Encyclopédie de l’Islam
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Sūz
(486 words)
, Sayyid Muḥammad Mīr (1133-1213/1720-98), poète urdu, né à Dihli. Son père descendait d’un saint gud̲j̲arātī, mais la famille était originaire de Buk̲h̲ārā. Le poète avait la solide éducation et la formation propre aux classes aristocratiques. C’était un excellent archer et un habile cavalier, adepte des arts martiaux en général, et d’une remarquable force physique. C’était un calligraphe expert, habile dans tous les styles d’écriture ornementaux. Après une jeunesse tumultueuse, il se fit derviche. En tant qu’auteur, si un certain nombre d’auteurs de
tad̲h̲kiras parlent de lu…
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Prēm Čand
(1,233 words)
(1880-1936), auteur indien de fiction en ourdou/hindī, très connu pour ses nouvelles, qui lui valurent une large audience comme pionnier du genre. De son vivant, et déjà un siècle auparavant, l’anglais mis à part, la langue officielle du Gouvernement Britannique de l’Inde était souvent appelée l’hindūstānī. Elle était habituellement rédigée dans l’écriture de style persan par et pour les Musulmans, et en dēvanāgarī par et pour les Hindous. Le premier type, lorsqu’il était employé comme langue littéraire, était également appelé l’ourdou («la langue du camp militaire»,
urdû [voir Ord…
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Sawdā
(776 words)
, Mirzā Muḥammad Rafīʿ (1125-1195/1713-1781), poète ourdou de grand renom, né à Dihlī. Son père était d’une famille de militaires de Kābul, et s’installa à Dihlī, où il devint un marchand prospère. Le futur poète était dans sa jeunesse un panier percé, et après la mort de son père dilapida l’héritage au cours d’une vie tapageuse. Après un essai de vie militaire, il se tourna vers une carrière poétique, adoptant le
tak̲h̲alluṣ de Sawdā (en arabe : mélancolie, folie), nom bien choisi à une époque où les poètes se concentraient sur le
g̲h̲azal. Peut-être y avait-il là également un clin d’…
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Nad̲h̲īr Aḥmad Dihlawī
(942 words)
(18361912), prosateur en ourdou, souvent qualifié de «premier réel romancier» dans cette langue. Mais cette qualification suppose que, par «romans», on désigne des ouvrages de fiction traitant de thèmes sociaux contemporains suivant plus ou moins des modèles occidentaux (sur la fiction avant Nad̲h̲īr Aḥmad, voir Ḳiṣṣa, V, en ourdou; on trouvera dans ce dernier article des renseignements sur cinq romans de cet auteur). Il naquit dans un village du district de Bid̲j̲nawr, non loin de Dihlī, d’un père pauvre et prodigue, qui allait essayer de l’empêcher d’étud…
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Ḥasan
(822 words)
, Mīr G̲h̲ulām (1140-1201/1727-86), poète en ourdou renommé pour ses
mat̲h̲nawīs. Fils de Mīr Ḍāḥik, poète de talent modeste qui fut satirisé par Sawdā, il naquit à Dihlī, reçut une éducation libérale qui comprenait le persan, mais pas l’arabe, semble-t-il. L’art poétique lui fut enseigné par son père et par Mīr Dard. Après le sac de Dihlī par Nādir S̲h̲āh (1739), il émigra avec son père à Fayḍābād, capitale de l’Awadh; en cours de route, tous deux séjournèrent à Dig, près de Bharatpur, et se joignirent a…
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Ḳāmūs
(4,449 words)
« dictionnaire ». Le mot
ḳāmūs/
ḳawmas, issu du grec Ώxεαυóζ , apparaît en arabe, au plus tard à l’époque du Prophète, pour désigner «le fond, la partie la plus profonde de la mer»; toutefois, suivant Ptolémée, les géographes arabes réempruntèrent le terme grec, sous la forme
Uḳiyānūs, et l’appliquèrent eux aussi à «la masse liquide entourant la terre», plus particulièrement à l’océan Atlantique, qui fut appelé
baḥr Uḳiyānūs al-Muḥīṭ, puis plus simplement
al-Kāmūs al-muḥīṭ. Cette dernière expression ayant été métaphoriquement employée par al-Fīrūzābādī [
q.v.] comme titre de son…
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Muk̲h̲tārāt
(9,164 words)
(a.), anthologie, morceaux choisis. I. — En arabe. Selon la tradition médiévale, la plus vieille anthologie de poèmes arabes est le petit recueil de célèbres
ḳaṣīdas préislamiques, connues sous les noms des «sept longs poèmes»,
al-Muʿallaḳāt [
q.v.],
al-Sumūṭ, etc. Elle est probablement la plus ancienne à avoir été conçue. Au début de la période ʿabbāside, ont été compilées les célèbres
Mufaḍḍaliyyāt [
q.v.]. L’anthologie d’al-Aṣma’î, les
Asmaʿiyyāt, qui contient 92
ḳaṣīdas dues à 71 poètes (dont 44 préislamiques) a retenu relativement peu l’attention des écrivains…
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Mat̲h̲al
(14,333 words)
(a., pl.
