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Your search for 'dc_creator:( "İnalcik, H." ) OR dc_contributor:( "İnalcik, H." )' returned 17 results. Modify search

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Tīmār

(5,317 words)

Author(s): Inalcik, H.
(p.), literally “care, attention”, Tkish. equivalent dirilik , dirlik “livelihood”, a term denoting nonhereditary prebends to sustain a cavalry army and a military-administrative hierarchy in the core provinces of the Ottoman Empire. The system of tīmārs was not only the underpinning of the military-administrative organisation of the empire but also the determining factor for its mīrī [ q.v.] land system and for the peasants’ status and taxation, as well as for its agrarian economy in the classical age, 1300-1600. 1. Origins . The earliest documentary reference to the tīmār

Bud̲j̲āḳ

(466 words)

Author(s): İnalcık, H.
, Bessarabie méridionale (le nom de Bessambie désignait autrefois seulement le Bud̲j̲āḳ). En turc, bud̲j̲āḳ (bud̲j̲g̲h̲aḳ dans le turc parlé par les Kumans, établis à cet endroit autrefois), signifie «coin». À partir de 638/1241, cette zone fit partie de l’em- pire de la Horde d’Or [voir Bātūʾides]. Quand celui-ci fut sur son déclin, la région fut occupée temporairement par le voïvode de Valachie (vers 746/1345) et, plus tard, vers 802/1400, par celui du Bog̲h̲dān [ q.v]. Par suite de l’action conjuguée des Ottomans et des Tatars de Crimée, d’abord Aḳ-Kirmān et Kili, en ¶ 889/1484, puis…

Čift-resmi

(571 words)

Author(s): İnalcık, H.
, appelé aussi čift-ḥaḳḳi̊ ou ḳulluḳ-aḳčasi̊, impôt de base sur les reʿāyā [ q.v.], payé en principe dans l’empire ottoman par tout paysan musulman, raʿiyyet, possédant un čift. Le mot čift, signifiant à l’origine «paire», était employé pour désigner la surface qui pouvait être cultivée avec une paire de bœufs, et qui variait de 60 à 150 dönüms selon ¶ la fertilité du sol (1 dönüm = environ 1000 m2). Nous trouvons un čift -aḳčasi̊ en Anatolie, sous les Sal-d̲j̲ūḳides, au taux de 1 dīnār. D’autre part, le čift resmi ottoman présente des similitudes frappantes avec les impôts byzantin…

Bender

(423 words)

Author(s): İnalcık, H.
, ville de Bessarabie, dont le nom apparaît sur une pièce de monnaie de Mengli Gerey datée de 905/1499-1500. On le trouve dans les documents tatars sous la forme Bender-Kerman (voir Zernov, Matériaux, 16). Bender, du persan bandar, était appelée auparavant Tigina ou Tighinea, nom qui peut être d’origine kumane. Dire que la ville fut fondée d’abord par les Génois est une légende ( Chronique dUreche, éd. Giurescu). Son essor comme ville commerçante, avec d’importantes recettes douanières, est dû au fait qu’elle se trouvait sur «la route tatare», où avait lieu …

Bog̲h̲dān

(1,295 words)

Author(s): İnalcık, H.
à l’origine Bog̲h̲dān-ili ou Bog̲h̲dānwilāyeti («le territoire de Bog̲h̲dān»), nom turc de la Moldavie, ainsi appelée d’après Bog̲h̲dān qui, en 760/1359, fonda une principauté entre le flanc oriental des Carpathes et le Dniestr (Turla). Le terme Bog̲h̲dān-ili apparaît dans le ḥükm de Meḥernrned II daté de 859/1455 (Kraelitz, Osm. Urk., table I). Le terme Ḳara-Bog̲h̲dān se trouve dans la lettre d’tminek datée de 881/1476 ( Belleten, III-IV, 644) et chez les chroniqueurs ottomans, en général. La principauté subit sa première attaque ( aḳi̊n), de la part des Ottomans, en 823/142…

Bennāk

(296 words)

Author(s): İnalcık, H.
, également appelée Benlāk au IXe/ XVe siècle, taxe ottomane ʿörfī (ʿ urfī) acquittée par les paysans mariés ( muzavvad̲j̲ reʿāyā), possesseurs d’une parcelle de terrain inférieure à un demi- čift [ q.v.] ou bien n’ayant pas de terre. Dans le premier cas, les paysans sont dits ekinlü bennāk ou tout simplement bennāk, et dans le second cas d̲j̲abā bennāk ou d̲j̲abā. Le mot bennāk semble être dérivé du verbe arabe banaka. Effectivement le bennāk resmi faisait partie du système čift resmi [ q.v.] et peut être considéré comme se composant à l’origine de deux ou trois des sept services ( ḳulluḳ, k̲h…

