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Your search for 'Ẓafarnama' returned 102 results. Modify search

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S̲h̲āmī, Niẓām al-Dīn

(351 words)

Author(s): Jackson, P.
(ou Niẓām-i S̲h̲āmī), homme de lettres et chroniqueur persan de la fin du VIIIe/XIVe-début du IXe/XVe siècles. Sa nisba (S̲h̲anbī < S̲h̲āmī) donne à penser qu’il naquit à S̲h̲anb-i G̲h̲āzānī, faubourg de Tabrīz. Lorsque le 20 s̲h̲awwāl 795/29 août 1393 Tīmūr arriva devant Bag̲h̲dād. nous dit S̲h̲āmī, il fut le premier des habitants à aller se soumettre à lui ( Ẓafar-nāma, I, 139). Sur le chemin du Ḥid̲j̲āz, peu avant l’attaque d’Alep par le conquérant en 803/1400, S̲h̲āmī fut détenu par les autorités de cette ville qui le suspectaient d’espionnage pour l…

Dar-i Āhanīn

(282 words)

Author(s): Frye, R.N.
(p.) «porte de fer», et aussi Derbend-i āhanīn (ar. Bāb al-ḥadīd; turc ancien Tämir qapiy), nom de divers cols du monde islamique oriental. Le plus célèbre est celui du Mā warāʾ al-Nahr ¶ (Transoxiane), dans la chaîne du Baysuntare, près du village actuel de Derbent, sur l’ancienne route Samarḳand-Tirmid̲h̲. La plus ancienne mention de cette «porte de fer» se trouve peut-ētre dans le récit du pèlerin chinois Hsüan Tsang qui y passa vers 630 de J.-C. et la décrit brièvement. La première attestation de son nom persan est dans al-Yaʿḳūbī, Buldān, 290. Par la suite, ce col fut considéré …

Ṣāḥib Ḳirān

(218 words)

Author(s): Haig, T. W.
(a. et p.), titre signifiant «Seigneur de la Conjonction (favorable)», Ḳirān désigne une conjonction de planètes; ḳirān al-saʿdayn [voir al-Saʿdān], la conjonction de deux planètes favorables (Jupiter et Vénus), et ḳirān al-naḥsayn la conjonction de deux planètes défavorables (Saturne et Mars). Dans le titre en question, la formule représente évidemment la première. Le i de l’ iḍāfa persane est omis, comme dans ṣāḥib-dil, en vertu du fakk-i iḍāfa. Le titre fut porté d’abord par l’ amīr Tīmūr, que l’on disait né sous une conjonction favorable, mais pour lequel il s’agis…

K̲h̲ān-zāda Bēgam

(142 words)

Author(s): Boyle, J.A.
, titre (= princesse) de Sevin Beg, petite-fille d’Özbeg, chef de la Horde d’Or, qui épousa successivement Ḏj̲ahāngīr, l’aîné, et Mīrāns̲h̲āh, le troisième des fils de Tīmūr. Après l’accès de folie de Mīrāns̲h̲āh à Tabrīz, elle se rendit à Samarḳand pour rendre compte à Tīmūr de la conduite de son époux. Dawlats̲h̲āh raconte son entrevue avec son beau-père «avec des détails colorés qui ne figurent pas dans les autres sources et ne peuvent guère être vrais». (J.A. Boyle) Bibliography Ibn ʿArabs̲h̲āh, ʿAd̲j̲āʾib al-maḳdūr fī nawāʾib Tīmūr, Caire 1305/1887-8 S̲h̲araf al-dīn ʿAlī Yazdī, Ẓa…

Hātifī

(267 words)

Author(s): Huart, Cl. | Massé, H.
, ʿAbd Allāh, poète persan, fils de la sœur de Ḏj̲āmī, né à Ḵh̲ard̲j̲ird dans le district de Ḏj̲ām, dépendant de Hérat, mort en 927/1521. Il a écrit, sur les conquêtes de Tīmūr, un Tīmūr-nāma, épopée nommée aussi Ẓafar-nāma (11th. Lucknow 1869). Il avait formé le projet de composer, lui aussi, un Ḵh̲amsa, ensemble de cinq grands poèmes, I mais il n’a pu le réaliser; on possède de lui un Shīrīnwe-Farhād, un charmant Laylī we-Mad̲j̲nūn (éd. W. Jones, Calcutta 1788), un Haft manẓar qui fait pendant au Haft payhar de Niẓāmī. Il a subi l’influence de ce poète (mais non celle de ses art…

