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Izmīd

(1,581 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, forme moderne İzmi̇t, port du Nordouest de la Turquie, (40° 47′ N; 29° 55′ E) située sur la rive Nord du Golfe d’Izmit (Izmit Körfezi). C’est la Nicomédie classique, dont le nom dérive de Nicomède Ier de Bithynie, qui en 264 av. J.-C. fonda la ville pour en faire sa nouvelle capitale. L’empereur romain Dioclétien la choisit pour capitale de l’Est au IIIe s. ap. J.-C.; il y abdiqua en 305 (voir W. Ruge, art. Nikomedeia, dans PW, XVII/1, cols. 468-92). L’orthographe Nikumīdiyya apparaît chez des géographes arabes tels Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih et al-Idrīsī, et, par la suite, o…

ʿOt̲h̲mānli̊

(48,745 words)

Author(s): Bosworth, C.E. | Kramers, J.H. | Faroqhi, Suraiya | Alpay Tekin, Gönül | Köprülü, M. Fuad | Et al.
, nom d’une dynastie turque, d’origine og̲h̲uze [voir G̲h̲uzz], qui figure dans les sources européennes sous les formes Ottomans (angl. et fr.), Osmanlis (fr.), Osmanen (all.), etc. ¶ I. L’histoire politique et dynastique. II. L’histoire sociale et économique. III. La littérature. IV. La vie religieuse. V. L’architecture. VI. Les tapis et étoffes. VII. La céramique, le travail des métaux et les arts mineurs. VIII. La peinture. IX. La numismatique. I. L’histoire politique et dynastique, —1. Vue générale et chronologie de la dynastie. L’empire ottoman a été l’État islamique le …

Semendire

(2,304 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, forme turque ottomane de la ville serbe de Smederovo, anciennement Semendria. Située le long du Danube, en aval de Belgrade [ q.v] (44° 40’ N., 20° 56’ E.), c’était avant l’époque moderne une ville fortifiée et, sous les Ottomans, le chef-lieu d’un sand̲j̲aḳ du même nom. Depuis la partition de la Yougoslavie, elle fait partie de la République de Serbie. Une première conquête sous Murād II (842/1438) n’entraîna pas son annexion définitive à l’empire ottoman, puisqu’en raison de la crise de 847-8/1444, le sultan pensa qu’il était nécessaire de conserver l…

Selānīk

(4,330 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, nom turc-ottoman de la Thessalonique classique et byzantine, en grec moderne Thessaloniki, la forme conventionnelle étant Salonique, la plus grande ville de la Macédoine, située sur le golfe du même nom à l’Est de l’embouchure du fleuve Vardar. La ville, qui se trouvait sur la Via Egnatia reliant Durazzo (Dürres) à Byzance, a toujours eu un port important et sûr. Au XIe siècle, elle était appelée d’abord Salonikion, d’où sont dérivés tous les autres noms : Ṣalūnīk ou Ṣalūnīḳ en arabe, Solun en Bulgare, Selānīk en turc et Salonique en français. Au Xe siècle, la ville étant un centre im…

Mühimme Defterleri

(1,817 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
(t.), terme technique de l’administration ottomane désignant des «registres des affaires importantes» conservés pour la plupart à Istanbul, Başbakanlik Arşivi — Osmanli Arşivi. Deux cent soixante-trois registres sont catalogués sous la rubrique Mühimme Defterleri (MD), mais on trouve en outre, dans d’autres séries, des registres complets ou fragmentaires qui permettent de combler des lacunes de celle des MD. D’autre part, treize registres catalogués comme MD concernent en réalité des nominations ( ruûs defterleri). Deux de la section Kâmil Kepeci sont réellement des…

Raʿiyya

(3,117 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Faroqhi, Suraiya
(a.), pl. raʿāyā, littéralement, «troupeau de bétail, de moutons, etc. au pâturage», finit par désigner l’ensemble des sujets, le peuple payant l’impôt, par opposition aux classes militaires et érudites dirigeantes. 1. Dans le monde islamique médiéval. ¶ L’emploi ḳurʾānique du verbe raʿā et de ses dérivés couvre les deux champs sémantiques «paître les troupeaux» (p. ex, XX, 56/54; XXVIII, 23) et «être attentif aux intérêts de quelqu’un» (p. ex. XXIII, 8; LVII, 27; LXX, 32). Dès lors que d’autres religions ou cultures proche orientales …

