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Ḳūla

(332 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, ville de l’Anatolie occidentale, l’Opsicium de l’époque classique. Située en bordure d’une plaine fertile, à quelques km. au Sud du cours supérieur du Gediz et au Nord de la grand’route Manisa-Uşak (38° 33’ N. et 28º 40’ E., à 652 m. d’altitude), elle se trouve dans une zone volcanique (Katakekaumene ou Combusta classique), au Sudouest du volcan éteint du nom de Karadevlit; c’est pourquoi de nombreuses maisons sont construites en basalte. De l’époque classique, il subsiste beaucoup de morceaux de marbre, mais la citadelle qui date, semble-t-il, de la fin du moyen âge, est en ruine. Ḳūla, …

Samarḳand

(7,466 words)

Author(s): Schaeder, H.H. | Bosworth, C.E. | Crowe, Yolande
, ancienne ville de Transoxiane, la Mā warāʾ al-Nahr [ q.v.] des Arabes, située sur la rive méridionale de la rivière de Zarafs̲h̲ān, ou Nahr Ṣug̲h̲d. Au début de la période islamique, c’était la première ville de la région pour son extension et sa population, même lorsque Buk̲h̲ārā [ q.v.] en était la capitale administrative, sous les Sāmānides [ q.v.], aux IIIe/Ve/IXe-Xe siècles. L’importance de Samarḳand était due à sa situation à l’intersection des routes commerciales en provenance de l’Inde et de l’Afg̲h̲ānistān par Balk̲h̲ et Tirmid̲h̲ [ q.vv.], et de la Perse par Marw [voir Marw al-…

Rūs̲h̲anī, Dede ʿUmar

(279 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, turc, adepte de la ṭarīḳa ṣūfīe al-Ḵh̲alwatiyya [ q.v.] et poète en persan et en turc. Il naquit à une date non spécifiée à Güzel Ḥiṣār dans la province d’Aydi̊n, en Anatolie occidentale. Du côté maternel, il était lié à la famille régnante des Aydi̊n Og̲h̲ullari̊ [voir Aydi̊n-Og̲h̲lu]. Il mourut à Tabrīz en Ad̲h̲arbāyd̲j̲ān en 892/1487. Dede ʿUmar était le k̲h̲alīfa de Sayyid Yaḥyā S̲h̲īrwānī, le pīr-i t̲h̲ānī ou deuxième fondateur de l’ordre k̲h̲alwatī et, en tant que chef de la branche rūs̲h̲anīe de l’ordre, engagea un oeuvre missionaire dans le nord de l’Ā…

al-Ruk̲h̲k̲h̲ad̲j̲

(600 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
(dans les Ḥudūd dl-ʿālam, trad. Minorsky, 111, 121, Ruk̲h̲ud̲h̲: dans al-Muḳaddasī, 50, 297, Ruk̲h̲ūd, à lire peut-être Ruk̲h̲wad̲h̲). nom donné dans les premiers temps de l’Islam à la région sud-orientale de l’Afg̲h̲ānistān, autour du site futur de la ville de Ḳandahār [ q.v.], et occupant le bassin inférieur du fleuve Arg̲h̲andāb (voir D. Balland, EIr, art. Argandāb). Le nom islamique fait écho à celui de l’Arachosie classique, que traversa Alexandre le Grand lors de son expédition en Inde en 330 av. J.-C. (voir PW, III/1, col. 367-8 [W. Tomaschek]). Ce mot est d’ailleurs la…

K̲h̲oḳand

(2,772 words)

Author(s): Barthold, W. | Bosworth, C. E.
, écrit en arabe Ḵh̲waḳand, puis Ḵh̲ūḳand (de là l’étymologie populaire k̲h̲ūḳ-kand, ville du sanglier), ville du Farg̲h̲āna où fut fondé, au XIIe/XVIIIe siècle, un royaume özbeg indépendant [voir Farg̲h̲āna]. L’avènement du premier prince de cette dynastie des Miñ, S̲h̲āhruk̲h̲, fut marqué par la construction d’une citadelle; son fils, ʿAbd al-Karīm (m. 1746) fit construire une autre citadelle appelée plus tard Eski Urda. ʿAbd al-Karīm, ainsi que son neveu et successeur Īrdānā Bī, sont mentionnés plus d’une fois dans l’histoire de l’Ataliḳ Muḥammad Raḥīm qui devait devenir k̲h̲ān…

Ḳābūs b. Wus̲h̲magīr

(942 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
b. Zivār, S̲h̲ams al-Maʿālī Abū l-Ḥasan (366-711977-81 et 388-403/ 998-1013), quatrième souverain de la dynastie ziyāride fondée par Mardāwid̲j̲ b. Ziyār [ q.v.] qui régna au Ṭabaristān et au Gurgān (Ḏj̲urd̲j̲ān). Comme d’autres familles qui sont parvenues à un rang éminent durant «l’intermède daylamite» de l’histoire de la Perse, les Ziyārides s’efforcèrent de se rattacher au passé iranien pré-islamique, et le petit-fils de Ḳābūs, Kay Ḳāʾūs, fait de leurs ancêtres les souverains du Gīlān à l’époque de Kay Ḵh̲usraw ( Ḳābūs-nāma, préface). De même que sous ses prédécesseurs,…