Bāyazīd

(1,733 words)

Author(s): İnalcık, H
(Bāyezīd) Ier, dit Yi̊ldi̊ri̊m «l’éclak», sultan ottoman (régna du 19 d̲j̲umādā II 791 au 13 s̲h̲aʿbān 805/15 juin 1389-8 mars 1403), né en ¶ 755/1354, fils de Murād Ier et de Gülčiček Ḵh̲ātūn. Vers 783/1381, il fut nommé gouverneur de la province qui fut prise aux Germiyānides en guise de douaire pour sa femme, Sulṭān Ḵh̲ātūn. Installé à Kütahya, il devint responsable des intérêts ottomans en Orient. Il se distingua comme soldat impétueux (d’où son surnom) dans la bataille d’Efrenkyazisi contre les Ḳaramānides (Ḳaramān-og…

Balḳan

(2,114 words)

Author(s): Inalcik, H.
, la péninsule des Balkans. Le mot Balḳan signifie montagne ou chaîne de montagnes et, sous la forme Balḳanli̊k en turc, région escarpée. L’étymologie du mot est maintenant liée à Balḳ, boue, et au suffixe diminutif -an en turc (selon H. Eren). Il existe une montagne appelée Balk̲h̲ān [ q.v.] au Türkménistan. Le mot Balḳan fut d’abord employé par les Ottomans en Roumélie avec son sens général de montagne, comme dans Čatal-Balḳan, Ḳara-Balḳan et Ungurus-Balḳani̊ (Carpathes). Mais il fut précisément appliqué à la chaîne Hémus des géographes de l’anti…

Rūmī

(463 words)

Author(s): İnalcık, H.
, nom donné aux Turcs d’al-Rūm [ q.v.], territoire faisant partie naguère de l’empire Romain d’Orient. L’appellation de rūmī fut largement répandue dans toutes les contrées de l’Islam oriental à partir du IXe/XVe siècle, notamment la Perse, l’Asie Centrale, l’Inde et l’Indonésie. Les Ottomans en limitèrent l’extension aux provinces d’Amasya et de Sivas. Les Rūmīs étaient particulièrement appréciés pour leurs qualités militaires, et pour leur talent de facteurs d’armes à feu. Des mercenaires rûmîs furent employés par les sultan…

Dawlat Giray

(363 words)

Author(s): İnalcık, H.
(918-85/1512-77), appelé le Taht-alg̲h̲an ou Dag̲h̲ti-alg̲h̲an (conquérant de la capitale), khān de Crimée de 958 à 985/1551-77. Il était le fils de Mubarek Giray, et il fut nommé en 938/1532 par Saʿādet Giray, k̲h̲ān kalg̲h̲ay, premier héritier du trône. Lorsqu’il devint k̲h̲ān en 958/1551 grâce au ferme appui des Ottomans, ces derniers accrurent leur influence en Crimée. Il poursuivit avec énergie la politique anti-russe de son prédécesseur et conclut, en 959/1552, une alliance avec les Jagellons contre la Russie. Il conduisit…

Tīmār

(5,583 words)

Author(s): Inalcik, H.
(p.), «soin, attention»; équivalent du turc dirilik, dirlik, «moyens d’existence», prébendes destinées à subvenir aux besoins de la cavalerie de l’armée et de sa hiérarchie administrative dans les provinces principales de l’Empire ottoman, avec une connotation héréditaire. Le système des tīmārs n’était pas seulement le ciment de l’organisation administrative et militaire de l’Empire mais aussi un facteur déterminant pour son système foncier mīrī [ q.v.], le statut des paysans et leur imposition, aussi bien que pour son économie agraire à l’âge classique, 1300-1600. 1- Origines.…

Eyālet

(2,733 words)

