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Maṣmūda

(3,807 words)

Author(s): Colin, G.S.
(on rencontre aussi le pluriel brisé Maṣāmida), l’une des principales familles ethniques berbères constituant la branche des Barānis. Si l’on met à part les éléments maṣmūdiens qu’al-Bakrī signale aux environs de Bône, les Maṣmūda post-islamiques paraissent avoir habité exclusivement l’extrémité occidentale du Mag̲h̲rib et, aussi loin que l’on remonte dans l’histoire du Maroc «intérieur», on les voit constituer avec les Ṣanhād̲j̲a [ q.v.], autres Berbères Barānis, le fond du peuplement berbère de ce pays. En effet, depuis la première conquête arabe du Ier/VIIe siècle jusqu’à …

Banīḳa

(331 words)

Author(s): Colin, G. S.
(plur. banāʾiḳ), mot arabe qui a connu une importante évolution sémantique. En arabe ancien, sa valeur est controversée par les lexicographes (cf. Ibn Sīda, Muk̲h̲aṣṣaṣ, IV, 84-85; TA, s.v.). Le sens primitif semble avoir été celui de «toute pièce rapportée ( ruḳʿa) pour élargir une tunique ( ḳamīṣ) ou un seau de cuir ( dalw)». Dans le cas du ḳamīṣ, selon certains, les banāʾiḳ auraient été des «pointes» de tissu, en forme de triangle très allongé, insérées verticalement, en bas des emmanchures, le long des fentes latérales du vêtement, pour lui donner de l’…

Āgdāl

(86 words)

Author(s): Colin, G.S.
(berb.) terme emprunté par l’arabe marocain, algérien et tunisien au berbère, avec le même sens qu’il a dans cette langue, à savoir «pâturage naturel dont le propriétaire se réserve l’usage exclusif». Au Maroc, le mot a pris, en outre, la valeur particulière de «vaste étendue de terres de pacage, entourée de murailles et contiguë au palais du Sultan, réservée à l’usage de sa cavalerie et de son bétail». De tels enclos existent dans chacune des villes impériales: Fès, Meknès, Rabat et Marrakech. (G.S. Colin)

al-Barānis

(438 words)

Author(s): Colin, G. S.
, nom de l’un des deux groupes de peuplades qui constituent l’ensemble des Berbères [ q.v.], l’autre étant celui des Butr. Il représente le pluriel du nom de leur ancêtre éponyme commun: Burnus; pour une origine possible de cette appellation, voir Butr. Selon Ibn Ḵh̲aldūn, les Barānis auraient compris sept grands peuples: Awraba, ʿAd̲j̲īsa, Azdād̲j̲a, Maṣmūda-G̲h̲umāra, Kutāma-Zawāwa, Ṣanhād̲j̲a, Hawwāra. Cependant, l’appartenance des trois derniers à ce groupe est controversée; certains en font des descendants de Ḥimyar, donc des non-b…

Fāzāz

(1,217 words)

Author(s): Colin, G. S.
, nom porté au moyen âge par l’extrémité Nord-ouest du Moyen Atlas marocain. Ce territoire s’étendait au Sud de Fès et de Meknès. A l’ Est,il était limité par le cours supérieur du wādī Subū (= wādī Gīgū); vers l’Ouest, il s’étendait jusqu’au cours supérieur du wādī Umm Rabīʿ (= wādī Wānsīfan); sa limite au Sud était le col dit de Tīg̲h̲ānīmīn, aux sources de la Malwiyya. Il correspondait à l’habitat actuel des tribus berbérophones appelées, en arabe: Bnī Mṭīr, Bnī Mgīld, Gerwān, Zemmūr et Ẓāyān…

Lamṭa

(311 words)

