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Your search for 'dc_creator:( "RÉd." ) OR dc_contributor:( "RÉd." )' returned 496 results. Modify search

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Ibn al-K̲h̲ayyāṭ

(243 words)

Author(s): Réd.
, Abū Bakr Muḥammad b. Aḥmad b. Manṣūr, connu sous le nom d’iBN al-Ḵh̲ayyāṭ, grammairien arabe originaire de Samarḳand, qui vécut à Baṣra et à Bag̲h̲dād. Dans la capitale, on rapporte à son sujet une dispute grammaticale avec al-Zad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ (m. 316/928 [ q.v.]). Parmi ses disciples, on nomme Abū l-Ḳāsim al-Zad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ī et Abū ʿAlī al-Fārisī. Dans une réponse à Sayf al-dawla, celui-ci se défend d’avoir voulu dénigrer Ibn al-Ḵh̲ayyāṭ (voir Yāḳūt) et il nous apprend que, à un moment donné de sa vie, ce grammairien fut atteint d’une…

Abū l-Ṭamaḥān al-Ḳaynī

(432 words)

Author(s): Réd.
, Ḥanẓala b. al-S̲h̲arḳī. poète arabe muk̲h̲aḍram que l’on compte au nombre des macrobites (al-Sid̲j̲istānī, K. al-Muʿammarīn, éd. I. Goldziher, dans Abhandl. zur arab. Philologie, II, 62, prétend qu’il vécut 200 ans). II menait pendant la d̲j̲āhiliyya une vie de brigand [ ṣuʿlūk [ q.v.]) et de libertin (notamment, à La Mekke, en compagnie d’al-Zubayr b. ʿAbd al-Muṭṭalib), et il ne semble guère s’être amendé après sa conversion à l’Islam. Il aurait été tué à Ad̲j̲nādayn [ q.v.] en 13/634, mais F. Bustānī ( D.M., IV, 408-9) pense qu’il mourut vers 30/651, tandis que l’ Ag̲h̲ānī affirme qu’…

Ayāz

(87 words)

Author(s): Réd.
, l’ amir, seigneur de Hamad̲h̲ān, joua un rôle important dans les luttes qui opposèrent les princes sald̲j̲ūḳides Barkiyāruḳ et Muḥammad, prétendants au trône. Après avoir été, primitivement, du côté de ce dernier, il se rallia, en 494/1100-01, à Barkiyāruḳ et, à la mort de ce dernier, devint l’ atabeg de son fils mineur, Maliks̲h̲āh. Il ne put toutefois se maintenir contre Muḥammad qui le fit traîtreusement assassiner en 499/1105. (Réd.) Bibliography Ibn al-Athīr, X, 199 sqq. Houtsma, Recueil, II, 90 voir aussi Barkiyāruḳ et Muḥammad b. Maliks̲h̲āh.

Muḥammad b. ʿUmar b. Muḥammad, mathéematicien et astronome andalou (m. 447/1056) connu sous le surnom d’Ibn Burg̲h̲ūt̲h̲

(329 words)

Author(s): Réd.
Il est cité parmi les «élèves célèbres» d’Ibn al-Ṣaffār [ q.v.] par Ṣāʿid al-Andalusī, qui le présente en outre comme un bon connaisseur de la grammaire, du Ḳurʾān, du droit theorique et pratique, et apprécie hautement son caractère et sa conduite. Il lui donne comme principaux élèves Ibn al-Layt̲h̲, Ibn al-Ḏj̲allāb et Ibn al-Ḥayy. Le premier, Muḥammad b. Aḥmad, était expert en matière d’arithmétique et de géométrie et se livrait à des observations astronomiques, tout en exerçant les fonctions de ḳāḍī de S̲h̲urriyūn (Surio), dans la région de Játiva. Dans la date de sa mort…

al-Muẓaffar b. ʿAlī

(115 words)

Author(s): Réd.
, officier ( ḥād̲j̲ib) de haut rang au service du seigneur des Baṭāʾiḥ [ q.v.], ‘Imrān b. S̲h̲āhīn [ q.v.], puis maître de la région pendant la seconde moitié du IVe/Xe siècle. Après la mort de ʿImrān, en 369/979, al-Muẓaffar écarta ses fils et mit au pouvoir un petit-fils mineur du nom d’Abū l-Maʿālī (373/983-4). Il exerça pratiquement le pouvoir, tout en utilisant d’autres fantoches de la lignée de ʿImrān, jusqu’à sa mort en 376/986-7, après quoi les Baṭāʾiḥ furent gouvernées par un de ses neveux, avec le titre de Muhad̲h̲…

Edebiyyāt-i Ḏj̲edīde

(49 words)

Author(s): Réd.
, «nouvelle littérature», nom donné à un mouvement littéraire turc associé à la revue T̲h̲erwet-i Fünūn [ q.v.] pendant les années 1895-1901, c’est-à-dire à l’époque où Tewfīḳ Fikret [ q.v.] en était le rédacteur en chef. Voir également Turk, Littérature, et les articles concernant les auteurs intéressés. (Réd.)