Sīwās

(2,346 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, forme trouvée dans les sources islamiques à partir du VIe/XIIe siècle pour la ville turque de Sivas, au Nord-est de l’Anatolie centrale, dans la large vallée du Kîzîl Irmak [ q.v.], à une altitude de 1 275 m (lat. 39° 44′ N., long. 37° 01′ E.). C’est actuellement le chef-lieu de la province ( il) du même nom de la République Turque. Il a peut-être existé un établissement hittite à cet endroit, mais la ville n’apparaît dans l’histoire que comme la cité romaine de Sebasteia, capitale de l’Armenia Minor sous Dioclétien. Elle fut riche et prospère à l’époque …

Mag̲h̲nisa

(1,504 words)

Author(s): Minorsky, V. | Faroqhi, Suraiya
(turc moderne Manisa, class. Magnesia), Magnésie, ville de l’Anatolie occidentale (38° 36’ N., 27° 27’ E.), dans l’ancienne province de Lydie, au Sud du cours du Gediz sur les pentes Nord-est du Manisa Daği qui la sépare d’Izmir (Smyrne). A l’époque grecque puis romaine, Magnesia ad Sipylum était une ville florissante, célèbre notamment par la victoire que les deux Scipions avaient remportée dans les parages sur Antiochus le Grand de Syrie en 190 av. J.-C.; elle ne cessa d’être prospère sous les Byzantins (voir Pauly-Wissowa, XXVII, …

Sīnūb

(3,066 words)

Author(s): Kramers, J. H. | Faroqhi, Suraiya
, Sinope, en Turc moderne Sinop, ville et port de mer sur la côte septentrionale de l’Asie Mineure, dans la Paphlagonie classique, entre les embouchures du Saḳariya [ q.v.] et du Ḳi̊zi̊l İrmaḳ, et environ à distance égale des ports de Ṣamsūn et d’Ineboli, à 124 km au Nord-est de Ḳasṭamūnī [ q.v.]. C’est la célèbre ville de Σινώπη de l’antiquité, dont elle a gardé le nom; les auteurs musulmans la connaissent sous le nom de Sanūb (Abū l-Fidāʾ, 392 et Ibn Faḍl Allāh al-ʿUmarī, Masālik al-abṣār, éd. Quatre-mère, dans NE, XIII, 361), Ṣanūb (Ibn Baṭṭūṭa, II, 348), Sināb (Anon. Giese, 34; U…

Yas̲h̲

(1,501 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, forme turque ottomane du nom de la ville roumaine de Iaşi, nom usuel Iasi. Elle est située au Nord-est de la plaine de Moldavie, près du confluent de la Bahlui avec la Pr(o)ut (47° 10’ N.; 27° 35’. E.). A l’époque ottomane, ce fut la capitale de la principauté de Bog̲h̲dān [ q.v.] ou Moldavie. Dimitri Cantemir qui, de 1121-2/1710 à 1122-3/1711, résida dans cette ville en tant que prince de Moldavie, indiquait que le siège du gouvernement avait été transféré à Yas̲h̲ par Étienne le-Grand (838 ou 9-909 ou 10/1435-1504; en réalité, ce fut Alexandre…

Malaṭya

(2,739 words)

Author(s): Honigmann, E. | Faroqhi, Suraiya
, ancienne ville située non loin du cours supérieur de l’Euphrate. Elle se trouve à un croisement de routes importantes (dans l’antiquité, la route royale de Perse et la route de l’Euphrate; de nos jours, celle de Samsān-Sīwās-Malaṭya-Diyārbekr et celle de Ḳaysariyya-Albistān-Malaṭya-Ḵh̲arpūt), dans une plaine dont la fertilité et la richesse en arbres fruitiers et en fruits de toutes sortes ont été vantées aussi bien par les géographes arabes que par des auteurs de notre époque, comme Moltke pa…

Rize

(1,370 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, ville sur la côte anatolienne de la mer Noire, dans la partie orientale de l’antique Pont Euxin, et dans le Lazistān islamique médiéval [voir Laz], actuellement en République Turque (lat. 41° 03′ N., long. 40° 11′ E.). A l’époque byzantine, Rhizos/Rhizaion était une place d’une certaine importance, solidement fortifiée. Après l’annexion par les Ottomans de l’empire des Comnène de Trébizonde en 865/1462 [voir Ṭarabzun], elle fit partie de l’empire ottoman. Une liste des sièges de métropolites orthodoxes subsistant à la fin du IXe/XVe siècle mentionne cette ville, qui faisait …

