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Bayṭār

(419 words)

Author(s): Plessner, M.
est le mot le plus fréquemment employé pour désigner le vétérinaire. C’est une arabisation de ίππιατρόζ, et, en fait, la forme plus exacte biyaṭr se trouve dans la poésie ancienne ainsi que bayṭār. La conservation de la forme grecque originale est également attestée au XIIe s. par le Midrash Numeri rabbā,9, où est expressément écrit. Cependant, les écrits hippiatriques grecs ne paraissent pas avoir été très connus en Islam si la citation d’Héraclide dans al-Bīrūnī, al-Ḏj̲amāhir fī maʿrifat al-d̲j̲awāhir, 101, ne désigne pas Héraclide de Tarente (vers 75 av. J.-C.) qui écr…

Ḥad̲j̲ar

(1,045 words)

Author(s): Plessner, M.
(A), pierre. Le mot s’applique, aussi indistinctement en arabe que dans les langues européennes, à tout corps inorganique solide se trouvant partout dans la nature; il est parfois employé dans un sens plus large, comme dans les sourates II, 60/57 et VII, 160, où le rocher duquel Mūsā fait jaillir l’eau est également appelé «pierre». Quoique la sourate XVII, 50/53: «Réponds: Soyez pierre ou fer» indique peut-être une certaine discriMinātion entre les pierres et les minéraux, des textes postérieurs, ou du ¶ moins certains d’entre eux, ne le confirment pas. Dans le Livre des pierres attribu…

Sarūd̲j̲

(583 words)

Author(s): Plessner, M. | Bosworth, C.E.
, ville du Diyār Muḍar [ q.v.], sur la plus méridionale des trois routes de Bired̲j̲ik [ q.v.] à Urfa [voir al-Ruhā]; lat. 36° 58ʹ N., long. 38° 27ʹ E. Sa situation de relais de poste entre al-Raḳḳa et Sumaysāṭ contribua à sa prospérité. Selon Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, elle se trouvait à 20 farsak̲h̲s de la première, et à 13 de la seconde. Antique centre du Christianisme syriaque et lieu de naissance de Jacob de Sarūd̲j̲ (m. 521), la ville fut conquise en même temps que le reste de la Ḏj̲azīra par le chef militaire arabe ʿIyāḍ b. G̲h̲anm en 18/639. Trois siècl…

Muḳaddam

(213 words)

Author(s): Plessner, M.
(a.) «mis en avant». Employé en parlant des personnes, le mot désigne le chef, celui qui a été mis à la tête, p. ex. d’une troupe (commandant) ¶ ou d’un navire (capitaine). Dozy indique dans son Supplément, s.v. muḳaddam, un certain nombre de fonctions de police, auxquelles le titre est attaché. Dans les confréries de derviches, le mot est employé pour le chef de la confrérie ou pour le supérieur d’un couvent. Employé au neutre, le mot est devenu un terme de logique et d’arithmétique. En logique, il désigne le premier membre d’une prémisse exprimée sous la forme d’u…

Tammūz

(210 words)

Author(s): Plessner, M.
, le dixième mois du calendrier syrien. Son nom est emprunté au quatrième mois juif, avec l’époque duquel il coïncide à peu près. Il correspond à juillet du calendrier romain, et compte 31 jours comme ce dernier. D’après al-Bīrūnī, les mansions 8 et 9 de la lune se levaient pendant le mois de tammūz, tandis que les mansions 22 et 23 se couchaient. Les jours auxquels l’une se levait pendant que l’autre, à 14 unités d’intervalle, se couchait, étaient ¶ le 10e et le 23e du mois. Pour al-Ḳazwīnī, c’étaient les mansions 7 et 8 qui se levaient, 21 et 22 qui se couchaient, et cel…

Almās

(504 words)

