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Rātib

(122 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a., plur. rawātib), terme signifiant ce qui est fixe et, de là, employé pour désigner certaines ṣalāts non-obligatoires, ou certaines litanies. Le terme ne se trouve pas dans le ḳurʾān, ni, comme terme technique, dans le ḥadīt̲h̲. Pour la première acception, voir Nāfila. Quant à la seconde, elle s’applique tant aux d̲h̲ikr [ q.v.] qu’on récite seul, qu’à ceux qui sont pratiqués en groupe. Nous devons à Snouck Hurgronje une description détaillée des rawātib pratiquées en Atjeh [ q.v.]. (A.J. Wensinck) Bibliography C. Snouck Hurgronje, De Atjèhers, Batavia-Leyde 1893-4, II, 220 sqq. tra…

Nāfila

(785 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), plur. nawāfil, part. act. fém. de n.f.l «donner quelque chose gratuitement», terme de droit et de théologie signifiant œuvre surérogatoire. — 1. Ce mot figure deux fois dans le Ḳurʾān. En XXI, 72, il est dit: «Nous lui [c’est-à-dire à Abraham] donnāmes Isaac et Jacob comme une faveur surérogatoire» ( nāfilatan ). En XVII, 81, il est employé à propos des veilles de la façon suivante: «Et occupe tes veilles, pendant une partie de la nuit, à réciter le Ḳurʾān, ce sera pour toi une nāfila». Dans le ḥadīt̲h̲, il est fréquemment employé dans ce sens. «Le pardon de ses péchés passés et à venir lui [à ¶…

Rasūl

(730 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a., plur. rusul), envoyé, apôtre. — 1. Sens religieux. D’après le ḳurʾān, il existe un rapport étroit entre l’apôtre et son peuple ( umma, [ q.v.]); à chaque umma, Dieu n’envoie qu’un seule apôtre (X, 48; XVI, 38; cf. XXIII, 46; XL, 5). Ces énoncés sont parallèles à ceux qui font mention du témoin que Dieu prendra dans chaque umma au Jugement Dernier (IV, 45; XXVIII, 75 et cf. les descriptions du rasūl qui passera le pont vers l’Au-delà à la tête de son umma: al-Buk̲h̲ārī, Ad̲h̲ān, bāb 129; Riḳāk, bāb 52). Muḥammad est envoyé vers un peuple auquel Allāh n’avait encore délégué aucun ap…

Ḳaynuḳāʿ

(867 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, Banū, une des trois tribus juives de Yat̲h̲rib les plus considérables. Ce nom s’écarte des formes habituelles des noms propres arabes, sans avoir un caractère hébraΪque. Sur sa venue à Yat̲h̲rib, on ne peut rien dire de certain; ses membres n’y avaient pas de propriétés foncières et ils pratiquaient le commerce. Les noms propres que nous connaissons d’eux sont pour la plupart arabes, mais ce fait nous fournit sur leur origine aussi peu de données que l’existence chez eux de noms bibliques. Il ne semble cependant pas qu’on puisse invoquer de raison plausible contre leur origine juive. A Yat…

Aṣḥāb al-Rass

(165 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, «les gens du fossé» ou «du puits» sont mentionnés deux fois dans le Ḳurʾān (XXV, 38; L, 12) en compagnie de ʿĀd, T̲h̲amūd et autres infidèles. Les commentateurs, ne sachant rien de précis sur ces gens, donnent des explications qui diffèrent considérablement entre elles et rapportent toutes sortes de récits fantastiques. Quelques-uns considèrent al-Rass comme un nom géographique (cf. Yāḳūt, s.v.); d’autres prétendent que ces gens, derniers survivants des T̲h̲amūd. furent exterminés pour avoir jeté ( rassa) leur prophète Ḥanẓala dans un puits ( rass). On raconte aussi que la mon…

Khid̲h̲lān

(432 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), nom d’action de la racine k̲h̲.d̲h̲.l. «laisser dans l’embarras», employé comme terme technique de la théologie islamique et appliqué exclusivement à Allah lorsqu’il retire Sa grâce ou Son assistance à un homme. Les discussions concernant le k̲h̲id̲h̲lān apparaissent d’abord en relation avec les conflits relatifs au ḳadar [ q.v.]. Le point de départ se trouve dans le verset 154/160 de la sourate III: «Mais s’il vous abandonne à vousmêmes ( yak̲h̲d̲h̲ul-kum), qui donc pourra vous secourir après Lui? Que sur Allah comptent les Croyants!», à propos duquel al-Rāz…