al-Būṣirī

(339 words)

Author(s): Réd.
, S̲h̲araf al-dīn abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. Saʿīd b. Ḥammād al-Ṣanhād̲j̲ī, poète égyptien d’origine berbère, qui naquit le Ier s̲h̲awwāl 608/7 mars 1212 à Būṣīr [ q.v.], ou près de Dalāṣ (voir Yāḳūt, s.v.) en Haute-Égypte; en effet, on lui connaît également la nisba de Dalāṣī, et l’on dit aussi que l’un de ses parents étant originaire de Dalāṣ et l’autre de Būṣīr, il portait en outre une ¶ nisba composée: al-Dalāṣīrī, mais cette dernière ne fut jamais très courante. Il suivit les leçons du Ṣūfī Abu l-ʿAbbās Aḥmad al-Mursī (m. 686/1287; voir al-S̲h̲aʿrānī, al-Ṭabaḳāt al-kubrā, Caire s.d., …

I̊li̊d̲j̲a

(251 words)

Author(s): RÉd.
, (t.) « source chaude », et bain alimenté par une source chaude (tandis qu’en principe, dans l’usage ottoman, un ḥammām [ q.v.] est un bain dont l’eau est chauffée artificiellement), mot typiquement turc occidental, diminutif (?) de i̊li̊ « chaud » (< i̊li̊g, cité par Maḥmūd Kās̲h̲g̲h̲arī, texte arabe, I, 31 = tr. B. Atalay, I, 31, opposé au « turc » yi̊li̊g, comme exemple de la tendance des Og̲h̲uz à supprimer l’ y initial). Selon ʿĀṣim (traduction turque de Muḥīṭ d’al-Fīrūzābādī, s.v. al-ḥimma, éd. de 1268-72, III, 435; cité dans TTS, I, 349), une source thermale et curative est appelée « i̊li…

al-T̲h̲ag̲h̲rī

(77 words)

Author(s): Réd.
, Abū Saʿīd Yūsuf b. Muḥammad al-Ṭāʾī, commandant ʿabbāside des décennies du milieu du IIIe/IXe siècle dont la nisba professionnelle semble dérivée de ses services aux frontières de Byzance ( t̲h̲ug̲h̲ūr [ q.v.], sing. t̲h̲ag̲h̲r; al-Samʿānī, Ansāb, éd. Ḥaydarābād, III, 136-7, cite deux érudits avec la même nisba, liés respectivement à Tarsus et à Adana). On ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il était le commanditaire de son compatriote, le poète ṭāʾī, al-Buḥturī [ q.v.]. (Réd.)

Kanbò

(80 words)

Author(s): Réd.
, Kambō, S̲h̲ayk̲h̲ Ḏj̲amālī, saint sūfī suhrawardī du début du XVe/XVe s., en Inde musulmane; il mourut en 941/1534-5, sous le règne du souverain mog̲h̲ol Humāyūn [ q.v.] et fut enterré à Mihrawlī Son fils Gadāʾī [voir Gadāʾī Kambō, dans Suppl.] dont au cours de sa vie Ḏj̲amālī avait fait son k̲h̲alīfa ou successeur spirituel dans l’ordre suhrawardl, obtint une audience religieuse identique à la cour de Humāyūn, puis à celle d’Akbar. (Réd.) Bibliography Voir celle donnée dans Gadāʾī Kambō.

Ibn S̲h̲aḳrūn

(264 words)

Author(s): Réd.
(pron. S̲h̲uḳrūn) al-Miknāsī, Abū Muḥammad (ou Naṣr) ʿAbd al-Ḳādir b. al-ʿArabī al-Munabbahī al-Madag̲h̲rī. médecin et poète marocain contemporain du sultan Mawlāy Ismāʿīl (1082-1139/1673-1727), qui mourut après 1140/ 1727-8. Il reçut à Fās une éducation traditionnelle, étudia la médecine sous la direction d’Ādarrāḳ [ q.v., au Suppl.] Aḥmad b. Muḥammad, accomplit le pèlerinage et en profita pour suivre des cours de médecine à Alexandrie et au Caire, puis il revint se fixer à Meknès où il fut attaché au service du sultan, mais mena une vie plutôt austère et retirée. A côté d’un comme…

Ḏh̲abīḥa

(71 words)

Author(s): Réd.
désigne l’immolation d’une victime et la victime elle-même. A côté des sacrifices canoniques étudiés dans l’art Ḏh̲abīḥa. il en existe une foule d’autres, occasionnels ( dbīḥa; berbère tarməg̲h̲rust; etc.) auxquels on a fait assez longuement allusion dans l’art. Dam du Supplément. Sur les sacrifices sanglants qui étaient pratiqués avant l’Islam, voir notamment ʿAtīra, Nad̲h̲r ainsi que J. Chelhod, Le sacrifice chez les Arabes, Paris 1955 et la bibliographie citée. (Réd.)

