Search

Your search for 'dc_creator:( "Deny, J." ) OR dc_contributor:( "Deny, J." )' returned 17 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

Rikābdār

(1,911 words)

Author(s): Deny, J.
ou Rikībdār, dérivé persan du mot rikāb (prononciation turque rikiābdār, rekiabdar, rekeptar et rikiptar), proprement «préposé à l’étrier, qui tient l’étrier quand son maître monte à cheval» (cf. le fr. estafier, italien staffiere, russe striemiennoy, anglais groom of stirrup, mots formés respectivement avec staffa, striemya, stirrup = fr. estrieu, fr. mod. étrier). En fait et étant donné que le mot rikāb [ q.v.] a eu ou a pris un sens plus large, rikābdār a désigné «une sorte d’écuyer, palefrenier ou piqueur de manège chargé de la garde et entretien des harnais et …

Rikāb

(1,005 words)

Author(s): Deny, J.
(a., prononciation turque: rikiab et rekiap) étrier, dans l’usage persan et turc des cours musulmanes: «le souverain lui-même ou sa présence, pied du trône» (métonymie dans le genre de celles de k̲h̲idmet de l’usage sald̲j̲ūḳide, hazret ou ḥaḍret, k̲h̲āk-i pay etc.). L’expression figurée rikāb-i humāyūn (pron. turque: rikiāb-ī hümāyūn), ou (plus rarement) rikāb-i s̲h̲āhāne ou simplement rikāb se rencontre déjà dans l’usage persan des Sald̲j̲ūḳides pour désigner le sultan lui-même ou son entourage, à la guerre ou en voyage. On disait, par ex., qu’un t…

ʿAbd al-Ḥamīd II

(2,233 words)

Author(s): Deny, J.
(Ghāzī) (orth. turque: Abdūlhamid), 36e sultan ottoman, cinquième enfant sur 30 de ʿAbd al-Mad̲j̲īd (Abdülmecid) [ q.v.], né le mercredi 21 septembre 1842. La tradition le présente comme un enfant renfermé, ombrageux, et malgré sa vive intelligence, peu porté à l’étude. Après une jeunesse orageuse, diton, il mena une vie de famille économe qui lui valut dès cette époque le sobriquet immérité de Pinti Ḥamid «Ḥ. le grigou», emprunté à une comédie de Kassap. Il marqua de bonne heure un vif goût pour la compagnie d…

Bāb-i ʿĀlī

(434 words)

Author(s): Deny, J.
(orthographe moderne Babi̊ âli), plus rarement Bāb-i āsafī, la Sublime Porte (Ottomane), ancien département ministériel du grand-vizir, appelé à l’origine Pas̲h̲a (ou Vezīr) Ḳapusu. L’usage de nommer «porte» ou «seuil» le palais, la cour ou le gouvernement d’un souverain était anciennement très répandu (Iran sāsānide, Égypte des Pharaons, Israël, Arabes, Japon). Le terme est retourné à Ispahan sous la forme plus turque de ʿĀli Ḳapu (Chardin). En même temps demeure personnelle du grand-vizir, la «Porte», d’abord quelque peu errante, perdit peu à peu son caractè…

Radīf

(3,235 words)

Author(s): Heinrichs, W. P. | Deny, J.
(a.), litt. «celui qui est monté derrière», «cavalier en croupe», est employé par métaphore dans plusieurs sens techniques (pour une acception poétique figurée en turc, cf. ordū-yi ẓafer-redīf «Farmée victorieuse [= qui a la victoire en croupe]» dans Tārīk̲h̲-i Ḏj̲ewdet, Istanbul 1270/1853-4, I, 22. 1. En astronomie, le mot a deux sens, qui ne semblent pourtant pas très représentés: (a) al-Radīf, et aussi plus souvent al-Ridf est l’ancien nom arabe de Ḏh̲anab al-Dad̲j̲ād̲j̲a, c’est-à-dire l’étoile Deneb (α du Cygne), appelée ainsi parce qu’elle «chevauche en croupe» de…

Riyāla

(2,213 words)

Author(s): Deny, J.
, Riyale ou Riyala Bey, abréviation de riyala-yi hümāyūn kapudani̊ «capitaine de la réale impériale», de l’ital. riyale (altéré de reale, abrév. de galea reale, fr. «la galère royale ou la reale»), officier général de la marine ottomane qui commandait la galère du même nom, plus tard «contre-amiral». On prononçait aussi, populairement, i̊ryala, avec l’ i prothétique fréquent en turc pour les mots d’emprunt avec r initial (voir Hindoglou, 113 sous «contreamiral» et 457 sous «réale»; la forme iryāla est déjà donnée par Ewliyā Čelebi, VIII, 446,-.). La prononciation italienne riyale est…