Ṣabr

(2,548 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), habituellement rendu par «patience, endurance». Le contenu de ce concept peut difficilement être rendu dans une langue de l’Europe occidentale par un mot unique, comme on va du reste le voir. D’après les lexicographes arabes la racine ṣ-b-r, dont ṣabr est le nom d’action, signifie retenir ou lier; de là ḳatalahu ṣabran «empoigner fortement quelqu’un et le tuer ensuite». Le meurtrier et le mort s’appellent dans ce cas là ṣabir et maṣbūr. L’expression est employée par ex. pour les martyrs et les prisonniers de guerre mis à mort, très souvent dans le ḥadīt̲h̲ pour les animaux qui — c…

S̲h̲aʿbān

(594 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom du huitième mois de l’année lunaire qui déjà dans le ḥadīt̲h̲ a sa place immédiatement après rad̲j̲ab Muḍar. En Inde, il porte le nom de S̲h̲ab-i barāt (voir ci-dessous), à Atjèh, on l’appelle Kandūri bu, les tribus Tigré le désignent sous le nom de Maddagen (c.-à.-d. celui qui vient après rad̲j̲ab). Dans l’Arabie préislamique le mois de s̲h̲aʿbān (le nom pourrait signifier «interstice») paraît avoir eu une importance correspondant à celle de ramaḍān. Selon le ḥadīt̲h̲ Muḥammad pratiquait le jeûne surérogatoire de préférence en s̲h̲aʿbān (Buk̲h̲ārī. Ṣawm, b. 52; Muslim, Ṣiyām, tr…

Munkar wa-Nakīr

(913 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(on trouve également les formes avec l’article), noms de deux anges qui examinent et punissent éventuellement les morts dans leurs tombes. Les infidèles et les croyants — les justes aussi bien que les pécheurs — sont soumis à cet examen. Ils sont redressés dans leurs tombes et doivent exprimer leur opinion au sujet de Muḥammad. Les bons croyants répondent d’ordinaire qu’il est l’Apôtre d’Allah; alors on les laisse tranquilles jusqu’au Jour de la Résurrection. Les pécheurs et les infidèles, en re…

Miswāk

(717 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), terme désignant à la fois une brosse à dents et un cure-dents. Un vocable plus courant est siwāk (pluriel suwuk) qui s’applique également à l’action de se nettoyer les dents. Aucun des deux termes ne figure dans le Ḳurʾān. Dans le ḥadīt̲h̲, alors que miswāk n’est pas employé, siwāk l’est fréquemment. Afin d’en comprendre l’emploi, il est nécessaire de savoir que cet instrument se compose d’un morceau de bois lisse, dont on taille l’extrémité afin de lui donner, jusqu’à un certain point, l’apparence d’une brosse. Le morceau de bois employ…

Mīlād

(62 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.). D’après certains lexicographes, ce terme désigne l’époque de la naissance par opposition à mawlid, qui peut désigner aussi le lieu de naissance. Ce dernier terme s’emploie couramment pour désigner la naissance du Prophète Muḥammad et des saints musulmans [voir Mawlid]; mīlād désigne aussi Noël. Pour les autres sens spéciaux, cf. Dozy, Supplément, s.v. (A.J. Wensinck) Bibliography Voir les dictionnaires arabes.

Kunya

(1,086 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), pl. kun an, élément onomastique composé d’Abū «père» pour les hommes ou Umm «mère» pour les femmes, et d’un nom propre. Il s’agit à l’origine d’une désignation métonymique correspondant à la tendance générale, chez les peuples primitifs, à considérer le nom d’un individu comme ¶ tabou et à ne le laisser prononcer qu’exceptionnellement (voir J. G. Frazer, The golden Bough, chap. XXII); la kunya était donc l’appellatif prononçable, mais, à l’époque historique, le but réel en était oublié, et al-Ḏj̲āḥiẓ (voir JA, 1967, 70, 82), loin d’y voir un trait de magie sympathique, …

Baḥīra

(329 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, charnelle ou brebis avec des oreilles fendues. Le Ḳurʾān et la vieille poésie (voir Ibn His̲h̲ām, 58) nous apprennent que les anciens Arabes pratiquaient en certains cas, relativement à leur bétail, des coutumes religieuses qui consistaient tout d’abord à laisser l’animal s’ébattre en liberté sans en tirer aucun profit, et, en second lieu, à restreindre la faculté pour les hommes de manger sa chair (lorsqu’il était mort). En ces différentes circonstances, les animaux portaient des noms particuliers ( baḥīra, sāʾiba, waṣīla, ḥāmī; voir sur ces noms Wellhausen, au passage men…

