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Ḳalʿat Huwwāra

(398 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, a town in Algeria in the wilāya of Mostaganem, a dāʾira of Ig̲h̲il Izane (Relizane), about 30 km. north-east of Mascara, on the Wādī Ḳalʿa. Population: 12,332 (1966 census). This Ḳalʿa was founded in the 6th/12th century by a chieftain of the Hawwāra, Muḥammad b. Isḥāḳ. About a century later, the Hawwāra [ q.v.] were supplanted by a tribe from the D̲j̲abal ʿAmūr, the Banū Rās̲h̲id. The town came under the rule of the Banū ʿAbd al-Wād, and following them under the Marīnids and then the Turks; it was at this period that Leo Africanus described it a…

Hansaliyya

(416 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, a religious brotherhood of Moroccan origin which established itself in the Central Atlas and in the neighbourhood of Constantine. It appears to have its origin in the zāwiya founded towards the end of the 6th/12th century by a Berber from the Sūs, Saʿīd u ʿAmur al-Ahansalī, on the banks of the asīf Ahansal, in the heart of the Berber country. From modest beginnings this zāwiya became better known in the second half of the 11th/17th century, when a descendant of the founder, Abū ʿUt̲h̲mān Saʿīd b. Yūsuf al-Ahansalī, who died in 1702, founded a new zāwiya in the same region and founded a b…

Agadir-Ighir

(875 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, Moroccan town situated at the junction of the Moroccan High Atlas with the plain of Sūs, on the Atlantic coast. The town stands at the northern end of a large bay, at the foot of a hill some 800-900 feet high which is surmounted by a fort. The population numbers 30,111, of whom 1,518 are Jews and 6,062 Europeans (1952 census). It is not clear whether a settlement existed there before the arrival of the Portuguese, although a letter from the inhabitants of Māssa to Emmanuel I of Portugal, dated 6 July, 1510 ( Sources inédites de l’Histoire du Maroc , Portugal , i, 243) speaks of an agādīr al-arbaʿā

ʿAbd al-Azīz b. al-Ḥasan

(572 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, sultan of Morocco from 1894 to 1908. He was born, according to Weisgerber, on 24 Feb. 1878, according to Doutté and Saint-René Taillandier 18 Rabīʿ I 1298/18 Feb. 1881, of the sultan Mawlāy al-Ḥasan and Lālla Ruḳayya, of Circassian origin. When his father died on a campaign, 9 June 1894, ʿAbd al-ʿAzīz was proclaimed sultan in Rabat, thanks to the hād̲j̲ib Aḥmad b. Mūsā, called Bā Aḥmad, who had been in charge of his education, and received as reward the title of Grand-Vizier. ʿAbd al-ʿAzīz left the management …

Būrids

(1,136 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, a dynasty of Turkish origin which reigned in Damascus from 497/1104 to 549/1154. Its founder was the atabeg [ q.v.] of S̲h̲ams al-Mulūk Duḳāḳ, son of the Sald̲j̲ūḳid sultan Tutus̲h̲ (see sald̲j̲ūḳids ). This atabeg, named Tug̲h̲takīn and called Ẓahīr al-Dīn, was the confidant of sultan Tutus̲h̲, and was entrusted with the direction of affairs in Damascus as early as 488/1095 by Duḳāḳ, whose mentor he had been. After the death of Duḳāḳ (12 Ramaḍān 497/18 June 1104), Tug̲h̲takīn continued to exercise power in the name of the dece…

ʿArūd̲j̲

(1,355 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, Turkish corsair who seized possession of Algiers at the beginning of the 10th/16th century. He is sometimes designated by the name of Barbarossa (a term which is sometimes interpreted as a corruption of Bābā ʿArūd̲j̲), but it appears this surname more often refers to his brother Ḵh̲ayr al-Dīn [ q.v.]. ʿArūd̲j̲ came from the island of Midilli (Mytileneancient ¶ Lesbos); his father was a Turk, a Muslim soldier of the garrison of occupation ( G̲h̲azawāt ), or a Greek potter (Haëdo). He had at least two brothers, who were with him in the Mag̲h̲rib; Ḵ…

ʿAbd Allāh al-G̲h̲ālib

(507 words)

Author(s): Tourneau, R. le
biʾllāh Abu Muḥammad , Saʿdid sultan, son of one of the founders of the dynasty, Maḥammad al-S̲h̲ayk̲h̲ al-Mahdī. He was born Ramaḍān 933/June 1527 and, designated as heir presumptive, was recognized as sultan on his father’s death, assassinated by his Turkish guardsmen 29 Ḏh̲u’l-Ḥid̲j̲d̲j̲a 964/23 Oct. 1557. His reign lasted till his death, due to a crisis of asthma, 28 Ramaḍān 981/21 Jan. 1574. His reign as a whole was peaceful. Yet the sultan showed himself uneasy in expectation of an eventual intervention of the Turks, who had killed his father, immediat…