Malāzgird

(2,419 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya | Hillenbrand, Carole
, ville de Turquie. I. — La ville. Malazgirt (en turc moderne) constitue un chef-lieu de district ( ilçe) dans la province ( il) de Muç, en Anatolie orientale. Les alentours de la ville sont riches en inscriptions cunéiformes, et il est possible que la bataille entre Téglathphalazar Ier et les rois Naïris se soit déroulée dans la région. En arménien ancien, le nom de la ville elle-même, qui ne remonte probablement pas plus haut que la période parthe, se présente sous les formes Manavazakert, Manavazkert et Manazkert, tandis que la forme arabe…

Sūḳ

(17,369 words)

Author(s): Bianquis, Th. | Guichard, P. | Raymond, A. | Atassi, Sarab | Pascual, J.-P. | Et al.
(a.), le marché. 1. Dans le monde arabe traditionnel. 2. L’Occident musulman. 3. Les marchés du Caire sous les Mamlūks et les Ottomans. 4. En Syrie. a) Damas à l’époque ottomane. b) Alep. 5. En ʿIrāḳ. [Voir Suppl.]. 6. En Perse. 7. A l’époque ottomane (Anatolie et Balkans). 8. En Inde musulmane. 1, Les sūḳs dans le monde arabe traditionnel. Sūḳ/aswāḳ marché, sans doute à l’origine le lieu où l’on conduisait, sāḳa, yasūḳu, les animaux que l’on désirait vendre. Comme le terme français «marché» et le terme anglais «market», le mot arabe sūḳ a acquis une double signification, il désigne à …

News̲h̲ehir

(862 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, turc moderne Nevşehir, ville de l’Anatolie centrale, dans la Cappadoce de l’Antiquité classique, à 60 km à l’Ouest de Kayseri [voir Ḳayṣariyya] et à 13 au Sud du Kizil Irmak [ q.v.], à une altitude de 1180 m environ (38°38′ N., 34°43′ E.). Elle est aujourd’hui le chef-lieu d’un il ou province du même nom; en 1970, population de la ville: 57 556 habitants, de l’ il: 231 873. La région de News̲h̲ehir était connue, entre le VIe et le IXe siècles de J.-C, pour ses cavernes monastiques; elle devint une zone frontière pendant les invasions arabes. Les habitants se protégeaient e…

Yozgat

(473 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, ville du nord de l’Anatolie centrale, à 160 km à l’Est d’Ankara, construite sur les deux rives d’un affluent du Délice Irmak (39° 50’ N/34° 48’ E, altitude 1320 m.). Son nom proviendrait de yoz signifiant ‘troupeau’, ‘pâturage’ et de gat, en dialectal ‘ville’. Des membres de la famille Ḏj̲ebbārzāde Čapanog̲h̲lu l’auraient fondée; cette dynastie, dont l’existence est consignée depuis 1116/1704, pourrait être d’origine Mamalu-Turkmène. Elle constituait une des plus puissantes lignées d’ aʿyān en Anatolie centrale, contrôlant un territoire s’étendant bien au-delà de so…

Siʿird

(1,963 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Faroqhi, Suraiya | Jastrow, O.
, Siʿirt, Isʿird, forme arabe médiévale du nom d’une ville d’Anatolie sud-orientale, à 150 km à l’Est de la moderne Diyārbekir et à 65 km au Sud-ouest du lac de Van (lat. 37° 56′ N., long. 41° 56′ E.). Elle se trouve sur la rivière Bohtan, affluent du haut Tigre, sur les contreforts de l’extrémité orientale des monts du Taurus. C’est la ville turque moderne de Siirt, actuellement chef-lieu d’un il, ou province du même nom. 1. L’histoire. (a) La période pré-ottomane. Siʿird apparaīt très peu dans les sources islamiques. L’absence de fortifications lui enlevait visiblement tout…