Mawḳif

(216 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), nom de lieu de w.ḳ.f. «s’arrêter, se tenir», d’où «lieu où l’on s’arrête, où l’on se tient». Parmi les sens techniques du terme, on peut en citer trois: 1. — Endroit où a lieu le wuḳūf [ q.v.] pendant le pèlerinage, c’est-à-dire ʿArafat et Muzdalifa [ q.vv.] ou Ḏj̲amʿ. Dans des traditions bien connues, Muḥammad déclare que tout ʿArafāt et tout Muzdalifa sont mawḳif (Muslim, Ḥad̲j̲d̲j̲. trad. 149; Abū Dāwūd, Manāsik, bāb 56 b, 64, etc.; cf. Wensinck, Handbook of early Muhammadan tradition, s.v. ʿArafa). Snouck Hurgronje ( Het mekkaansche feest, 150 = Verspreide Geschriften, I, 99) su…

Isrāfīl

(355 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom d’un archange qui remonte sans ¶ doute au Serāfīm hébreu, comme on le voit aussi par les variantes Sarāfil et Sarāfīn ( TA, VII, 375). Le changement des liquides dans des terminaisons semblables n’est pas rare. Il est d’une staturt énorme; tandis que ses pieds sont sous la septième terre, sa tête atteint les colonnes du trône divin. Il a quatre ailes, une à l’Ouest, une à l’Est, une dont il se couvre le corps, une pour se protéger de la majesté divine. Il est recouvert de poils, de bouches et de langues. Il passe…

Ṣafar

(191 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom du deuxième mois de l’année islamique, appelé aussi ṣafar al-k̲h̲ayr ou ṣafar al-muẓaffar, en raison de sa réputation maléfique (C. Snouck Hurgronje, The Atchehnese, I, 206; le même, Mekka, II, 56). Les tribus tigré musulmanes prononcent s̲h̲afar et les Atchinois t̲h̲apa. Selon Wellhausen, dans l’ancien calendrier arabe, safar englobait une période de deux mois incluant muharram (dont le nom, à en croire le même auteur, est une innovation islamique). De fait, la tradition rapporte que les anciens Arabes appelaient muḥarram safar, et considéraient la ʿumra accomplie pendant …

Tarāwīḥ

(420 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), (pluriel, singulier théorique tarwīḥa) est le nom qu’on donne à la ṣalāt faite durant les nuits de Ramaḍān. d’après la tradition, Muḥammad durant sa vie aurait apprécié ces prières, en veillant toutefois à ce que leur exécution ne devînt pas obligatoire (Buk̲h̲ārī, Tarāwīḥ, tr. 3). ʿUmar fut, dit-on, le premier qui à la mosquée de Médine, réunit ceux qui exécutaient leur prière soit isolément soit en groupe ( op. cit., tr. 2); il préférait pour ces exercices la première partie de la nuit. La loi recommande de faire les tarāwīḥ peu de temps après la ṣalāt al-ʿis̲h̲āʾ, c’est-à-dire le s…

Ḥawārī

(442 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, apôtre. Le mot est emprunté à l’éthiopien, langue dans laquelle ḥawāryā a le même sens (voir Nöldeke, Beiträge z. sem. Sprachwissenschaft, 48). Les dérivations de l’arabe qui ont été proposées en lui attribuant le sens de «celui qui porte des vêtements blancs», etc., sont inexactes. La tradition aime à donner aux plus anciens pionniers de l’Islam des surnoms étrangers qui étaient familiers aux «gens du Livre». Abū Bakr est nommé al-Ṣiddīḳ, ʿUmar al-Fārūḳ, al-Zubayr b. al-ʿAwwām al-Ḥawārī. En outre, le terme collectif d’ al-Ḥawāriyyūn désigne douze personnes qui, lors de la «d…

Niyya

(827 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), intention. L’accomplissement des actes prévus par le rituel de la loi religieuse exige de la part de l’accomplissant l’énoncé préalable qu’il a l’intention d’accomplir l’un de ces actes. Cet énoncé, prononcé audiblement ou mentalement, s’appelle niyya. Sans lui, l’acte serait nul, bāṭil. La niyya est exigée avant l’accomplissement des ʿibādāt, telles que l’ablution, la prière, l’aumône, le ¶ jeûne, la retraite, le pèlerinage, le sacrifice. «Les actes cérémoniels sans niyya ne sont pas valides», dit al-G̲h̲azālī ( Iḥyāʾ Caire 1282, IV, 316). Cependant un examen des o…