S̲h̲araf al-Dīn ʿAlī Yazdī

(310 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, historien et poète persan d’époque tīmūride, né à Yazd, mort en 858/1454. Il était le favori du souverain timuride S̲h̲āh Ruk̲h̲ [ q.v.] et de son fils Mīrzā Abū l-Faṭh Ibrāhīm Sulṭān, gouverneur du Fārs, et devint en 832/1429 tuteur du jeune captif čingizide Yūnus Ḵh̲ān, à qui il dédia plusieurs poèmes. Il fut ensuite au service du prince tīmūride Mīrzā Sulṭān Muḥammad en ʿIrāḳ ʿAd̲j̲amī (Perse occidentale), et échappa de peu à la mort lorsque ce prince se révolta en 850/1447. Après la mort de S̲h̲āh Ruk̲h̲, il se …

Čag̲h̲ān-rūd

(209 words)

Author(s): Spuler, B.
(Čag̲h̲ān-Rōd̲h̲), septième et dernier affluent de la rive droite de l’Āmū-Daryā [ q.v.]» qui prend sa source dans les monts Buttam au Nord de Čag̲h̲āniyān [ q.v.], arrose cette ville et plusieurs localités de moindre importance et se jette dans l’Amū-Daryā un peu en amont de Tirmid̲h̲. La rivière ne porte ce nom que dans les Ḥudūd al-ʿālam (71, n° 11, 363) et chez S̲h̲araf al-dīn ʿAlī Yazdī, Ẓafar-nāma, éd. Iláhdád, 1885, I, 196 (= trad. F. Pétis de la Croix, I, 183). Al-Muḳaddasī, 22, l’appelle «la rivière de Čag̲h̲āniyān» et la distingue du sixième affluent (…

Fārāb

(465 words)

Author(s): Barthold, W. | Spuler, B.
, petit district sur les deux côtés du Yaxartes moyen, à l’embouchure de son affluent de droite, l’Aris, qui vient ḍ’Isfīd̲j̲āb. C’est aussi le nom du chef-lieu de ce district. Dans les Ḥudūd al- ʿālam (72, 118 sq., 122), apparaît la forme persane plus ancienne Pārāb; dans al-Iṣṭak̲h̲rī (346) et al-Muḳaddasī (273), ainsi que dans des sources persanes postérieures, figure la forme Bārāb (pourtant al-Muḳaddasī connaît aussi Fārāb). Le district s’étendait en longueur et en largeur sur moins d’un jour de marche (Ibn Ḥawḳal, 390 sqq.). D’après al-Masʿūdī ( Tanbīh, 366), la région était i…

Mīrāns̲h̲āh b. Tīmūr

(474 words)

Author(s): Manz, Beatrice Forbes
(vers 768-810/vers 1367-1408), troisième fils de Tīmūr [ q.v.] (Tamerlan), et d’une concubine du nom de Mengliček. Du fait de son mariage avec deux princesses čingizides, il portait le titre de garegen («gendre royal»). En 782/1380-1, il fut nommé gouverneur du Ḵh̲urāsān, peu avant la conquête totale du pays. Il y partagea le pouvoir avec plusieurs généraux de Tīmūr, et passa une grande partie de son temps hors de la province, accompagnant son père dans la Perse occidentale en 786-7/1384-5, au Kḥwārazm et dans la steppe ḳi̊pčaḳ en 790/1388-9 et 792-3/1390-1, et dans la «camp…

Tug̲h̲luḳ Temür

(532 words)

Author(s): Jackson, P.
(m. 764/1363), k̲h̲ān čag̲h̲atayide [ q.v.] en Asie Centrale. La source de renseignements la plus complète, bien qu’elle concerne plutôt sa conversion à l’Islam, est un ouvrage du Xe/XVIe siècle, le Taʾrīk̲h̲-i Ras̲h̲īdī de Mīrzā Ḥaydar Dug̲h̲lāt. qui reproduit une tradition mongole selon laquelle son ancêtre, l ’amīr Puladči, aurait ramené Tug̲h̲luḳ Temür du pays Ḳalmaḳ pour l’intrôniser en tant que k̲h̲ān de l ’ulus de Čag̲h̲atay lorsque celui-ci avait dix-huit ans (vers 752/1351). Mais, alors que Ḥaydar appelle son père le k̲h̲ān Esen Buḳa (m. vers 718/1318), ce qui est ch…