Rewān

(2,354 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, Eriwan, capitale de l’Arménie, peutêtre identique à l’Arran des géographes arabes Ibn Rusta et Ibn al-Faḳīh; elle est appelée Hrastan en arménien, et Rewān dans les sources ottomanes. A l’époque islamique, la ville semble avoir pris de l’importance à partir du milieu du Xe/XVIe siècle. Elle se situe tout près d’Echmiadzin, siège du patriarcat arménien, souvent dénommé Üčkilise «Trois Eglises» dans les sources européennes et ottomanes, encore qu’elle englobe aujourd’hui quatre églises. Au Xe/XVIe siècle, la ville faisait partie de la Perse ṣafawide, mais fut attaquée…

Izmīr

(2,973 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, forme turque du nom Smyrna en grec ancien, l’une des villes marchandes de Méditerranée orientale. Elle est située en Anatolie occidentale au fond du golfe d’Izmir et la ville antérieurement à l’époque moderne se trouvait principalement dans la petite plaine du delta du Kizilcullu (ancienne Mêlas). Izmir a une histoire longue de cinq millénaires; des fouilles archéologiques ont révélé que le niveau d’occupation le plus ancien est contemporain de la première ville de Troie au début de l’Âge de Bronze…

S̲h̲ebṣefa (S̲h̲ebiṣefā, S̲h̲ebṣafā) Ḳadi̊n

(215 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, princesse ottomane (m. 1220/1805), probablement la sixième du rang des ḳadi̊ns du sultan ʿAbdüalḥamīd I. Elle était la mère d’un prince mort jeune, et de la princesse Hibetullāh Sulṭān (née en 1202/1788). En 1212/1798, elle acquit le čiftlik de Ḏj̲ihānzāde Ḥuseyin Beg, et devint aussi propriétaire de terres agricoles au voisinage de Salonique (Selānik [ q.v.]), sans parler d’une pension prélevée sur les revenus des douanes d’Istanbul. S̲h̲ebṣefā Ḳadi̊n est créditée d’une fondation portant son nom dans le quartier de Zeyrek à Istanbul, créée en 1202…

Ṭapu

(1,406 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
(t.), terme de l’administration fiscale ottomane. Textes poétiques du VIIIe/XIVe…

Marʿas̲h̲

(5,904 words)

Author(s): Honigmann, E. | Faroqhi, Suraiya
, ville de la région du Taurus, dans l’Anatolie méridionale, qui appartient aujourd’hui à la Turquie et constitue le chef-lieu, sous la forme Maraş, de l’ il (autrefois vilayet) du même nom. Elle se trouve à 610 m environ au-dessus du niveau de la mer, sur la bordure septentrionale de la dépression (ʿAmḳ de Marʿas̲h̲; aujourd’hui Çakal Ova et au Sud de Şeker Ova ou Maraş Ovasi) qui s’étend à l’Est du Ḏj̲ayḥān et est arrosée par son tributaire, le Nahr Ḥūrīt̲h̲ (Aḳ-Ṣū). De sa situation à l’intersection des ¶ routes qui mènent à Anṭākiya, à ʿAyn Zarba et al-Maṣṣīṣa, à Albistān (Abulustain) et Yarpūz, par Göksün (Kokussos) à Ḳaysāriyya, par Behesnī (Bahasnā) à Sumaysaṭ et par al-Ḥadat̲h̲ et Zibaṭra à Malaṭya, il résulte que Marʿas̲h̲ fut dès les temps les plus anciens l’un des centres de trafic les plus importants de la région frontière de la Syrie. Marʿas̲h̲ est mentionnée, à plusieurs reprises et de très bonne heure, jusque dans des textes assyriens, sous le nom de Marḳasi, capitale du royaume de Gurgum [voir …