Ḥafṣ b. Sulaymān

(295 words)

Author(s): Réd.
b. al-Mug̲h̲īra, Abū ʿUmar ibn Abī Dāwūd al-Asadī al-Kūfī al-Fāk̲h̲irī al-Bazzāz, transmetteur de la «lecture» de ʿĀṣim [ q.v.]. Né vers 90/709, il se livra au commerce des étoffes, ce qui lui valut le surnom de Bazzāz. Sa renommée repose uniquement sur la connaissance qu’il avait acquise de la «lecture» du maître de Kūfa dont il était le beau-fils. Après la mort de ce dernier et la fondation de Bag̲h̲dād, il s’établit dans la capitale, où il eut de nombreux élèves, puis il alla répandre la «lecture» de son beaup…

Čāwdors

(83 words)

Author(s): Réd.
ou Ḏj̲āvuldur), tribu turkmène dont l’avant-garde est venue auk̲h̲wārizm aux XVIe XVIIe siècles et le gros au XVIIIe. Après les guerres contre le k̲h̲ānat de k̲h̲īwa, une partie a été chassée vers la presqu’île du Mangi̊s̲h̲laḳ d’où certains clans ont émigré vers les steppes de Stavropolʾ; une autre fraction se soumit à k̲h̲īwa et se fixa définitivement dans le k̲h̲wārizm. Actuellement, la tribu, entièrement sédentarisée, compte quelque 25 000 âmes dans la région de Nuk̲h̲us (R.S.S.A. du Ḳara-Ḳalpaḳistān). [Voir Turkmènes]. (Réd.)

Puwasa

(36 words)

Author(s): Réd.
(Skr. upawāsa), dans l’archipel indonésien, nom du mois de ramaḍān et du jeûne qui se pratique au cours de ce mois — ou à toute autre époque [voir Ramaḍān]. Voir Puwasa au Suppl. (Réd.)

Tūsān

(112 words)

Author(s): Réd,
, village dans l’oasis de Marw au Ḵh̲ūrāsān, selon al-Samʿānī, Ansāb, éd. Ḥaydarābād, IX, 94-95 (qui appelle divers ʿulamāʾ d’après ce lieu; cf. aussi Yākūt, Buldān, éd. Beyrouth, IV, 49), à deux farsak̲h̲s du chef-lieu Marw al-S̲h̲āhid̲j̲ān [ q.v.]. Sa renommée lui vient principalement du fait que, à l’époque de la révolution ʿabbāside, en 130/747-8, le gouverneur umayyade du Ḵh̲urāsān. Naṣr b. Sayyār [ q.v.], menacé par le soulèvement conduit par Abū Muslim, nomma son chef militaire Abū l-Ḏh̲ayyāl à Tūsān, mais la conduite cruelle de ce dernier incita Abū …

K̲h̲unāṣira

(293 words)

Author(s): Réd.
, ancienne place forte située à une soixantaine de km. au Sud-est d’Alep et à une centaine du Nord-est de Ḥamāt, sur un itinéraire Alep-Bag̲h̲dād par le désert en bordure duquel elle s’élevait. La fondation de la localité est attribuée à Ḵh̲unāṣir(a) b. ʿAmr des Banū Kināna (Ibn al-Kalbī-Caskel, Tab. 290 et II, 349), mais il est probable qu’elle est plus ancienne. Yāḳūt ( s.v.), qui cite également al-Ḵh̲unāṣir b. ʿAmr, lieutenant d’Abraha al-As̲h̲ram, doit se faire l’écho d’une légende tardive. Ce chef-lieu de la kūra d’al-Aḥaṣṣ devait sa célébrité, à l’époque umayyade, au fait …

Nīsānides

(92 words)

Author(s): Réd.
ou Banū Nīsān, nom d’une famille de ru ʾasāʾ (pl. de raʾīs [ q.v], d’une richesse fabuleuse, qui exerça le pouvoir à Amid [voir Diyār Bakr] au VIe/XIIe siècle sous la suzeraineté nominale des Turcomans inālides [ q.v.]; ils inscrivirent même leur nom sur des monnaies. Leur régime prit fin avec la conquête de la ville par Ṣalāḥ al-dīn [ q.v.], qui leur reprochait d’avoir cultivé l’amitié, voire le soutien des Assassins [voir Ḥas̲h̲īs̲h̲iyya]. (Réd.) Bibliography Ibn al-At̲h̲īr, XI, 103, 297 Abū S̲h̲āma, II, 39 Cl. Cahen, Mouvements populaires, dans Arabica, V/3 (1958), 20.