Irič

(253 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, ou Erič ou Erač, sur les cartes actuelles, Erachh, petite ville du centre Nord de l’Inde, sur la rive Sud de la Betwā, à 65 kms au Nord-est de Jhansi, et à 100 kms au Sud-est de Gwalior (25° 47’ N.; 79° 9’ E.). Elle se trouve actuellement dans le district de Jhansi, à l’extrémité Sud-ouest de la province d’Uttar Pradesh, dans l’Union indienne. Quoique situé aujourd’hui dans une région majoritairement hindoue, le territoire autour d’Irič renferme nombre de vestiges et de monuments indo-musulmans. Il était entre les mains de Musulmans quand Malik Kāfūr [ q.v.], le commandant k̲h̲ald̲j̲ī s’…

Tard̲j̲umān

(3,463 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, Turd̲j̲umān (a.), pl. tarād̲j̲im, tarād̲j̲ima, apparaît sous la forme Terd̲j̲ümān, interprète, en turc ottoman. Le mot est d’origine araméenne et se trouve couramment sous la forme Targum pour désigner les traductions ou paraphrases araméennes ou encore les interprétations de l’Ancien Testament en hébreu qui devinrent usuelles lorsque l’utilisation de l’hébreu en tant que langue vivante et parlée déclina dans le peuple. Le mot arabe et le verbe tard̲j̲ama «traduire» étaient certainement d’usage fréquent à l’époque ʿabbāsside. 1. Dans les territoires arabes à l’époque m…

al-Sūs

(1,311 words)

Author(s): Streck, M. | Bosworth, C.E.
, forme islamique ancienne de l’ancien site de Suse, dans la province persane sud-occidentale du Ḵh̲ūzistān; en persan moderne S̲h̲ūs̲h̲. Il se trouve dans la plaine entre les deux grands fleuves du Ḵh̲ūzistān, le Kārūn et la Kerk̲h̲ā [ q.vv.], jadis réunis par des canaux; le fleuve S̲h̲āwūr borde la limite occidentale du site. Depuis le second millénaire avant J.-C. au moins, ce fut la capitale du royaume d’Elam. Elle fut détruite par l’Assyrien Assurbanipal au VIIe siècle av. J.-C, puis restaurée par les Achéménides pour devenir une ville florissante sous les Sāsānide…

Prêtre Jean

(484 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, nom d’un potentat mystérieux, dont on disait qu’il était un chrétien nestorien, hostile envers l’Islam. Les chrétiens de l’Europe médiévale le plaçaient au-delà des pays islamiques en Asie centrale ou orientale. Le nom de Presbyter Johannes est rencontré pour la première fois dans la chronique appelée Historia de duabus civitatibus du prélat allemand Otto, évêque de Freising. Il y raconte, sous l’autorité d’une rencontre en 1145 avec l’évêque latin Hugues de Ḏj̲abala (Byblos au Liban [ q.v. II, 363a]) que le Prêtre Jean était un monarque qui descendait des Mages de l’E…

Thānā

(234 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, ville située dans la partie occidentale de la péninsule indienne, à 21 km/15 miles de la côte de la mer d’Oman et à 32 km au nordnord-est de Bombay, à 19° 14΄ de latitude Nord et 73° 02΄ de longitude Est (voir la carte à Gud̲j̲arât, en II, 1126). Thānā était à l’époque pré-islamique le centre d’un grand royaume hindou, mais fut conquise en 718/1318 par Mubārak S̲h̲āh Ḵh̲ald̲j̲ī, sultan de Dihlī/Dehli. Peu de temps après, elle devint un avant-poste du sultanat bahmanide du Deccan, mais fut par moment convoitée par les sultans du Gud̲j̲arāt, qui s’en emparèrent par exemple en 833/1430 (voir Hind. …

Naḳīb

(562 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | Burton-Page, J.
(a.), pl. nuḳabāʾ «chef, leader», d’une tribu ou d’un autre groupe, terme employé dans des acceptions diverses à différentes époques de l’histoire de l’Islam. Sur son emploi pour désigner le chef de la communauté des ʿAlides, voir Naḳīb al-As̲h̲rāf. 1. Dans l’histoire islamique primitive l’un des usages de naḳīb dans les débuts de l’Islam est en rapport avec les étapes préparatoires de la révolution ʿabbāside de 129-32/746-50. Il avait déjà figuré dans une phase de la carrière de Muḥammad, lorsque les Médinois qui négociaient avec lui sa hid̲j̲ra de La Mekke à Yat̲h̲rib furent inv…

