Search

Your search for 'dc_creator:( "Haig, T.W." ) OR dc_contributor:( "Haig, T.W." )' returned 20 results. Modify search

Sort Results by Relevance | Newest titles first | Oldest titles first

Sahāranpūr

(513 words)

Author(s): Haig, T.W. | Bosworth, C.E.
, ville de l’Inde septentrionale, dans la partie extrême du Gange-Ḏj̲amnā Dōʾāb (lat. 29° 57´ N., long. 77° 33´ E.), actuellement à l’extrémité Nord de l’Etat d’Uttar Pradesh, dans l’Union Indienne. Elle fut fondée vers 740/1340, sous le règne de Muhammed b. Tug̲h̲luḳ et prit son nom de celui d’un saint musulman local, S̲h̲āh Haran Čis̲h̲tī. La cité et le district souffrirent beaucoup durant l’invasion de Tīmūr; et en 932/1526,. Bābur les traversa en faisant ¶ route vers Pānīpat, et quelques colonies mug̲h̲ales locales font remonter leur origine aux gens qui l’accompag…

S̲h̲ikārī

(394 words)

Author(s): Haig, T.W. | Bosworth, C.E.
(p.), forme courante en Inde musulmane, passée en ourdou et en hindi, dérivée du persan s̲h̲ikār «jeu, proie, chasse», et ayant pris le sens de «chasseur ou rabatteur indigène chargé d’accompagner les chasseurs et sportifs européens», et de là, ces derniers eux-mêmes (voir Yule et Burnell, Hobson-Jobson, a glossary of Anglo-Indian colloquial words and phrases, 2Londres 1903, 827-8, s.v. Shikaree, Shekarry). Les chasseurs indigènes provenaient des nombreuses castes qui faisaient métier de prendre au piège, au lacet, à forcer à la trace, ou à poursuivre les…

Muḥammad b. Sām

(695 words)

Author(s): Haig, T.W.
, Muʿizz al-dīn, quatrième des princes S̲h̲anzabānides de G̲h̲ūr à régner sur l’empire de G̲h̲aznī [voir G̲h̲azna et G̲h̲ūrides]. Son laḳab, à l’origine, était S̲h̲ihāb al-dīn, mais il prit celui de Muʿizz al-dīn. Son frère aîné, G̲h̲iyāt̲h̲ al-dīn, succéda à son cousin Sayf al-dīn en 558/1163 et nomma Muḥammad gouverneur de Harāt, lui confiant également le soin de développer les possessions de sa famille dans l’Inde. Muḥammad conduisit sa première expédition dans l’Inde en 571/1175, repoussa les hérétiques ismāʿīliens qui gouvernaient Multān, plaça un gouvern…

Ṣāḥib Ḳirān

(218 words)

Author(s): Haig, T. W.
(a. et p.), titre signifiant «Seigneur de la Conjonction (favorable)», Ḳirān désigne une conjonction de planètes; ḳirān al-saʿdayn [voir al-Saʿdān], la conjonction de deux planètes favorables (Jupiter et Vénus), et ḳirān al-naḥsayn la conjonction de deux planètes défavorables (Saturne et Mars). Dans le titre en question, la formule représente évidemment la première. Le i de l’ iḍāfa persane est omis, comme dans ṣāḥib-dil, en vertu du fakk-i iḍāfa. Le titre fut porté d’abord par l’ amīr Tīmūr, que l’on disait né sous une conjonction favorable, mais pour lequel il s’agis…

Mālwā

(1,389 words)

Author(s): Haig, T. W. | Islam, Riazul
, nom d’un district situé à l’intérieur de l’Inde entre 23° 30′ et 24° 30′ delat. N. et à 70° 30′ de long. E. et limité au Sud par les Vindhyās. A cette région, appelée Nishadha à l’époque du Mahābhārata, puis Avanti, du nom de son chef-lieu (auj. Ud̲j̲d̲j̲ayn), furent annexés par la suite l’Akara ou Mālwā oriental avec Bhflsâ pour chef-lieu, et le pays s’étendant entre les Vindhyās et les Sātpūras. Des tribus primitives telles que les Ābhīras et les Bhīls occupent les hauteurs et les jungles du Mālwā depuis des temps anciens, et cer…