Fad̲h̲laka

(95 words)

Author(s): Réd.
«somme, total», de l’arabe fa-d̲h̲ālika, «et cela [est]», expression placée à la fin d’une addition pour annoncer le résultat. Outre son usage en arithmétique, cette expression était aussi employée pour résumer une pétition, un rapport ou tout autre document, comme, par exemple, l’exposé condensé des plaintes présentées au Dīwān-i humāyūn [ q.v.]. De là, elle acquit par extension le sens d’abrégé et est employée, avec cette acception, dans le titre de deux ouvrages bien connus d’histoire ottomane, composés au XVIIe siècle par Kātib Čelebi et au XIXe siècle par Aḥmad Wafīḳ Pas̲h̲a [ q.v.…

K̲h̲alīfa b. ʿAskar

(303 words)

Author(s): Réd.
, nationaliste libyen qui, après avoir cherché refuge en Tunisie, s’empressa, dès novembre 1914, de prendre la tête de la révolte fomentée par les Sanūsis [ q.v.] contre la domination italienne/Les insurgés remportèrent rapidement des succès spectaculaires sur les Italiens [voir Lībiyā], et Ḵh̲alīf a ne tarda pas à tenter de soulever les Tunisiens ¶ contre la France. Le 16 août 1915, dans une lettre adressée au chef de poste de Dehibat (Sud tunisien), il sommait ce dernier de lui rendre sa famille restée en Tunisie et déclarait la guerre au gouvern…

al-Muḳannaʿ

(610 words)

Author(s): Réd.
, surnom donné à un personnage qui, révolté en Transoxiane sous le califat d’al-Mahdī (158-69/775-85 [ q.v.]), dissimulait son visage sous un ḳināʿ, c’est-à-dire un voile (de soie) ou, comme le veut une tradition vraisemblable, un masque en or qu’il s’était fabriqué. Son nom n’est pas connu avec certitude, et l’on a le choix au moins entre ʿAṭāʾ, Ḥakīm, His̲h̲ām b. Ḥakīm et Hās̲h̲im; on dit d’ailleurs qu’il s’était donné lui-même ce dernier nom et que le cri de guerre de ses partisans était: «ô Hās̲h̲im, aide-nous!».…

Marwānides

(148 words)

Author(s): Réd.
, branche de la dynastie umayyade dont elle constitua, dans les débuts de l’Islam, la seconde lignée et la plus durable, la première étant celle des Sufyānides et comprenant Muʿāwiya Ier b. Abī Sufyān ibn Ḥarb [ q.v.], son fils et son petit-fils (41-64/661-83). Avec la mort de Muʿāwiya II b. Yazīd [ q.v.] encore enfant, le califat passa au cousin au second degré de Muʿāwiya Ier, Marwān b. al-Ḥakam b. Abī l-ʿĀṣ, de la branche parallèle des Aʿyāṣ [ q.v. au Suppl.]. Marwān et ses descendants constituèrent alors la lignée marwānide des Umayyades (64-132/684-750); son fils et su…

Abū S̲h̲abaka

(738 words)

Author(s): Réd.
, Ilyās (orth. courante: Elias Abou Chabakeh), poète, journaliste et traducteur maronite (1903-47). Né à Providence, au cours d’un voyage de ses parents aux États-Unis, il passa toute son existence au Liban, partageant son temps entre son domicile, dans le village de Zūḳ Mīkāʾīl (Kesrouan) dont sa famille était originaire, et les cafés ou les salles de rédaction de Beyrouth, où il se rendait chaque jour. Son père, qui possédait des propriétés dans la région de Khartoum, ayant été assassiné par des bandits, en 1914, alors qu’il se rendait au Soudan, le jeune or…

Iskandar Ag̲h̲a

(298 words)

Author(s): Réd.
b. Yaʿḳub b. Abkār, Arménien de Beyrouth plus connu sous le nom d’Abkāryūs (m. 1885). S’étant enthousiasmé pour l’étude de la littérature arabe, il chercha à mettre entre les mains des lecteurs des anthologies fondées sur des ouvrages encore inédits et rendit ainsi de grands services à l’orientalisme du XIXe siècle. Son ouvrage le plus connu est la Nihāyat al-arab fī ak̲h̲bār al-ʿArab (Marseille 1852; éd. corrigée sous le titre Tazyīn Nihāyat al-arab, Beyrouth 1867). Il édita également à Beyrouth (1864, 1881) le Dīwān de ʿAntara ( Munyat al-nafs fī as̲h̲ʿār ʿAntarʿAbs) et publia dans …

Ḥud̲j̲ra

(105 words)

Author(s): Réd.
(a.), chambre, pièce, désigne particulièrement (avec l’article) la chambre de ʿĀʾis̲h̲a, où le Prophète et ses deux successeurs, Abū Bakr et ʿUmar, furent enterrés; c’est maintenant l’un des lieux les plus saints de l’Islam [voir al-Madīna]. Du même mot, est dérivé aussi Ḥud̲j̲ariyya, terme désignant en Égypte les esclaves qui étaient logés dans des casernes situées près de la résidence princière. Sous les Fāṭimides, ces esclaves furent organisés militairement par al-Afḍal comme une sorte de garde du corps commandée par un amīr portant le titre d’al-Muwaffaḳ. Leur nombre éta…

Kečiboynuzu Ibrāhīm Ḥilmī Pas̲h̲a

(201 words)