Marāfiḳ

(291 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
(a.), sing marfiḳ, «pots-de-vin, gratifications», littéralement «avantages, faveurs». Dans la société islamique du moyen âge, plusieurs autres ¶ termes étaient employés, notamment ras̲h̲wa/ris̲h̲wa, manāla, d̲j̲aʿāla, hadiyya, etc. avec diverses valeurs d’euphémisme, pour désigner les encouragements donnés soit directement à une personne susceptible de faire obtenir un avantage, soit pour s’assurer l’intercession ou la médiation de quelqu’un ( s̲h̲afāʿa, wasāṭa). Sous les ʿAbbāsides, cette forme de corruption fut institutionalisée sous le califat d’al-M…

Ismāʿīl b. Nūḥ

(206 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, Abū Ibrāhīm al-Muntaṣir, dernier des Sāmānides de Transoxiane et du Ḵh̲urāsān. Lorsque, en 389/999, le Ḳarak̲h̲ānide Ilig Ḵh̲ān Naṣr occupa Buk̲h̲ārā, la capitale sāmānide, Ismāʿīl et d’autres membres de la famille furent emmenés à Uzkend. Il parvint cependant à s’enfuit à Ḵh̲wārizm et, durant les quatre années suivantes, entreprit une série d’attaques contre les G̲h̲aznawides dans le Ḵh̲urāsān septentrional et contre les Ḳarak̲h̲ānides à Buk̲h̲ārā. En 393/1003, il obtint l’appui des Og̲h̲uz, alliés traditionnels des Sāmānides et, sel…

Tamīm b. Baḥr al-Muṭṭawwiʿ

(218 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, voyageur arabe qui parcourut l’Asie Centrale au début de la période ʿabbāside et seul musulman à nous avoir laissé un récit de sa visite dans la capitale des Turcs Uyg̲h̲ur (avant 840) sur le fleuve Org̲h̲on [ q.v.] en Mongolie, à savoir le Ḵh̲ara Balg̲h̲asun ou Ḳarabalg̲h̲asun de l’actuelle République mongole. On peut affirmer que Tamīm était arabe; il figurait peut-être parmi ceux qui s’installèrent au cœur du Ḵh̲urāsān et sa nisba laisse entendre qu’il fut un combattant volontaire de la foi contre les païens. Il semble sans aucun doute avoir été un grand voyage…

al-Muktafī

(867 words)

Author(s): Zetterstéen, K.V. | Bosworth, C.E.
bi-llāh, Abū Muḥammad ʿAlī b. Aḥmad, calife ʿabbāside qui régna de 289 à 295/902-8. Il était le fils d’al-Muʿtaḍid et d’une esclave turque nommée Čiček (arabe Ḏj̲īd̲j̲ak). En 281/894-5 il fut nommé par son père gouverneur d’al-Rayy et de plusieurs villes voisines et, cinq ans plus tard, il obtint le gouvernement de la Mésopotamie et vint se fixer à al-Raḳḳa. A la mort d’al-Muʿtaḍid, survenue le 22 rabīʿ II 289/5 avril 902, il monta sur le trône et conquit aussitôt les sympathies du peuple par sa géné…

Isfīd̲j̲āb

(855 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, ville, et région étendue, en Asie centrale musulmane médiévale, que l’on peut identifier à la ville musulmane plus récente de Sayram. L’étymologie populaire rapproche ce nom de sipīd ou ispīd ‘blanc’ en persan. Elle se situe sur la rivière Aris, affluent de rive droite de la Si̊r Daryā [ q.v.], à 14 kms à l’Est de l’actuelle ville de Chimkent (42° 16’ N.; 69° 05’ E.). Cette dernière, à l’extrême Sud de l’actuel Kazakhstan, est mentionnée par les sources historiques à partir de l’époque tīmūride (voir par ex. S̲h̲araf al-dīn Azdī). Isfīd̲j̲āb connut apparemment une histoire préislamiq…

Warāmīn

(638 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, petite ville de la Perse septentrionale (35° 19’ N., 51° 40’ E.; altitude 922 m.) située dans la plaine fertile de Warāmīn, qui bénéficie d’un bon approvisionnement en eau venant du Ḏj̲ād̲j̲a Rūd et qui a été très fréquentée par les nomades turkmènes jusqu’à l’époque moderne. 1. Histoire. Les géographes musulmans du Moyen Âge la situent¶ à deux étapes de Rayy (al-Muḳaddasī, 401) ou à 30 mīls de là (Yāḳūt, Buldān, édit. Beyrouth, V, 370). Déjà à l’époque būyide, c’était une petite ville florissante avec un bazar, mais elle s’est développée considérablement après l…

Nuṣratābād

(251 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nom plus récent de la ville de Perse orientale appelée, à l’époque médiévale islamique, Isfīd̲h̲. Sipih, Safīd̲j̲ (écrit chez al-Iṣṭak̲h̲rī et Ibn Ḥawḳal Sanīd̲j̲, pour *Sabīd̲j̲/Safīd̲j̲). Elle était située sur ce qu constituait alors la grand-route du Kirmān au Sīstān [ q. vv. ]; des géographes musulmans classiques l’attribuaient administrativement au Sīstān, d’autres au Kirmān, ce qui montre qu’elle se trouvait sur la limite des deux provinces. Al-Muḳaddasī et d’autres décrivent cette seule ville du Grand Désert comme florissante, peuplée et approvisionnée en eau par des ḳanā…