amt̲h̲āl), proverbe, dicton populaire dérivé — de même que l’aram.
mat̲h̲lā, l’hébreu
mās̲h̲āl et l’éthiopien
mesl, mesālē — de la racine du sémitique commun signifiant «similitude, égalité, ressemblance, équivalence» (cf. accad.
mas̲h̲ālum «égalité»,
mis̲h̲lum «moitié»). «Créer un proverbe» se dit:
fa-arsala(t)hā, ou
d̲j̲aʿala(t)hu mat̲h̲alan, faḍaraba(t) bihi l-mat̲h̲ala et «devenir proverbial»:
ḍuriba bihilbihā l-mat̲h̲alu, mat̲h̲alun yuḍrabu, fa-d̲h̲ahaba(t) ou
d̲j̲arā/
d̲j̲arat mat̲h̲alan ou simplement
fa-ṣāra mat̲h̲alan. I. En Arabe. I. Définition II…
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Masraḥ
(31,344 words)
(a.), «scène», de plus en plus employé pour désigner le «théâtre» (dans le même sens que
Bühne en allemand); fréquemment synonyme de
tiyātrō (de l’italien). Phénomène artistique et littéraire qui se manifesta au premier chef dans les deux derniers siècles, le théâtre arabe a ses racines dans des représentations locales de la passion de Ḥusayn [voir Ta ʿziya], les marionnettes et le théâtre d’ombres [voir Ḳaragöz], la mimique et d’autres farces populaires et a été influencé par le théâtre étranger contemporain (plutôt que classique). I. — Orient arabe. Bien que des pièces populaires…
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Ḳiṣṣa
(24,279 words)
(a.), pl.
ḳiṣaṣ, est le terme qui, après une longue évolution, est généralement employé, de nos jours, pour désigner en arabe un roman, tandis que son diminutif,
uḳṣūṣa, pl.
aḳāṣīṣ, a été adopté quelque temps, notamment par Maḥmūd Taymūr [
q.v.], comme équivalent de «nouvelle», avant d’être malencontreusement remplacé par un calque de l’anglais,
ḳiṣṣa ḳaṣīra (short story). C’est à ces genres littéraires tels qu’il sont cultivés dans diverses littératures que seront en grande partie consacrées les sections du présent article, même si le mot
ḳiṣṣa lui-même n’est pas usité. Malgré …
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S̲h̲iʿr
(25,898 words)
(a.), la poésie. 1. En arabe, (a)
La période classique. C’est le fleuron de la culture arabe et son discours le plus authentiquement représentatif. Les idées véhiculées par la poésie et les résonances affectives qu’elle transmet lui valent, même de nos jours, où de nombreuses formes littéraires nouvelles lui font concurrence, la faveur des lettrés et des petites gens. Malgré la ressemblance phonétique,
s̲h̲iʿr n’a rien à voir avec le
s̲h̲īr hébraïque; le
ʿayn est une consonne «dure» qui persiste dans les racines communes aux deux langues. Le terme est attesté en arab…
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