Author(s): Réd.
(1160-1240/1747-1825), grand-vizir ottoman de novembre 1806 à juin 1807. Fils d’un officier des Janissaires, il franchit divers grades de ce corps pour parvenir à celui de commandant en chef (d’où l’appellatif d’Ibrāhīm «Ag̲h̲a» que l’on rencontre parfois). Après la révocation de Ḥāfiẓ Ismāʿīl Pas̲h̲a (14 novembre 1806) provoquée par une tentative en vue d’employer les troupes du niẓām-i d̲j̲edīd [ q.v.] en Rournélie, il fut nommé grand-vizir. En qualité de serdār contre la Russie (à laquelle la Porte avait déclaré la guerre le 22 décembre), il mena une armée réfr…

Marḥala

(147 words)

Author(s): Réd.
(a.), pl. marāḥil, désignait, dans l’usage médiéval, une étape, normalement la distance qu’un voyageur pouvait couvrir en un jour; c’était par conséquent une mesure de longueur évidemment variable, qui dépendait de la facilité ou de la difficulté du terrain à parcourir. Les géographes arabes classiques emploient fréquemment ce terme. Al-Muḳaddasī [ q.v.], qui, dans un passage (206), donne comme norme 6 à 7 farsak̲h̲s ou parasanges (le farsak̲h̲ [ q.v.] valant en gros 6 km.), a trouvé une notation orthographique ingénieuse pour distinguer les marāḥil de moins de 6 farsak̲h̲s ou de pl…

Zag̲h̲ard̲j̲i̊ Bas̲h̲i̊

(108 words)

Author(s): Réd,
(t.), titre d’un des trois commandants constituant le dīwān ou l’étatmajor du corps des Janissaires dans l’armée ottomane (ses deux collègues étant le S̲h̲amsund̲j̲i̊ Bas̲h̲i̊ et le Turnad̲j̲i̊ Bas̲h̲i̊). Zag̲h̲ar signifiant chien de chasse et zag̲h̲ard̲j̲i̊ chef d’une meute de chasse, la orta, ou compagnie des zag̲h̲ard̲j̲i̊s (n° 64 dans le corps des Janissaires), faisait sans doute, à l’origine, partie de l’équipe de chasse de l’Empire ottoman à ses débuts (voir également les Segbāns [ q.v. dans Suppl.]). (Réd.) Bibliography İ. H. Uzunçarsili, Osmanli denleti teşkilâlindan k…

Ḥays

(301 words)

Author(s): Réd.
(a.; nom d’unité ḥaysa), mets arabe fait de dattes (de la variété dite barnī) écrasées et pétries avec du beurre de conserve; on y ajoute du fromage de lait de chamelle écrémé, desséché et friable, ou de la farine, ou encore du pain émietté. L’invention de ce mélange est attribuée par la tradition (voir al-Ḏj̲āḥiẓ, Buk̲h̲alāʾ, éd. Ḥād̲j̲irī, 211; trad. dans Arabica, II/3 (1955), 336) à un notable mak̲h̲zūmite du nom de Suwayd al-Haramī (lbn al-Kalbī-Caskel, Ḏj̲amhara, Tab. 22), dont on dit aussi qu’il fut le premier à servir à boire du lait à La Mekke (Muṣʿab al-Zubayrī, Nasab Ḳurays̲h̲, 342)…

Ḏj̲ebed̲j̲i

(362 words)

Author(s): Réd.
(turc: armurier), nom donné aux membres du corps des «armuriers de la Sublime Porte» ( d̲j̲ebed̲j̲iyān-i dergāh-i ʿālī), corps du ḳapi̊ ḳulu [ q.v.] étroitement associé à celui des Janissaires [ q.v.]; ils avaient la charge de fabriquer et de réparer toutes les armes, les munitions et l’équipement des Janissaires et, lors des campagnes militaires, de transporter ce matériel au front, de le distribuer aux Janissaires, de le ramasser à la fin de la campagne en tenant un état des pertes et de réparer ce qui était endommagé. Ce corps fut probablement créé peu après celui des Janissaire…

ʿAmr b. Kirkira

(151 words)

Author(s): Réd.
, Abu Mālik al-Aʿrābī, mawlā des Banū Saʿd qui avait appris la ʿarabiyya dans le désert et s’était établi à Baṣra. Comme sa mère avait épousé Abū l-Baydāʾ [ q.v.], il servait de ¶ rāwiya à ce dernier, mais il doit sa renommée à son incomparable connaissance de la langue arabe puisque, d’après une tradition plusieurs fois citée, il la connaissait tout entière, alors qu’al-Aṣmaʿī ne répondait que du tiers, Abū ʿUbayda (ou al-Ḵh̲alīl b. Aḥmad), de la moitié et Abū Zayd al-Aṇsārī (ou Muʾarrid̲j̲) des deux tiers. Il s’était fait une …

Irāde

(114 words)

