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Your search for 'dc_creator:( "Fahd, T." ) OR dc_contributor:( "Fahd, T." )' returned 163 results. Modify search

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al-Lāt

(1,200 words)

Author(s): Fahd, T.
, nom de l’une des trois divinités les plus vénérées du panthéon arabe pré-islamique, les deux autres étant Manāt [ q.v.] et al-ʿUzzā [ q.v.]. L’attachement profond qu’avaient les T̲h̲aḳīf pour al-Lāt, les Aws et Ḵh̲azrad̲j̲ pour Manāt et les Ḳurays̲h̲ pour al-ʿUzzā constitua l’obstacle majeur à l’implantation pacifique de l’Islam dans les régions du Ḥid̲j̲āz. Cet obstacle était si difficile à vaincre que le Prophète semble avoir, pour un bref moment, consenti à laisser subsister le culte de ces trois divinités appelées al-g̲h̲arānīḳ al-ʿulā (voir T. Fahd, Panthéon, 88-90, mais cf. al-…

Taʿbīr al-Ruʾya

(1,839 words)

Author(s): Fahd, T.
, (a.), interprétation des songes, également nommée tafsīr al-aḥlām. Taʿbīr, maṣdar de ʿabbara, «exprimer, éclaircir», dérive de la racine ʿ- b-r commune à l’akkadien, l’araméen, l’hébreu et l’arabe. Elle exprime le passage d’un endroit à l’autre, d’un sens à l’autre, alors que tafsīr, maṣdar de fassara, équivalent de awwala (restituer son sens premier à un mot, une phrase ou un rêve), et qui signifie «commenter, expliciter», dérive de l’akkadien pašāru, de l’araméen pašar et du syriaque fšar «expliquer, interpréter, résoudre». Les deux racines se retrouvent dans le Ḳur…

Faʾl

(2,531 words)

Author(s): Fahd, T.
, ṭīra et zad̲j̲r se confondent pour se compléter et exprimer adéquatement la notion de l’ omen et de l’οìωνóΣ. Le faʾl, terme propre à l’arabe et équivalent de l’hébreu neḥas̲h̲īm et du syriaque neḥs̲h̲ē, désignait, à l’origine, l’ omen naturel, le clédonisme. Il revêt des formes très variées, allant du simple éternûment (al-Ibs̲h̲īhī, Mustaṭraf, trad. Rat, II, 182), de certaines particularités des personnes et des choses que l’on rencontre (al-Nuwayrī, Nihāya, 133 sqq., trad. dans Arabica, VIII/1 (1961), 34-7) jusqu’à l’interprétation des noms des personnes et des cho…

Saʿy

(567 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), de la racine s-ʿ-y utilisée 30 fois dans le Ḳurʾān dans diverses acceptions, notamment : travailler, s’appliquer, dénoncer, chercher à gagner sa subsistance, courir après quelque chose, etc. Ce qui nous intéresse ici c’est la course que fait le pèlerin entre al-Ṣafā et al-Marwa, deux collines situées au Sud et au Nord-ouest de la Kaʿba, reliées par un masʿā (parcours) qu’emprunte le pèlerin, après avoir accompli la septuple déambulation autour de la Kaʿba, à l’arrivée et au départ. Cette course, appelée saʿy, est aussi septuple : on part vers Marwa qui se trouve à une d…

Ik̲h̲tilād̲j̲

(805 words)

Author(s): Fahd, T.
pulsations spontanées, tressaillements ou convulsions qui se produisent dans toutes les parties du corps, en particulier dans les membres, les paupières, les sourcils et qui fournissent ¶ des omens dont l’interprétation divinatoire forme le ʿilm al-ik̲h̲tilād̲j̲ ou palmomancie. La palmomancie appartient aux procédés physiognomoniques et, comme ces derniers, elle intervenait dans le diagnostic médical chez les médecins de l’antiquité classique dont Galien, lequel établit une distinction entre « palpitation » et « tremblement, frission, convulsion ». En tant que pratique …

al-Maysir

(1,128 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.) nom dérivé de y s r «être facile, aisé», racine dont dérive, par antiphrase, un qualificatif de la main gauche, al-yusrā, avec laquelle le ḥurḍa (comp. l’héb. ḥ r ṣ et l’accadien ḫarāšu «décider, fixer, déterminer»), l’équivalent du sādin dans l’ istiḳsām [ q.v.], tirait les flèches une à une. D’où l’on pourrait rendre le terme maysir par «le jeu du gaucher», sans qu’il soit possible d’en expliquer le présent état morphologique. Le jeu consistait à partager une bête égorgée en dix parts sur lesquelles on jouait: ce sont les deux gigots, les deux cuisses, les deu…