Mus̲h̲īr

(1,186 words)

Author(s): Deny, J.
(a.), participe actif de la IVe forme du radical s̲h̲.w.r signifiant littéralement «celui qui montre, qui conseille», de là «conseiller» dans l’usage administratif; mais ce terme a pris à une date récente, dans l’usage militaire, le sens de «maréchal» tant en turc qu’en arabe. D’après certaines autorités, mus̲h̲īr aurait été d’abord (avant les ʿAbbāsides) le titre même des ministres (plus tard wazīr [ q v.]) ou secrétaires d’État ( kātib). C’est du moins ce qu’on lit dans Ibn al-Ṭiḳṭaḳāʾ ( Fak̲h̲rī, éd. Derenbourg, 206, trad. Amar, 244, trad. Whitting, 146). Mais Ḵh̲alīl al-Ẓāhirī ( Zubd…

Pas̲h̲ali̊ḳ

(139 words)

Author(s): Deny, J.
(t.), dérivé du mot précédent, désigne: — 1. la fonction ou le titre de pas̲h̲a, — 2. la circonscription placée sous les ordres d’un pas̲h̲a (en province). A partir de l’époque où l’on commença à élever à la dignité de pas̲h̲a certains des gouverneurs dits primitivement sand̲j̲ak-beyi (ou mīr-liwā), on donna le nom de pas̲h̲ali̊ḳ à ceux des sand̲j̲ak ou liwā [ q. vv. ] qui bénéficièrent de cette mesure. Au commencement du XIXe siècle, sur 158 sand̲j̲aḳs, il y avait 70 pas̲h̲ali̊ḳs, dont 25 étaient des pas̲h̲a sand̲j̲ag̲h̲i̊s, c’est-à-dire des sand̲j̲aḳs où se trouvait le chef-lieu de l’ eyāle…

Pas̲h̲a

(2,668 words)

Author(s): Deny, J.
(T. du P. pādis̲h̲āh avec contamination probable par le T. basḳaḳ), le plus haut des titres honorifiques ( ʿunwān ou laḳab) officiels en usage, jusqu’à l’avènement de la république en Turquie et encore survivant dans certains pays musulmans, comme le Maroc. Il accompagnait obligatoirement le nom propre, comme les titres nobiliaires de l’Occident européen, mais, à là différence de ceux-ci, il se plaçait après le nom (de même que les titres moins importants, de bey et d’ efendi). En outre, n’étant ni héréditaire, ni transmissible aux épouses, ni attaché à une possession te…

Sand̲j̲aḳ

(2,571 words)

Author(s): Deny, J. | Kunt, M.
(t.), mot turc offrant des sens divers: 1) drapeau, étendard, bannière (arabe liwāʾ), surtout de grandes dimensions (plus important que le bayraḳ, ar. rāya ou ʿalam) et pouvant être planté, dans le sol ou arboré d’une façon permanente sur un monument ou un bateau; 2) (terme maritime) pavillon; guidon ( ikind̲j̲i sand̲j̲ak); tribord; 3) (anciennement) fief militaire ou k̲h̲āṣṣ [ q.v.] d’une certaine étendue dans l’Empire Ottoman; 4) division territoriale et administrative turque; 5) (dans l’expression sand̲j̲aḳ tikeni ou dikeni, d’après la traduction turque du Burhān-i ḳāṭiʿ, 88) …

ʿAbd al-Mad̲j̲īd Ier

(837 words)

Author(s): Deny, J.
(orth. turque: Abdülmecit), sultan ottoman, fils de Maḥmūd II et de sa seconde kadi̊n Bezm-i ʿālem (femme remarquable), né le vendredi 14 (et non 11) s̲h̲aʿbān 1238/25 avril 1823. Il succéda à son père dont il devait continuer les réformes, le lundi 19 (et non 25) rabīʿ II 1255/1er juillet 1839, au lendemain de la défaite de Nīzīb (24 juin), infligée par Ibrāhīm pas̲h̲a [ q.v.]. Le concert des Puissances, y compris, pour la première fois, la Turquie, mais sans la France, sauva pourtant l’Empire ottoman (convention de Londres du 15 juillet 1840). Les événements les plus importants de ce …

Armīniya

(16,479 words)