Author(s): Réd.
, littérairement «volonté» (A. irāda), terme adopté dans l’usage officiel ottoman depuis 1832 pour désigner des décrets et des ordres émis au nom du sultan. Selon la procédure officielle, les projets de décrets préparés par des ministres et des fonctionnaires devaient être adressés au secrétaire en chef du sultan ( serkātib-i s̲h̲ahriyārī), qui les lisait au sultan et notait ses commentaires. S’il les approuvait, le secrétaire en chef en communiquait alors au grand-vizir le texte qui exprimait la volonté du sultan. Quand la constitution fut entr…

al-Aʿs̲h̲ā

(224 words)

Author(s): Réd.
, «l’héméralope», est le surnom de plusieurs poètes arabes anciens (ils seraient 17; voir al-Āmidī, al-Muʾtalif, I2sqq.; Ag̲h̲ānī, index; L.A., s.v.); chacun d’eux est rattaché à une tribu (Aʿs̲h̲ā Banī Fulān) et, indépendamment du plus célèbre de tous, al-Aʿs̲h̲ā des Bakr (ou des Ḳays) [ q.v.] et d’al-Aʿs̲h̲ā des Hamdān [ q.v.], on retiendra les suivants: — al-Aʿs̲h̲ā des Bāhila (ʿĀmir b. al-Ḥārit̲h̲ b. Riyāḥ), qui est rangé parmi les aṣḥāb al-marāt̲h̲ī par Ibn Sallām, Ṭabaḳāt, éd. S̲h̲ākir, 169, 175 (avec référ.); voir aussi al-Buḥturī, Ḥamāsa, index; Abū Zayd al-Ḳuras̲h̲ī, Ḏj̲amha…

ʿAntarī

(53 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom dérivé de ʿAntar [ q.v.] et qui désigne en Égypte: 1) le conteur qui narre la Sῑrat ʿ Antar; 2) un vêtement court porté sous le ḳafṭān. Ce dernier usage, assimilé par étymologie populaire à ʿ antarῑ, dérive du turc entari, mot d’origine grecque. (Réd.) Bibliography Dozy, Suppl. II, 180 et référ, citées.

al-Ṣag̲h̲ānī

(80 words)

Author(s): Réd.
ʿAbd al-Muʾmin b. Ḥasan, adīb du VIIe/XIIIe siècle. On ne le connaît que pour sa mise en vers du recueil de fables animalières originellement traduites en arabe par Ibn al-Muḳaffaʿ [ q.v.], Kalīla wa-Dimna [ q.v.]. Cette version s’intitule Durrat al-ḥikam fī amt̲h̲āl al-Hunūd wa-l-ʿAd̲j̲am, et fut achevée le 20 d̲j̲umādā I 640/15 novembre 1242 (selon le ras. de Vienne), à moins que ce ne fût 25 ans plus tard (selon un autre ms. de Munich). (Réd.) Bibliography Brockelmann, SI, 234-5.

Djambul Djbaev

(306 words)

Author(s): Réd.
, poète populaire kạzak̲h̲ qui, analphabète, représente la tradition poétique orale. Né en 1846 à Semireče, dans une famille nomade, il doit à une montagne son nom de Ḏj̲ambul (Džambul) qui, en son honneur, devait être donné, en 1938, à la ville d’Awliyā Ata [ q.v.] et à un oblast’ du Ḳazak̲h̲istān. Dès son jeune âge, il s’adonna à la musique et au chant, qui lui procurèrent son gagne-pain alors qu’il était encore adolescent; s’inspirant de complaintes populaires, il improvisait souvent des poèmes qu’il chantait en s’accompagnant à la dombrạ; les plus célèbres s’intitulent «la Plain…

al-ʿAbbās b. Aḥmad b. Ṭūlūn

(437 words)

Author(s): Red.
, fils aîné d’Aḥmad b. Ṭūlūn [ q.v.]. Lorsque ce dernier partit à la conquête de la Syrie, il confia le gouvernement de l’Égypte à al-ʿAbbās qui était destiné à lui succéder, mais ce dernier ne tarda pas à se laisser convaincre de profiter de l’absence de son père pour le supplanter. Averti par le vizir al-Wāsiṭī, Ibn Ṭūlūn prit ses dispositions pour rentrer en Égypte, et son fils, après avoir vidé le Trésor et recueilli des sommes assez considérables, se rendit, avec ses partisans, à Alexandrie, puis …

Ibn ʿĀbidīn

(143 words)

Author(s): Réd.
, désignation usuelle de deux jurisconsultes ḥanafites, qui vécurent en Syrie sur la fin des Ottomans. Le premier, Muḥammad Amīn b. ʿUmar b. ʿAbd al-ʿAzīz b. ʿĀbidīn, né en 1198/1784 à Damas, étudia d’abord le droit s̲h̲āfiʿite, puis le droit ḥanafite dont il devint un des maîtres les plus réputés de son temps; il mourut à Damas en 1258/1842; son ouvrage le plus connu est un commentaire du . Radd al-Muḥtār d’al-Ḥaṣkafī (m. 1088/1677; édité au Caire en 1299 et à Istanbul en 1307). Le second, son fils ʿAlāʾ al-dīn Ibn ʿĀbidīn, se rendit en 1285/1868 à Istanbul où il…

Zanāna

(61 words)

Author(s): Réd.
(p.), couramment Zenana, littéralement «féminin» ou «à l’usage des femmes», d’où l’usage particulier du terme, spécialement en Inde musulmane, pour désigner les quartiers privés de l’habitation réservés aux femmes, équivalent aux mots arabes ḥarīm [ q.v.], ḥaram, et au mot turc ḥaramli̊ḳ. Voir Yule et Burnell, Hobson-Jobson, A glossary of Anglo-Indian words and phrases, 2Londres 1903, 980; et Ḥarīm. (Réd.)