Muḥammad Ier

(396 words)

Author(s): Haig, T.W.
(759-76/1358-75), deuxième roi de la dynastie bahmanide du Deccan, était le fils aîné de Ḥasan ʿAlāʾ al-dīn Bahman S̲h̲āh, appelé ordinairement, mais à tort, Ḥasan Gangû. En succédant à son père, le 1er rabīʿ I 759/11 février 1358, il organisa avec soin le gouvernement des quatre provinces ¶ du royaume et l’administration de l’armée. L’entêtement des banquiers et des changeurs hindous qui persistaient à fondre les monnaies d’or émises par lui finit par un massacre général de la communauté, et cette mesure l’entraîna dans des hostilités avec …

Sālār Ḏj̲ang

(489 words)

Author(s): Haig, T.W.
(Sir), titre sous lequel était le plus connu Mīr TurābʿAlī, Sayyid de descendance persane, et un des plus grands hommes d’Etat de l’Inde moderne. Il était né à Ḥaydarābād dans le Deccan, le 2 janvier 1829, et, son père étant mort peu après sa naissance, il fut élevé par son oncle, Nawwāb Sirād̲j̲ almulk, ministre de l’Etat de Haydarābād. En 1848, à l’āge de 19 ans, il eut un emploi administratif; en 1853, son oncle mourut, et il lui succéda comme ministre d’Etat. Il s’occupa à réformer l’administration jusqu’en 1857, a…

Sipāhī

(2,024 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Temimi, Abdeljelil | Haig, T. W.
(p.), du persan sipah, sipāh «armée, et de là au départ, soldat». Le mot a donné des vocables européens comme l’anglais sepoy (voir plus bas, 2.) et le français cipaye, et spahi (voir plus bas, 3.). 1. Dans l’empire ottoman. Sipāhī avait ici le sens plus précis de «cavalier» dans les forces féodales de l’empire, par opposition avec les fantassins du corps professionnel des Janissaires [voir Yeñi Čeri]. Ces cavaliers féodaux étaient entretenus grāce à des attributions foncières ( dirlik, «moyens d’existence») assorties de revenus à divers niveaux. Au-dessous du k̲h̲āṣṣ [ q.v.], ou terre…

Mīrān Muḥammad S̲h̲āh Ier

(303 words)

Author(s): Haig, T. W.
, de Ḵh̲āndēs̲h̲ [ q.v.], dans l’Inde occidentale, fut le onzième prince de la dynastie fārūḳie (926-43/1520-37). Il appartenait à la branche cadette qui s’était réfugiée au Gud̲j̲arāt: ses ancêtres avaient vécu dans ce royaume et y avaient épousé des princesses de la famille Muẓaffarī jusqu’à l’époque où Maḥmūd Ier du Gud̲j̲arāt [ q.v.], à l’extinction de la branche aînée des Fārūḳis, plaça ʿĀdil Ḵh̲ān III, père de Muḥammad, sur le trône de Ḵh̲āndēs̲h̲. Muḥammad, qui était, par sa mère, l’arrière petitfils de Maḥmūd et le petitfils du fils de ce …

Kās̲h̲ānī

(469 words)

Author(s): Haig, T.W.
Ḥad̲j̲gjī Mīrzā Ḏj̲ānī. Historien bābī, était un marchand de Kās̲h̲ān, qui, avec deux de ses trois frères, Ḥād̲j̲d̲j̲ī Mīrzā Ismāʿīl Ḍabīḥ et Ḥād̲j̲d̲j̲ī Mīrzā Aḥmad, fut l’un des plus anciens disciples de Mīrzā ʿAlī Muḥammad, le Bāb [ q.v.]. Lorsque, en 1847, le Bāb fut conduit d’Iṣfahān à sa prison de Mākū, les frères obtinrent de son escorte de lui permettre d’être leur hôte à Kās̲h̲ān pendant deux jours et deux nuits. L’année suivante, Kās̲h̲ānī, avec Bahāʾ Allāh, Subḥ-i Azal et d’autres éminents disciples, tenta de se joindre aux insurgés bābis du s̲h̲ayk̲h̲ Ṭabarsī près de Bārfur…