Māʾ

(1,874 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
10. Irrigation en Transoxiane. Les fleuves d’Asie Centrale, qui s’étendent, à travers la Transoxiane, depuis le Ḵh̲wārazm à l’Ouest vers le Turkestan oriental (futur Sinkiang) et vers le Semirečye au Nord, ont tous été largement utilisés pour irriguer les terres situées le long de ces cours d’eau et les diverses oasis, ce qui permettait de faire de l’agriculture dans les zones favorables qui n’étaient pas trop exposées aux attaques des nomades de la steppe ou, plus au Nord, des peuplades des forêts. Par conséquent, comme ailleurs dans le monde ancien, ¶ l’entretien des travaux d’irri…

Sabzawār

(459 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, nom de deux villes du monde iranien oriental. 1. Sabzawār au Ḵh̲urāsān occidental était avec Ḵh̲usrūd̲j̲ird l’une des deux agglomérations constituant le district administratif de Bayhaḳ [ q.v.], nom sous lequel était connu l’ensemble du district à l’époque islamique médiévale. Il était situé dans la zone cultivable de la bordure septentrionale du Das̲h̲t-i Kawīr, ou Grand Désert. Sabzawār elle-même est décrite dans les Ḥudūd al-ʿālam, trad. 102, § 23.2, comme une petite ville, chef-lieu d’un district. Les géographes arabes ne la citent que comme étape le lo…

Arg̲h̲iyān

(244 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, nom d’un district du Ḵh̲urāsān septentrional que l’on rencontre à l’époque médiévale. Situé au Sud de Kūčān/Ḵh̲abūs̲h̲ān [ q.v.], il était à cheval sur la région montagneuse appelée aujourd’hui Kūh-i S̲h̲āh Ḏj̲ahān et le Kūh-i Binālūd, autour des sources du Kas̲h̲af-Rūd. On ne doit pas l’identifier au district de Ḏj̲ād̲j̲arm [ q.v. au Suppl.], situé plus à l’Ouest, comme l’a fait Le Strange ( Lands, 392), suivi par B. Spooner dans son Arghiyān. The area of Jājarm in Western Khurāsān (dans Iran, Journal of the British Inst. of Persian Studies, III (1965), 97-107). Le nom du chef-lie…

Sulṭāniyya

(2,457 words)

Author(s): Minorsky, V. | Bosworth, C.E. | Blair, Sheila S.
, ville de la province islamique médiévale du Ḏj̲ibāl septentrional, à environ 50 km au Sud-est de Zand̲j̲ān [ q.v.] (lat. 36° 24′ N., long. 48° 50′ E.). 1. Histoire. Sulṭāniyya fut fondée vers la fin du VIIe/XIIe siècle par les II Ḵh̲ānides mongols, et leur servit un temps de capitale au siècle suivant. Le nom persan antérieur du district environnant était apparemment S̲h̲āhrūyāz ou S̲h̲arūyāz/S̲h̲arūbāz (qui, selon Ḥāfiẓ-i Abrū, serait plus tard le site voisin de Sulṭāniyya où l’Il Ḵh̲ānide Abū Saʿīd [ q.v.] édifia son tombeau). La ville dépendait d’abord de Ḳazwīn. Les Mongols a…

S̲h̲ūrā

(2,669 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | Marín, Manuela | Ayalonn A
(a.), concurremment avec mas̲h̲wara, mas̲h̲ūra, forme nominale associée au verbe de forme IV as̲h̲āra, «indiquer, aviser, conseiller» (voir Lane, s.v.), au sens de «consultation». 1. Dans l’histoire primitive de l’Islam. Dans ce cadre, s̲h̲ūrā désigne le conseil consultatif restreint d’éminents Ḳurays̲h̲ites qui finirent par choisir ʿUt̲h̲mān b. ʿAffān comme troisième calife de la communauté musulmane après l’assassinat de ʿUmar b. al-Ḵh̲aṭṭāb [ q.v.] en dhū l-ḥid̲j̲d̲j̲a 23/novembre 644. La pratique de la consultation des principaux personnages par le sayyid ou s̲h̲ayk̲h̲

al-Ṣug̲h̲d

(1,186 words)

Author(s): Barthold, W. | Bosworth, C. E.
, al-Sug̲h̲d, dans les sources géographiques et historiques islamiques anciennes, nom de la Sogdiane des auteurs grecs classiques, région d’Asie Centrale au-delà de l’Oxus s’étendant dans son acception la plus large sur les actuelles républiques d’Uzbekistan, du Tadjikistan et de la Kirghizie. Ce même nom (vieux-persan suguda, néo-avestique sug̲h̲δα, grec sogdioi ou sogdianoi, nom de pays : Sogdiane) désignait dans l’antiquité un peuple d’origine iranienne soumis aux Perses (au moins depuis Darius Ier, 522-486), dont le territoire, d’après des relations grecques, s’…

