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Watid

(321 words)

Author(s): Stoetzer, W.
(a.), prononcé également dans le langage populaire (ainsi qu’en persan) watad, pl. awtād, littéralement «piquet de tente», élément de scansion du ʿarūd [ q.v.] (prosodie arabe), dans lequel chaque pied a un watid et un ou deux sababs [ q.v.]. On en trouve quatre types: (1) watid mad̲j̲mūʿ: une séquence de deux consonnes vocalisées et d’une lettre sans voyelle, représentées de façon paradigmatique par le schème faʿal, que l’on peut rendre en syllabes par , appelée aussi watid maḳrūn, comme dans TA, II, 521; (2) watid mafrūḳ: une lettre sans voyelle entre deux consonnes vocalisées ( faʿla ); …

Ṭawīl

(410 words)

Author(s): Stoetzer, W.
, littéralement «le long», mètre arabe, le premier dans le système métrique d’al-Ḵh̲alīl [voir ʿArūḍ]. Le type le plus fréquent, ṭawīl-2, se présente comme suit: ¶ ( syllabe courte ou longue). Les deux autres types ne diffèrent que par le dernier pied du vers ( pour le ṭawīl-1 pour le ṭawīl-3), et, exceptionnellement par le dernier pied du premier hémistiche dans les vers ayant une rime interne, dans la mesure où le pied qui rime doit avoir un mètre identique, Dans la poésie ancienne, le second pied d’un hémistiche quel qu’il soit avait la forme Le k̲h̲arm, absence de syllabe courte dans l…

Wāfir

(536 words)

Author(s): Stoetzer, W.
(«l’ample, l’abondant»), nom d’un mètre de la poésie arabe, le premier du second cercle de la classification d’al-Ḵh̲alīl [voir ʿArūḍ] dont le schème habituel, wāfir-l, est le suivant: Les deux syllabes brèves consécutives alternent avec une syllabe longue (48% de toutes les positions variables dans l’ensemble des poèmes wāfir d’al-Mutanabbī sont occupées par une syllabe longue, 52% par deux syllabes brèves), mais la fréquence de doubles syllabes brèves dans le deuxième pied de chaque hémistiche semble plus courante que dans le premier (données non publiées sur la scansion). ¶ Parfo…

Zad̲j̲al

(5,934 words)

Author(s): Schoeler, G. | Stoetzer, W.
(a.), nom d’un genre de poésie strophique vernaculaire qui acquit un statut littéraire, vers 500/1100, en al-Andalus. Cultivé par de nombreux poètes andalous (le plus célèbre étant Ibn Ḳuzmān [ q.v.]), il se répandit plus tard au Mag̲h̲rib et dans l’Orient arabophone. Depuis le VIIe/XIIIe s., sa structure strophique se rencontre aussi dans la poésie de plusieurs langues romanes. En arabe contemporain le terme zad̲j̲al peut désigner différents types de poèmes en dialecte, même ceux à rime unique. Le sens non technique de zad̲j̲al est «voix, son, cri, émission de la voix, etc.; …

Rubāʿī (pluriel Rubāʿiyyāt

(6,955 words)

Author(s): Fouchecour, C.H. de | Doerfer, G. | Stoetzer, W.
) est, en persan, le ¶ poème à forme fixe le plus court; sa longue histoire, les règles strictes de son emploi, la densité de son expression en font l’un des joyaux de la littérature persane. Il est couramment mais improprement nommé «quatrain» (arabe: rubāʿ, «composé de quatre parties»; rubāʿī, «quadrilitère»). Au VIIe/XIIIe siècle, S̲h̲ams-i Ḳays expliquait ainsi la dénomination arabe: «parce que, en poésie arabe, le mètre hazad̲j̲. est fait de quatre parties; ainsi, chaque bayt (en persan) construit sur ce mètre forme deux bayts en arabe» (S̲h̲ams, 115, 3-4). Cette référence …

Ramal

(1,012 words)