Tahad̲j̲d̲j̲ud

(771 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), infinitif de la Ve forme de la racine h-d̲j̲-d, qui fait partie des racines à significations opposées ( aḍdād), puisqu’elle contient l’idée de «dormir» et, d’autre part, celle de «veiller, faire des veilles, accomplir la ṣalāt de la nuit ou la récitation nocturne du Ḳurʾān». Ces deux dernières significations sont ensuite devenues courantes dans l’Islam. Le mot ne se rencontre qu’une fois dans le Ḳurʾān, sūra XVII, 81: «Et durant une partie de la nuit, accomplis la ṣalāt comme œuvre volontaire» etc. Mais la chose elle-même est souvent mentionnée. Il est dit des fidèl…

Tasnīm

(316 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.). 1-Nom d’une fontaine du Paradis; mentionnée par le Ḳur’ān, LXXXIII, 27, dans lequel il est dit que son eau abreuvera les muḳarrabūn, «ceux qui sont admis dans la présence divine» et que cette eau sera mélangée à celle qui abreuvera la masse des habitants du Paradis. Les commentaires sont incertains, tasnīm étant considéré comme un nom ¶ propre, ce qui d’après le Lisān al-ʿArab serait incompatible avec sa qualité de diptote, ou comme un dérivé de la racine s-n-m signifiant être élevé (voir sanām, bosse du dromadaire). Dans ce cas, le verset signifierait: «et elle, (la bois…

Nad̲j̲is

(653 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, (a.), impur, opposé à ṭāhir [voir Ṭahāra]. Selon la doctrine s̲h̲āfiʿīte, telle qu’elle est systématisée par al-Nawawī ( Minhād̲j̲, I,36 sqq.; cf. al-G̲h̲azālī. Wad̲j̲īz, I, 6-7), les objets suivants sont impurs en euxmêmes ( nad̲j̲āsāt): vin et autres spiritueux, chiens, porcs, mayta, sang et excréments, lait d’animaux dont on ne mange pas la chair. Au sujet de ces groupes, on peut faire les remarques suivantes. Sur le vin et les autres spiritueux, voir les art. Ḵh̲amr et Nabīd̲h̲. Les chiens ne sont pas déclarés impurs dans le Ḳurʾān, et l’un d’eux est au contraire me…

al-ʿAs̲h̲ara al-Mubas̲h̲s̲h̲ara

(176 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, les dix à qui le Paradis fut promis. L’expression ne se trouve pas dans les ḥadīt̲h̲s canoniques auxquels remonte cependant a conception des ʿas̲h̲ara. Les ¶ traditions en question ont habituellement la forme: «Dix seront au Paradis», après quoi les noms sont énumérés. Il y a des différences dans les listes de noms; ceux qui apparaissent dans les diverses énumérations sont: Abū Bakr, ʿUmar, ʿUt̲h̲mān, ʿAlī, Ṭalḥa, al-Zubayr, ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAwf, Saʿd b. Abī Waḳḳāṣ, Saʿid b. Zayd. Dans quelques traditions, Muḥammad lui-même est placé avant ces neuf (Abū Dāwūd, Sunan, bāb 8; Aḥmad b…

Rāhib

(247 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a., plur. ruhbān, rahābin, rahābina), moine. La figure du moine est connue de la poésie anté-islamique aussi bien que du Kurʾān et de la Tradition. Les poètes anté-islamiques font mention du moine dans la cellule, dont le voyageur nocturne aperçoit de loin la lampe allumée et qui lui représente l’idée de l’auberge. Dans le Ḳurʾān, le moine et le ḳissīs, quelquefois aussi les aḥbār, sont les chefs religieux des Chrétiens. D’une part, il est dit que les rabbins et les moines vivent aux dépens des autres hommes (IX, 34) et que les Chrétiens ont pris pour maîtres, en dehors de Dieu, leurs aḥbār et …

Takbīr

(420 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), nom d’action de la IIe forme de la racine k-b-r, au sens dénominatif: prononcer la formule Allāh akbar. On le trouve déjà avec ce sens dans le Ḳurʾān (par ex. sūra LXXIV, 3; XVII, III avec Allāh comme objet). Sur les différentes explications de l’élatif akbar dans cette formule, voir LA, s.v., ainsi que les élatifs ḳurʾāniques appliqués également à Allāh: akram (sūra XCVI, 3) et aʿlā (sūra XCII, 20; LXXXVII, I). Dans la vie musulmane cette formule est employée en diverses circonstances dans lesquelles l’idée de Dieu, de sa grandeur et de ses œuvres s’impose à l…