Hubal

(569 words)

Author(s): Fahd, T.
, divinité arabe dont le culte fut développé à la Mekke par le Ḵh̲uzāʿite ʿAmr b. Luḥayy [ q.v.], dans la première moitié du IIIe siècle. Représentée d’abord par un béyle comme la plupart des autres divinités arabes, elle fut ensuite personnifiée, sous des traits humains, par une statue de cornaline, amputée du bras droit (comp. Juges III, 15, XX, 16) que les Ḳurays̲h̲ites auraient remplacé par un bras en or (al-Azraḳī, Ak̲h̲bār Mak̲ka, éd. Wüstenfeld, Leipzig 1858, 74). C’est d’une ville d’eaux thermales ( ḥamma) qu’elle aurait été apportée au Ḥid̲j̲āz. Guéri d’une maladie grav…

Ṣābiʾa

(4,206 words)

Author(s): Fahd, T.
, nom de deux groupes assez mystérieux des premiers temps de l’Islam. I — Ṣābiʾat al-Baṭāʾiḥ. Prononciation dialectale mésopotamienne de ṣābiʿa, où le ʿayn se transforma en y ou ī, comme cela s’est produit en mandéen (cf. Lidzbarski, Ginzā; Nöldeke, Mandäische Grammatik; R. Macuch, Handbook, 94, 1.16: ṣabuia). Ce substantif, ainsi reçu à la Mekke à l’époque de la prédication ḳurʾānique, sans que l’on s’interroge sur son étymologie, dérive de la racine sémitique ṣ b ʿ (araméen, hébreu, syriaque, éthiopien ṣabk̲h̲a), correspondant à ṣ b g̲h̲ en arabe. Le verbe signifie, au premier…

Manāt

(913 words)

Author(s): Fahd, T.
, nom de l’une des plus anciennes divinités du panthéon sémitique, qui apparaît à l’époque présargonique sous la forme Menūtum et constitue l’un des noms d’Ishtar (J. Bottéro, Les divinités sémitiques anciennes en Mésopotamie, dans S. Moscati (éd.), Le antiche divinité semitiche, 30; Tallqvist, Götterepitheta, 373-4); la scriptio ḳurʾānique de son nom conserve le w primitif, lequel apparaît aussi dans le nabatéen mnwtw (Lidzbarski, Handbuch, 313; Wellhausen, Reste 2, 28). Le w se change en i dans la Bible ( Isaϊe, LXV, 11), comme dans le papyrus Sallier IV, verso I, 5-6 (dans J. B. …

Istinzāl

(387 words)

Author(s): Fahd, T.
(A.), terme désignant l’hydromancie, d’après Doutté, Magie et religion dans l’Afrique du Nord (Alger 1909), 389; mais chez Ibn Ḵh̲aldūn, Muḳaddima, III, 137 sqq., istinzāl rūḥāniyyāt al-aflāk est une technique appartenant à la sīmyā [ q.v.], magie naturelle ou phantasmagorique (cf. T. Fahd, Divination, 49, n. 1.). Le Ps.-Mad̲j̲rīṭī emploie plutôt istid̲j̲lāb (cf. Sources orientales, VII (1966), 170 sqq.). Ailleurs, chez al-Būnī et Ibn al-Muwaḳḳiʿ, istinzāl al-arwāḥ wa-stiḥdāruhā fī ḳawālib al-as̲h̲bāḥ indique les techniques du spiritisme, bien que ces dernières so…

Ik̲h̲tiyārāt

(505 words)