Author(s): Ruska, J. | Plessner, M.
(fréquemment considéré comme un nom déterminé par l’article: al-mās, mais correctement al-almās d’après Ibn al-At̲h̲īr dans LA, VIII, 97, al- appartenant à la racine comme dans Ilyās) est une corruption de la forme grecque άδάμαΣ (loc. cit.: « wa-laysat bi-ʿarabiyya») et désigne le diamant. D’après le pseudo-aristotélicien Kitāb al-Aḥd̲j̲ār, qui, sur la base de sources grecques apparentées, s’accorde pour le principal avec les données de Pline, le diamant coupe tout corps solide, excepté le plomb par lequel il est lui-même détruit. Sur la fro…

al-Anbīḳ

(424 words)

Author(s): Wiedemann, E. | Plessner, M.
(en latin médiéval: alembic) est, en arabe, le nom de cette partie de l’appareil de distillation qui est aussi appelée «chapiteau»; le mot est emprunté au grec ἄμβιξ. Al-anbīḳ apparaît dès le IVe/Xe siècle dans une traduction de Dioscoride, dans les Mafātīḥ al-ʿ ulūm et chez al-Rāzī. L’anbīḳ est souvent défini comme «un des appareils employés dans la distillation de l’eau de rose». L’appareil de distillation complet comprend trois parties: la «cucurbite» ( ḳarʿa), le «chapiteau» ( anbīḳ) et le «récipient» ( ḳābila). Dans les alambics modernes, le chapiteau et la cucurbite for…

al-Muḥarram

(818 words)

Author(s): Plessner, M.
(a.), nom du premier mois de l’année islamique. Ce n’est pas, comme déjà le prouve l’article, un nom propre, mais un attribut de ṣafar. A l’époque préislamique, les deux premiers mois de l’année de La Mekke primitive s’appelaient ṣafar I et II [voir Ṣafar], fait qui se reflète d’ailleurs aussi dans le dualis a potiori d’ al-Ṣafarāni pour al-muḥarram et ṣafar; dans l’année arabe primitive, le premier semestre n’avait que des «mois de deux mois» (Wellhausen), car les deux ṣafars étaient suivis des deux rabīʿs et des deux d̲j̲umādās. Le premier des deux mois de ṣafar, celui qui faisait parti…

Fīrūzad̲j̲

(887 words)

Author(s): Ruska, J. | Plessner, M.
, turquoise, pierre précieuse renommée allant du vert clair ou «cendre verte» au bleu ciel, avec un lustre semblable à celui de la cire, et composée d’un phosphate — contenant une quantité minime, mais essentielle, de cuivre et de fer. La couleur n’est point persistante dans toutes les pierres, et elle serait particulièrement attaquée par la sueur. Elle est presque toujours taillée, comme ornement, en cabochon, c’est-à-dire avec une surface convexe; seules les pierres qui portent une inscription…

Nīsān

(172 words)

Author(s): Plessner, M.
, 7e mois du calendrier syriaque. Son nom est emprunté au 1er mois de l’année religieuse juive (7e de l’année civile), avec lequel il coïncide à peu près. Il correspond au mois d’avril de l’année romaine et compte, comme lui, 30 jours. Le 10 et le 23 nīsān apparaissent, pour al-Bīrūnī, les deux premières stations lunaires (le dénombrement de ces deux stations lunaires considérées comme nos 1 et 2 prouve d’ailleurs précisément que ce calcul a été établi par des savants pour qui nīsān était le 1er mois), et la 15e et 16e, elles disparaissent. En l’année 1300 de l’ère séleucide (989 de J.…

Kūthā

(584 words)

Author(s): Plessner, M.
est une très ancienne ville du ʿIrāḳ située sur un des canaux (nahr Kūt̲h̲ā) qui relient l’Euphrate et le Tigre, à une étape de Bag̲h̲dād, sur la route de Kūfa. La ville et le canal sont bien connus par les inscriptions cunéiformes (voir Meissner, Babylonien und Assyrien, 1920-5, index s.v. Kuta ou Kutû, et la carte dessinée par Schwenzner dans ¶ le t. I). Ce lieu doit être le même que le second endroit mentionné dans 2 Rois, XVII, 24, d’où étaient originaires une partie des habitants que le roi d’Assyrie fixa à Samarie à la place des Israélites déportés…