Muʿd̲j̲iza

(563 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), participe actif de la IVe forme de la racine ʿd̲j̲ z, litt. «ce par quoi [le Prophète] rend impuissants, confond, ses adversaires», est devenu le terme technique pour «miracle». Il ne figure pas dans le Ḳurʾān, qui n’accorde pas de miracles à Muḥammad, alors qu’il insiste sur ses «signes», āyāt, terme pris par la suite dans le sens de versets du Livre Saint, [cf. Ḳurʾān]. Même dans la littérature tardive, le principal miracle de Muḥammad est le Ḳurʾān (cf. Abū Nuʿaym, Dalāʾil al-nubuwwa, 74). Muʿd̲j̲iza et aya sont devenus synonymes; ils s’appliquent aux miracles accomplis p…

K̲h̲abar

(250 words)

Author(s): Wensinck, A.J
(a.), pluriel Ak̲h̲bār, Ak̲h̲ābīr «nouvelle, information». Dans le Ḳurʾān, ce mot n’est pas employé dans des tournures particulières; dans le ḥadīt̲h̲, on le trouve notamment dans la tradition qui décrit la façon dont les d̲j̲inns s’emparent en épiant des connaissances et nouvelles célestes ( k̲h̲abar min al-samāʾ), et comment, pour les en empêcher, ils sont bombardés de météores enflammés (al-Buk̲h̲ārī. Ad̲h̲ān, bāb 105; Muslim, Ṣalāt, trad. 149; al-Tirmid̲h̲ī. Tafsīr, sourate LXXII, trad. I). Al-Buk̲h̲ārī a incorporé à sa collection un chapitre Ak̲h̲bār al-āḥād qui traite d…

ʿUtba b. Rabīʿa

(304 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
b. ʿAbd S̲h̲ams b. ʿAbd Manāf, Abū l-Walīd, un des chefs de la tribu mecquoise Ḳurays̲h̲, qui refusa de suivre Muḥammad. Il mourut à la bataille de Badr. Sa fille Ḥind [ q.v.], épouse d’Abū Sufyān [ q.v.], tira vengeance à Uhud du meurtrier de son père, Ḥamza b. ʿAbd al-Muṭṭalib. Choqué par le grand nombre d’adhérents à la prédication de Muḥammad, ʿUtba après avoir consulté les autres chefs de Ḳurays̲h̲, alla voir le Prophète pour lui offrir n’importe quelle chose qu’il réclamerait, en contrepartie d’un engagement à abandonner sa propagande. Sel…

Nāfiʿ b. al-Azraḳ

(504 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
al-Ḥanafī al-Ḥanẓalī, Abū Rās̲h̲id (fils, dit-on, d’un affranchi d’origine grecque qui était forgeron; al-Balād̲h̲urī, Futūḥ, 56) a joué un rôle assez considérable dans l’histoire de l’Islam par l’action menée à la tête d’une fraction extrémiste ¶ des Ḵh̲ārid̲j̲ites [ q.v.] qui lui doit son nom d’Azāriḳa [ q.v.] ou Azraḳites et lui a largement survécu; il passe d’ailleurs pour en avoir esquissé la doctrine. La séquence des événements dans lesquels il est impliqué est difficile à établir, car une certaine confusion règne dans les récits qui le concernent. On …

Samūm

(584 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.; français «simoun»), vent chaud du désert accompagné de tourbillons de sable, provoqué par des dépressions mobiles se formant au sein de l’alizé ou des zones calmes des hautes dépressions subtropicales. Il règne au Sahara, en Egypte, en Arabie et en Mésopotamie. Ce mot se trouve trois fois dans le Ḳurʾān, mais les trois passages n’impliquent pas qu’il s’agisse spécialement du vent. Dans la surate XV, 27 on trouve que les d̲j̲ānns sont créés du feu du samūm. Dans la surate LII, 27 il est dit: «...et protège-nous du châtiment du samūm». Et d’après la sūrate LVI, 41 les «compagnons d…

al-Nasāʾī

(347 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, Abū ʿAbd al-Raḥmān Aḥmad b. ʿAlī b. S̲h̲uʿayb b. Baḥr b. Sinān, auteur de l’un des six recueils canoniques de traditions [voir Ḥadīt̲h̲] (215-303/830-915). Les données biographiques le concernant sont très rares. Il fit, dit-on, de grands voyages pour recueillir des traditions, résida en Égypte, puis à Damas, et mourut des mauvais traitements dont il aurait été la victime à Damas — d’après une autre tradition à Ramla — à cause de ses sentiments favorables à ʿAlī et hostiles aux Umayyades. On a fait de lui un martyr par suite de sa mort violente. Sa tombe est à La Mekke. Le recueil de traditio…