Author(s): Fahd, T.
ou hémérologies et m éno logies (gr. καταρχαí., lat. electiones) indique un procédé astrologique ayant pour but de déterminer le caractère faste ( saʿd) ou néfaste ( naḥs) du temps à venir. Il porte sur les années, les mois, les jours et les heures. Ce rôle, dévolu à l’astrologue officiel de la cour déjà à l’époque umayyade, prit une importance grandissante sous les ʿAbbāsides, par suite de l’adoption des mœurs iraniennes et des calendriers sāsānides où était établi avec précision l’emploi du temps du prince pour tous les jours de la semaine (cf., par ex., le Ps.-Ḏj̲āḥiẓ, Bāb al-ʿirāfa wa-l…

Saʿd Wa-naḥs

(310 words)

Author(s): Fahd, T.
, «le faste et le néfaste». Ces notions se fondent sur l’influence qu’exercent les planètes et les signes du zodiaque sur les événements terrestres. Les astrologues ont qualifié les astres de saʿd ou de naḥs. C’est ainsi que Jupiter, Vénus et la Lune sont dits saʿd, Saturne est dit naḥs et le Soleil et Mercure sont dits tantôt saʿd tantôt naḥs. Mais cela peut varier en fonction de leurs positions dans l’écliptique et de leurs conjonctions (cf. Abū Maslama Muḥammad al-Mad̲j̲rīṭī, G̲h̲āyat al-ḥakīm, éd. H. Ritter, Leipzig 1933, 198 sqq. = M. Plessner, Picatrix, Londres 1962, 209 sqq.; L’Agricu…

Firāsa

(1,258 words)

Author(s): Fahd, T.
, technique de divination inductive qui, des signes extérieurs et des états physiques, permet de présager de l’état moral et du comportement psychologique: al-istidlāl bi-l-k̲h̲alḳ al-ẓāhir ʿalā l-k̲h̲ulḳ al-bâṭin (cf. al-Rāzī, Firāsa, éd. Mourad, 4; Ḥād̲j̲d̲j̲ī Ḵh̲alīfa, II, p. VIII, IV, 388 sq.; al-Ḳazwīnī, I, 318; comp. Ps.-Ḏj̲āḥiẓ, ʿIrāfa, éd. Inostrantsev, 17 sq.). Ces signes sont fournis par les couleurs, les formes et les membres; ils révèlent aux connaisseurs les secrets des tempéraments et des consciences. «Les particularités caracté…

Ḏh̲ū l-K̲h̲alaṣa

(453 words)

Author(s): Fahd, T.
(ou Ḵh̲ulaṣa), pierre sacrée (et lieu saint qui la renferme), qui était une idole des tribus de Daws, de Ḵh̲at̲h̲ʿam, de Bad̲j̲īla, des Azd des monts Sarāt et des Arabes de Tabāla. «C’était une roche quartzifère blanche; on y voyait sculpté quelque chose comme une couronne. Elle se trouvait dans Tabāla, à l’endroit nommé al-ʿAblāʾ [= Rocher blanc ( TA, VIII, 3)], entre la Mekke et le Yémen, à sept nuits de marche de la première (= 192 km. environ). Les gardiens du sanctuaire étaient les Banū Umāma des Bāhila b. Aʿṣur» (Ibn al-Kalbī, Aṣnām, 22 sq.). Comme centre de ralliement d’un grand n…

Sakīna

(1,599 words)

Author(s): Fahd, T.
, hébr. s̲h̲ek̲h̲īnā, aram. et syr. s̲h̲khīntā, de la racine s̲h̲/s k̲h̲/k n, signifiant au premier degré, «descendre, reposer, habiter», avec de multiples composés et dérivés, dont maskan, «tente, tabernacle», (voir l’hébr. ham-mis̲h̲kan, mis̲h̲kan Yahwé: Ges.-Buhl, s.vv., le syr. mas̲h̲kan zabnō = l’ar. qubbat al-zamān: Kardāḥī, Lubāb, Beyrouth 1887, II, 546-7), maskūn, «possédé par un esprit, le démon, Iblis» (cf. le syr. ¶ s̲h̲eknō, plur. s̲h̲eknē, «démon présent dans l’homme»), miskīn, «pauvre» (comp. l’ace, mes̲h̲kenū, désignant la classe pauvre, non-possédante,…

