Encyclopédie de l’Islam
Search
Your search for 'education' returned 9 results. Modify search
Did you mean: (education in mandate)." )Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first
Kuttāb
(3,559 words)
(A. pl.
katātīb, mais lui-même probablement pi. de
kātib «scribe»), type d’école élémentaire. Ce terme est employé concurrem- ment avec
mahtab en arabe et en persan,
mektep en turc. Sous les Ottomans, cette école était également appelée
mekteb-k̲h̲āne ou
mekteb-i ṣi̊byān ou encore
ṣi̊byān mektebi «école d’enfants»; par la suite, à l’époque des
Tanẓīmāt, elle était plus généralement désignée par l’expression
ibtidāʾī mektep «école élémentaire», puis
ilk mektep «école primaire»; les auteurs européens parlent souvent d’«école cora- nique». Le
kuttāb était autrefois répandu da…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Maktab
(902 words)
(a., pl.
makātib) était l’une des appellations de l’école islamique traditionnelle, souvent nommée
kuttāb [
q. v.; on trouvera sous cette rubrique un bref exposé des emplois de
maktab]; il en est de même de
maktab en persan et
mekteb en turc; en Égypte, les Coptes désignaient également ainsi leurs propres écoles traditionnelles. Par la suite, le même terme en arriva aussi à signifier «école» en général, comme dans le turc ottoman
mekteb gemisi «navire-école». En turc ottoman et en arabe, il a été utilisé, surtout au XIXe siècle, pour désigner, dans diverses expressions, quelques-u…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Taʾmīm
(1,093 words)
(a., persan
millī kardan, turc
devletleştirme), néologismes pour nationalisation (avec probablement en turc l’idée de
Verstaatlichung), ce qui sousentend la prise de contrôle par l’État ou l’appropriation des ressources naturelles, des sociétés de service ou des entreprises économiques, aux dépens de particuliers ou de corporations. La raison invoquée, explicitement ou implicitement, étant que la nationalisation est conforme au progrès et au bien public. Le terme fut employé en Europe, au XIXe siècle, en accord avec la philosophie politique et socio-économique qu’…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Panislamisme
(2,698 words)
, en arabe:
al-
Waḥda alislāmiyya, en turc ottoman:
Ittiḥād-
i̊ Islām, en turc moderne:
Islam ittihadi, idéologie visant à l’union de tous les Musulmans en une entité unique, qui restaurerait donc la situation telle qu’elle régnait au début de l’Islam. L’élément religieux de l’unité de tous les Musulmans a été défendu depuis l’époque du Prophète, mais ils s’y est ajouté un aspect politique important au XIXe siècle. L’expression turque a été employée d’un point de vue politique par des écrivains et des journalistes depuis les années 1860, alors que «panislamism…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Panturquisme
(2,062 words)
, une de ces pan-idéologies nées à la fin du XIXe siècle, qui exprime un intérêt nationaliste très fort pour le bien-être de tous les Turcs et de tous les membres des groupes turciques, reconnaissables par l’usage de langues apparentées, une origine, une histoire et une tradition communes. Il s’adresse principalement au Turcs de Turquie, de Chypre, des Balkans, de l’ex-Union Soviétique, de Syrie, d’Irak, d’Iran, d’Afghanistan et du Turkestan oriental (ou Sinkiang). Le panturquisme doit être distingué du t…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Mandats
(16,816 words)
Le mandat (A.
intidāb; turc
manda, du français) était essentiellement un système de tutelle institué par la Société des Nations, après la fin de la première Guerre mondiale, pour l’administration de certains territoires détachés d’États vaincus, principalement des empires ottoman et allemand. Le concept de mandat a été diversement interprété, soit comme un nouvel ordre mondial, soit, au contraire, comme une simple façade du néo-colonialisme, avec toute une gamme d’interprétations entre ces deux extrê…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Nis̲h̲ān
(5,351 words)
(p.), insigne, bannière, sceau (de là: ¶ lettre d’un prince), ou ordre, décoration. Emprunté par le turc ottoman, ce terme signifiait fondamentalement «insigne, marque» et désignait aussi la signature de sultan, ou
ṭug̲h̲ra [
q.v.] et, par extension, un document qui la portait (le scribe était alors un
nis̲h̲ānd̲j̲i̊ [
q.v], les étendards des Janissaires ou Yeni Čeri [
q.v.], les insignes portés sur les uniformes militaires et autres et, plus tard, les décorations décernées par le sultan. Aux XIXe et XXe siècles, l’arabe littéraire
nis̲h̲ān (ou
nīs̲h̲ān) avait essentiellement les …
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Masraḥ
(31,344 words)
(a.), «scène», de plus en plus employé pour désigner le «théâtre» (dans le même sens que
Bühne en allemand); fréquemment synonyme de
tiyātrō (de l’italien). Phénomène artistique et littéraire qui se manifesta au premier chef dans les deux derniers siècles, le théâtre arabe a ses racines dans des représentations locales de la passion de Ḥusayn [voir Ta ʿziya], les marionnettes et le théâtre d’ombres [voir Ḳaragöz], la mimique et d’autres farces populaires et a été influencé par le théâtre étranger contemporain (plutôt que classique). I. — Orient arabe. Bien que des pièces populaires…
Source:
Encyclopédie de l’Islam
Mad̲j̲lis
(53,565 words)
(a.), nom de lieu du verbe
d̲j̲alasa ¶ «s’asseoir» et, par extension, «siéger», «tenir séance»; à partir du sens primitif de «lieu où l’on s’assoit, où l’on se tient», donc «siège» (J. Sadan,
Le mobilier au Proche-Orient médiéval, Leyde 1976, index), le champ sémantique de
mad̲j̲lis s’étend très largement (voir les dictionnaires de Lane, Dozy, Blachère, etc.). Parmi les principaux sens dérivés, on retiendra ceux de «lieu de réunion», «réunion, assemblée» (cf. Ḳurʾān, LXVIII, 12/11), «salon de réception (d’un calife, d’un haut dignitaire ou…
Source:
Encyclopédie de l’Islam