Author(s): Canard, M. | Cahen, Cl. | Deny, J.
, Arménie, pays de l’Asie antérieure. I. — Esquisse géographique. L’Arménie est la partie centrale et la plus élevée de l’Asie antérieure. Enserrée entre deux chaînes, la chaîne pontique au Nord et la chaîne taurique au Sud, elle est comprise entre l’Asie Mineure à l’Ouest de l’Euphrate, l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān et la région Sudouest de la Caspienne (au niveau du confluent du Kurr [Kura] et de l’Araxe) à l’Est, les régions pontiques au Nord-ouest, et le Caucase (dont le sépare la ligne du Rion et du Kurr) au No…

Reʾīs ül-Küttāb

(2,426 words)

Author(s): Deny, J.
ou Reʾīs Efendi ( A. usité en turc), proprement «chef des gens de plume», haut dignitaire ottoman dépendant directement du grand-vizir, primitivement chef de la chancellerie du dīwān impérial ( Dīwān-i hümāyūn), puis secrétaire d’Etat ou chancelier et ministre des Affaires étrangères. D’après d’Herbelot, on disait aussi, vulgairement, reʾīs kitab. Cette institution, à la différence de bien d’autres, est proprement ottomane, du moins par l’évolution particulière qu’elle a subie. S’étant développée aux dépens des attributions du nis̲h̲ānd̲j̲i̊ [ q.v.] elle n’est due, peut-o…

Mustas̲h̲ār

(358 words)

Author(s): Deny, J.
(a.), conseiller, en turc ottoman ( müstes̲h̲ār), avec le sens de «secrétaire général de ministère» ou «sous-secrétaire d’Etat». Ce mot, qui signifie proprement «à qui on demande conseil, qu’on consulte», est de la même racine que müs̲h̲īr [ q.v.] dont le sens propre est «qui donne des conseils». Sāmī Bey considère müstes̲h̲ār comme synonyme de l’ancien turc inal. — La fonction s’appelait müstes̲h̲ārī ou, plus simplement müstes̲h̲ārli̊ḳ. De même que le titre de müs̲h̲īr, celui de müstes̲h̲ār fut créé par Maḥmūd II. Il y eut d’abord deux müstes̲h̲ārs au grand-vizirat, l’un pour les…

Muhr

(1,845 words)

Author(s): Deny, J. | Nizami, K.A.
(p., sanskrit mudrā), sceau, cachet ou anneau servant de cachet, équivalent à l’arabe k̲h̲ātam [ q.v. pour l’emploi de sceaux dans les pays arabes et iraniens]. Muhr (turc mühür ou, populairement, möhür, arabisé sous la forme des dérivés barbares tamhīr «action de sceller» et mamhūr (synonyme: mühürlü) «cacheté, scellé»), était employé par les Persans et les Turcs à côté ou à la place de k̲h̲ātam, pour exprimer des notions empruntées directement aux Arabes, comme par exemple dans les mots mühr-i Süleymān (ou mühr-i Ḏj̲em) «anneau de Salomon» (également nom de plante) ou mühr-i nübüwwet

Tug̲h̲ra

(5,230 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | Deny, J. | Siddiq, Muhammad Yusuf
(t.), selon l’orthographe de l’arabe médiéval et du turc ottoman, ṭug̲h̲rā, emblème calligraphique des souverains turcs, depuis l’époque des chefs des Og̲h̲uzes jusqu’aux Sald̲j̲ūḳs, et à leurs successeurs qui gouvernèrent en Perse, les Mamlūks et les sultans ottomans. Sous ces derniers, en particulier, il devint une représentation artistique extrêmement stylisée du nom et des titres du souverain et des princes de la famille royale. Certes, l’usage chez les Ottomans voulut qu’il devînt effectivement l’emb…

Aḥmad Wafīḳ Pas̲h̲a

(772 words)

Author(s): Deny, J.
, (orth. turque:Ahmed Vefik paşa), à la fois homme d’État ottoman et premier turcologue de Turquie, né le 23 s̲h̲aw. 1238/6 juillet 1823, mort à Istanbul le 22 s̲h̲aʿbān ¶ 1308/2 avril 1891, d’une famille d’interprètes, petitfils de Bulgarzāde Yalḥyā Nād̲j̲ī, drogman de la Porte converti à l’Islam, d’origine rūmī d’après l’historien S̲h̲ānīzāde ʿAṭāullah efendi, juive d’après A. D. Mordtmann. Ahmed Vefik accompagna son père Rūḥuddīu (Ruhiddin) Mehmet ef., chargé d’affaires à Paris, fit pendant 3 ans ses études au Lycée Saint-Louis et revint à …