ʿUmar-s̲h̲ayk̲h̲ Mīrzā

(467 words)

Author(s): Thackston, W.M.
, nom de deux princes tīmūrides. 1. ʿUmar-S̲h̲ayk̲h̲ Mīrzā Ier, donné généralement comme fils aîné d’Amīr Tīmūr, serait né en 755/1354. Des mentions éparses le concernent dans les histoires consacrées à Tīmūr, comme le Ẓafar-nāma de S̲h̲araf al-dīn ʿAlī Yazdī, rapportant sa bonne prestation dans les batailles de Turkistān et de Ḳundurča. En 795/1393, il fut nommé gouverneur de S̲h̲īrāz. Il fut tué à Ḵh̲urmātū au Kurdistān en rabīʿ I 796/ janvier 1394. D’abord enterré à S̲h̲īrāz. son corps fut plus tard transféré à Kis̲h̲ (S̲h̲ahr-i sabz) pour y ê…

Ḥamd Allāh b. Abī Bakr b. Aḥmad b. Naṣr al-Mustawfī al-Ḳazwīnī

(501 words)

Author(s): Spuler, B.
, historien et géographe persan né vers 680/1281-2 à Ḳazwīn, mort après 740/1339-40. Il était issu d’une famille s̲h̲īʿite qui avait fourni une série de gouverneurs de Ḳazwīn aux IIIe/IXe et IVe/Xe siècles. Son arrière-grand-père avait été commissaire aux comptes du ʿIrāḳ, et la famille avait depuis lors porté le nom de Mustawfī. Ḥamd Allāh fut nommé directeur des finances de sa ville natale et de plusieurs districts voisins par le ministre et historien bien connu Ras̲h̲īd al-dīn [ q.v.] qui l’encouragea également dans ses études d’histoire. Vers 720/1320, il débuta par un Ẓafar-nāma, i…

Ḥāfiẓ-i Abrū

(1,021 words)

Author(s): Tauer, F.
, laḳab de ʿAbd Allāh b. Luṭf Allāh b. ʿAbd al-Ras̲h̲īd al-Bihdādīnī, historien persan de l’époque de S̲h̲āhruk̲h̲, qui mourut en ¶ 833/1430. Il fit également partie de la suite de Tīmūr, car c’était un excellent joueur d’échecs, et il l’accompagna, ainsi que S̲h̲āhruk̲h̲, dans certaines campagnes. Son premier ouvrage connu est probablement l’anonyme Ḏh̲ayl-i Ḏj̲āmiʿ al-tawārīk̲h̲ (ms.unique: Nuruosmaniye), qui traite du règne d’Uld̲j̲aytū et d’Abū Saʿīd, et dont la première partie est un extrait du Taʾrīk̲h̲-i Uld̲j̲aytū Sulṭān d’al-Ḳās̲h̲ānī. Son ouvrage suivant, termin…

Kāńgŕā

(1,227 words)

Author(s): Bazmee Ansari, A.S.
, ou Nagarkot chez les historiens musulmans et indiens (et parfois Kōt Kāńgŕā), est le chef-lieu du taḥṣīl de même nom au Pand̲j̲āb indien; la ville (3o’5 N’., 75o16’ E.) est située sur le versant oriental de la chaîne montagneuse peu élevée qui traverse la région, face au Dharamsālā, et elle constitue une belle station estivale, dominant la verdoyante vallée de la Kāńgŕā. L’histoire pré-mug̲h̲ale de la ville n’est pas connue d’une façon précise; on sait cependant qu’elle fut la place forte des rād̲j̲ās rād̲j̲pūts Katöc qui dominèrent toute la vallée et dont l’un notamment, Sansār Cand Ier,…

Čimkent

(387 words)

Author(s): Quelquejay, Ch.
, chef-lieu de la région de Kazak̲h̲stān-Sud de la République socialiste soviétique du Kazak̲h̲stān, situé sur la rivière Badām qui se déverse dans le fleuve Ari̊s, affluent de Si̊r-Daryā. La ville est mentionnée dans le Ẓafar-nāma de S̲h̲araf al-dīn Yazdī comme un «village» près de la ville de Sayrām. Après sa prise par les Kalmi̊ks en 1723, et surtout sa destruction par les Russes en 1864, Sayrām décline au profit de Čimkent; mais, au moment de la conquête russe (1281/1864), Čimkent n’est encore qu’un bourg fortifié entouré d’u…

Ak̲h̲sīkat̲h̲

(337 words)