Mīr Ḳāsim ʿAlī

(355 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, officier indo-musulman qui fut nawwāb [ q.v.] du Bengale de 1760 à 1764. L’arrivée de Mīr Kāsim au pouvoir est un épisode de l’extension de la puissance de la Compagnie britannique des Indes Orientales dans l’Est de l’Inde au cours des dernières décennies du XVIIIe siècle. Comme le nawwāb du Bengale Mīr Ḏj̲aʿfar [voir Ḏjaʿfar, Mīr] ne pouvait remplir les obligations financières contractées à l’égard de la Compagnie, il fut déposé en octobre 1760 au profit de son gendre Mīr Ḳāsim, qui devint alors nawwāb, mais dut céder les districts de Burdwan, Midnapur et Chittagong aux Brita…

Ob

(840 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, ou Obi, nom de l’un des plus grands fleuves de Sibérie, qui prend sa source dans l’Altaï et coule jusqu’au golfe de l’Ob et la mer de Kara de l’Océan Arctique. Son cours est de 3 680 km, ou 5 410 si l’on inclut son affluent de gauche, l’Irtych [voir Irtis̲h̲ au Suppl.]. Son bassin total couvre une énorme zone dans la Sibérie occidentale. Au début de l’époque historique, les territoires bordant le cours moyen et inférieur de l’Ob étaient peuplés de Samoyèdes et de Vogouls et Ostiaks finnois (qui sont en fait, aujourd’hui, la population indigène de ces région…

Nāʾīn

(285 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, Nāyīn, petite ville (lat. 53° 05’ N., long. 32° 52’ E., altitude 1408 m.) à la bordure Sud-est du Grand Désert de la Perse centrale et sur la route reliant Yazd à Iṣfahān et Ḳum. La ville semble avoir une histoire préislamique, mais nous en ignorons tout. Les géographes musulmans du Moyen Âge la localisent dans le sardsīr, à savoir la région plus élevée et plus fraîche, et la rattachent administrativement au Fārs (al-Iṣṭak̲h̲rī), mais dépendant soit de Yazd, soit d’Iṣfahān. Selon Mustawfī ( Nuzha, 69, trad. 77), la citadelle (dont les ruines sont encore visibles) possédait une…

Yaylaḳ

(352 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, (t., à l’origine yaylag̲h̲), «quartiers d’été» terme désignant la résidence estivale des anciens ḳag̲h̲ans turcs, ou le pâturage estival des tribus nomades ou transhumantes d’Asie centrale, son antonyme «quartier d’hiver», est ḳi̊shlaḳ [ q.v.]. L’origine du mot est yay «été» (signifiait primitivement «printemps», voir Kās̲h̲g̲h̲arī, Dīwān lug̲h̲āt al-Turk, trad. turque Atalay, III, 160-1, pourtant dans les inscriptions d’Ork̲h̲on désigne déjà «l’été»; dans la plupart des langues turques yaylamaḳ veut dire «passer l’été», voir G. Clauson, An etymological dictionary of …

Miyāna

(429 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, généralement Miyānid̲j̲ dans les sources islamiques anciennes, ville de Perse située sur le Ḳizil-Üzen [ q. v.] affluent du Safīd-Rūd qui draine le Sud-est de l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān [ q.v.]. La ville actuelle est à 37°45ʹ E., à une altitude de 1100 m. Au confluent de plusieurs cours d’eau sur le tronçon du Ḳizil-Üzen connu dans l’Islam médiéval sous le nom de «rivière de Miyānid̲j̲» (cf. Ḥamd Allāh ¶ Mustawfī, Nuzha, 224, trad. 216), Miyāna (littéralement «lieu situé au milieu», cf. Yāḳūt, éd. de Beyrouth, V, 240), était, au Moyen Âge, une importante localité sur l…

Maḥmūd Yalawač

(449 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, ministre des k̲h̲āns mongols en Asie Centrale et en Chine au XIIIe siècle de J.-C. Barthold suppose ( Turkestan 3, 396, n. 3) que Maḥmud Yalawač n’est autre que le Ḵh̲wārazmien du nom de Maḥmūd que Nasawī cite comme l’un des chefs de l’ambassade envoyée par Čingiz, en 1218, au Ḵh̲wārazm-s̲h̲āh ʿAlāʾ al-dīn Muḥammad [voir Ḵh̲warāzm-s̲h̲āhs]. En fait, l’ Histoire secrète des Mongols (trad. E. Haenisch, Die geheime Geschichte der Mongolen 2, Leipzig 1948, 132) fait de Maḥmūd Yalawač et de son fils Masʿūd Beg [ q.v.] des Ḵh̲wārazmiens (Ḳurums̲h̲i) et dit que yalawač/ yalawar signifie en tur…

al-Zāb

(879 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nom de deux affluents de la rive gauche du Tigre [voir Did̲j̲la], dans le Nord du ʿIrāḳ, tous deux prenant leur source dans la chaîne de montagne du Zagros au Kurdistān. 1. Le Grand Zāb ou Zāb Supérieur ( al-Zāb al-akbar ou al-aʿlā) était déjà connu des Assyriens, sous le nom de Zabu ēlū «Zāb supérieur», et on le trouve en grec classique, ΛύκοΣ (voir PW, XIII, cols. 2391-92), en grec byzantin ό μέγάΣ ΖάβαΣ, en syriaque Zāb̲ā et en araméen tardif Zav. En kurde, aujourd’hui, on l’appelle Zēʾ-i Bādinān et en turc Zap. J. Markwart examina plusieurs étymologies possibles et proposa un ¶ lien avec l’a…