Ḳawm

(463 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), pluriel aḳwām, aḳāwim, aḳāyīm, peuple, gens. Ce mot se rencontre déjà dans des inscriptions nabatéennes, palmyréennes et ṣafaitiques, dans le nom de la divinité S̲h̲ayʿ al-Ḳawm «soutien du peuple» (voir Lidzbarski, Ephemeris für semitische Epigraphik, I, index, s.v.). D’après quelques lexicographes, il s’appliquait tout d’abord aux hommes. Cette opinion est corroborée par l’emploi, dans certains passages littéraires, du mot ḳawm en opposition avec nisāʾ (femmes). Ce terme n’a pas avant tout le sens de nation: le ḳawm d’un homme est sa s̲h̲īʿa et sa ʿas̲h̲īra (LA). Avec ce s…

K̲h̲uṭba

(2,032 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), sermon, harangue du k̲h̲aṭīb [ q.v.]. La k̲h̲uṭba tient une place fixe dans le rituel islamique, à savoir au service religieux du vendredi, à la célébration des deux fêtes, aux services ayant lieu à des occasions particulières, par exemple une éclipse ou une sécheresse excessive. Le vendredi, la k̲h̲uṭba précède la ṣalāt qui, dans tous les autres services, est célébrée la première. On peut donner une rapide description des règles qui la concernent, d’après al-S̲h̲īrāzī ( Tanbīh, éd. Juynboll, 40), un des anciens docteurs s̲h̲āfiʿites [ q.v.]. Une des conditions de validité d…

Āṣāf b. Barak̲h̲yā

(150 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(hébreu: Āsāf b. Bērek̲h̲yā), nom du prétendu wazīr du roi Salomon. Selon la légende, il était le confident de Salomon auprès de qui il avait toujours accès. Quand l’épouse royale Ḏj̲arāda s’adonna à l’idolâtrie, Āṣāf tint en public un discours dans lequel il louait les apôtres de Dieu, et parmi eux Salomon, mais seulement pour les excellentes qualités qu’il avait manifestées dans sa jeunesse. Salomon le réprimanda, mais Āṣāf lui reprocha d’avoir introduit à la cour le culte des idoles. Ce culte fut alors aboli, l’épouse châtiée, et le roi se repentit. (A.J. Wensinck) Bibliography Ṭabarī,…

ʿIzrāʾīl

(1,088 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(dans la littérature européenne, on trouve aussi ʿAzrāʾīl), nom de l’ange de la mort, un des quatre archanges (avec Ḏj̲ibrīl, Mīk̲h̲āʾīl, Isrāfīl). Ainsi qu’Isrāfīl, dont la fonction de joueur de trompette au Jugement Dernier lui est parfois attribuée, il est d’une grandeur cosmique; si l’eau de toutes les mers et de toutes les rivières lui était versée sur la tête, il n’en tomberait pas une goutte sur la terre. Au quatrième ou au septième ciel, il a un siège ( sarīr) de lumière, sur lequel repose un de ses pieds, tandis que l’autre est placé sur le pont entre le Paradis et…

K̲h̲itān

(3,189 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), circoncision. Ce terme s’emploie indifféremment pour les garçons et les filles, mais l’excision est plus spécialement appelée k̲h̲afḍ ou k̲h̲ifāḍ [ q.v.]. Au duel, al-k̲h̲itānāni sont (des deux parties circoncises», c’est-à-dire de l’homme et de la femme, qui, si elles ont été en contact, entraînent l’obligation du g̲h̲usl (al-Buk̲h̲ārī. G̲h̲usl, bāb 28; Muslim, Ḥayḍ, trad. 88; Abū Dāwūd, Ṭahāra, bābs 81, 83). Certains mots apparentés à la racine k̲h̲-t-n désignent le beau-père, le beau-fils, la belle-fille ( k̲h̲atan, k̲h̲atana), ou le fait de se marier ( k̲h̲utūna). Certai…

S̲h̲awwāl

(289 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom du dixième mois de l’année lunaire islamique. Dans le Ḳurʾān il est fait mention des quatre mois pendant lesquels les Arabes, en l’an 9/630-1, pouvaient parcourir leurs territoires sans s’exposer à des attaques (IX, 2; cf. verset 5 : «les mois sacrés»). Ces quatre mois étaient, selon les commentateurs, s̲h̲awwāl, d̲h̲ū l-Ḳaʿda, d̲h̲ū l-ḥid̲j̲d̲j̲ā, et muḥarram, c.-à-d. les mois entourant le pèlerinage de la Mekke. Aussi dans le ḥadīt̲h̲ (Buk̲h̲ārī, Ḥad̲j̲d̲j̲, b. 33, 37) s̲h̲awwāl est parmi «les mois de pèlerinage mentionnés dans le livre d’Allāh». Aux temps préislamiques les…

