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Your search for 'dc_creator:( "Morony, M." ) OR dc_contributor:( "Morony, M." )' returned 12 results. Modify search
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al-Nahrawān
(844 words)
, ville et système de canaux de la région du bas-Diyālā (Tāmarrā), à l’Est du Tigre, au ʿIrāḳ. La partie inférieure du canal principal peut avoir été à l’origine le cours inférieur du Diyālā et avoir irrigué les terres situées à l’Est de Ctésiphon, où des établissements en éventail, dès la période parthe, font penser à l’existence d’un système de canaux. Au VIe siècle de J.-C, un grand ensemble de canaux fut créé par le roi sāsānide Ḵh̲usraw Anūs̲h̲irwān (531-79) qui fit creuser un long canal d’alimentation, le Ḳātūl Kisrawī, qui, partant de la rive orient…
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Encyclopédie de l’Islam
Mazdak
(3,915 words)
, (ou Masdaḳ, Maždak), chef d’un mouvement religieux révolutionnaire dans l’Iran sāsānide, sous le règne de Ḳubād̲h̲, fils de Fīrūz/Kavād, fils de Pērōz (488-96,’ 498-9 à 531). Klima considère le nom de Mazdak comme un télescopage entre un nom iranien, Mazdak, Mizdak ou Muzdak («le légitimeur») et un nom sémitique, Mazdeḳ, de la racine
zdḳ («droit»); il suggère aussi de voir en
mazdak l’appellation des chefs de ce mouvement plutôt qu’un nom propre et même celle de ses membres (al-Mazdaḳān, al-Mazādiḳa dans des sources arabes ainsi qu’al-Mazdaḳiyya). Presque tout ce que l’on sait d…
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Encyclopédie de l’Islam
Mad̲j̲ūs
(10,179 words)
(coll.; nom d’unité
Mad̲j̲ūsī) désigne à l’origine une ancienne caste sacerdotale iranienne (anc. persan:
magus̲h̲, accadien:
magus̲h̲u, syriaque:
mgōs̲h̲ā, grec: μάγοΣ), mais est employé ¶ en arabe pour désigner au premier chef les Zoroastriens. La caste sacerdotale s’identifiait étroitement à l’élite régnante de l’Iran sāsānide, où sa confession était la religion officielle de l’État et où elle possédait une organisation sociale et religieuse hiérarchisée. Les prêtres, nommés
mōbad, hirbad, dastūr ou
rat selon la situation et la fonction, avaient des attributions…
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Encyclopédie de l’Islam
Mulūk al-Ṭawāʾif
(4,306 words)
«rois des divisions territoriales», expression employée, en arabe, par les historiens musulmans, pour désigner les gouverneurs régionaux de Perse pendant la période parthe ou arsacide, puis les chefs des principautés élevées sur les ruines de l’empire umayyade dans al-Andalus. I. — En Perse. Les informations des historiens des IIIe et IVe/IXe-Xe siècles proviendraient des ¶ ouvrages aujourd’hui perdus d’Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih, de Musā b. ʿĪsa al-Kisrawī, des
mōbad̲h̲s [
q.v.] de S̲h̲īrāz, de (Bī)s̲h̲āpūr et du Fārs, des
Ak̲h̲bār al-Furs de ʿUmar Kisrā, du
S̲h̲āh-nāma de ʿAbd al-…
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Encyclopédie de l’Islam
al-Madāʾin
(1,943 words)
, «les villes» (pl. de
madīna), traduction arabe de l’araméen Māḥōzē ou Medīnāt̲h̲ā qui désignait la métropole sāsānide située sur le Tigre, à une trentaine de km au Sud-est de la future Bag̲h̲dād; plusieurs villes contiguës, qui s’étendaient le long des deux rives du fleuve, étaient reliées par un pont de bateaux. C’était la capitale administrative de l’empire, la résidence d’hiver du roi, le siège de l’exilarque juif et du catholicos nestorien. Dans la population mêlée d’Araméens, de Persans et de …
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Encyclopédie de l’Islam
Ṭassūd̲j̲
(255 words)
(a., pl.
ṭasāsīd̲j̲), division territoriale, mot en arabe emprunté au persan moyen
tasōk («un quartier»). Selon Frye,
tasōk avait été employé sous les Sāsānides pour une subdivision de la ville de Nīs̲h̲āpūr [
q.v.], mais dans les sources arabes
ṭassūd̲j̲ est employé normalement pour la subdivision rurale d’un
kūra, principalement dans le Sawād [
q.v.] d’ʿIrāḳ. On dit qu’il y aurait eu 60 de ces divisions en ʿIrāḳ, correspondant parfois aux districts des canaux. Un
ṭassūd̲j̲ était parfois équivalent à un
rustāk [
q.v.] (pl.