Author(s): Stoetzer, W. | Neubauer, E.
(a.)1. En tant que mètre poétique. C’est le nom du huitième mètre de la prosodie arabe [voir ʿArūḍ], basé sur le pied fāʿilātun, dans lequel la première syllabe peut être longue ou brève Des deux types courants, l’un possède trois pieds par hémistiche et 22 syllabes par vers: ¶ L’autre, appelé mad̲j̲zūʿ al-ramal ( ramal amputé d’un pied, ou d̲j̲uzʾ), présente 16 syllabes par vers: La dernière syllabe du vers est normalement longue, mais on trouve sporadiquement des poèmes dotés d’une syllabe surlongue en finale. Ce que l’on appelle «poésie libre» ( al-s̲h̲iʿr al-ḥurr) en ramal est constru…

Sarīʿ

(468 words)

Author(s): Stoetzer, W.
, mètre poétique arabe avec les trois types suivants, chacun comprenant six pieds par vers, mais différent uniquement par le dernier pied ( ḍarb) (a) (b) (c) (où = représente une syllabe surlongue, c.-à-d. consonne + voyelle longue + consonne). Le premier et le quatrième pied peuvent présenter trois variantes: , , et . Les second et cinquième pieds peuvent être ou . Dans l’œuvre d’Ibn al-Rūmī (221-76/836-96 [ q.v.], la distribution de ces types est la suivante: (a) 6%; (b)39%; (c) 55%. Les trois types sont utilisés conjointement dans presque 7% des poèmes du dīwān. Dans la théorie d’al-Ḵh̲…

Ḳabbānī

(937 words)

Author(s): Stoetzer, W.
, Nizār Tawfīḳ (1923-98), le plus lu et le plus prolifique — plus de 18 000 vers — poète arabe du XXe s., puissant novateur, quant à la forme et au contenu. ¶ Ḳabbānī devint diplomate en 1945 après avoir terminé ses études à Damas, sa ville natale, mais il quitta le service en 1966 afin de se donner complètement à l’écriture, à Beyrouth où, en 1967, il créa sa propre maison d’édition (Dār Mans̲h̲ūrāt Nizār Ḳabbānī). Il mourut à Londres, où, après un court séjour à Genève, il avait passé ses dernières années. Ses restes reposent à Damas. La langue très poétique et très convaincante de Ḳabbānī …

Ṣāyig̲h̲

(348 words)

Author(s): Stoetzer, W.
, Tawfīḳ (1923-71), poète arabe palestinien chrétien, né à Ḵh̲irbā (Syrie du Sud), fils d’un pasteur presbytérien. En 1925 sa famille alla s’installer en Palestine, puis, en 1948, à Beyrouth. Ṣāyig̲h̲ fut éduqué au Collège Arabe à Jérusalem et à l’Université Américaine de Beyrouth, où en 1945 il obtint une licence ès-lettres anglaises; après, il étudia la littérature à Harvard, Oxford et Cambridge et enseigna la langue et la littérature arabes à Cambridge et à Londres. De 1962 jusqu’à la fin de 1967 il était rédacteur-en-chef de Ḥiwār, la nouvelle revue culturelle de Beyrouth. De …

Wazn

(2,731 words)

Author(s): Darley-Doran, R. E. | Stoetzer, W.
(a.), litt. «le fait de peser», de wazana peser, équilibrer, cf. aussi mīzān [ q.v.], balance, bascule, et pour les poids en général, voir Makāzil et Mawāzin. 1. Terme de numismatique. Jusqu’au XXe s., où les monnaies métalliques furent supplantées par la monnaie fiduciaire et d’autres moyens monétaires, les pays du monde musulman utilisèrent l’or et l’argent comme moyens d’échanges entre eux et d’abondantes pièces de cuivre en guise de petite monnaie au quotidien. Les deux qualités intrinsèques qui régissaient la valeur de ces métaux en tant que monnaies étaient la p…