalent aux mots arabes ḥarīm [ q.v.], ḥaram, et au mot turc ḥaramli̊ḳ. Voir Yule et Burnell, Hobson-Jobson, …

Muḳanṭarāt

(122 words)

Author(s): Réd.
, terme technique arabe emprunté au Moyen Âge par les astronomes occidentaux, sous la forme almicantarat, pour désigner les cercles parallèles à l’horizon et appelés normalement cercles de hauteur ou parallèles de hauteur. Sur ¶ l’astrolabe plat, la ṣafīḥa porte la projection stéréographique de différents cercles et notamment des muḳanṭarāt [voir Asṭurlāb]. Sur un astrolabe sphérique, seul l’hémisphère visible (

Ibn Ḥayyūs

(231 words)

Author(s): Réd.

Adīb Aḥmad Yuknakī

(221 words)

Author(s): RÉd.
(la nisba provient peut-être du village de Yūg̲h̲nāk, au Sud de Tās̲h̲kent), un des plus anciens poètes turcs, du XIIe siècle, auteur du poème didactique en quatrains ʿ Aybat al-ḥaḳāʾiḳ, dédié à un certain Dād Sipāhsālār Beg. Son sujet est parent de celui du poème de Yūsuf Ḵh̲āṣṣ Ḥād̲j̲ib [ q.v.] Kutad̲h̲g̲h̲u Bilig; sa langue se rapproche aussi de celle du Kutad̲h̲g̲h̲u Bilig sans être identique. Le contenu…

Ibn ʿUnayn

(437 words)

Author(s): RÉd.
, Abū l-Maḥāsin S̲h̲araf al-dīn Muḥ. b. Naṣr b. ʿAlī b. Muḥ. b. G̲h̲ālib al-Anṣārī, poète satirique né à Damas le 9 s̲h̲aʿbān 549/19 octobre 1154, mort dans la même ville le 20 rabīʿ I 630/4 janvier 1233. Après des études traditionnelles auprès des principaux maîtres de Damas et un séjour au ʿIrāḳ, Ibn ʿUnayn exerça de bonne heure sa verve satirique contre toutes sortes de personnages; il n’épargna même pas Ṣalāḥ al-dīn (Saladin) qui venait de se rendre maître de la ville (570/1174) et en fut bientôt exilé. Il entreprit alors des voyages de caractère commercial qui le conduis…

ʿAdī b. Arṭāt

(257 words)

Author(s): Réd.
al-Fazārī, Abū Wāt̲h̲ila, officier au service des Umayyades qui, de Baṣra, gouverna le ʿIrāḳ de 99 à 101/718-20. Nommé à cette fonction par ʿUmar b. ʿAbd al-ʿAzīz qui venait de révoquer Yazīd b. al-Muhallab, il reçut l’ordre d’appréhender tous les fils d’al-Muhallab, et réussit à s’emparer d’al-Mufaḍḍal, de Ḥabīb, de Marwān et de Yazīd, mais ce dernier s’évada et revint à la charge. ʿAdī leva alors les troupes baṣriennes et fit ¶ creuser un fossé autour de la ville pour empêcher le rebelle d’y pénétrer, mais ces mesures n’eurent aucun effet. Yazīd s’empara en effet de Baṣra sans grande difficulté et ordonna l’arrestation de ʿAdī, qui fut tué à Wāsiṭ, en 102/820-1, par Muʿāwiya b. Yazīd. Au nom de ce gouverneur est attaché, d’une part, un canal creusé à Baṣra pour assurer l’alimentation de la ville en eau potable, le nahr ʿAdī, et, d’autre part, une épidémie qui sév…

Rōh

(84 words)

Author(s): Réd.
, nom générique employé par les Pand̲j̲ābīs et les Balūč occidentaux de la région pour désigner la portion de l’Inde du Nord-ouest s’étendant au Sud de Swāt et de Bad̲j̲awr et jusqu’aux Monts Sulaymān à l’Ouest. Son importance dans l’histoire à la fin du IX…

Sayyidi/Sīdī Muḥammad [iii] b. ʿAbd Allāh

(1,504 words)