Author(s): Colin, G. S.
, grande tribu berbère, de la famille des Barānis. Son origine précise ne paraît pas avoir été connue des généalogistes arabes et berbères qui en font seulement des frères des Ṣanhād̲j̲a, des Haskūra et des Gazūla; d’autres lui donnent une origine ḥimyarite, comme aux Hawwāra et aux Lawāta [ q.vv.]. Les Lamṭa étaient l’une des tribus nomades de porteurs de voile ( mulat̲h̲t̲h̲amūn). Une fraction habitait au Sud du Mzāb, entre les Massūfa, à l’Ouest, et les Tārga (= Touareg) à l’Est; elle semble même s’être étendue jusqu’au Niger. Au Sud du Maroc, dans le S…

Dawār

(357 words)

Author(s): Marçais, W. | Colin], G. S.
, campement d’arabes bédouins, où les tentes sont rangées en cercle ou en ellipse, formant une sorte d’enceinte autour de l’espace libre du milieu ( murāḥ) où le bétail passe la nuit; cette disposition très ancienne des campements se retrouve chez les Bédouins d’Orient (Syrie du Nord, Mésopotamie) et chez tous les nomades ou seminomades de l’Afrique du Nord; et le nom de dawār qui lui est donné, apparaît déjà chez certains voyageurs et géographes du moyen âge. En Orient, la forme exacte du mot est dawār ou dwār, dans le Mag̲h̲rib c’est dūwār ou dowwār (pl. dwāwīr). Le nombre des tentes qui …

al-Ḏj̲adīda

(1,252 words)

Author(s): Colin, G.S. | Cenival, P. de
, nom arabe et appellation officielle de l’ancienne Mazagan (nom arabe ancien: al-Burayd̲j̲a «la petite forteresse»), ville maritime du Maroc, située sur l’Océan atlantique, à onze kilomètres au S.-O. de l’embouchure du wādī Umm Rabīʿ. Sa population comptait, en 1954, 40 318 habitants, dont 1704 Français, 120 étrangers et 3 328 Juifs. Certains auteurs pensent que Mazagan s’élèverait sur le site de ʿPουσιβìΣ λιμήν de Ptolémée, ou ¶ Portus Rutubis de Pline. Les textes ne disent pas d’ailleurs qu’il y ait jamais eu là une ville, mais seulement un mouillage fréquenté…

Dār al-Ṣināʿa

(1,839 words)

Author(s): Colin, G.S. | Cahen, Cl.
(aussi, mais plus rare: dār al-ṣanʿa). Etymologiquement, ce composé peut se traduire par «établissement industriel, manufacture». En fait il s’applique toujours à une manufacture d’État: par exemple, sous les Umayyades d’Espagne, aux établissements d’orfèvrerie destinée au souverain, et de fabrication et stockage des armes. Mais le sens le plus courant est celui d’«établissement pour la construction et l’équipement des navires de guerre»: dār ṣināʿa li- ins̲h̲āʾ al- sufun; on trouve aussi simplement dār al- ins̲h̲āʾ. Ce sera exclusivement de ces arsenaux qu’il sera qu…

al-Mag̲h̲rib

(28,308 words)

Author(s): Yver, G. | Lévi-Provençal, E. | Colin, G. S.
, al-Mamlaka al-Mag̲h̲ribiyya, royaume de l’Afrique du Nord dont le nom, dans les langues européennes (français: Maroc; anglais: Morocco; espagnol: Marruecos) est une déformation de celui de la métropole du Sud, Marrākus̲h̲ [ q.v.]. I. — Géographie. Le Maroc occupe la partie occidentale de la Berbérie; il correspond au Mag̲h̲rib al-Aḳṣā des géographes arabes [voir Mag̲h̲rib], Compris entre 5° et 15° de long. Ouest (Greenwich) d’une part, 36° et 28° de lat. Nord, d’autre part, il couvre une superficie approximative de 500 à 550 000 km2. Il a pour limite au Nord, la Méditerranée, …

Dallāl

(766 words)

