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Your search for 'dc_creator:( "Boratav, P.N." ) OR dc_contributor:( "Boratav, P.N." )' returned 15 results. Modify search

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Maddāḥ

(2,500 words)

Author(s): Boratav, P.N.
(turc meddah), mot arabe qui signifie panégyriste; le terme a été utilisé chez les Turcs ottomans comme synonyme de ḳi̊ṣṣa-k̲h̲wān (arabe ḳāṣṣ) et s̲h̲ehnāme-k̲h̲wān pour désigner les conteurs professionnels des milieux urbains; il en a été de même chez les Persans, mais plus rarement; quant aux Arabes, ils l’ont employé, à une époque assez tardive, pour désigner les «mendiants chanteurs des rues» (voir Köprülüzāde M. Fuʾād, Meddāhlar, dans Türkiyyāt Med̲j̲mūʿasi̊, I (1925), 11-12); en Afrique du Nord, cependant, le mǝddāḥ est une sorte de «trouvère religieux qui va dans l…

Parī

(1,144 words)

Author(s): Boratav, P.N. | Bruijn, J.T.P. de | J. T. P. de Bruijn
(p.; turc: peri) être surnaturel des contes et légendes, de même que de toute une catégorie de croyances populaires. 1. Chez les Turcs. Le mot est dérivé du persan par «aile»; en effet, il est imaginé, parfois, comme un être ailé. La tradition des Turcs le considère comme un esprit bienfaiteur. Toutefois, chez les Kazaks, il est parfois représenté comme un mauvais génie. Dans la tradition anatolienne, on le conçoit comme un être appartenant aux deux sexes; on emploie le terme composé Peri- Kizi, «Fille-Peri», quand il s’agit de peris du sexe féminin. Dans certains contes et légendes…

Ḏj̲inn

(3,710 words)

Author(s): MacDonald, D.B. | Massé, H. | Boratav, P.N. | Nizami, K.A. | Voorhoeve, P.
, d’après la conception des Musulmans, êtres corporels ( ad̲j̲sām) formés d’une vapeur ou d’une flamme, doués d’intelligence, imperceptibles à nos sens; ils peuvent apparaîtrẹ sous différentes formes et sont capables d’accomplir de pénibles travaux (al-Bayḍāwī, comm. sur Ḳurʾān, LXXII, 1; al-Damīrī, Ḥayawān, s.v. d̲j̲inn). Ils ont été créés d’une flamme sans fumée (Ḳurʾān, LV, 14), tandis que les hommes et les anges, les deux autres classes d’êtres intelligents, ont été faits de limon et de lumière. Ils peuvent avoir part au salut; Muḥamm…

Ilāhī

(1,034 words)

Author(s): Boratav, P.N.
est le terme par lequel est désigné, en Turquie, un genre de la poésie populaire d’inspiration religieuse, comportant des poèmes chantés — sans accompagnement instrumental — en chœur ou individuellement, lors de certaines cérémonies; c’est donc sa mélodie et son usage rituel qui font distinguer l’ ilāhī de tout autre genre de la poésie populaire religieuse. Beaucoup de textes, sans être, à l’origine, conçus pour être des ilāhīs, ont pu le devenir par la suite avec l’adjonction d’une mélodie appropriée, et être introduits dans des cérémonies qui exigent l’incantation des ilāhīs. Les ilā…

Māni

(858 words)

Author(s): Boratav, P. N.
(< ar. maʿnā), forme de la poésie populaire turque. Le māni est, le plus souvent, une pièce constituée de quatre vers heptasyllabiques rimant d’après le schéma a a b a; chaque quatrain peut suffire à remplir une fonction ou à transmettre un message. Cette norme d’unité autonome, ainsi que celles qui sont relatives à la disposition des rimes, au nombre des vers et au mètre n’imposent pas une règle absolue. L’usage du māni, dans des circonstances particulières, en chanson dialoguée (voir infra) peut lui conférer une forme polystrophique. De même, un grand nombre de chansons fo…

