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The ʿaḳd , in Muslim law, is properly the legal act, whether it relates to a contract or to a simple unilateral declaration, such as a will. More ¶ especially, however, the term ʿaḳd denotes the legal act which involves a bi-lateral declaration, namely the offer ( id̲j̲āb ) and the acceptance ( ḳabūl ). The offer by itself has no obligatory character, in Ḥanafite law. Mālikite law differs on this point. At all events, the ʿaḳd is formally constituted at the moment when the acceptance is given. It is necessary at this point to distinguish clearly between the ʿaḳd or contract, and simple promises ( ʿi…

, The term d̲h̲imma , in its legal sense, bears two meanings, the first of which, that of the works on Uṣūl (legal theory), is equivalent to the notion of capacity, and such is the definition of it given by the classical doctrine. The d̲h̲imma is the legal quality which makes the individual a proper subject of law, that is, a proper addressee of the rule which provides him with rights or charges him with obligations. In this sense the d̲h̲imma may be identified with the legal personality. It is for this reason that every person is endowed with a d̲h̲imma from the moment of birth. Eaually it fo…

—The term fask̲h̲ , in the language of the Islamic jurists, has a very wide meaning. It serves in a general way to designate the dissolution of any contractual bond whatever (Ibn Nud̲j̲aym, al-As̲h̲bāh , ii, 114). Whether or not the contract was validly formed, the intervention of fask̲h̲ will reduce it to nought. But fask̲h̲ presupposes a contract which at least fulfils all the conditions necessary to its formation, i.e., a munʿaḳid contract. A non-existent contract cannot be the object of fask̲h̲. On the other hand, a formed contract which happens to be vitiated by some irregularity ( fāsid…

, a term used in a general way to denote permissible acts, that is to say acts which are not contrary to a rule of the law. However, in the classical division of acts into five categories ( al-aḥkām al-k̲h̲amsa ; cf. Dict . Tech . Terms , i, 379 ff.; I. Goldziher, Die Ẓāhiriten , 66 ff.; Juynboll, Handbuch , 59 ff.) adopted by the writers on uṣūl [ q.v.] the permissible act is generally described as mubāḥ . It is thus quite as clearly differentiated from the act which is obligatory ( wād̲j̲ib ) or merely recommended ( mandūb ), as from that which is forbidden ( ḥarām ) or simply considered reprehensible ( mak…

(ar.), terme servant, d’une manière générale, à qualifier l’acte permis, c’est-à-dire l’acte qui n’est pas contraire à une règle de droit. Cependant, dans la division classique des actes en cinq sortes ( al- aḥkām al- k̲h̲amsa; cf. Dict. tech. Terms, I, 379 sqq.; I. Goldziher, Die Ẓâhiriten, 66 sqq.; Th. W. Juynboll, Handbuch, 59 sqq.) — adoptée par les auteurs d’ uṣül [ q.v.] — l’acte permis est plutôt qualifié de mubāḥ. Il est ainsi tout autant distingué de l’acte qui est obligatoirement dû ( wād̲j̲ib) ou de celui qui est seulement recommandé ( mandūb) — que de celui qui est défendu ( ḥarām) ou…

, dans son acception juridique, comporte deux significations: la première, celle des ouvrages d’ uşūl (théorie du droit), correspond à celle de «capacité de jouissance». C’est la définition qu’en donne la doctrine classique. La d̲h̲imma serait la qualité juridique qui fait de l’individu un sujet de droit, soit le destinataire de la règle qui le pourvoit de droits ou le charge d’obligations. Dans cette acception, la d̲h̲imma se confond avec la personnalité juridique. C’est pourquoi, toute personne, dès sa naissance, se trouve dotée d’une d̲h̲imma. La d̲h̲imma, de ce fait également…

— Le ʿ aḳd, en droit musulman, c’est proprement l’acte juridique, qu’il s’agisse d’un contrat ou d’une simple déclaration unilatérale, telle que le testament. Néanmoins, le terme ʿ aḳd désigne plus spécialement l’acte juridique qui implique deux déclarations concordantes, soit la pollicitation ( īd̲j̲āb) et l’acceptation ( ḳabūl). La pollicitation à elle seule n’a point de caractère obligatoire, en droit ḥanafite. Il en est différemment en droit mālikite. De toutes façons, le ʿ aḳd est dit formé au moment où l’acceptation est émise. Il sied ici de distinguer nettement le ʿ aḳd ou cont…

, terme qui, dans le langage des jurisconsultes de l’Islam, a une acception très large et sert, d’une manière générale, pour désigner la dissolution d’un lien contractuel quelconque (Ibn Nud̲j̲aym, al-As̲h̲bāh, II, 114). Que le contrat ait été ou non valablement noué, le fask̲h̲ interviendra pour le réduire à néant; mais il suppose tout au moins un contrat remplissant toutes les conditions nécessaires à sa formation, c’est-à-dire un contrat munʿaḳid; le contrat inexistant ne saurait faire l’objet d’un fask̲h̲. Par contre, le contrat formé, qui se trouve entaché d’un vice quelconque ( f…