Ṣāmsūn

(2,210 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
(forme turque moderne Samsun), ville du Nord de l’Asie Mineure dans le Pont classique. L’établissement byzantin, connu sous le nom d’Amisus, attira l’attention des Danis̲h̲mendides [ q. v.]; sous celui de Sāmiya, elle est mentionnée dans l’épopée historique dite Dānis̲h̲mend-nāme. La ville passa aux mains des Turcs à la fin du VIe/XIIe siècle, mais fut brièvement reprise par les Byzantins; en 608-9/1212, Samsun fit partie de la Principauté des Comnène de ¶ Trébizonde. Avant 585/1189, lorsque le Sultan Ḳilid̲j̲ Arslan partagea son Etat entre ses fils, la ville passa entre les mains de Rukn al-dīn. Une route commerciale reliant le port à Amasya, Çorum et Ankara, et également à l’Est de l’Anatolie était visiblement d’importance secondaire. La ville était cependant reliée par des routes maritimes à Caffa (Kefe, Feodosiya) en Crimée [voir Kefe] et à la côte Nord de la Mer Noire. Des sources génoises rapportent la présence d’un kommerkiaros turc (percepteur de droits de douane) vers 688/1289. Au VIIIe/XIVe siècle, la région était contrôlée par la dynastie des Ḏj̲andar Og̲h̲lu [voir Isfendiyār Og̲h̲lu]. dont l’un des membres, appelé Isfendiyār (b.) Bāyezīd, battait à Samsun une monnaie ne comportant malheureusement aucune date. Nous apprenons du chroniqueur ottoman Nes̲h̲rī qu’en 795/1393, le sultan ottoman Yi̊ldi̊ri̊m Bāyezīd prit le contrôle de Kastamonu et de Samsun, laissant une principauté très réduite aux mains d’Isfendiyār b. Bāyezīd. Selon Hans Schiltberger qui était présent en Anatolie à cette épo…

ʿUs̲h̲āḳ

(1,195 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, ville d’Anatolie occidentale, Uşak (38° 42′ N., 29° 25ʹ E., ait. 907 m.) en Turquie contemporaine. Histoire. Dans l’antiquité, la ville lit partie de l’empire des Hittites, et les ruines de la ville classique de Flaviopolis sont proches. Au VIIIe/XIVe s., elle dépendait du beylik de Germiyān-Oghullari̊ [ q.v.]. La seule waḳfiy̲y̲e̲ conservée de cette période, datée de 721/1321, concerne la fondation d’une zāwiye en ce lieu par Yaʿḳūb Ier (Mustafa Çetin Varhk,

Ṭarabzun

(3,124 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, forme turque de Trebizonde, τραπε-ζοῦΣ en grec, ville située au bord de la Mer noire au Nord de l’Anatolie. A la dissolution de l’Empire byzantin après la conquête franco-vénitienne de Byzance en 600-601/ 1204, Ṭarabzun, qui avait été brièvement occupée par les Sald̲j̲ūḳs à la fin du VIe/XIe siècle, devint le centre d’une principauté gouvernée par une branche de la dynastie Comnène. Cette dernière continua à utiliser le titre impérial byzantin et les solides murailles de la citadelle et de la ville moyenne (Orta Ḥiṣār) qui dataient …

Mug̲h̲la

(1,752 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, orth. turque moderne Muǧla, ville du Sud-ouest de l’Anatolie. Elle était connue dans l’Antiquité sous le nom de Mobolla ou Mogolla; la période byzantine n’a laissé aucune trace dans la ville et dans ses environs immédiats. A partir de la seconde moitié du VIIe/XIIIe siècle, la région fut aux mains des Turcs et devint le territoire de la principauté des Mentes̲h̲e Og̲h̲ullari̊ [ q.v.], dont les centres étaient Milas [ q.v.] et Pečin (qui, abandonné au milieu du XXe siècle, est devenu un important site archéologique). Mug̲h̲la servit parfois de résidence à des princes mineurs des Mentes̲h̲e Og̲h̲ullari̊ et ne fut le centre administratif de la région qu’après la conquête ottomane. Les Mentes̲h̲e Og̲h̲ullari̊, sur la défensive contre leurs voisins du Nord, les Aydi̊n Og̲h̲ullari̊, établirent, au VIIIe/XIVe siècle, des relations politiques et commerciales avec l’administration vénitienne de la Crète. Malgré les interdictions de la papauté, des négociants vénitiens vendaient des métaux à Mentes̲h̲e et recevaient en retour des chevaux et des esclaves. Du côté de Mentes̲h̲e, ce commerce était souvent mené comme un monopole contrôlé par le prince. Chaque fois que les Mentes̲h̲e Og̲h̲ullari̊ étaient dans une situation politique difficile, les Vénitiens exerçaient des pressions pour faire lever les monopoles, et ils réussirent finalement à faire supprimer tous ceux qui concernaient les importations sauf pour le savon et le vin. Le commerce de Venise avec la région paraît avoir été réduit après la conquête de la principauté de Mentes̲h̲e par le sultan Yi̊ldi̊ri̊m Bāyezīd (791-805/1389-1402) qui interdit l’exportation des grains, des chevaux et du bois de constru…