Ḥikāya

(11,632 words)

Author(s): Pellat, Ch. | Bausani, A. | Boratav, P.N. | Ahmad, Aziz | Winstedt, R.O.
(a.), nom verbal de ḥakā signifiant à l’origine «imiter», mais qui en est arrivé, par suite d’une évolution sémantique explicable, à acquérir le sens de «raconter, narrer»; parallèlement, le substantif ḥikāya, à partir du sens d’«imitation», a pris celui, plus particulier, de «mimique», pour finalement signifier «conte», «récit», «histoire», «légende». En arabe classique, l’intensif ḥākiya désignait un «mime», et l’arabe moderne a adopté le participe actif ḥākin pour traduire «phonographe». Le radical h.k.y./w. n’est pas représenté dans le Ḳurʾān, mais on le relève dans le ḥadīt…

Ḥayawān

(12,612 words)

Author(s): Pellat, Ch. | Sourdel-Thomine, J. | Elwell-Sutton, L. P. | Boratav, P.N.
«règne animal», mot arabe dérivé d’une racine sémitique (cf. hébreu ) impliquant une notion de vie ( ḥayāt [ q.v.]); il n’est attesté qu’une seule fois dans le Ḳurʾān (XXIX, 64), où il signifie «vie véritable» et qualifie l’autre monde; d’autre part, les dictionnaires précisent qu’une source du paradis porte également ce nom, mais ḥayawān désigne le plus couramment, avec une valeur de singulatif ou de collectif, un animal pris séparément ou les animaux en général, y compris l’homme, plus précisément appelé al-ḥayawān al-nāṭiḳ. I. — Lexicographie. La faune de la péninsule arabique …

Körog̲h̲lu

(621 words)

Author(s): Boratav, P. N.
, insurgé d̲j̲alālī [ q.v. au Suppl.] anatolien du XVIe siècle et héros d’un roman populaire. Le personnage réel était originaire de la région de Bolu. Il est très probablement le même personnage que le barde-soldat Körog̲h̲lu qui aurait participé aux campagnes d’Ozdemirog̲h̲lu ʿOtḥmān Pas̲h̲a au Caucase et en Ād̲h̲arbayd̲j̲ān dans les années 1584-5. Jusqu’à une date assez récente, Körog̲h̲lu était demeuré un personnage de légende. Ses exploits étaient narrés par les chanteurs-conteurs d’Anatolie, d’Ādḥarbayd̲j̲ān, de Turkménistan, d’Uzbekistān; de…

Ḳaragöz

(2,744 words)

Author(s): Boratav, P.N.
(turc: ḳarā «noir», göz «œil»: «œil noir») expression désignant le personnage principal du théâtre d’ombre turc et ce théâtre lui-même; le montreur est nommé ḳaragozcü ou k̲h̲ayālī. Le théâtre de ḳaragöz est joué avec des acteurs inanimés: des figures plates, ṣūret ou taṣwīr, manipulées par le montreur qui, comme le marionnettiste, les fait mouvoir et parler derrière un écran sans se montrer lui-même. Les personnages sont représentés ¶ avec des traits caricaturaux. Aux figures humaines, s’ajoutent les représentations schématisées de certaines bêtes, plantes et …

Ozan

(235 words)

Author(s): Boratav, P.N.
(t.) «troubadour», «poète-chanteurconteur». Du verbe oz- «concourir», «dépasser à la course», attesté dans Kās̲h̲g̲h̲arī, Dīwān lug̲h̲āl al-Turk (Ve/XIe siècle), de même que dans les parlers vivants kirgiz, sagay, koybol de l’Asie Centrale, et en turc d’Anatolie. On désignait par le terme ozan les troubadours qui accompagnaient l’armée à l’époque sald̲j̲ū ḳide. Un poète turc anatolien du IXe/XVe siècle s’appelait Ozan. En turkmène, c’est un terme vieilli remplacé par bagsi, poète populaire. En turc de Turquie, à partir du Xe/XVIe siècle il a été remplacé par le mot ʿās̲h̲i̊ḳ (âşik…