Sind

(6,257 words)

Author(s): Haig, T. W. | Bosworth, C. E. | Ansari, Sarah | Shackle, C. | Crowe, Yolande
, anciennement Sindhu, nom donné à la région entourant le cours inférieur du fleuve Indus (qui donna son nom à la région, voir Mihrān), à savoir la partie de la vallée de l’Indus située au Sud du parallèle 28° 30´ N. environ, et la région du delta, toutes deux faisant aujourd’hui partie de l’Etat moderne du Pākistān. On trouve des terres alluviales dans le delta et le long du fleuve: elles sont soumises aux inondations lors de la crue du fleuve au printemps, due à la fonte des neiges des montagnes du Nord de l’Inde. Elles deviennent fertiles grāce à u…

Muḥammad Ii

(258 words)

Author(s): Haig, T.W.
(780-99/1378-97), cinquième roi de la dynastie bahmanide du Deccan, était le fils de Maḥmūd Ḵh̲ān, le plus jeune fils de ʿAlāʾ al-dīn Bahman S̲h̲āh, le fondateur de la dynastie; il fut élevé au trône le 21 muḥarram 780/20 mai 1378, après l’assassinat de son oncle Dāwūd S̲h̲āh. L’assertion de Firis̲h̲ta d’après laquelle le nom de ce roi était Maḥmūd a induit en erreur tous les historiens européens, mais elle est réfutée par les inscriptions, les légendes des monnaies et d’autres documents historiques. Muḥammad II était un homme pacifique, adonné aux lettres et à la poésie, et …

Sar-i Pul

(303 words)

Author(s): Haig, T.W.
, «la tête du pont», nommé par les géographes arabes Raʾs al-ḳanṭara, est une ville du Turkestan afg̲h̲ān (lat. 36° 13ʹ N., long. 65° 55ʹ E., ait. 610 m), sur l’Abi Safīd, près du pont dont elle prend son nom. Il ne faut pas la confondre avec un village près de Samarḳand ni avec un quartier de Nīs̲h̲āpūr, qui portent tous deux le même nom et ont autant d’importance historique que la ville afg̲h̲āne. Entre les éperons nord du Paropamisus et les sables du Sud de l’Oxus, dans une région fertile bie…

Muḥammad Iii

(590 words)

Author(s): Haig, T.W.
, S̲h̲ams al-dīn Las̲h̲karī (86787/1463-82), treizième roi de la dynastie bahmanide du Deccan, était le plus jeune fils de Humāyūn S̲h̲āh: il succéda à son frère aîné, Niẓām S̲h̲āh, le 13 d̲h̲ū l-ḳaʿda 867/30 juillet 1463, à l’âge de neuf ans. Son ministre fut le célèbre Maḥmūd Gāwān, Malik al-Tud̲j̲d̲j̲ār, Ḵh̲wād̲j̲a Ḏj̲ahān [ q.v.]. Une campagne contre Malwā en 871/1467 fut sans succès, mais entre 873 et 875/1469-71, Maḥmūd Gāwān conquit le Konkan méridional. En 876/1472, Niẓām al-mulk Malik Ḥasan Bahrī, un Brahmane qui avait été pris à Vid̲j̲ay…

Siyālkūt

(449 words)

Author(s): Haig, T. W. | Bosworth, C. E.
, officiellement Sialkot, ville du Pand̲j̲āb, située à 32° 30′ N. et 74° 32′ E.; la légende attribue sa fondation à Rād̲j̲ā Sālā, l’oncle du Pāṇḍavas, et sa restauration à Rād̲j̲ā Sālivāhan, à l’époque de Vikramāditya. Sālivāhan eut deux fils : l’un, Pūran, tué à l’instigation d’une mauvaise belle-mère, et jeté dans un puits qui est encore un lieu de pèlerinage, près de la ville; l’autre, Rasālu, le héros mythique des légendes populaires du Pand̲j̲āb, qui passe pour avoir régné à Siyālkūt. En l’…