Tihrān

(15,364 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | Minorsky, V. | Calmard J. | Hourcade, B. | C. E. Bosworth
, le nom de deux villes en Perse. I. Tihrān, une cité de la Perse septentrionale 1. Situation géographique 2. Histoire jusqu’en 1926 3. La croissance de Tihrān (a) Le développement jusqu’aux environs de 1870. (b) Urbanisation, monuments, vie culturelle et socio-économique jusqu’aux Pahlavī. (c) La ville depuis l’avènement des Pahlavī. II.Ṭihrān ancien nom d’un village ou d’une petite ville de la province actuelle d’Iṣfahān. ¶ I. Tihrān, forme ancienne utilisée jusqu’au début du XXe siècle Ṭihrān (Yāḳūt, Buldān, éd. Beyrouth, IV, 51, donne les deux formes, Ṭihrān étant la …

ʿUmān

(4,469 words)

Author(s): Smith, G.R. | Bosworth, C.E | C. Holes
, dont le nom d’usage est Oman, sultanat situé dans l’angle sud-est de la Péninsule Arabique, avec une deuxième région, séparée de la première par certaines parties des Emirats Arabes Unis, à la pointe de la péninsule de Musandam. Le pays, dont la population est d’environ 2 000 000 d’habitants, couvre quelque 312 000 km2 au total, avec 1 700 km de côtes, le long du golfe d’Oman et de l’Océan Indien. Le chef de l’État est Sulṭān Ḳābūs b. Saʿīd, quatorzième souverain de la dynastie Āl Bū Saʿīd [ q.v.]. Le pays est divisé d’un point de vue ethnique et culturel en deux parties: le Nord i…

Mohmand

(1,202 words)

Author(s): Davies, C. Collin | Bosworth, C.E.
, nom d’une tribu pathāne ou Afg̲h̲āne demeurant sur la Frontière Nord-ouest de ce qui était autrefois l’Inde britannique et constitue aujourd’hui la frontière entre le Pakistan et l’Afg̲h̲ānistān. En fait, les Mohmand sont à cheval sur la frontière, et leurs membres, estimés à 400 000 environ, sont répartis entre les deux pays. Leurs territoires partent du Nord-ouest du district de Pes̲h̲āwar, couvrent à l’Est ceux des Mālākand et des Yūsufzay et s’étendent à l’Ouest jusqu’à la frontière afg̲h̲āne et au delà, puis, au Nord, vers l’État princier de Dīr [ q.v.]. L’Agency des Mohmand, c…

Ṭabas

(525 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
, nom de deux lieux de Perse orientale désignés dans les sources islamiques anciennes par le duel al-Ṭabasāni (p. ex. al-Samʿānī, Ansāb, éd. Ḥaydarābād, IX, 45 et Yāḳūt, Buldān, éd. Beyrouth, IV, 20), et distingués sous les noms de Ṭabas al-Tamr «Ṭabas des palmiers» et Ṭabas al-ʿUnnāb «Ṭabas des jujubiers», en persan plus tardif respectivement Ṭabas Gīlakī et Ṭabas Masīnān. Ṭabas al-Tamr se trouvait au Ḳūhistān [ q.v.] occidental, dans le Grand Désert Central, à un carrefour routier entre le Das̲h̲t-i Lūṭ au Sud et le Das̲h̲t-i Kawīr au Nord et à l’Ouest. Ṭabas…

Sipāhī

(2,024 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Temimi, Abdeljelil | Haig, T. W.
(p.), du persan sipah, sipāh «armée, et de là au départ, soldat». Le mot a donné des vocables européens comme l’anglais sepoy (voir plus bas, 2.) et le français cipaye, et spahi (voir plus bas, 3.). 1. Dans l’empire ottoman. Sipāhī avait ici le sens plus précis de «cavalier» dans les forces féodales de l’empire, par opposition avec les fantassins du corps professionnel des Janissaires [voir Yeñi Čeri]. Ces cavaliers féodaux étaient entretenus grāce à des attributions foncières ( dirlik, «moyens d’existence») assorties de revenus à divers niveaux. Au-dessous du k̲h̲āṣṣ [ q.v.], ou terre…

Sayyid

(866 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, Sāʾid (a., pl. asyād, sāda, sādāt, noms d’action siyāda, suʾdad, etc.), à l’origine, chef, p. ex. d’une tribu arabe, puis, a l’époque islamique, titre honorifique des descendants du Prophète Muḥammad, et dans cette acception synonyme à bien des égards du mot s̲h̲arīf [ q.v.]. Sayyid s’employait en sud-arabique ancien, sous la forme sʾwd(chef) (A. F. L. Beeston, etc., Sabaic dictionary, Louvain-Beyrouth 1982, 129), mais la racine semble être absente du sémitique du Nord-ouest, attestée seulement sous une forme douteuse en araméen d’Eléphantine Q. Hoftijzer et K. Jongeling, Diction…