K̲h̲iḍr-ilyās

(808 words)

Author(s): Boratav, P. N.
(en turc, Hidrellez), désigne, dans la tradition turque, une fête populaire de printemps célébrée le 5-6 mai; cette date est considérée comme le début de la saison d’été allant de ce jour jusqu’au 7 novembre ( kasim). Les deux dates correspondent, respectivement, à la St Georges (23 avril) et à la St Démétrius (26 octobre). Ḵh̲iḍr (turc: Hizir), symbolise aussi [voir al-Khaḍir] dans la tradition turque la végétation renaissante du printemps. On croit que lorsque ce personnage se manifeste sur la terre, l’herbe sèche reverdit sur son passage; qu’il laisse …

Orta-oyunu

(538 words)

Author(s): Boratav, P.N.
(t.) «jeu-de-milieu», ainsi appelé parce qu’il se déroule sur une scène de plein air, palanka, autour de laquelle les spectateurs forment un cercle; un côté est réservé aux femmes, l’autre aux hommes. Derrière les spectateurs, se trouve l’endroit où les acteurs se préparent pour entrer en scène par un passage laissé libre. Les seuls décors sont: une chaise — ou une table — appelée dükkān «boutique», et un paravent, yeni-dünya «nouveau-monde». Un orchestre formé de zurna «hautbois», de čifte-naḳḳāre «double-tambour» et de davul, «grosse-caisse» exécute un air de danse, et les …

Ergenekon

(265 words)

Author(s): Boratav, P. N.
, nom d’une plaine entourée de montagnes, mentionnée dans la légende des origines des Mongols. Une légende, relatée dans la chronique chinoise de Pei-che (réd. vers 629), explique ainsi les origines des Tou-k’iue: ce peuple vivait sur les rives de la mer Occidentale, Si-hai; ils furent massacrés par un peuple voisin et seul, un jeune garçon mutilé resta vivant. Une louve qui le protégea et le nourrit devint grosse de lui. Elle le conduisit, par une grotte, à une plaine entourée de montagnes. Là, elle mit au mo…

Ki̊zi̊l-elma

(853 words)

Author(s): Boratav, P. N.
(ou Ḳi̊zi̊l-Alma) «pomme rouge», expression qui figure dans les sources écrites depuis le XVIe siècle et dans des récits de tradition orale des Turcs d’Anatolie et d’Azerbaϊd̲j̲an ainsi que dans ceux du folklore néo-grec, bulgare et roumain, restés vivants jusqu’à nos jours et par laquelle on faisait allusion à une ville légendaire qui serait l’ultime but des conquêtes turco-musulmanes. Certaines versions des légendes expliquent cette appellation par la ressemblance avec une «pomme rouge» de la coupole en or…

Mat̲h̲al

(14,333 words)

Author(s): Sellheim, R. | Wickens, G.M. | Boratav, P.N. | Haywood, J.A. | Knappert, J.
(a., pl. amt̲h̲āl), proverbe, dicton populaire dérivé — de même que l’aram. mat̲h̲lā, l’hébreu mās̲h̲āl et l’éthiopien mesl, mesālē — de la racine du sémitique commun signifiant «similitude, égalité, ressemblance, équivalence» (cf. accad. mas̲h̲ālum «égalité», mis̲h̲lum «moitié»). «Créer un proverbe» se dit: fa-arsala(t)hā, ou d̲j̲aʿala(t)hu mat̲h̲alan, faḍaraba(t) bihi l-mat̲h̲ala et «devenir proverbial»: ḍuriba bihilbihā l-mat̲h̲alu, mat̲h̲alun yuḍrabu, fa-d̲h̲ahaba(t) ou d̲j̲arā/ d̲j̲arat mat̲h̲alan ou simplement fa-ṣāra mat̲h̲alan. I. En Arabe. I. Définition II…