Sūrat

(827 words)

Author(s): Haig, T.W. | Bosworth, C.E.
, ville portuaire de l’Inde occidentale, sur la rive Sud du Tāptī, à environ 16 km en amont du débouché du fleuve sur le golfe de Cambay (lat. 21° 10ʹ N., long. 72° 54ʹ E.). Le géographe Ptolémée (150 de notre ère) parle du commerce à Pulipula, peut-être Phulpāda, le quartier sacré de la ville de Sūrat. Les références anciennes à Sūrat chez les historiens arabes doivent être examinées de près, en raison de la confusion possible avec Sorath (Saurās̲h̲tra), mais en 774/1373 Fīrūz S̲h̲āh Tug̲h̲luḳ III édifia un fort destiné à protég…

Kart

(628 words)

Author(s): Haig, T.W. | Spuler, B.
(peut-être également Kurt), nom d’une dynastie qui gouverna Herāt de 643 à 791/12451389. Elle fut fondée par S̲h̲ams al-dm Muḥammad Ier ¶ Kart, descendant de la famille des S̲h̲ansabānī de G̲h̲ūr, à laquelle appartenaient les frères G̲h̲iyāt̲h̲ al-dīn Muḥammad et Muʿizz al-dīn Muḥammad b. Sām. La région de Herāt se remettait alors des incursions des armées de Čingiz Ḵh̲ān qui l’avaient dévastée, et S̲h̲ams al-dīn, dont la puissance ne cessait de croître,en était devenu, vers 643/1245, le souverain; il s’était même conféré le titre de malik que ses descendants conservèrent. Lorsq…

Saʿd b. Zangī

(516 words)

Author(s): Haig, T. W. | Bosworth, C. E.
, Abū S̲h̲ubjāʿ ʿIzz al-dīn, Atabeg turc du Fārs, de la lignée salg̲h̲uride [ q.v.]; il régna à S̲h̲īrāz de 599/1202-3, sans doute jusqu’en 623/1226. A la mort de son frère aîné Takin/Tekele (Degele, etc.?) b. Zangī en 594/1198, Saʿd revendiqua le pouvoir ¶ au Fārs, mais ses droits furent contestés par son cousin Ṭog̲h̲ri̊l, fils de Sunḳur, frère aîné de son père, qui avait fondé la dynastie. Pendant neuf ans, Ṭog̲h̲ri̊l garda la couronne royale, mais au cours de ces neuf années, la guerre continua entre lui et son cousin sans amener de …

Sardār

(309 words)

Author(s): Haig, T.W.
(p.), souvent arabisé en Sirdār, «chef militaire suprême», litt. «tenant ou occupant la tête», c.-à-d. chef ou commandant. Le mot a été emprunté dans son sens militaire par les Turcs, qui le font parfois dériver, par erreur, de sirr-dār («le dépositaire d’un secret»). Par le turc, il est passé en arabe, et dans une lettre écrite en 989/1581 par «un des princes des Arabes (du Yémen)» apparaît la phrase: «wa-ʿayyana sardāran ʿalā l-ʿasākir» («et il désigna un chef pour être à la tête des troupes»); Rutgers explique ainsi ce mot: «Vocabulum sardār, quod Persicae originis est, ducem exercitus …

Mubārak S̲h̲āh

(487 words)

Author(s): Haig, T.W.
Muʿizz al-dīn, deuxième roi de la dynastie des Sayyids de Dihli; il était le fils de Ḵh̲iḍr Ḵh̲ān [ q.v.], le premier roi, et il succéda à son père le 19 d̲j̲umādā 1 824/22 mai 1421. Son royaume se limitait alors à quelques districts de l’Hindūstān proprement dit et à Multān, et il dut renoncer à sa tentative visant à établir sa souveraineté sur le Pand̲j̲āb; il se trouva en effet dans la nécessité de secourir Gwalior, menacée par Hūs̲h̲ang de Mālwā, qui leva le siège et eut une rencontre avec lui, mais, après une bataille indécise, il s’arrangea avec lui et se retira à Mālwā [ q.v.]. De 828 à 830/14…