Author(s): Réd.
, souverain (1171-1204/1757-90) de la dynastie marocaine des ʿAlawides [voir ʿAlawis] et l’un des plus remarquables. Né en 1134/1722, il reçut à la cour l’instruction traditionnelle et, en 1159/1746, son père, Mawlāy ʿAbd Allāh b. Ismāʿīl [ q.v.], le nomma vice-roi ( k̲h̲alīfa) à Marrakech, où il devait laisser la marque d’un grand constructeur et dont il allait pratiquement faire sa capitale, sans pour autant négliger les autres cités du Maroc. Chassé par des tribus hostiles avant d’avoir été en mesure de consolider son pouvoir et d’im…

al-Mayūrḳī

(186 words)

Author(s): Réd.
nisba de plusieurs personnages qui sont originaires de Mayorque (Mayūrḳa [ q.v.]) ou y ont résidé. Dans son Muʿd̲j̲am al-buldān (IV, 720-3), s.v. Mayūrḳa), …

Ibn Sanāʾ al-Mulk

(365 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḳāsim Hibat Allāh b. Abī l-Faḍl Ḏj̲aʿfar b. al-Muʿtamid, surnommé al-Ḳāḍī al-Saʿīd, poète arabe de l’époque ayyūbide surtout célèbre par le traité, Dār al-ṭirāz, qu’il consacra au genre du muwas̲h̲s̲h̲aḥ [ q.v.]. Né au Caire vers 550/1155, mort dans la même ville en 608/1211, il se forma sous la direction de maîtres égyptiens et, comme son père al-Ḳāḍī al-Ras̲h̲īd, entra dans la magistrature et fut placé sous les ordres d’al-Ḳāḍī al-Fāḍil qu’il rejoignit à Damas et à qui il consacra quelques pièces de poésie, de même qu’il adressa ses louanges à Ṣalāḥ al-dīn (Saladin). Ibn Sanāʾ al…

Ṭop

(124 words)

Author(s): Réd.
(t.), mot utilisé dans la terminologie militaire turque ottomane pour canon, qui donne ṭopd̲j̲u pour le nom d’un membre du corps des artilleurs et Ṭopk̲h̲āne pour le nom de l’arsenal central d’Istanbul. La Porte Ṭopk̲h̲āne qui se trouve à proximité donna son nom dans la langue populaire au palais impérial adjacent; voir Ṭopḳapi̊ Sarāyi̊. Le mot tob/top, à l’origine signifiait balle, en turc, d’où boulet de canon; on le trouve dans presque toutes les langues turques et il est passé dans l’usage dans les langues de Perse, du Caucase, et des Balkans etc. Voir Doerfer, Türkische Elemente im N…

Muḥammara

(145 words)

Author(s): Réd.
, ancien nom (jusqu’en 1937) de la ville et du port iraniens situés sur le canal Ḥaffār ad̲j̲acent au Kārūn [ q.v.] inférieur et appelés aujourd’hui Ḵh̲urrams̲h̲ahr. Sur l’histoire de Muḥammara, voir Ḵh̲urrams̲h̲āhr et Ḵh̲azʿal Ḵh̲ān, Aux références données dans ces articles, il convient d’ajouter: H.G. Rawlinson, Notes on Mohamrah and the Chaʿab Arabs, dans Proc. Royal Geog. Soc., I, 351 sqq.; Naval Intelligence Division, Geographical Handbooks, Persia, Londres 1945, index, s.v. Khurramshahr, M.ʿA. al-Nad̲j̲d̲j̲ār,

Maḥlūl

(69 words)

Author(s): Réd.
, terme employé dans le jargon administratif ottoman dans le sens de «vacant». Il figure dans les registres à propos d’une concession ( tīmār [ q.v.]) ou d’un poste libéré par le précédent titulaire pour cause de décès, de révocation ou de mutation et pas encore pourvu à nouveau. Ce terme est également employé plus généralement pour une terre et d’autres biens tombés en déshérence [voir aussi …

al-Mug̲h̲ammas

(147 words)

Author(s): Réd.
, nom d’une vallée proche de La Mekke, à peu de distance de la route d’al-Ṭāʾif, qui est citée, en particulier dans des vers anciens, parce que la tradition y situait la tombe d’Abū Rig̲h̲āl [ q.v.]. La lecture de ce toponyme n’est d’ailleurs pas sûre, puisque l’on hésite entre al-Mag̲h̲ammas, al-Mug̲h̲ammis et al-Mug̲h̲ammas. ¶ Cette dernière forme paraît la plus plausible, car elle désigne un …

Mufaṣṣal

(116 words)