Muḳanṭarāt

(122 words)

Author(s): Réd.
, terme technique arabe emprunté au Moyen Âge par les astronomes occidentaux, sous la forme almicantarat, pour désigner les cercles parallèles à l’horizon et appelés normalement cercles de hauteur ou parallèles de hauteur. Sur ¶ l’astrolabe plat, la ṣafīḥa porte la projection stéréographique de différents cercles et notamment des muḳanṭarāt [voir Asṭurlāb]. Sur un astrolabe sphérique, seul l’hémisphère visible ( ẓāhir) est généralement doté des cercles de hauteur; ils sont au nombre de 90, mais on peut fort bien n’en marquer qu’un sur trois, sur cinq, etc. L’utilisation des muḳanṭar…

Ibn Ḥayyūs

(231 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Fityān Muḥammad b. Sulṭān b. Muḥammad b. Ḥayyūs al-G̲h̲anawī, poète syrien du Ve/XIe siècle. Né à Damas en çafar 394/décembre 1003, il semble s’être d’abord attaché aux Banū ʿAmmār [voir ʿAmmār] de Tripoli de Syrie, quoique sa présence à Alep soit déjà signalée en 429/1037-8; ses sympathies pour les Fāṭimides d’Égypte lui aliénèrent la faveur des Banū ʿAmmār devenus indépendants et, en 464/1072, il fut appelé à Alep par le Mirdāside [ q.v.] Maḥmūd b. Naṣr (457-67/1065-75) dont il se mit à chanter les louanges; à la mort de, son protecteur, il composa une mart̲h̲iya dans laquelle il…

Adīb Aḥmad Yuknakī

(221 words)

Author(s): RÉd.
(la nisba provient peut-être du village de Yūg̲h̲nāk, au Sud de Tās̲h̲kent), un des plus anciens poètes turcs, du XIIe siècle, auteur du poème didactique en quatrains ʿ Aybat al-ḥaḳāʾiḳ, dédié à un certain Dād Sipāhsālār Beg. Son sujet est parent de celui du poème de Yūsuf Ḵh̲āṣṣ Ḥād̲j̲ib [ q.v.] Kutad̲h̲g̲h̲u Bilig; sa langue se rapproche aussi de celle du Kutad̲h̲g̲h̲u Bilig sans être identique. Le contenu en est, cependant, plus musulman d’esprit, et on y trouve davantage de mots arabes et persans. Il a été édité par Ned̲j̲īb ʿAṣīm, sous le titre Hibet al-Ḥaḳāʾiḳ, Istanbul 1334. (Réd.) Bib…

Ibn ʿUnayn

(437 words)

Author(s): RÉd.
, Abū l-Maḥāsin S̲h̲araf al-dīn Muḥ. b. Naṣr b. ʿAlī b. Muḥ. b. G̲h̲ālib al-Anṣārī, poète satirique né à Damas le 9 s̲h̲aʿbān 549/19 octobre 1154, mort dans la même ville le 20 rabīʿ I 630/4 janvier 1233. Après des études traditionnelles auprès des principaux maîtres de Damas et un séjour au ʿIrāḳ, Ibn ʿUnayn exerça de bonne heure sa verve satirique contre toutes sortes de personnages; il n’épargna même pas Ṣalāḥ al-dīn (Saladin) qui venait de se rendre maître de la ville (570/1174) et en fut bientôt exilé. I…

ʿAdī b. Arṭāt

(257 words)

Author(s): Réd.
al-Fazārī, Abū Wāt̲h̲ila, officier au service des Umayyades qui, de Baṣra, gouverna le ʿIrāḳ de 99 à 101/718-20. Nommé à cette fonction par ʿUmar b. ʿAbd al-ʿAzīz qui venait de révoquer Yazīd b. al-Muhallab, il reçut l’ordre d’appréhender tous les fils d’al-Muhallab, et réussit à s’emparer d’al-Mufaḍḍal, de Ḥabīb, de Marwān et de Yazīd, mais ce dernier s’évada et revint à la charge. ʿAdī leva alors les troupes baṣriennes et fit ¶ creuser un fossé autour de la ville pour empêcher le rebelle d’y pénétrer, mais ces mesures n’eurent aucun effet. Yazīd s’empara en effet…

Rōh

(84 words)

Author(s): Réd.
, nom générique employé par les Pand̲j̲ābīs et les Balūč occidentaux de la région pour désigner la portion de l’Inde du Nord-ouest s’étendant au Sud de Swāt et de Bad̲j̲awr et jusqu’aux Monts Sulaymān à l’Ouest. Son importance dans l’histoire à la fin du IXe/XVe et au début du Xe/XVIe siècles tient à ce que cette région fournit aux sultans lōdīs [ q.v.] beaucoup de leurs partisans afg̲h̲āns. (Réd.) Bibliography Sir Olaf Caroe, The Pathans 550 B.C.-A.D. 1957, Londres 1958, index. Voir aussi Rohilk̲h̲and.