Subḥa

(1,016 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), dialectalement sebḥa, sibḥa; dans l’usage persan et indo-islamique, plus souvent tasbīḥ; en turc ottoman tesbīḥ, en turc moderne tespih, chapelet, rosaire. Il est en usage de nos jours dans presque toutes les classes de Musulmans, excepté les Wahhābites qui le réprouvent comme bidʿa, et qui comptent les litanies sur leurs doigts. Il est vraisemblable qu’il a été employé d’abord dans les cercles ṣūfīs et parmi les basses classes (Goldziher, Rosaire, 296); il fut mal accueilli sans doute jusqu’au IXe/XVe siècle, quand al-Suyūṭī en composa une apologie (Goldziher, Vorlesungen üb…

Nad̲h̲īr

(357 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a., pluriel nud̲h̲ur; Ḳurʾān, LIII, 57, du radical n.d̲h̲.r) admoniteur; employé quelquefois aussi comme infinitif, par exemple Ḳurʾān, LXVII, 17. On trouve aussi le pluriel nud̲h̲ur avec le sens d’un infinitif, comme en LXVII, 6. Ce mot figure souvent dans le Livre Saint où il est même considéré comme synonyme de rasūl; son contraire est bas̲h̲īr , mubas̲h̲s̲h̲ir. Nad̲h̲īr, aussi bien que bas̲h̲īr, s’applique aux prophètes, le premier quand ils sont donnés comme admoniteurs, le second quand ils annoncent de bonnes nouvelles (cf. XVII, 106, XXV, 58, XXXIII, 44, XLVIII, 8: mubas̲h̲s̲h…

Muslim

(227 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), participe actif de la IVe forme de la racine s.l.m, désigne l’homme qui professe l’Islam [ q.v.], islāmī s’appliquant exclusivement, aujourd’hui, à ce qui est relatif à l’Islam et ayant pour correspondant, dans les langues occidentales, islamique, islamic, etc. Toutefois, al-As̲h̲ʿari [ q.v.] a intitulé Maḳālāt ed-Islāmiyyīn son ouvrage hérésiographique afin de ne point préjuger le droit des diverses sectes à la qualification de muslim. Alors que mahommedan, mahométan, maomettano, etc., dont les Musulmans réprouvent à juste titre l’emploi, tend à disparaître, muslim a ét…

al-K̲h̲aḍir

(4,172 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, al-Ḵh̲iḍr, nom d’une figure populaire qui occupe une place importante dans les contes et les légendes. Al-Ḵh̲aḍir est à proprement parler une épithète («le vert»); on l’a oublié par la suite, et c’est ce qui explique la forme accessoire al-Ḵh̲iḍr (à peu près «le vert» au neutre) qui, en beaucoup de contrées, a remplacé la forme principale. al-K̲h̲aḍir dans le Ḳurʾān. Les récits et légendes relatifs à al-Ḵh̲aḍir se rattachent au récit du Ḳurʾān (XVIII, 59-81), dont les traits essentiels sont les suivants: Mūsā entreprend avec son serviteur ( fatā) un voyage, dont le début est le mad̲j̲maʿ a…

Mīkāl

(956 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, l’archange Michel [voir Malāʾika], dont le nom figure une fois dans le Ḳurʾān, II, 92: «Quiconque est l’ennemi d’Allah, ou de Ses anges, ou de Ses apôtres, ou de Gabriel, ou de Michel, en vérité Allah est l’ennemi des infidèles». Pour expliquer ce verset, on s’appuie sur deux histoires. Selon la première, les Juifs, désirant éprouver la véracité de la mission de Muḥammad, lui posèrent plusieurs questions; à toutes, il donna la bonne réponse. A la fin, ils lui demandèrent qui lui transmettait les r…

ʿAmr b. al-ʿĀṣ

(951 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(al-ʿĀṣī) al-Sahmī, Compagnon de Muḥammad et général conquérant de l’Égypte, de la tribu de Ḳurays̲h̲. Son rôle dans l’histoire de l’Islam commence avec sa con version en 8/629-30; il devait alors avoir déjà atteint l’âge d’homme car à sa mort, survenue vers 43/663, il avait, dit-on, plus de quatre-vingt dix ans. Il avait la réputation d’être un des plus habiles politiques de son temps, et c’est un jugement auquel nous ne pouvons que souscrire. Après le siège infructueux de Médine, les Mekkois le…