Author(s): Réd.
(a., littéralement «séparé, écarté») en prononciation indo-musulmane mufaṣṣil, d’où la forme anglo-indienne conventionnelle Mofussil, terme informel d’usage administratif anglo-indien, dont l’emploi par les Britanniques est attesté à partir de la deuxième moitié du XVIIIe…

Ibn ʿĀmir

(216 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿUmar ʿAbd Allāh b. ʿĀmīr al-Yaḥṣubī, «lecteur» du Ḳurʾān dont la ḳirāʾa [ q.v.] est comptée au nombre des sept «lectures» canoniques. D’origine sud-arabique, il appartient à la première classe des Tābiʿūn [ q.v.] et a pour garants ʿUt̲h̲mān b. ʿAffān, Abū l-Dardāʾ [ q.v.] et d’autres Compagnons moins célèbres. Établi à Damas, il fut chargé des fonctions de ḳāḍī par al-Walīd b. ʿAbd al-Malik et de chef de la police par Yazīd b. al-Walīd et Ibrāhīm b. al-Walīd; sa «lecture» fut adoptée par les Damascains. Il mourut en 118/736, après avoir eu pour dis…

Ṣadaḳa

(45 words)

Author(s): Réd.
, Banū, nom parfois donné dans les sources arabes médiévales aux princes mazyadides, ou Banū Mazyad [ q.v.] du ʿIrāḳ central. Ce nom dérive du plus célèbre des membres de la lignée, Ṣadaḳa (I) b. Manṣūr (479-501/1086-1108 [ q.v.]). (Réd.) Bibliography Voir celle de Mazyad, Banū.

Ibn

(873 words)

Author(s): Réd.
(a.), fils. Les grammairiens et lexicographes arabes, qui tendent à ramener tous les vocables à trois éléments radicaux, rattachent généralement ibn à un radical * b.n.w. et estiment qu’il provient d’un hypothétique * banawun par chute de la 3e radicale sonante, mais d’autres affirment que le radical est b.n.y. et que le mot ibn vient du verbe banā / yabnī ʿalā «dresser [une tente] sur» et, par extension, «épouser». Il s’agit en réalité d’un vieux bilitère sémitique qui est cependant trilitéralisé dans l’adj. relatif banawī et dans l’abstrait bunuwwa. Le fém. bint, pourvu de l’indice - t d…

Hakkārī

(349 words)

Author(s): Réd.
. nom d’une tribu kurde qui, depuis les temps anciens, a habité les districts montagneux pratiquement inaccessibles au Sud et à l’Est du lac de Van, région appelée par les géographes et historiens arabes Hakkāriyya, du nom de la tribu [voir …

ʿAlī-ilāhī

(54 words)

Author(s): Réd.
(«déificateurs de ʿAlī»), appellation vague et populaire de sectes en rapport avec les S̲h̲īʿites extrémistes ( g̲h̲ulāt. [ q.v.]), et en dérivant. En Perse et au Kurdistān, elle s’applique surtout aux Ahl-i Ḥaḳḳ [ q.v.] et aux Ḳi̊zi̊l-bas̲h̲ [ q.v.], mais peut à l’occasion désigner des communautés de moindre importance comme Sarli, S̲h̲abbak [ q.vv.] etc.…

al-K̲h̲arāʾiṭī

(165 words)

Author(s): Réd.
, Abū Bakr Muḥammad b. Ḏj̲aʿfar b. Muḥammad b. Sahl al-Sāmarrī, traditionniste et homme de lettres originaire de Surra man raʾā (Sāmarrā; Ziriklī, Aʿlām, VI, 297, le déclare natif de Samarie/Sāmira), qui fut notamment l’élève de ʿUmar b. S̲h̲abba [ q.v.]; en 325/937, il se rendit à Damas où il enseigna le ḥadīt̲h̲ et mourut en 327/939 à ʿAsḳalān (à Jaffa d’après Ziriklī), âgé de près de 90 ans. Il a laissé plusieurs ouvrages d’éthique et de belles-lettres dont l’un a été imprimé au Caire en 1350, le

al-Muḥillūn

(139 words)