Rag̲h̲ūsa

(2,921 words)

Author(s): Babinger, Fr. | Bosworth, C. E.
, forme arabe médiévale du nom de la ville dalmate de Raguse, qui, jusqu’à l’avènement de Napoléon, était un Etat libre; elle a repris aujourd’hui son nom slave de Dubrovnik et fait partie de la Croatie (42° 40´n., 18° 07´ E.). 1. Histoire jusqu’au début du XIXe siècle. Raguse, le Ragusium romain (voir Pauly-Wissova, 2. Reihe, l.A.l, col. 130) est pittoresquement situé sur le côté Sud d’une presqu’île qui s’avance dans l’Adriatique au pied et sur les contreforts du Mont Sergius (15 m.), dut sa naissance au VIIe siècle à des fugitifs romans venus de la ville d’Epidaure détruite par…

Muḥammad b. Hindū-s̲h̲āh

(213 words)

Author(s): Bosworth, C. E.
Nak̲h̲čciwānī, S̲h̲ams al-dīn, fonctionnaire et littérateur persan du VIIIe/XIVe siècle qui était, semble-t-il, le fils de Hindū-S̲h̲āh b. Sand̲j̲ar Gīrānī ou al-Ḏj̲īrānī, auteur d’un ouvrage d’ adab en arabe (Brockelmann, II2, 245, S II, 256) et d’une version persane du Fak̲h̲rī d’Ibn al-Ṭiḳṭaḳā, les Tad̲j̲ārib al-salaf (voir Storey, I, 81, 1233; Storey-Bregel, I, 326-7). Muḥammad était secrétaire de chancellerie sous les Īl-k̲h̲ānides. Il écrivit un glossaire persan-persan, le Ṣiḥāḥ al-Furs, dédié à son supérieur, G̲h̲iyāth al-dīn, fils du grand vizir des Mongo…

Wak̲h̲s̲h̲

(207 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, district en Asie Centrale et nom d’une rivière qui y coule. Le Wak̲h̲s̲h̲ Āb est un affluent de rive droite de l’Oxus, coulant de la chaîne de montagne de l’Alai au Sud du Farg̲h̲āna. Geiger et Markwart crurent que le nom grec ‘‘ΟξοΣ, Oxos, venait de Wak̲h̲s̲h̲, l’affluent donnant dans ce cas son nom au fleuve principal (voir Marwart, Wehrot und Arang, 3 et suiv., 89; Barthold, Turkestan down to the Mongol invasion, 65; et Āmū Daryā). Au début des temps médiévaux, le district de Wak̲h̲s̲h̲ devait comprendre dans sa population des descendants des Hephtalites, comme les Kumīd̲j̲īs [ q.v.] ains…

Sarandīb

(541 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, nom donné dans les sources géographiques et historiques islamiques médiévales à l’île de Ceylan (le Sri Lanka actuel). La forme arabe rend bien le skr. Simhala «Ceylan» + dvīpa «île»; on trouve une forme intermédiaire dans al-Bīrūnī, India, trad. E. Sachau, Londres 1910, I, 233, celle de Sangadilīp. Dès l’époque de Yāḳūt (au début du VIIe/XIIIe siècle), on trouve la forme ṣīlān (Buldān, éd. Beyrouth, I, 346, art. Baḥr al-Hind). La plupart des géographes islamiques médiévaux, à ¶ partir d’Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, reproduisent quelques récits concernant Sarandīb, la situant …

Sārangpur

(195 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, petite ville d’Inde centrale, située avant la partition dans l’Etat Indigène de Dewās, actuellement dans le district de Shajapur de l’Etat de Madhya Pradesh, dans l’Union Indienne (lat. 23° 34ʹ N., long. 76° 24ʹ E.). C’est une ville essentiellement musulmane, fondée par les sultans de Mālwā [ q.v.] sur un site ancien. Elle aurait été le siège d’une batailīe en 840/1437, lorsque Maḥmūd Ḵh̲ald̲j̲ī de Mālwā fut défait par les forces de Mēwār [ q.v.]; plus certainement, elle fut prise en 932/1526 à Maḥmūd II de Mālwā par Rāriā Sāṇgā [ q.v.] de Čitawr. En 968/1561, elle fut enlevée par Ak…

Ḳarā K̲h̲iṭāy

(3,674 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
nom que les sources islamiques des VIe et VIIe/XIIe et XIIIe siècles donnent généralement au peuple kitai que les sources chinoises citent, à partir du IVe siècle de J.-C, comme habitant les confins septentrionaux de l’empire de Chine. Au cours du VIe/XIIe siècle, un groupe s’en détacha pour s’installer dans les territoires islamiques de l’Asie centrale et y établir sa domination pendant près de 80 ans. Les inscriptions d’Ork̲h̲on de la Mongolie extérieure, qui constituent les annales royales des T’u-chiieh ou Turcs (vers 732 de J.-C), indiquent que les Kitai …