Sutra

(841 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), ce qui vous garantit, vous protège, vous met à l’abri surtout lors de la ṣalāt, où sutra désigne l’objet que celui qui accomplit la ṣalāt met devant lui ou place dans la direction de la ḳibla ¶ pour délimiter un espace idéal à l’intérieur duquel il est à l’abri des influences des hommes ou des démons. «La délimitation fictive d’un lieu de prière en plein air, la sutra, semble entre autres objectifs, avoir aussi celui d’éloigner les démons» (Wellhausen, Reste 2, 158). De fait, dans une tradition, on donne le nom de s̲h̲ayṭān à celui qui par malice pénètre dans cet espace idéal (Buk̲h̲ārī, Ṣalā…

Muṭlaḳ

(435 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), participe passif de la IVe forme de ṭ-l.ḳ «défaire l’attache ( ḳayd) d’un animal, pour le rendre libre» (par ex. Muslim, Ḏj̲ihād, trad. 46; Abū Dāwūd, Ḏj̲ihād, bāb 100). Ce terme est également appliqué à l’action de défaire la corde de l’arc (al-Buk̲h̲ārī, Ḏj̲ihād, bāb 170), les vêtements, les cheveux, etc. De là, le sens commun d’absolu, opposé à restreint ( muḳayyad), et encore l’accusatif muṭlaḳan «absolument». L’usage de ce terme est tellement répandu qu’un petit nombre d’exemples en seront seulement donnés. En grammaire, mafʿūl muṭlaḳ s’applique au complément absolu, c…

Ḳurbān

(377 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), sacrifice, victime offerte en sacrifice. Ce mot vient de l’hébreu ḳorbān, peut-être par l’intermédiaire de l’araméeu (cf. Mingana, Syriac Influence on the style of the Ḳurbān dans le Bulletin of the John Rylands Library, XI/I, 85; S. Frānkel, De vocabulis in . . . corano peregrinis, 20). Comme on le sait, la langue du Ḳurʾān a une prédilection pour les termes religieux pourvus de la terminaison -ān, et certains d’entre eux ne sont pas toujours employés avec leur signification primitive. C’est le cas pour ḳurbān qui s’y rencontre trois fois. Dans les sourates III, 179 et V,…

Rahbāniyya

(468 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), monachisme. Ce terme, qui dérive de rāhib [ q.v.] «anachorète, moine», ne se trouve qu’une fois dans le Ḳurʾān (LVII, 27), dans un passage compliqué qui a donné lieu à diverses interprétations. En voici une traduction: «Nous avons déposé dans les cœurs de ceux qui ont suivi Jésus mansuétude, compassion et rahbāniyya. Ils l’ont institué sans que Nous l’ayons prescrit, uniquement pour obtenir l’agrément de Dieu. Mais ils ne l’ont pas observé comme il convenait. Alors Nous avons donné leur récompense à ceux d’entre eux qui ont cru; mais beaucoup parmi eux sont des pervers». D’après cert…

Matn

(216 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), parmi les différentes significations de ce terme, on retiendra celle de texte, particulièrement de texte d’un ḥadīt̲h̲ [ q.v.]. Matn se présente déjà avec le sens de texte dans la poésie préislamique, et il a été employé avec cette acception dans la littérature arabe jusqu’à nos jours. Il désigne spécialement le texte d’un livre, pour le distinguer de son explication orale ou de son commentaire écrit ou imprimé. Quand ce mot se rapporte aux traditions, matn désigne le texte lui-même, distingué de la chaîne de traditionnistes qui l’ont transmis ( isnād [ q.v.]). Le choix de ce terme…

Witr

(895 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), ainsi que watr, terme que l’on trouve dans le ḥadīt̲h̲ et dans le fiḳh à propos de la pratique de la prière/ ṣalāt ou du culte et qui a un rapport avec le nombre impair de rakʿas qui sont accomplies de nuit. Witr n’apparaît pas avec cette signification dans le Ḳurʾān, mais [on le trouve] fréquemment dans le ḥadīt̲h̲, qui dans ce cas nous dévoile une partie de l’histoire en trois étapes de son instauration, elle-même le prolongement probable de l’histoire de l’établissement des ṣalāts quotidiennes, car les traditions à propos du witr présupposent les cinq ṣalāts quotidiennes. Certaines…

Ḥawḍ

(460 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, le bassin où, le jour de la résurrection, Muḥammad rencontrera sa communauté. La représentation ne s’en trouve pas dans le Ḳurʾān, mais bien dans la Tradition, qui fournit des détails assez variés, dont les plus importants sont les suivants: Muḥammad s’appelle le précurseur ( faraṭ) de sa communauté. Le jour de la résurrection, celle-ci, en premier lieu les pauvres qui n’ont pas connu les agréments de la vie, le rejoindra près du bassin. Selon toute apparence, il s’agit de la question d’admission: Muḥammad plaide auprès d’Allāh pour ses …
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