Search

Your search for 'Khaybar' returned 87 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

K̲h̲aybar

(565 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
ou Ḵh̲yber Pass, un des principaux passages (avec ceux de Kurram, Toči, Gomal et Bolan) à travers la chaîne montagneuse séparant de l’Afg̲h̲ānistān les plaines de l’Indus. La passe s’étend vers le Nord-ouest sur une longeur d’environ 50 km. depuis le Shadi Bagiar qui commence à 5 km. de Fort Jamrud, lui-même à 12 km. de Pes̲h̲awar, jusqu’à la plaine aride de Loi Dakka qui s’étend ensuite jusqu’aux rives du Kābul. Le point le plus élevé de la passe est à Landi Kotal (1280 m.), important marché de l…

K̲h̲aybar

(6,027 words)

Author(s): Veccia Vaglieri, L.
est le nom d’une oasis célèbre — et de son chef-lieu — à environ 150 km. de Médine; la localité doit sa renommée aux événements qui y eurent lieu en 7 et 20 de l’hégire et non à des particularités naturelles qui la distingueraient des autres oasis de la région; c’est pourquoi les anciens géographes arabes, tout en la mentionnant, ne nous fournissent sur elle que des renseignements très brefs en vantant surtout sa richesse en palmiers. 1. — Renseignements géographiques. Seuls al-Bakrī et Yāḳūt ont consacré à Ḵh̲aybar deux pages dans leurs Muʿd̲j̲ams; le premier donne surtout des détails …

Afrīdī

(1,687 words)

Author(s): Davies, C. Collin
, nom d’une grande et puissante tribu Pathān comprenant un nombre de combattants évalué à 50.000, à la frontière Nord-Ouest du Pakistan. Le territoire occupé par les Afrīdīs s’étend des contreforts orientaux du Safīd Kūh à travers la moitié Nord de Tirāh et la passe de Khyber (Ḵh̲aybar [ q.v.]) jusqu’aux régions Ouest et Sud du district de Pes̲h̲āwar. Il est limité à l’Est par les régions colonisées du Pakistan, au Nord par le territoire des Mohmunds, à l’Ouest par les S̲h̲inwārīs, et au Sud par les tribus Ōrakzay et Bangas̲h̲. Les Afrīdīs se …

Fadak

(2,270 words)

Author(s): Veccia Vaglieri, L.
, ancien petit bourg du Ḥid̲j̲āz septentrional, proche de Ḵh̲aybar et distant de Médine, selon Yāḳūt, de deux ou trois jours. Comme ce toponyme a disparu, Ḥāfiẓ Wahba a identifié dans sa Ḏj̲azīrat al-ʿArab (Caire 1956, 15) l’ancien Fadak avec l’actuel village d’al-Ḥuwayyiṭ (pron. Ḥowēyaṭ) situé au bord de la ḥarra de Ḵh̲aybar. Habité, comme Ḵh̲aybar. par une colonie de cultivateurs juifs, Fadak produisait des dattes et des céréales; l’artisanat y fleurissait aussi, car on y tissait des couvertures à bordure en feuilles de palmier. Fadak doit sa renommée dans les annales de l’Isl…

Bis̲h̲r b. al-Barāʾ

(195 words)

Author(s): ʿArafat, W.
, Compagnon médinois, du clan k̲h̲azrad̲j̲ite des Banū Salima; lui-même et son père al-Barāʾ b. Maʿrūr [ q.v.] embrassèrent de bonne heure l’Islam, et furent parmi les soixante-dix et quelques Médinois qui assistèrent à la seconde entrevue de la ʿAḳaba avec le Prophète. Plus tard, Bis̲h̲r combattit à Badr, Uḥud, au siège de Médine (bataille du Fossé) et à Ḵh̲aybar en 7/628. Là, il mangea d’un mouton empoisonné qu’une Juive offrit au Prophète pour essayer de venger ses proches disparus. Le Prophète sentit le pois…

Safīd Kūh

(222 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
(p.), en pas̲h̲to Spīn G̲h̲ar («la Montagne Blanche»), nom d’une chaîne de montagnes située en grande partie en Afg̲h̲anistan oriental. Selon Bābur, son nom est dû à sa couverture neigeuse éternelle; de ses versants Nord naissent neuf rivières qui se jettent dans la rivière de Kābul ( Bābur-nāma, trad. Beveridge, 209, cf. appendice E, pp. XVII-XXIII). Le Safīd Kūh et ses annexes commencent à l’Est de G̲h̲azna [ q.v.] en direction du Nord-est, puis de l’Est presque jusqu’à Attock (voir Atak) sur l’Indus (approx. entre les long. 68°40′ E. et 72° E.), séparant généralement les…

Naḍīr

(654 words)