ʿArūd̲j̲

(1,305 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, corsaire turc qui s’est emparé d’Alger au début du Xe/XVIe siècle. Il est parfois désigné sous le nom de Barberousse (terme que certains ont interprété comme une déformation de Bābā ʿArūd̲j̲), mais il semble que ce surnom soit plutôt celui de son frère Ḵh̲ayr al-dīn [ q.v.]. ʿArūd̲j̲ était originaire de l’île de Midilli (Mytilène, anc. Lesbos); son père était soit un Turc, soldat musulman de la garnison d’occupation ( G̲h̲azawāt) soit un potier grec (Haëdo). Il avait au moins deux frères, qui se trouvèrent avec lui au Mag̲h̲rib: Ḵh̲ayr al-dīn et Isḥāḳ. Marin et musulman dès son jeune âge ( G̲h…

al-Fāsiyyūn

(946 words)

Author(s): Tourneau, R. le
ou ahl Fās, nom donné aux habitants de Fās. Dans le langage local, ce nom ne s’applique pas à tous ceux qui vivent à Fās, mais à ceux qui y sont nés et y ont droit de cité pour avoir adopté les us et coutumes de la ville et son code des bons usages. La population de Fās s’est peu à peu formée d’éléments divers. Le fonds primitif est certainement constitué par des Berbères et quelques Arabes compagnons des Idrisides. Dès le début du IIIe/IXe siècle, cette population s’accrut de réfugiés politiques de Cordoue et de Kairouan qui apportèrent à la nouvelle ville les traditions et le…

ʿAbd Allāh b. Ismāʿīl

(512 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, sultan ʿalawite du Maroc, dont le premier règne commença le 4 s̲h̲aʿbān 1141/5 mars 1729 et le dernier se termina par sa mort le 27 ṣafar 1171/10 novembre 1757. En effet, ce souverain fut déposé à plusieurs reprises, cinq fois selon les historiens arabes, et fut chaque fois rappelé au pouvoir. C’est que la belle ordonnance du Maroc sous Mawlāy Ismāʿīl n’était plus qu’un souvenir. Lorsque ʿAbd Allāh prit le pouvoir, deux de ses frères, Aḥmad al-Ḏh̲ahabī et ʿAbd al-Malik, se l’étaient déjà disputé pendant deux ans et avaient déchaîné, par leurs surenchère…

Birzāl

(291 words)

Author(s): Tourneau, R. le
(Banū), tribu bjrbère zénète signalée comme vivant dans le bas Zāb (Sud de Msīla) au début du IVe/Xe siècle. Ces Berbères, en lutte contre le calife fāṭimide ʿUbayd Allāh, qui édifia la place forte de Msīla pour les surveiller, embrassèrent la cause de l’agitateur k̲h̲ārid̲j̲ite Abū Yazīd [ q.v.] et lui offrirent un refuge lorsqu’il était traqué par le calife fāṭimide al-Manṣūr. Ils obtinrent cependant le pardon de ce dernier, mais participèrent à la rebellion du gouverneur du Zāb, Ḏj̲aʿfar b. al-Andalusī [ q.v.] en 360/971. La répression fāṭịmide les contraignit à fuir; ils t…

Darḳāwa

(636 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, pluriel de l’ethnique Darḳāwī, désigne une confrérie religieuse fondée dans le Nord du Maroc, à la fin du XVIIIe siècle, par un s̲h̲arīf idrīside, Mawlāy al-ʿArbī al-Darḳāwī. Son nom viendrait du surnom de l’un de ses ancêtres communément appelé Abū Darḳa (l’homme au bouclier de cuir). Il fut l’élève à Fās d’un autre s̲h̲arīf idrīside, ʿAlī b. ʿAbd al-Raḥmān al-Ḏj̲amal, adepte de la doctrine mystique d’al-S̲h̲ād̲h̲ilī [ q.v.] et organisa après la mort de celui-ci une confrérie inspirée de cette doctrine. Le siège de ce groupement fut d’abord la zāwiya de Bū Brīḥ, dans la tribu des …

Ḥasanī

(280 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, nom donné au Maroc à la monnaie frappée sur l’ordre de Mawlāy al-Ḥasan à partir de 1299/1881-2. Il s’agissait de remplacer la monnaie marocaine antérieure, constituée par une multitude de pièces de bronze, de cuivre ou d’argent; il y avait longtemps que les pièces d’or avaient pratiquement disparu. La monnaie antérieure à Mawlāy al-Ḥasan était victorieusement concurrencée par diverses monnaies étrangères, espagnole, française et anglaise surtout, particulièrement depuis la crise financière provoquée par la guerre hispano-marocaine de 1859-60 (cf. G. Ayache, Aspects de la cr…