Baṭamiyūs

(2,439 words)

Author(s): Plessner, M.
, transcription du gréco-latin Ptolemaeus presque exclusivement employée; al-Masʿūdī, Tanbīh, écrit invariablement ʾbṭlmyws, qui peut être lu Ibṭulamayūs et représente la translittération arabe la plus authentique; en un endroit, 129, il donne l’explication: Bṭlāmāws bi-lug̲h̲atihim. A propos de son surnom al-Kalūd(h)ī, al-Masʿūdī remarque que certains le croient fils de Claudius, «sixième» empereur romain (var. «second», c.-à-d. Tibère), qui était en fait le troisième. Il le place exactement à son époque, comme Ṣāʿid al-Andalusī, Ṭabaḳāt al-umam, 29 (Cheikho), et déjà le F…

Ramaḍān

(940 words)

Author(s): Plessner, M.
(a.), nom du 9e mois du calendrier islamique. Ce nom, qui dérive de la racine r-m-ḍ, désigne la chaleur de l’été et apporte ainsi une indication sur l’époque de l’année où tombait le mois lorsque les anciens Arabes s’efforçaient encore, au moyen du mois intercalaire, de rétablir l’égalité entre leur année et l’année solaire [voir Nasīʾ]. Ramaḍān est le seul nom de mois qui figure dans le Ḳurʾān (II, 185): le mois de ramaḍān (est celui) dans lequel le Ḳurʾān a été envoyé sur terre» lit-on dans un passage où il est question de l’institution du jeûne du…

al-Mārdīnī

(653 words)

Author(s): Plessner, M. | Samsó, J.
, al-Māridīnī, nısba de trois mathématiciens et astronomes sur la vie et l’œuvre desquels nous n’avons jusqu’ici que peu de renseignements: I. Abū l-Ṭāhir Ismāʿīl b. Ibrāhīm b. Ghāzī al-Numayrī, S̲h̲ams al-dīn, connu sous le nom d’ibn Fallūs. Il était probablement originaire de Mārdīn dans la Haute Mésopotamie (né 590/1194, m. vers 650/1252). Il fit le pèlerinage à La Mekke. Il est l’auteur d’ouvrages d’arithmétique (voir Suter, 1434, n° 359, et Nacht., 227; Brockelmann, I, 622, S I. 860). II. ʿAbd Allāh b. Ḵh̲alīl b. Yūsuf, Ḏj̲amāl al-dīn (m. 809/1406-7), disciple du grand astron…

Kahrubā

(489 words)

Author(s): Plessner, M.
(qui s’écrit également kāhrabā; pour d’autres formes voir Wörterbuch der klass. arab. Sprache, s.v. et W. Schmucker, Die pflanzliche und mineralische Materia Medica im Firdaus al-Hikma des Ṭabarī, Bonn 1969, 414), ambre jaune. Le mot est d’origine persane (pour les références en pehlévi, voir G. Jacob, dans ZDMG, XLIII (1889), 358) et signifie «matière qui attire la paille». Il se trouve dans la traduction en arabe de Dioscoride (éd. C. Dubler-E. Terés, Tétouan 1952-Barcelone 1957, 84, s.v. αϊγειροΣ (en grec, éd. Wellmann, I, 82), mais l’on …

Ḳurḳūb

(177 words)