Sayyidi/Sīdī Muḥammad [iii] b. ʿAbd Allāh

(1,504 words)

Author(s): Réd.
, souverain (1171-1204/1757-90) de la dynastie marocaine des ʿAlawides [voir ʿAlawis] et l’un des plus remarquables. Né en 1134/1722, il reçut à la cour l’instruction traditionnelle et, en 1159/1746, son père, Mawlāy ʿAbd Allāh b. Ismāʿīl [ q.v.], le nomma vice-roi ( k̲h̲alīfa) à Marrakech, où il devait laisser la marque d’un grand constructeur et dont il allait pratiquement faire sa capitale, sans pour autant négliger les autres cités du Maroc. Chassé par des tribus hostiles avant d’avoir été en mesure de consolider son pouvoir et d’im…

al-Mayūrḳī

(186 words)

Author(s): Réd.
nisba de plusieurs personnages qui sont originaires de Mayorque (Mayūrḳa [ q.v.]) ou y ont résidé. Dans son Muʿd̲j̲am al-buldān (IV, 720-3), s.v. Mayūrḳa), Yāḳūt en cite un certain nombre. Indépendamment d’al-Ḥumaydī [ q.v.], qui est plus connu sous cette dernière nisba, on retiendra le nom d’Abū l-Ḥasan ʿAlī b. Aḥmad b. ʿAbd al-ʿAzīz b. ṭunayz, qui paraît avoir mené une existence assez mouvementée. A en croire Yāḳūt (IV, 722-3), c’était un bon grammairien (cf. al-Suyūṭī, Bug̲h̲ya, 327) qui s’occupait aussi de lectures ḳurʾāniques; il recueillit naturellement des ḥadīt̲h̲s à Damas,…

Ibn Sanāʾ al-Mulk

(365 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḳāsim Hibat Allāh b. Abī l-Faḍl Ḏj̲aʿfar b. al-Muʿtamid, surnommé al-Ḳāḍī al-Saʿīd, poète arabe de l’époque ayyūbide surtout célèbre par le traité, Dār al-ṭirāz, qu’il consacra au genre du muwas̲h̲s̲h̲aḥ [ q.v.]. Né au Caire vers 550/1155, mort dans la même ville en 608/1211, il se forma sous la direction de maîtres égyptiens et, comme son père al-Ḳāḍī al-Ras̲h̲īd, entra dans la magistrature et fut placé sous les ordres d’al-Ḳāḍī al-Fāḍil qu’il rejoignit à Damas et à qui il consacra quelques pièces de poésie, de même qu’il adressa ses louanges à Ṣalāḥ al-dīn (Saladin). Ibn Sanāʾ al…

Ṭop

(124 words)

Author(s): Réd.
(t.), mot utilisé dans la terminologie militaire turque ottomane pour canon, qui donne ṭopd̲j̲u pour le nom d’un membre du corps des artilleurs et Ṭopk̲h̲āne pour le nom de l’arsenal central d’Istanbul. La Porte Ṭopk̲h̲āne qui se trouve à proximité donna son nom dans la langue populaire au palais impérial adjacent; voir Ṭopḳapi̊ Sarāyi̊. Le mot tob/top, à l’origine signifiait balle, en turc, d’où boulet de canon; on le trouve dans presque toutes les langues turques et il est passé dans l’usage dans les langues de Perse, du Caucase, et des Balkans etc. Voir Doerfer, Türkische Elemente im N…

Muḥammara

(145 words)

Author(s): Réd.
, ancien nom (jusqu’en 1937) de la ville et du port iraniens situés sur le canal Ḥaffār ad̲j̲acent au Kārūn [ q.v.] inférieur et appelés aujourd’hui Ḵh̲urrams̲h̲ahr. Sur l’histoire de Muḥammara, voir Ḵh̲urrams̲h̲āhr et Ḵh̲azʿal Ḵh̲ān, Aux références données dans ces articles, il convient d’ajouter: H.G. Rawlinson, Notes on Mohamrah and the Chaʿab Arabs, dans Proc. Royal Geog. Soc., I, 351 sqq.; Naval Intelligence Division, Geographical Handbooks, Persia, Londres 1945, index, s.v. Khurramshahr, M.ʿA. al-Nad̲j̲d̲j̲ār, al-Taʾrīk̲h̲ al-siyāsī li-imārat ʿArabistān al-ʿarabi…
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