Author(s): Vacca, V.
(banū l-) une des deux principales tribus juives de Médine, passée de Palestine à Yat̲h̲rib à une époque inconnue, pour échapper à l’oppression romaine qui suivit les guerres juives. Al-Yaʿḳūbī (II, 49) dit qu’ils étaient une fraction des Arabes Ḏj̲ud̲h̲ām convertis au Judaïsme et établis d’abord sur le mont al-Naḍīr, d’où leur nom; selon la Sīra Ḥalabiyya (Caire, III, 2), c’était une véritable tribu juive se rattachant aux Juifs de Ḵh̲aybar. Cette dernière opinion semble la plus probable, mais on peut cependant admettre qu’il y eut un certain mélang…

ʿAnaza

(1,351 words)

Author(s): Gräf, E.
, très ancienne tribu arabe, existant encore actuellement. Au lieu du schéma généalogique classique ʿAnaza b. Asad b. Rabīʿa (Wüstenfeld, Tab. A 6), c’est, dans les temps modernes, Wāʾil, l’ancêtre commun des Bakr et des Tag̲h̲lib, qui sert d’éponyme, comme c’est le cas pour d’autres tribus, tels les Banū ʿAṭiyya, dans le Ḥid̲j̲āz septentrional; dans les arbres généalogiques plus récents, Ḳurays̲h̲ figure encore après Wāʾil. — On renonce à savoir s’il est exact, comme l’affirment les généalogistes, que les fraction…

ʿUyayna b. Ḥiṣn

(586 words)

Author(s): Lecker, M.
, chef charismatique des Fazāra [ q.v.] à l’époque du Prophète Muḥammad. ʿUyayna («celui qui a des yeux globuleux») était un surnom, son vrai nom étant Ḥud̲h̲ayfa. ʿUyayna b. Ḥiṣn b. Ḥud̲h̲ayfa b. Badr b. ʿAmr descendait de célèbres guerriers: son père dirigeait les Asad [ q.v.] et les G̲h̲aṭafān [ q.v.]; son grand-père, son arrièregrand-père, son arrière-arrière-grand-père commandaient ¶ les forces de leur tribu, les Fazāra, et celles d’autres tribus appartenant au groupe des G̲h̲aṭafān. ʿUyayna était appelé wat̲h̲t̲h̲āb ou «celui qui saute, bondit», car avant l’Islam il …

Ṣafiyya

(753 words)

Author(s): Vacca, V. | Roded, Ruth
bt. Ḥuyayy b. Ak̲h̲ṭab, la onzième épouse de Muḥammad. Née à Médine, elle appartenait à la tribu juive des Banū l-Naḍīr [voir al-Naḍīr]; sa mère, Barra bt. Samawʾal, la sœur de Rifāʿa b. Samawʾal, était des Banū Ḳurayẓa [ q.v.]. Son père et son oncle Abū Yāsir étaient au nombre des ennemis du Prophète les plus implacables. Lorsque leur tribu fut expulsée de ¶ Médine en l’an 4/626, Ḥuyayy b. Ak̲h̲ṭab fut l’un de ceux qui s’établirent à Ḵh̲aybar [ q.v.], en même temps que Kināna b. al-Rabīʿ, à qui Ṣafiyya fut mariée à la fin de l’an 6 ou au début de l’an 7; en ce temps, elle …

Pes̲h̲āwar

(1,534 words)

Author(s): Davies, C. Collin | Bosworth, C.E.
, ville de l’Inde musulmane, dans le Nord-ouest du sous-continent, aujourd’hui au Pākistān (lat. 34°01’ N., long. 71°40’ E., altitude 320 m). Dans le Pākistān actuel, Pes̲h̲āwar est aussi le nom de diverses unités administratives centrées sur la ville (voir infra). Le district est limité à l’Est par l’Indus, qui le sépare du Pand̲j̲āb et des Hazāra, et au Sud-est par la chaîne de Nīlāb G̲h̲as̲h̲a qui forme une barrière entre lui et le district de Kōhāt. Dans les autres directions, il est borné par des territoires de tribus. Au Sud, se…

Rumma, Wādī

(1,058 words)

Author(s): King, G.R.D.
, principal système de drainage régional de l’Arabie du Nord. Long de plus de 1000 km/620 miles, ce fleuve coule de Ḥarrat Ḵh̲aybar dans le Ḥid̲j̲āz, au Nord-est de Médine, traverse al-Ḳaṣīm jusqu’au Sud d’al-ʿIrāḳ. Al-Hamdānī (éd. Müller, I, 144) décrit Baṭn al-Rumma coulant entre deux régions montagneuses dans le voisinage des terres de la tribu d’al-Ṭayyiʾ et la région fertile de al-Ḳaṣīm, avant de poursuivre son cours plus vers le Sud. En outre, il précise (I, 145) que le Wādī Sarīr est le nom de la p…

Wādī l-Ḥamḍ

(337 words)

Author(s): Mandaville, J.
, Wādī l-Iḍam des géographes arabes classiques, cours d’eau saisonnier dans le Nord-ouest de l’Arabie qui se jette dans la mer Rouge à 50 km. au Sud d’al-Wad̲j̲h. Le Wādī l-Ḥamḍ est l’une des principales particularités physiographiques de l’Arabie occidentale; ce cours d’eau et ses affluents drainent les eaux d’un bassin de 455 km. de long situé entre la chaîne de montagnes d’al-Ḥid̲j̲āz et le plateau oriental recouvert de ¶ ḥarras. Le Wādī l-Ḏj̲izl, affluent principal du réseau dans le Nord, draine les pentes Sud et Ouest de la Ḥarrat al-Raḥāh et de la Ḥarrat al-…