rasātīḳ) ou à une
nāḥiya, bien que la présence d’une subdiv…
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Encyclopédie de l’Islam
Kisrā
(851 words)
, forme arabe du nom persan Ḵh̲usraw, tirée du syriaque
Kesrō ou
Kosrō au VIe siècle de J. C.; le changement de consonne et de voyelle est dû au fait que la lettre étant employée en syriaque pour
k et
k̲h̲, elle fut prise comme représentant un
k lors de l’emprunt par l’arabe; la voyelle
u était passée en syriaque à
i par dissimilation, et la finale devint
alif maḳṣūra par contamination de la forme
fiʿlā. Bien que Ḵh̲usraw existe en arabe, Kisrā est d’un emploi fréquent comme nom propre, et surtout pour désigner les rois sāsānides Kisrā Anūs̲h̲iwān (531-79 de J. C.) et K…
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Encyclopédie de l’Islam
Sāsānides
(16,395 words)
, dynastie persane préislamique ¶ qui régna sur une large partie de l’Asie de l’Ouest de 224 jusqu’à 651 de notre ère. En arabe et dans l’usage moderne, le nom dynastique est dérivé de Sāsān, mentionné comme «seigneur» dans l’inscription de S̲h̲āpūr I [
q.v.] sur la Kaʿba de Zoroastre (SKZ). L’inscription de Narseh à Paikuli renvoie aussi au clan royal de Sāsānagān. Des noms théophores de la période parthe suggèrent que Sāsān peut avoir été une divinité mineure ou peut-être un ancêtre déifié. D’après le
Kār-nāmag de la période sāsānide tardive, Sāsān était le beau-fils de Pāpak, …
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Encyclopédie de l’Islam
Māh al-Baṣra
(421 words)
, «la Médie de Baṣra» désigne le district de Nihāwand [
q.v.] dont les impôts furent affectés à l’entretien des militaires d’al-Baṣra après la conquête d’al-Ḏj̲abal (Médie) par les Musulmans. Sayf b. ʿUmar affirme que cette disposition fut prise dès l’époque de ʿUmar b. al-Ḵh̲aṭṭāb (13-23/634-44), mais, d’après al-Balād̲h̲urī, Dīnawar et Nihāwand ne furent occupées par les troupes de Baṣra et de Kūfa respectivement qu’après la bataille de Nihāwand (21/642). Dès le califat de Muʿāwiya (41-60/661-80), la pop…
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Encyclopédie de l’Islam
Maysān
(5,410 words)
, nom arabe de la région située le long du Tigre dans le Sud-est du ʿIrāḳ; elle est appellée Μεσńνη par Strabon, Mēs̲h̲ān dans le Talmud babylonien, Mays̲h̲an en syriaque, Mēs̲h̲ān en moyen persan, Mēs̲h̲un en arménien et T’iao-tche (Chaldée) dans les sources Han. Les références les plus anciennes datant du Ier siècle de J.-C. indiquent que Μεσńνη, était un toponyme ethnique et désignait le pays du peuple appelé ΜεσηνόΣ qui demeurait le long du côté arabe de la côte au fond du golfe Persique (μαισανιτηΣ κολποΣ chez Ptolémée). Que ces peuples aie…
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Encyclopédie de l’Islam
Marzpāṅ
(1,356 words)
, forme arabisée: Marzubān «gardien de la marche», «marquis», de l’avestique
maraza et MParthe
mrz «frontière» +
pat «protecteur». La forme
marzpān du moyen persan fait songer à une origine nord-iranienne. Ce terme a commencé à être employé comme titre d’un gouverneur militaire d’une province frontière de l’empire sāsānide au IVe ou au Ve siècle de J.-C., à l’époque où
marz, marzpan et
marzpanutʿiun (fonction de
marzpān) ont été empruntés par l’arménien et
marzbanā par le syriaque. La forme néo-persane
marzbān, marzvān ou
marzabān a été arabisée en
marzubān (pl.
marāziba, marāzib), pe…
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Encyclopédie de l’Islam
Mōbad̲h̲
(3,701 words)
«chef des Mad̲j̲ūs», forme néo-persane du moyen persan
magupat (ancien persan
*magupati); ce titre apparaît dans le parthe manichéen sous ia forme
magbed, en arménien,
mogpet ou
movpet, en syriaque
mōpatā en
mōhpatë, en grec μαυῖπτάΣ, μαυπιάΣ, μαύτηΣ, μαύπηΣ et μάπτα et en arabe
mawbad̲h̲ ou
mūbad̲h̲, pl.
mawābid̲h̲a. La réputation de ce prêtre zoroastrien touchant l’instruction religieuse et les attributions judiciaires a conduit al-Yaʿḳūbī à rendre ce terme par
ʿālim al-ʿulamāʾ, tandis qu’al-Masʿūdī le rend par
ḥafīẓ al-dīn et le fait dériver de
mu = religion et
bad̲h̲ = protecte…
Source:
Encyclopédie de l’Islam