Author(s): Réd.
(a., de la IVe forme aḥalla), littéralement «ceux qui rendent licite [ce qui est illicite]», expression figurant dans les textes historiques anciens pour désigner les gens qui avaient versé le sang d’al-Ḥusayn b. ʿAlī [ q.v.]; elle fut donc spécialement employée par les hommes qui cherchaient à tirer ¶ vengeance, contre les Umayyades, de l’affaire de Karbalāʾ [

al-Lamaṭī

(323 words)

Author(s): Réd.
, ethnique issu de Lamaṭa, quartier de la ville marocaine de Sid̲j̲ilmāssa et porté notamment par deux mystiques: I. Aḥmad al-Ḥabīb b. Muḥammad al-G̲h̲umārī b. Sāliḥ al-Siddīkī (car il fait remonter sa généalogie à ʿAbd al-Raḥmān b. Abī Bakr) al-Sid̲j̲ilmāssī, qui appartenait à la confrérie des S̲h̲ād̲h̲iliyya [ q.v.]; il eut de nombreux élèves parmi lesquels figurent Abū l-ʿAbbās al-Hilālī [voir al-Hilāl…

al-Mug̲h̲ayyabāt al-K̲h̲ams

(151 words)

Author(s): Réd.
(a.) «les cinq mystères, ou choses cachées dans l’invisible», terme technique de la théologie islamique. Ces mystères sont considérés comme connus de Dieu seul, en tant que ressortissant à Sa prescience, et à Sa connaissance préexistante de tous les aspects de la nature et de l’activité humaine (cf. H. Ringgren,

ʿAttābb.Asīd

(127 words)

Author(s): Réd.
b. Abī l-ʿIṣ b. Umayya al-Umawī, Compagnon du Prophète qui se convertit le jour de la prise de la Mekke; peu après, il fut chargé par Muḥammad, pendant la bataille de Ḥunayn (8/629), de gouverner la Mekke, dont il conserva ensuite le gouvernement sous Abū Bakr. Il avait accepté d’épouser Ḏj̲uwayriya bint Abī Ḏj̲ahl pour empêcher ʿAl…

Idāra

(165 words)

Author(s): Réd.

Ḥumayd b. ʿAbd al-Ḥamīd

(152 words)

Author(s): Réd.
al-Ṭūsī, ¶ général ʿabbāside qui fut le principal artisan de la victoire d’al-Maʾmūn sur Ibrāhīm b. al-Mahdī; il mourut empoisonné en 210/825. Sa générosité et son faste ont été chantés par plusieurs poètes, notamment ʿAlī b. Ḏj̲abala [voir al-ʿAkawwak], Ses fils, euxmêmes poètes, mais peu féconds (voir

Rābiṭa

(319 words)

Author(s): Réd.
(a.), terme employé dans al-Andalus pour désigner une enceinte fortifiée, un bastion construit sur le littoral pour dissuader l’ennemi d’attaquer par mer. Ce vocable se substituait, en l’occurrence, à ribāṭ [ q.v.], qui ne s’étendait plus au monastère occupé par des combattants de la guerre sainte, mais était à peu près réduit au sens de d̲j̲ihād [ q.v.] ou remplaçait même g̲h̲āra «coup de main». Dans une rābiṭa, «des volontaires, qui se relayaient périodiquement, assuraient une garde vigilante, tout en pratiquant des exercices spirituels et en s’astreignant à …

Abū l-Asad al-Ḥimmānī

(347 words)

Author(s): Réd.
, de son nom Nubāta b. ʿAbd Allāh, poète mineur de l’époque ʿabbāside qui était originaire de Dīnawar. De talent plutôt moyen, il doit à ʿAllawayh/ʿAllūyah [ q.v. au Suppl.] de ne pas être tombé dans l’oubli, car ce chanteur, qui était son ami, l’introduisit auprès des grands personnages de l’époque et, surtout, mit en musique quelques-unes de ses compositions, qui obtinrent un large succès. Sa carrière paraît avoir été assez longue. On le voit d’abord, en effet, satiriser dès 153/770 deux

Unayf

(84 words)

Author(s): Réd,
b. Dald̲j̲a

Fraxinetum

(335 words)

Author(s): Réd.
désignait au moyen âge le village qui s’appelle aujourd’hui La-Garde-Freinet, dans une brèche de la montagne des Maures (département du Var, France). Cette localité n’a sa place dans l’ Encyclopédie de l’Islam que parce qu’elle fut occupée pendant 80 ans par des pirates musulmans venus d’Espagne entre 278 et 281/891-4. Prenant pied dans le golfe de Saint-Tropez, ils occupent une forteresse naturelle (Fraxinet, Freinet) à proximité du village actuel de La-Garde-Freinet; «bientôt renforcés par de nouveaux groupes venus de la pé…

Argān

(112 words)

Author(s): RÉd.