ʿĀḳīl b. Abī Ṭālīb

(406 words)

Author(s): Veccia Vaglieri, L.
, frère aîné de ʿAlī qui était de vingt ans son cadet. Après avoir combattu contre les Musulmans à Badr où, fait prisonnier, il fut racheté par al-ʿAbbās, il se convertit à l’Islam; les sources fournissent des renseignements contradictoires sur la date de cet événement (après la prise de la Mekke d’après Balād̲h̲urī, peu avant ou après le pacte d’al-Ḥudaybiya d’après Ibn Ḥad̲j̲ar, etc.), ainsi que sur sa participation aux expéditions de Ḵh̲aybar et de Muʾta, à la prise de la Mekke et au combat d…

Fayʾ

(845 words)

Author(s): Løkkegaard, F.
, terme employé à l’époque pré-islamique, comme g̲h̲anīma [ q.v.], pour désigner les objets pris comme butin et partagés entre les vainqueurs, soit ¶ par quints (p. ex. Mufaḍḍaliyyāt, éd. Lyall, 599, 1), soit par quarts ( Ḥamāsa, éd. Freytag, 458, 18, Caire 1335, I, 428; G. Jacob, Altarabisches Beduinenleben, Berlin 1897, 215), le chef ayant droit à une des parts. Le Prophète fit observer cette coutume après la bataille de Badr et, dans la sourate VIII, 42, il est question de cinq articles à faire figurer dans les budgets futurs pour le cinquième ( k̲h̲ums) du Prophète. L’ancien emploi du mot fa…

ʿAbd Allāh b. Rawāḥa

(454 words)

Author(s): Schaade, A.
, k̲h̲azrad̲j̲ite, appartenait à la célèbre branche des Banū l-Ḥārit̲h̲. En mars 622, il fut, à la 2e assemblée de ʿAḳaba, l’un des douze hommes de confiance que, selon le désir du Prophète, les croyants de Médine avaient élus. Lorsque Muḥammad eut émigré à Médine, ʿAbd Allāh se montra l’un des plus énergiques et des plus braves champions de sa cause. Muḥammad semble avoir fait grand cas de ʿAbd Allāh; il lui confia des missions de grande importance. Après la victoire des Musulmans à Badr, en 623, ʿAbd Allāh cou…

Ḳarya

(539 words)

Author(s): Wohaibi, A.N. al-
(a.), pl. ḳarā «ville, village». Les philologues arabes font dériver ce terme des racines ḳ.r.y. ou ḳ.r.w. «réunir», «emmagasiner», ou de ḳarī «donner l’hospitalité», «reconnaître un pays pour s’y établir», «se diriger vers un endroit». Les diverses formes employées dans les langues sémitiques pour désigner un lieu d’habitation, un endroit où des gens se réunissent dérivent d’une racine bilitère ḳ.r. Le phénicien ḳart, comme dans ḳart-k̲h̲adas̲h̲t, Carthage, représente cette racine de base pourvue d’un suffixe du féminin. Il en est de même de l’hébreu ḳèret et de la forme empha…

Kūh-i Bābā

(496 words)

Author(s): Bosworth, C.E.
, massif motagneux de l’Afghanistan central constitué par l’extension vers l’Ouest et le Sud du «nœud» des Pamirs et de l’Hindau Kus̲h̲ [ q.v.] du Nord-est de l’Afg̲h̲ānistān. Le nom de Kūh-i Bābā est proprement donné à la chaîne maîtresse Est-Ouest qui s’étend de Kābul vers l’Ouest, au Sud du Herī Rūd supérieur, avec des prolongements vers le Sud et l’Ouest à travers les régions des G̲h̲ōrāt [voir G̲h̲ūr] et des Hazārad̲j̲āt [ q.v., au Suppl.], entre les vallées telles que celles de l’Helmand, de PArg̲h̲andāb et du Tarnak. Sur le versant Nord du Herī Rūd, se dressen…

Diḥya

(459 words)

Author(s): Lammens, H. | Pellat, Ch.
(ou Daḥya) b. K̲h̲alīfa al-Kalbī, Compagnon du Prophète dont la personnalité est quelque peu mystérieuse. La tradition le présente comme un riche marchand d’une si exceptionnelle beauté que l’ange Gabriel empruntait ses traits et que, lorsqu’il arrivait à Médine, toutes les femmes ( muʿṣir, v. LA, rad. ʿ SR) sortaient pour le voir (Kur’ān, LXII, 11, serait une allusion à ce fait). Rien ne permet de suivre Lammens ( El1, s.v.) qui émet l’hypothèse d’une association commerciale avec Muḥammad; on sait seulement qu’une mort subite fit échouer des projets de mariage e…
▲   Back to top   ▲