Yaya

(410 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, (t.), littéralement «piéton», signifiait, dans l’usage militaire ottoman des VIIIe-Xe/XIVe-XVIe siècles, fantassin. Appartenant, originellement, à l’armée k̲h̲āṣṣa qui servait directement sous les ordres du souverain, au Xe/XVIe siècle, les yayas faisaient partie des forces de province. D’après Meḥmed Nes̲h̲rī [ q.v.], sous le sultan Ork̲h̲ān l’occasion fut donnée aux contribuables paysans de rejoindre l’armée en tant que

Yaʿḳūb Pas̲h̲a

(652 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
médecin et fonctionnaire du Sultan ottoman Meḥemmed le Conquérant. Les sources ottomanes, juives et vénitiennes fournissent des renseignements au sujet de cet homme, appelé Jacopo ou Giacomo dans les sources italiennes, mais étant donné la possibilité que certains des textes subsistants visent d’autres personnes du nom de Yaʿḳūb ou même des anonymes, une grande partie de sa vie reste dans …

S̲h̲āh Sulṭān

(1,374 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
, nom de plusieurs princesses de la dynastie ottomane, notamment d’une fille de Bāyezīd II (M. Çağatay Uluçay, Padişahlarin kadinlari ve kizlari, Ankara 1980, 29) et d’une fille de Muṣṭafā III ( ibid., 10), qui fonda un complexe de mosquée- zāiwiye à Eyüp (Istanbul) existant encore aujourd’hui. Il sera question ici de deux princesses du Xe/XVIe siècle ayant porté ce nom. 1. S̲h̲āh Sulṭān, également appelée S̲h̲āhī Sulṭān ou Dewlets̲h̲āhī, fille de Selīm I mariée avant 929/1523 à Lüṭfī Pas̲h̲a, avec lequel elle doit avoir passé quelque temps en Epire. Il n…

Sid̲j̲ill

(7,461 words)

Author(s): Blois, F.C. de | Little, D.P. | Faroqhi, Suraiya
(a.) 1. Emploi kurʾānique et en arabe ancien. Sid̲j̲ill est un mot arabe désignant différents types de documents, en particulier ceux de nature officielle ou juridique. Il a longtemps été admis (tout d’abord, semble-t-il par Fraenkel) que ce terme remontait en définitive au latin sigillum qui signifie, dans la langue classique, «cachet» («cachet-matrice» et «cachetimpression»), mais qui était aussi utilisé en latin du Moyen-Age pour désigner des documents sur lesquels un sceau était porté; il fut emprunté par le grec byzantin comme σιγιλλ…

al-Ruhā

(5,442 words)

Author(s): Honigmann, E. | Bosworth, C.E. | Faroqhi, Suraiya
ou al-Ruhāʾ, appellation arabe d’une ville située au début de l’Islam dans la province de Diyār Muḍar [ q.v.] mais connue dans les sources occidentales sous le nom d’Edesse (classiquement Osrhoëne, Orrhoëne, Osdroëne; en syriaque Orhāy; en arménien Uṛhay). Elle se trouve actuellement dans la province de Diyarbakir, au Sud-est de la Turquie moderne, et porte le nom d’Urfa, qui n’est guère attesté avant l’arrivée des Turcs en Anatolie orientale. ¶ 1. Aux temps préislamiques. La ville est probablement ancienne, bien qu’il soit difficile de l’identifier avec l’Erech/Uruk b…

Taḥrīr

(1,044 words)

Author(s): Faroqhi, Suraiya
(a.), terme technique de l’administration ottomane dérivé de la racine arabe qui signifie «écrire»; ce mot est parfois également utilisé avec le même sens en turc ottoman. Mais en tant que terme technique, taḥrīr en vint à désigner les registres des impôts ottomans compilés pour la plus grande part au cours du IXe-Xe/XVe-XVIe siècle ( Başbakanlik Osmanli arşivi rehberi, Ankara 1992, 186-228, les cite par ce terme, un synonyme en étant tapu taḥrīr defterleri). C’est l’une des séries d’archives ottomanes les plus connues et elles peuvent à leur tour être divisées en defteri mufaṣṣal, def…
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