Funduḳ

(402 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, terme d’origine grecque (πανδοχεĩον) ¶ employé, particulièrement en Afrique du Nord, pour désigner des hôtelleries où peuvent loger bêtes et gens, analogues aux caravansérails ou aux k̲h̲āns de l’Orient musulman. Les hôtelleries comprennent une cour entourée sur ses quatre côtés de bâtiments. Ceux du rez-de-chaussée servent en général à abriter les animaux des caravanes ou des campagnards de passage et, le cas échéant, des marchandises entreposées là en attendant que le destinataire en prenne livraison. A l’étage — un s…

Agadir-ig̲h̲ir

(884 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, ville du Maroc située au point de contact du Haut-Atlas marocain et de la plaine du Sous, au bord de l’Océan Atlantique. La ville s’élève à l’extrémité Nord d’une large baie, au pied d’une colline de 250 à 300 m d’altitude sur laquelle se dresse une forteresse. Elle compte actuellement 30.111 habitants dont 1.518 Israélites et 6.062 Européens (recensement de 1952). Il n’est pas sûr qu’un établissement humain ait existé là avant l’arrivée des Portugais, bien qu’une lettre des habitants de Massa à Emmanuel Ier de Portugal en date du 6 juillet ( Sources inédites de l’Histoire du Maroc, Po…

G̲h̲arb

(373 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, portion de la côte marocaine située approximativement entre le Wādī Lukkus, le Wādī Subū et les montagnes qui bordent la plaine côtière à l’Est. Ce territoire n’a jamais été délimité avec précision, mais a connu une extension variable selon les tribus qui l’occupaient et étaient ou non considérées comme tribus du G̲h̲arb. Il s’agit d’une plaine alluviale, humide et marécageuse le long de la mer et bordée à l’Est de collines ondulées. Le G̲h̲arb, tel qu’il vient d’être grossièrement défini, a d’abord été peuplé de Berbères et a probablement fait partie du territoire des Barg̲h̲awāṭa [ q.v.…

Colomb-béchar

(431 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, chef-lieu du département de la Saoura (Organisation Commune des Régions Sahariennes) créé par décret du 7 août 1957. Cette agglomération est toute récente: avant l’occupation française, qui date du 13 novembre 1903, quelques villages peu importants et qui n’avaient guère joué de rôle dans l’histoire, avaient été sporadiquement bâtis sur les bords de l’Oued Béchar (wādī Bas̲h̲s̲h̲ār) qui faisait vivre une maigre palmeraie. La région: avait été reconnue dès 1857 par le capitaine de Colomb dont le nom a servi à dés…

Dayi̊

(602 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, mot turc qui signifie «oncle maternel» et ne paraît avoir été employé pour désigner des fonctions officielles que dans les Régences d’Alger et de Tunis. Ç’aurait été d’abord une sorte de titre honorifique, comparable au mot alp chez les anciens Turcs et difficile à obtenir, car son titulaire devait avoir fait ses preuves de marin et de combattant en Méditerranée (Mehmed Zeki Pakalm, Osmanli tarih deyimleri ve terimleri sözlüğü, t. I, fasc. 5, 407-408). Cette acception détruirait la légende selon laquelle le père des Barberousse aurait enjoint à ses ¶ fils d’obéir à Ḵh̲ayr al-dīn [ q.v.] e…

Bū Ḥmāra

(535 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, agitateur marocain qui se fit reconnaître comme sultan dans le Nord-est du Maroc de 1902 à 1909. Son vrai nom était Ḏj̲ilālī b. Idrīs al-Zarhūnī al-Yūsufī; il était né vers 1865 dans la montagne du Zarhūn, avait fait partie du corps des élèves ingénieurs qu’avait essayé de créer Mawlāy al-Ḥasan, puis était devenu petit fonctionnaire. Accusé d’indélicatesse, il avait été mis en prison, puis s’était exilé en Algérie. Il en revint pendant l’été de 1902 et, grâce à des faux et de prétendus miracles, se fit passer pour chérif et même pour Maḥammad b. al-Ḥasan, frère aîné de Mawlāy ʿAbd al-ʿAzīz [ q.…

Hansaliyya

(397 words)

Author(s): Tourneau, R. le
, confrérie religieuse d’origine marocaine, qui a essaimé dans l’Atlas central et au voisinage de Constantine. Elle aurait eu pour point de départ une zāwiya fondée dès la fin du VIe/XIIe siècle par un Berbère originaire du Sūs, Saʿīd u ʿAmūr al-Ahansalī, sur les bords de I’ asif Ahansal, en plein milieu berbère. Modeste en ses débuts, cette zāwiya revint à la lumière dans la seconde moitié du XVIIe siècle, lorsqu’un descendant du fondateur, Abū ʿUt̲h̲mān Saʿīd b. Yūsuf al-Ahansalī, mort en 1702, fonda une nouvelle zāwiya dans la même région et donna vie à une confrérie, après de…
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