Ibn Sīrīn

(850 words)

Author(s): Fahd, T.
, Abū Bakr Muḥammad, ancêtre de l’onirocritique musulmane, fut aussi, selon Ibn Saʿd (VII/1, 140), un traditionniste «de bonne foi, inspirant confiance, grand et digne, versé en jurisprudence. C’était un imām d’une grande science et d’une grande piété». Né deux ans avant la fin du califat de ʿUt̲h̲mān, c’est-à-dire en 34/654, il fut le contemporain et l’ami d’al-Ḥasan al-Baṣrī [ q.v.], décédé la même année que lui, en 110/728. Son père, un chaudronnier de Ḏj̲ard̲j̲arāyā, avait été fait captif au ʿIrāḳ (à Maysān ou à ʿAyn al-Tamr) par Ḵh̲ālid b. al-Walīd;…

Kāhin

(2,099 words)

Author(s): Fahd, T.
, terme dont l’origine est controversée (cf. T. Fahd, Divination arabe, 91 sqq.), et qui appartient à la fois aux fonds canaanéen, araméen et arabe. Au plus ancien stade qui nous soit connu, il paraît avoir désigné, chez les «Sémites occidentaux», le détenteur d’une même fonction et de prérogatives identiques, à savoir l’offrande des sacrifices au nom d’une collectivité, la représentation de cette collectivité auprès de la divinité, l’interprétation des volontés de cette dernière, ainsi que la prévision e…

ʿIyāfa

(833 words)

Author(s): Fahd, T.
(A.), par opposition au faʾl [ q.v.] qui désigne les omens humains (clédonisme), s’applique, au sens large, aux omens animaux (zoomancie) et, au sens strict, à l’ornithomancie, c’est-à-dire l’art de tirer présage des noms des oiseaux, de leurs cris, de leur vol et de leur siège ( TA, VI, 207, l. 24 sqq.). A certains noms d’oiseaux est attaché un caractère funeste, sans que l’on sache toujours pourquoi; en général, le plumage et le pelage noirs et verdâtres en constituent la seule justification. C’est le cas du corbeau, du rollier, du geai et de tout animal de pelage ou de plumage sombre, ¶ mêlé …

Suwāʿ

(605 words)

Author(s): Fahd, T.
, C’est l’une des cinq divinités noachiques mentionnées dans le Ḳurʾān (LXXI, 23). Ce sont: Wadd, Suwāʿ, Yag̲h̲ūt̲h̲, Yaʿūḳ et Nasr [ q.vv.]. Suwāʿ était adorée par les Hud̲h̲aylites à Ruhāṭ, sur le territoire de Yanbuʿ (Ibn al-Kalbī, 6), dans l’une des vallées donnant accès de Médine à la mer (Yāḳūt, Muʿd̲j̲am, IV, 1038). Ils fréquentaient assidûment son sanctuaire, s’y rendaient en pèlerinage et lui offraient constamment des sacrifices des meilleurs de leur petit bétail (Ibn al-Kalbī, 6 et 35, citant deux vers attribués à un Yéménite, repris p…

Ruḳya

(928 words)

Author(s): Fahd, T.
(a.), de la racine r ḳ w/y signifiant «monter», «escalader» (cf. Ḳur., XVII, 93; XXXVIII, 10); Ḳur., LXXV, 27 y ajoute la notion d’«enchanteur», «guérisseur», «magicien» ( rāḳin , terme fréquemment utilisé dans la Sīra, le Ḥadīth et la Sunna. L’enchantement se faisant généralement par une formule magique prononcée ou écrite sur une amulette en parchemin ou en cuir, rāḳin est à mettre en rapport avec ḳāriʾ et riḳḳ [ q.v.]. Le terme tarāḳī du verset précédent (v. 26), issu d’une racine r-ḳ-w/y, diversement compris par les commentateurs, signifie «clavicules» (cf. TʿA et Lane, Ar.-Engl. Lex.…
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