Author(s): Spuler, B.
ou Ak̲h̲s̲h̲īkat̲h̲ (sogdien: «cité du prince»), au IVe/Xe siècle, capitale du Farg̲h̲āna et résidence de l’ amīr et de ses lieutenants (ʿ ummāl), sur la rive Nord du Siʾr Daryā (Iaxartes), près de l’embouchure du Kasān-say, au pied d’une montagne. Ibn Ḵh̲urdād̲h̲bih. 208, l’appelle «Madīnat Farg̲h̲āna» (Ville du Farg̲h̲āna); selon Ibn Ḥawḳal (éd. de Goeje, BGA, I, 393 sq.; éd. Kramers, 512) c’était une grande ville (un mille sur un) avec de nombreux canaux et une citadelle autour de laquelle se groupaient la grande mosquée, le palais du gouverneur …

Banākat

(331 words)

Author(s): Spuler, B.
, ou plus correctement B/Pinākath (ainsi dans al-Muḳaddasī, 277, l. 1; en sogdien: Bi/unēkat̲h̲, «ville principale», «capitale»), mais dans Ḏj̲uwaynī, I, 47, Fanāka(n)t, petite ville au confluent de l’Ilak (aujourd’hui l’Āhangarān/Angren), affluent de droite, et du Iaxartes (en iranien Ḵh̲as̲h̲ant, cf. Ḥudūd al-ʿālam, 118, 210 sq. et aussi ibid., 72, où il est appelé Ūzgand). Elle est située au Sud-est de Tachkent (Čāč/S̲h̲ās̲h̲); elle fut un temps une ville florissante ( Ḥudūd al-ʿālam, 118), qui cependant n’était pas protégée par des murs et avait sa mosquée dans …

Niẓām S̲h̲āhī

(306 words)

Author(s): Minorsky, V.
(c’est-à-dire Ilčī-yi Niẓām-s̲h̲āhī «ambassadeur de Niẓām S̲h̲āh» du Dekkan), historien ¶ persan, de son vrai nom Ḵh̲wūrs̲h̲āh b. Ḳubād al-Ḥusaynī. Né dans le ʿIrāḳ persan, il prit du service auprès du sultan Burhān [voir Nihẓām-S̲h̲āhides]. Ce dernier s’étant converti au shīʿisme accrédita Ḵh̲wūrs̲h̲āh comme ambassadeur auprès de Ṭahmāsp S̲h̲āh Ṣafawī. Arrivé à Rayy en rad̲j̲ab 952/septembre 1545, il accompagna le s̲h̲āh en Géorgie et au S̲h̲īrwān pendant la campagne de 953/1546 contre Alḳās-Mīrzā. Ensuite, il séjourna en Perse jusqu’en 971/1563, peut-ê…

ʿAbd al-Ḳādir b. G̲h̲aybī

(671 words)

Author(s): Farmer, H.G.
al-Ḥāfiẓ al-Marāg̲h̲ī, le plus grand musicologue persan. Né à Marāg̲h̲a vers le milieu du VIIIe/XIVe siècle, il était entré au nombre des musiciens d’al-Ḥusayn, le sultan d̲j̲alāʾiride d’Irak, vers 781/1379. Sous son successeur, le sultan Aḥmad, il fut nommé premier musicien de la cour et occupa cette charge jusqu’à la prise de Bag̲h̲dād par Tīmūr en 795/1393; on l’emmena alors à Samarḳand, capitale du conquérant. En 801/1399, nous le trouvons au service de Mīrāns̲h̲āh, fils prodigue de Tīmūr, dont les excès …

Kart

(628 words)

Author(s): Haig, T.W. | Spuler, B.
(peut-être également Kurt), nom d’une dynastie qui gouverna Herāt de 643 à 791/12451389. Elle fut fondée par S̲h̲ams al-dm Muḥammad Ier ¶ Kart, descendant de la famille des S̲h̲ansabānī de G̲h̲ūr, à laquelle appartenaient les frères G̲h̲iyāt̲h̲ al-dīn Muḥammad et Muʿizz al-dīn Muḥammad b. Sām. La région de Herāt se remettait alors des incursions des armées de Čingiz Ḵh̲ān qui l’avaient dévastée, et S̲h̲ams al-dīn, dont la puissance ne cessait de croître,en était devenu, vers 643/1245, le souverain; il s’était même conféré le titre de malik que ses descendants conservèrent. Lorsq…
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