K̲h̲āṣṣ Oda

(306 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, la «Chambre Privée» dans l’organisation du Palais ottoman et le plus important des quatre départements de l’enderūn ou service intérieur (les autres étant, par ordre décroissant, le Trésor ou Ḵh̲azīne [ q.v.], le Garde-Manger privé ou Ki̊lār-i̊ Ḵh̲āṣṣ et la Grande et la Petite Chambres ou Büyük ve Küčük Odalar). La k̲h̲āṣṣ oda, tel que nous la connaissons, fut créée par Meḥemmed le Conquérant qui, dans son ḳānūnnāme, mentionne par leur titre ses quatre officiers principaux et son équipe de 32 pages ou ič og̲h̲lans [ q.v.] appelés k̲h̲āṣṣ oda g̲h̲ilmāni̊ ou k̲h̲āṣṣ odali̊lar. Selīm Ier en…

Sabīl

(3,033 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Behrens-Abouseif, Doris
(a.), pl. subul, littéralement «voie, route, chemin», terme d’occurrence fréquente dans le Ḳurʾān et dans l’usage religieux musulman. 1. Comme concept religieux. Des formes apparentées au mot arabe existent dans des langues sémitiques comme l’hébreu et l’araméen, ainsi qu’en sud-arabique épigraphique sous la forme slbl (voir Joan C. Biella, Dictionary of Old South Arabic, Sabaean dialect, Cambridge, Mass. 1982, 126). A. Jeffery, à la suite de F. Schwally, dans ZDMG, LIII (1899), 197, suggérait que sabīl était, dans son usage ḳurʾānique, très vraisemblablement emprunté …

Madyan S̲h̲uʿayb

(1,147 words)

Author(s): Buhl, F. | Bosworth, C.E.
, ville du Nord-ouest de l’Arabie, en retrait par rapport à la côte orientale du golfe de ʿAḳaba. Les géographes musulmans du moyen âge la citent sur la route du pèlerinage de Syrie au Ḥid̲j̲āz qui, à cet endroit, passait à l’intérieur des terres pour éviter le littoral montagneux du golfe. Le nom de cette localité est en rapport avec celui de la tribu des Madianites connue d’après l’Ancien Testament (LXX: Mαδιαμ, Mαδιαυ; chez Josèphe: Mαδιηνίται, ἡ Mαδιηυἢ χωρα), mais il ne peut guère servir directement à identifier le territoire d’origine de c…

al-Muṭīʿ Li-llāh

(517 words)

Author(s): Zetterstéen, K.V. | Bosworth, C.E.
, Abū l-Ḳāsim al-Faḍl, calife ʿabbāside qui régna de 334 à 363/946-74. Il était le fils d’al-Muḳtadir et d’une concubine ṣaḳlabie esclave nommée Mas̲h̲ʿala, et le frère d’al-Rāḍī et d’al-Muttaḳī [ q.v.]. Al-Muṭīʿ était un ennemi acharné d’al-Mustakfī [ q.v.], aussi se cacha-t-il dès l’avènement de ce dernier, et l’on raconte que lorsque Muʿizz al-dawla [ q.v.] fut devenu le véritable souverain, al-Muṭīʿ se réfugia auprès de lui et le monta contre al-Mustakfī. Après la déposition d’al-Mustakfī en d̲j̲umādā II ou s̲h̲aʿbān 334/janvier ou mars 946, al-M…

Māhūr

(426 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Burton-Page, J.
, petite ville de l’Inde médiévale, dans l’extrême Nord de l’ancien État de Hyderabad de l’Inde britannique. Située à 19° 49′ de lat. N., et 77° 58′ de long. E., juste au Sud de la rivière Pengangā, un affluent gauche du Godavari, cette ville constitue la frontière entre les anciennes régions du Hyderabad du Nord [voir Haydrābād] et du Berār [ q.v.] dans l’Inde centrale. Dans l’époque préislamique, Māhūr avait un sanctuaire de Srī-Dattātreya. Au milieu du VIIIe/XIVe siècle, la région jusqu’à Māhūr fut conquise par les Bahmanides [ q.v.] du Deccan. En 857/1453 Maḥmūd Ier Ḵh̲īld̲j̲ī [ q. v. ] d…

S̲h̲ūl

(367 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
1. Nom d’une contrée et d’une ville de Chine cité par le géographe arabe médiéval Ḳudāma b. Ḏj̲aʿfar [ q.v.], 264, qui emprunte ici à la partie perdue de l’œuvre de son prédécesseur Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih [ q.v.]. Selon Ḳudāma, Alexandre le Grand, en compagnie de l’empereur de Chine, partant de Chine en direction du Nord, conquit le pays de S̲h̲ūl et y fonda deux cités, Ḵh̲.mdān et S̲h̲ūl, et ordonna au souverain chinois d’installer une garnison ( rābiṭa) en ce dernier endroit. Ḵh̲umdān est attestée dans d’autres sources islamiques (p. ex. Gardīzī, Marwazī, trad. Minorsky, 25-6…
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