Author(s): Becker, C.H. | Colin, G.S.
(ar.) «courtier», «commissionnaire». Dallāl, littéralement «indicateur», est le mot populaire arabe pour simsār, sensal. Nous trouvons dans le Tād̲j̲ al-ʿArūs sur le mot simsār : «C’est l’homme, que le peuple appelle dallāl; il montre à l’acheteur le chemin des marchandises et au vendeur celui des prix». Les données arabes sur l’institution de ces courtiers, d’une si grande importance au point de vue économique, sont extrêmement fragmentaires. Le dallāl correspondait au μεσίτηζ byzantin. En l’absence de travaux systématiques antérieurs, seuls quelques renseigne…

Bārūd

(16,027 words)

Author(s): Colin, G. S. | Ayalon, D. | Parry, V. J. | Savory, R. M. | Khan, Yar Muhammad
I. — Généralités. En arabe, le mot nafṭ (persan naft) s’applique à la forme la plus pure ( ṣafwa) du bitume de Mésopotamie ( ḳīr – ou ḳārbābilī). Il est naturellement ¶ blanc. On en rencontre parfois du noir que l’on peut blanchir en le sublimant. Le nafṭ est efficace contre la cataracte et le leucome; il a la propriété d’attirer le feu à distance, sans contact immédiat. Mélangé à d’autres produits (graisses, huile, soufre, etc.) qui le rendent plus comburant et plus adhésif, il constituera l’élément essentiel du «feu grégeois», composition incendiaire liquide …

Diplomatique

(17,392 words)

Author(s): Björkman, W. | Colin, G. S. | Busse, H. | Reychmann, J. | Zajaczkowski, A.
I. — Arabe classique. 1. Tandis que la diplomatique a depuis longtemps acquis en Occident le statut de science indépendante dont les résultats sont consignés dans de bons manuels (p. ex. Harry Bresslau, Handbuch der Urkundenlehre für Deutschland und Italien, 2e éd. 1931), les documents arabes n’ont été soumis que parcimonieusement à une investigation scientifique; cela découle du fait que les matériaux sont trop dispersés et insuffisamment étudiés pour permettre des recherches détaillées. Pourtant, les documents arabes ont depuis long…

Filāḥa

(13,320 words)

Author(s): Shihabi, Mustafa al- | Colin, G.S. | Lambton, A.K.S. | İnalcık, Halil | Habib, Irfan
, agriculture. Falḥ, action de fendre et de couper, s’appliquant à la terre, a le sens de «fendre pour cultiver», soit «labourer». Fallāḥ «laboureur», filāḥa, «labourage». Mais depuis l’époque préislamique, le mot filāḥa a prit un sens plus étendu pour désigner le métier de la culture du sol, l’agriculture. Dans ce sens il est synonyme de zirāʿa, auquel les anciens préféraient filāḥa (tous les anciens auteurs appelaient leurs ouvrages d’agriculture Kitāb al-Filāḥa). Actuellement ce dernier mot est très usité, en Afrique du Nord, dans le langage officiel comme dans …

S̲h̲āwiya

(2,836 words)

Author(s): Colin, G.S. | Lancaster, W.et Fidelity | O. Jastrow
(plur. de s̲h̲āwī «éleveur de moutons»), appellation devenue le nom générique de plusieurs collectivités dans le monde arabe. 1. Au Mag̲h̲rib. Les plus importantes sont, au Maroc, les S̲h̲āwiya de Tāmasnā et, en Algérie, les S̲h̲āwiya de l’Awrās. E. Doutté ( Marrâkech, 4-5) donne l’indication de quelques autres groupements de moindre importance. On a voulu aussi rapprocher de S̲h̲āwiya le nom d’une région d’Abyssinie, le Choa. a) S̲h̲āwiya en général. Partout où on la retrouve, cette appellation de S̲h̲āwiya s’applique à une population berbère de Zanāta et de …

Bimāristān

(3,755 words)