Raʾs al-ʿĀm

(111 words)

Author(s): Réd.
(a.) désigne le Jour de l’An, litt. «début de l’année», c’est-à-dire le 1er muḥarram. Sur la différence avec Raʾs al-sana, voir Lane, Lexicon, s.v. ʿām. La loi islamique sunnite ne prescrit aucune célébration pour le premier mois de l’année, si ce n’est qu’une journée déjeune volontaire est recommandée le dix [voir …

Alad̲j̲a Dag̲h̲

(61 words)

Author(s): Réd.
«montagne de plusieurs cou- leurs», nom souvent employé pour désigner des montagnes dans les pays de langue turque; c’est par exemple le nom 1) d’une montagne au Sud-ouest de Konya; 2) d’une montagne constituant un éperon du Ḳara Dag̲h̲, dans la partie Sud-est de Kars, près de laquelle les Russes battirent les Turcs le 16 octobre 1877.…

Parda-dār

(52 words)

Author(s): Réd.
(…

al-K̲h̲āzir

(197 words)

Author(s): Réd.
, affluent de droite du Grand-Zāb [voir Zāb] qui arrose la kūra de Nak̲h̲lā, à l’Est de Mossoul; il était localement appelé Banīs̲h̲ū. C’est sur les rives de ce cours d’eau qu’eut lieu, le 10 muḥarram 67/6 août 686, une bataille décisive entre Ibrāhīm b. Mālik al-As̲h̲tar [ q.v.] et ʿUbayd Allāh b. Ziyād [ q.v.]. Après la défaite subie à ʿAyn Warda [ q.v.], ʿUbayd Allah se dirigea avec son armée vers le ʿIrāḳ, mais il fut intercepté par les troupes d’Ibn al-As̲h̲tar, qui combattait au nom d’al-Muk̲h̲tār [ q.v.]. Selon la tradition, ʿUmayr b. al-Ḥubāb al-Sulamī, qui commandait l’aile …

Wat̲h̲īḳa

(108 words)

Author(s): Réd.
(a.), pl. wat̲h̲āʾiḳ, du verbe wat̲h̲uḳa, «être ferme, assuré», désigne un document qui certifie l’établissement d’une promesse ou d’un acte légal, comme une convention ou un contrat, etc., ou la nomination d’une personne à un poste officiel. Cela devient donc un terme général pour qualifier un document officiel ou légal, ou un formulaire; voir Diplomatique. I, et pour l’usage général du terme, Dozy Supplément, II, 780. En arabe courant, wat̲h̲āʾiḳ est souvent utilisé pour désigner les actes officiels, les archives, conservés dans un dépôt, dār al-wat̲h̲āʾiḳ; les historiens cont…

Saʿid Efendi, puis Pas̲h̲a

(193 words)

Author(s): Réd.
, Meḥmed Čelebizāde, fonctionnaire turc ottoman et Grand Vizir, né à Istanbul à une date inconnue, m. 1174/1761. Il était le fils de l’homme d’Etat et diplomate Meḥmed Yirmisekiz Čelebi Efendi [

S̲h̲ehir Ketk̲h̲üdāsi̊

(109 words)

Author(s): RÉD.
(t.), fonctionnaire de l’empire ottoman pré-moderne chargé de fonctions financières et administratives. Son rôle essentiel était de collecter les taxes spécifiques d’une ville ou de ses quartiers (correspondant donc à celui du s̲h̲ayk̲h̲ al-balad en Egypte), tandis que les aʿyān disposaient du fermage dans les zones rurales. Comme pour les aʿyān, l’office de s̲h̲ehir ketk̲h̲üdāsi̊ tendit à devenir héréditaire. Il ouvrait naturellement des perspectives pour pressurer les contribuables. Après s’être maintenu à dater de l’époque de Süleymān le Magnifi…

ʿUt̲h̲mān Diḳna

(53 words)