Author(s): İnalcık, H
(de l’arabe iyāla, «administration, exercice du pouvoir»; cf. trad. turque du Ḳāmūs d’al-Fīrūzābādī par ʿĀṣi̊m, Istanbul 1250/1834, III, 135), désignait, dans l’empire ottoman, la plus grande division administrative, placée sous l’autorité d’un beglerbegi [ q.v.], ou gouverneur général. Le terme fut ¶ officiellement employé dans ce sens après 1000/1591. En affirmant que, sous Murād III, l’empire était divisé en eyālete, M. d’Ohsson ( Tableau général de l’empire ottoman, VII, 277) doit commettre une erreur, car le terme n’apparaît pas dans les documents de l’épo…

Arnawutluḳ

(8,747 words)

Author(s): Mann, S.E. | İnalcık, H.
, nom turc ottoman de l’albanie. I. — Langue. Issu, dit-on, du pélasgien, l’albanais est une langue indo-européenne du type «satem» comme l’arménien, l’indo-iranien et le slavon. On n’en trouve aucune trace littéraire avant 1496, mais l’ancien illyrien et l’ancien épirote sont considérés, en partant de l’étude des noms de personnes et des noms de lieux, comme les prototypes, le premier du geg (albanais du Nord), et le second du tosḳ (albanais du Sud). Les mots ¶ illyriens mantua, mantia, «ronce», et . grōssa, «lime», sont en albanais le premier mand, manzë, le second grresë. Le macédonie…

Ḳānūn

(4,094 words)

Author(s): Linant de Bellefonds, Y. | Cahen, Cl. | İnalcık, H | RÉd.
, du grec χανών, a fini par avoir, en arabe, le sens très général de loi et de code (plur. ḳawānīn). Pendant une longue période, qui va de l’époque ʿabbāside jusqu’aux grandes codifications ottomanes des XVe et XVIe siècles, le vocable a surtout désigné les règlements pris par les gouverneurs de province ( wālī), en matière administrative, financière et pénale. I. Droit. En théorie, la s̲h̲arīʿ-a devait régenter toute la vie publique et privée du Musulman, mais comme les ouvrages de fiḳh ne comportent que très peu de dispositions de droit public et que, par ailleurs, le syst…

Ḥarīr

(13,288 words)

Author(s): Ed. | N. Steensgaard | İnalcik, H | Gharaibeh, A.K. | H. J. Schmidt
, silk. The etymology of the word is obscure; its synonyms ibrīsam and ḳazz , as well as dībād̲j̲ which more particularly denotes silk brocade, are Persian loanwords; k̲h̲azz , properly speaking a mixture of silk and wool, but sometimes also used for silk, is etymologically isolated in Arabic, and perhaps connected with ḳazz. Ḥarīr occurs in the Ḳurʾān, sūras XXII, 23 = XXXV, 33, and LXXVI, 12, where it is said that the raiment of the people of Paradise will be silk. A group of traditions which, together with others, express an ascetic tendency in e…

Harīr

(13,959 words)

Author(s): Réd. | N. Steensgaard | İnalcik, H. | Gharaibeh, A.K | H. J. Schmidt
, soie; l’étymologie de ce terme est obscure; ses synonymes ibrīsam et ḳazz, ainsi que dībād̲j̲ qui désigne plus particulièrement le brocart de soie, sont des emprunts au persan; k̲h̲azz, à proprement parler mélange de soie et de laine, mais également employé parfois pour la soie, est étymologiquement isolé en arabe et peut-être à mettre en rapport avec ḳazz. Ḥarīr apparaît dans le Ḳurʾān (XXII, 23 = XXXV, 33 et LXXVI, 12) où il est dit que les élus du paradis seront vêtus de soie. Un groupe de traditions qui, avec d’autres, expriment une tendance ascét…

Ḍarība

(19,470 words)

Author(s): Cahen, Cl. | J. F. P., Hopkins | İnalcik, H. | Rivlin, H. | Lambton, A.K.S | Et al.
, un des termes les plus courants pour désigner l’impôt, et qui s’applique plus spécialement à toute la catégorie des taxes ajoutées en pratique aux impôts fondamentaux de la théorie canonique. De ces derniers ( zakāt ou ʿ us̲h̲r, d̲j̲izya et k̲h̲arād̲j̲, etc.) et de leur rendement pendant la période «classique», un tableau sommaire a été donné ci-dessus à l’article Bayt al-māl, et l’étude précise de leurs modalités d’assiette et de perception sera faite sous leurs noms respectifs, en particulier sous Ḵh̲arād̲j̲; à l’occasion du k̲h̲arād̲j̲ et de la ¶ zakāt seront indiquées les taxes…