Author(s): Plessner, M.
, ville du Ḵh̲uzistān, sur la route de ¶ Wāsiṭ à Sūs (Suse). Les indications de distance données par les géographes arabes se trouvent classées dans P. Schwarz, Iran im Mittelalter nach den arab. Geographen, IV (1921), 396 sqq.; voir aussi 431. Cette ville était célèbre par ses tissages de tapis; elle possédait aussi une manufacture de ṭirāz [ q.v.]. On y fabriquait une étoffe du nom de sūsand̲j̲ird (voir le glossaire de De Goeje, dans BGA, IV, s.v.). AlTstak̲h̲rī et Ibn Ḥawḳal disent que le sūsand̲j̲ird de Fasā [ q.v.] était meilleur que celui de Ḳurḳūb; ce dernier était fait d’un m…

Nāmūs

(3,611 words)

Author(s): Plessner, M. | Viré, F.
(a.) est un mot qui a de nombreux sens. — 1. Terme religieux et philosophique. L’Évangile (Jean, XV, 26) prédit l’arrivée du paraclet. Dans le verset qui précède est indiqué, comme on le sait, un des passages des Psaumes qui se rapportent à ceux qui ont haī et donne comme source ἐν τῷ νόμῳ αὐτѽν. Les versets de l’Évangile à partir de XV, 23 étaient déjà connus d’Ibn Isḥāḳ, dans une version arabe qui reposait sur une version syriaque, comme le prouve la traduction du mot «paraclet» par al-manaḥmānā. ¶ Dans la même source, le mot νόμοΣ avait été laissé sans être traduit, car nous le r…

Muḳātil b. Sulaymān

(664 words)

Author(s): Plessner, M. | Rippin, A.
b. Bas̲h̲īr al-Azdī al-Ḵh̲urāsānī al-Balk̲h̲ī, Abū l-Ḥasan, traditionniste et commentateur du Ḳurʾān qui, né à Balk̲h̲, vécut à Marw, Bag̲h̲dād et Baṣra, où il mourut en 150/767 à un âge avancé, selon certains biographes. Il aurait également enseigné à La Mekke, à Damas et à Beyrouth. Le prestige de Muḳātil traditionniste n’est pas très grand; on lui reproche des erreurs dans les isnāds. Son exégèse jouit d’encore moins de confiance. Parmi les biographes, c’est à qui racontera des histoires illustrant son penchant au mensonge et ses prétentions à un savoir…

Balīnūs

(1,848 words)

Author(s): Plessner, M.
Sylvestre de Sacy fut le premier à constater que ce nom désigne Apollonius. La forme ci-dessus et Balīnās sont les plus fréquemment employées. Les autres formes sont Abullūniyūs ¶ ( Fihrist, 266; Ibn al-Ḳifṭī, 61), Abullūniyūs (ms. personnel de Cheikho d’Ibn Ṣāʿid, Ṭabaḳāt al-umam, 1912, 28, l. 16), Afullūniyūs ( ibid., 29, l. 1), Afūlūniyūs (Barhebraeus, éd. Salhani, 118), Ablīnas ( Fihrist, l.c.), ʿlūsūs ( ibid., 263, 21; cf. Plessner, Der οἰκονομικόΣ des NeupytkagoreersBryson,’ 1928, 4 sq.; P. Kraus, Jābir ibn Ḥayyān, Contribution, II, 273 n. 3), Abūlūs (al-Yaʿḳūbī, I, 16…

Māl

(730 words)

Author(s): Plessner, M.
(a.), signifie dans la langue ancienne «possession» «fortune» et désigne chez les Bédouins surtout les chameaux, mais aussi les terrains et de l’argent, en tout cas des biens matériels. Le mot vient de et de li- et désigne par conséquent d’une façon très générale «ce qui appartient à» quelqu’un. En tant que nom, il est naturellement traité comme un radical à W médial, sur lequel un verbe a été formé secondairement. Dans le sens d’«argent», ce terme est employé dans l’expression māl ṣāmit «propriété muette», en opposition avec mal nāṭiḳ «propriété parlante», par ¶ quoi on entend les es…
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