Author(s): Réd.
b. Abī Bakr al-Sawākinī, orthographié ordinairement Osman Digna, un chef du mouvement de la Mahdiyya soudanaise [ q.v.] dans les années 1880 et 1890. Pour sa carrière voir Bed̲j̲a, I, 1193a et Kasala, IV, 715a, ajouter en biblio. R. Hill, A biographical dictionary of the Sudan, 2Londres 1967, 367-8, 408.…

Kayānides

(990 words)

Author(s): Réd.
, dynastie iranienne en majeure partie mythique qui doit son nom au titre de kavi (voir Gr. I. Ph., II, index, s.v.) > pehlévi kay (pl. kayān ou akyān en arabe) porté par des personnages cités, avec quelques variantes, dans la tradition religieuse comme dans la tradition nationale. Cette dynastie a fait l’objet d’une monographie d’A. Christensen, Les Kayānides, Copenhague 1931, à laquelle on renverra le lecteur pour tous les problèmes qu’elle pose aux spécialistes de l’Iran antique. La source principale des historiens et des écrivains musulmans qui en font état est le Kitāb Siyar mulūk al-ʿAd̲j̲am, traduction arabe du Ḵh̲udāy-nāma par Ibn al-Muḳaffaʿ [ q.v.], mais les premiers auteurs arabes ne fournissent que des indications assez confuses sur les rois plus ou moins mythiques qui ont précédé les Sāsānides, de sorte qu’on peut penser qu’ils ont exploité d’autres sources, en particulier orales (cf. par ex. Ibn Ḳutayba, Maʿārif, 652 sqq.); Ibn al-Kalbī ( apud al-Masʿūdī, Murūd̲j̲, II, 133-4 = § 558) considère même que les Kayānides sont les premiers ro…

al-Niẓāmiyya, al-Madrasa

(33 words)

Author(s): Réd.
, appellation des établissements d’enseignement sunnite fondés au ʿIrāḳ, en Ḏj̲azīra et en Perse par le grand vizir sald̲j̲ūḳide Niẓām al-mulk [ q.v.]. Voir Madrasa, I. 4 et Nihẓām al-mulk. (Réd.)

Ibn Sūda

(747 words)

Author(s): Réd.
(Sawda), appellatif d’un certain nombre de savants et ḳāḍīs mālikites de Fās appartenant à une famille andalouse émigrée à Tāwda (auj. Fās al-Bālī), à environ 80 krn. au Nord- Nord-ouest de Fās, et portant par conséquent l’ethnique Tāwdī. I Abū l-Ḳāsim ibn Abī Muḥammad Ḳāsim Ibn Sūda al-Murrī al-G̲h̲arnāṭī, m. à Fās le 25 s̲h̲awwāl 1004/22 juin 1596, fut ḳādī de Taza, de Marrākus̲h̲ et de Fās (voir al-Ifrānī, Ṣafwat man intas̲h̲ar, 100; al-Ḳādirī, Nas̲h̲r al-mat̲h̲ānī, I, 34; al-Kattānī, Salwat al-anfās, 19, 61; Lévi-Provençal, Chorfa, index). II. Muḥammad b. Muḥammad Ibn Sūda (m. 107…

Ibrāhīm b. al-As̲h̲tar

(377 words)

Author(s): Réd.
, fils du célèbre Mālik b. al-Ḥārit̲h̲ al-Nak̲h̲aʿī [voir al-As̲h̲tar] et lui-même homme de guerre attaché au parti ʿalide. Il aurait déjà participé à Ṣiffīn [ q.v.] dans les rangs de ʿAlī, mais c’est aux côtés d’al-Muk̲h̲tār b. Abī ʿUbayd [ q.v.] qu’il entre dans l’histoire. En fait, il semble bien avoir hésité à se joindre à cet agitateur, et il fallut que ce dernier forgeât, de l’avis des chroniqueurs eux-mêmes, une lettre prétendûment adressée par Muḥammad ibn al-Ḥanafiyya à Ibrāhīm pour que celui-ci acceptât de reconnaître al-Muk̲…

Ḳardā et Bāzabdā

(152 words)

Author(s): Réd.
, anciens districts de Haute-Mésopotamie souvent cités ensemble. Le premier tire son nom de Bēth Ḳardū, le pays des Carduques, devenu Bāḳardā; selon Yāḳūt, s.v., cette forme se trouve «dans les livres», mais les habitants de la région disent Ḳardā. Le district comptait environ 200 bourgs, notamment al-Ḏj̲ūdī et T̲h̲amānīn. et le canton de Faysābūr; il produisait surtout du blé et de l’orge. L’ancien chef-lieu, Ḳardā, ayant perdu de l’importance, fut remplacé par Bāsūrīn. Bāzabdā, de son côté, est le nom d’un district de la région de Ḏj̲azīrat Ibn ʿUmar [voir ibn ʿumar] à l’Ouest du Tig…