Author(s): Dunlop, D.M. | Colin, G.S. | Şehsuvaroǧlu, Bedi N.
(souvent abrégé en māristān) hôpital, du persan bīmār «malade» + le suffixe istān qui désigne le lieu. Dans l’usage moderne, bīmāristān est surtout appliqué à un asile d’aliénés. I. — Période ancienne et Orient musulman. Selon les Arabes eux-mêmes (cf. al-Maḳrīzī, Ḵh̲iṭaṭ, II, 405), le premier hôpital fut fondé soit par Manāḳyūs, roi mythique d’Égypte, soit par Hippocrate; ce dernier aurait créé pour les malades, dans un jardin près de sa maison, un xenodokeion, littéralement «logement pour étrangers». Pour cette affirmation, Ibn Abī Uṣaybiʿa ( ʿUyūn, éd. Müller, I, 26-7) donne …

Iṣṭabl

(6,679 words)

Author(s): Viré, F. | Colin, G.S. | Bosworth, C.E. | Digby, S.
et isṭabl (A.; pl. iṣṭablāt et rarement aṣābil selon LA, s.v.) étymologiquement «étable» au sens d’écurie, c’est-à-dire le bâtiment où l’on garde à ¶ l’attache montures et bêtes de somme (équidés et camélidés) et, par métonymie, le cheptel lui-même de ces bêtes appartenant à un seul propriétaire. Iṣṭabl est l’arabisation du bas-grec στάβλον/σταβλíον/σταυλíον (v. Du Cange, Glossarium ad scriptores mediae et infime graecitatis, Lyon 1688, s.v.) venant lui-même du latin stabulum. C’est là l’un des termes dits «de civilisation» qui ont eu le plus de rayonnement puisqu…

Burd̲j̲

(8,824 words)

Author(s): Colin, G. S. | Sourdel-Thomine, J. | H. Terrasse | J. Burton-Page
(avec les pluriels burūd̲j̲, abrād̲j̲ et abrid̲j̲a), tour (carrée ou ronde) attenante à un rempart ou bien isolée et servant de bastion ou de donjon. Valeurs particulières: chacun des douze signes du zodiaque [voir Nud̲j̲ūm], considérés comme «mansions» solaires; maison de campagne, plus ou moins fortifiée, isolée au milieu de jardins (Mag̲h̲rib oriental); tour servant de phare ( burd̲j̲ al-manār); tour servant de colombier, spécialement pour les pigeons voyageurs ( burd̲j̲ al-ḥamām; voir J. Sauvaget, La poste aux chevaux dans l’empire des Mamlouks, Paris 1941, n. 167); pile …

Hiba

(8,695 words)

Author(s): Rosenthal, F. | Bosworth, C. E. | Wansbrough, J. | Colin, G. S. | Busse, H. | Et al.
(A.), l’un des nombreux mots arabes employés pour exprimer la notion de «cadeau», est le terme juridique préféré dans ce sens (voir article suivant) Le cadeau, c’est-à-dire le transfert volontaire de propriété, est accompli dans des desseins matériels et psychologiques. Dans la préhistoire de l’homme, il précède probablement le paiement contractuel pour des biens et des services. En Islam, il a conservé sa fonction héritée en tant que composante importante de la structure sociale et a exercé une influence considérable …

Ḥiṣār

(16,289 words)

Author(s): Cahen, Cl. | Colin, G. S. | Bosworth, C. E. | Ayalon, D. | Parry, V. J. | Et al.
, siège. Les articles suivants traitent de la guerre de siège. Sur les fortificatiops, voir Burd̲j̲, Ḥiṣn, Ḳalʿa et sūr. I. –– Généralités. La guerre de siège était une des formes essentielles de la guerre, lorsqu’il s’agissait de conquête et non de simples razzias, dans des pays où, depuis l’antiquité, la plupart des grandes villes s’abritaient derrière des murailles et où, de plus en plus, au cours du moyen âge, le plat-pays fut tenu à partir de forteresses [voir Ḥiṣn et Ḳalʿa]. Bien que les effectifs fussent rarement suffisants pour assurer un investissement parfait, ils …
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