Muk̲h̲ārad̲j̲a

(237 words)

Author(s): Réd.
(a.), ainsi que ses synonymes muḳāraʿa, munāhada, musāhama, implique une idée de partage de différents objets effectué de diverses manières entre deux ou plusieurs personnes; mais muk̲h̲ārad̲j̲a employé seu…

al-Wazīr al-Ṣag̲h̲īr

(113 words)

Author(s): Réd,
(a.), terme utilisé dans l’administration fāṭimide pour désigner celui que l’on nommait également le Ṣāḥib al-Bāb, ou Grand Chambellan. Il avait un statut équivalen…

Wayhind

(118 words)

Author(s): Réd,
, la forme que l’on trouve dans les sources médiévales indo-musulmanes pour désigner une ville au Nord-ouest de l’Inde, qui est dans la géographie du Kas̲h̲mīr écrite au XIIe s. par Kalḥana est nommée Udabhānda, où se trouve actuellement l’agglomération de Hund à 9 km. au Nord-est d’Attock [voir At́ak] au Pakistan. Cette cité était la capitale de la puissant…

al-ʿUdayd

(78 words)

Author(s): Réd,
, petit village dans le Ḵh̲awr al-ʿUdayd, crique de la côte Sud-est de la péninsule du Ḳaṭar [ q.v.], sur les rives méridionales du Golfe (24° 33′ de lat. N. et 51° 30′ de long. E.). Il est situé dans la région frontalière non définie entre le Ḳaṭar et Abū Ẓaby [ q.v.], qui forme l’une des principautés constituant les Émirats Arabes Unis [voir al-Imārāt al-ʿArabiyya al-Muttaḥida, dans Suppl.] …

al-Muṭahhar b. Ṭāhir (ou al-Muṭahhar)al-Maḳdisī

(461 words)

Author(s): Réd.
, Abū Naṣr, auteur, par ailleurs inconnu, d’une encyclopédie «historique» intitulée Kitāb al-Badʾ wa-l-taʾrīk̲h̲ et composée à Bust [ q.v.], vers 355/966, à l’instigation d’un ministre sāmānide anonyme. C’est à Cl. Huart que revient le mérite d’avoir tiré de l’oubli un éloquent témoignage de l’intérêt porté à l’histoire, moins événementielle sans doute que culturelle, de l’humanité, par des Musulmans du Moyen Âge; en effet, il en a publié, d’après un ms. d’Istanbul, le texte arabe et une traduction française (Pari…

Kāmrūp

(91 words)

Author(s): RÉd.
, région de l’Assam [ q.v.] occidental qui marque la limite de la pénétration des armées musulmanes au Nord-est de l’Inde; la conquête ne fut pas suivie d’une implantation importante de Musulmans et, en fait, la région ne fut occupée que durant des périodes limitées. Les rares Musulmans qui y habitent actuellement sont surtout des marchands qui résident dans les villes. Pour l’histoire de la province dans ses rapports avec l’Islam, voir Assam; chez les géographes musulmans (Marwazī, Ḥudūd al-ʿālam), elle est souvent désignée sous le nom de Ḳʾmrwn. (RÉd.)

Maslama b. Muk̲h̲allad

(390 words)

Author(s): Réd.
b. al-Ṣāmit al-Anṣārī, Abū Maʿn (ou Saʿīd ou ʿUmar), Compagnon du Prophète qui prit part à la conquête de l’Égypte et demeura dans le pays avec les troupes musulmanes d’occupation. Très attaché par la suite à la mémoire de ʿUt̲h̲mān b. ʿAffān et hostile à ʿAlī b. Abī Ṭālib, dont il n’avait pas reconnu l’accession au califat (voir al-Ṭabarī, I, 3070), il s’opposa, avec Muʿāwiya b. Ḥudayd̲j̲ [

Ibn ʿAbdūn

(553 words)

Author(s): Réd.
, Abū Muḥammad …

Aḥmed Ḥilmī

(88 words)

Author(s): Réd.

Ḳuṭb al-Dīn-zāde

(163 words)

Author(s): Réd.
, Muḥyī l-dīn Muḥammad b. Ḳuṭb al-dīn Iznīḳī, savant et mystique musulman, né au début du IXe/XVe siècle et fils de Ḳuṭb al-dîn Iznīḳī (m. 821/1418 [ q.v.]), lui-même savant et auteur d’ouvrages de tafsīr et de fik̲h̲ (voir ʿOt̲h̲mānli̊ muʾellifleri, I, 144, version en caractères latins, I, 124-5). Il fut dans sa jeunesse l’élève du célèbre muftī S̲h̲ams al-dīn Muḥammad, Mollā Fanārī (m. 834/1431) [voir Fenā…

Muk̲h̲attam

(70 words)

Author(s): Réd.
(a.), terme souvent appliqué à ¶ des textiles islamiques du Moyen Âge, de la soie aux lainages, et désignant des lignes dessinées dans le tissu et formant des compartiments rectangulaires en damier (Dozy, Suppl., I, 352). Ces tissus paraissent avoir été fabriqués un peu partout dans les pays islamiques; voir R. B. Serjeant, Islamic textiles, material for a history up to the Mongol conquest, Beyrouth 1972, index s.v. (Réd.)

Rakʿa

(60 words)

Author(s): Réd.
(a.), littéralement «acte de se pencher, de se courber», succession de gestes accomplis et de formules prononcées par le Musulman croyant au cours de l’acte d’adoration, ou ṣalāt. Il implique le prononcer du ṭakbīr et de la Fātiḥa, puis l’inclination du corps par rapport à la station droite ( rakūʿ), et enfin deux prosternations ( sud̲j̲ūd). Voir aussi Ṣalāt. (Réd.)

Yawm

(195 words)

Author(s): Réd,
, (a., pl. ayyām,) «jour» (terme commun en sémitique, par ex. akkad. ūmum, hébr. yōm, aram. yawmā, sudarabique épigraphique ywm), désigne le cycle de vingt quatre heures correspondant à une journée alors que nahār désigne le «jour» comme période éclairée de la journée, du lever au coucher du soleil. Voir plus d’informations dans al-Layl wa l-Nahār. Yawm apparaît comme un terme isolé dans plusieurs usages spéciaux, en particulier durant la d̲j̲āhiliyya et au début de l’Islam, avec la signification du «jour de bataille»; voir ainsi Ayyām al-ʿArab. Dans la poésie arabe, le pluriel ayyām co…

al-Malaṭī

(161 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḥusayn Muḥammad b. Aḥmad b. ʿAbd al-Raḥmān, faḳīh s̲h̲āfiʿite et spécialiste des lectures ḳurʾāniques, né à Malaṭya, m. à ʿAsḳalān en 377/987, d’où la nisba d’al-ʿAsḳalānī qu’il porte également. Il est l’auteur d’une ḳaṣīda de 59 vers sur les lectures et les lecteurs, à l’imitation d’un poème de Mūsā b. ʿUbayd Allāh al-Ḵh̲āḳānī, mais il mérite la reconnaissance des islamologues pour avoir laissé l’un des traités d’hérésiographie les plus anciens, le Kitāb al-Tanbīh wa-l-radd…

Pend̲j̲ik

(120 words)

Author(s): Réd.
(t. du persan pand̲j̲ yak «cinquième»), terme financier et administratif employé en turc ottoman pour désigner le cinquième que le sultan retirait, en tant que droit du souverain (équivalent au k̲h̲ums arabe), du butin fait dans le dār al-Ḥar…

Īlāf

(661 words)

Author(s): Réd.
, terme ḳurʾānique (CVI, 1-2) qui fait probablement allusion à des relations économiques entretenues par les Ḳurays̲h̲ites bien avant l’Islam, mais pose des problèmes de lecture et d’interprétation difficile à résoudre. En premier lieu, cette sourate CVI, qui est très brève et certainement très ancienne (n° 3 dans le classement de R. Blachère), commence abruptement, après la basmala par: li-īlāf1 Ḳurays̲h̲in īlāfi-him riḥlata l-s̲h̲itāʾi wa-l-ṣayfi, ce qui peut se rendre de la façon suivante: « à cause de l’ īlāf des Ḳurays̲h̲ites, [de] leur īlāf du voyage d’hiver et d’été. (Qu…
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