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Ibn ʿAzzūz, dit Sīdī Ballā

(269 words)

Author(s): Réd.
, appellatif d’un savetier de Marrakech du nom d’Abū Muḥammad ʿAbd Allāh al-Ḳuras̲h̲ī al-S̲h̲ād̲h̲ilī al-Marrākus̲h̲ī, à qui sont attribués des dons de thaumaturge et qui mourut en odeur de sainteté en 1204/1789. Son tombeau, situé dans sa propre demeure à Bāb Aylān, n’a cessé d’être visité, car il passe pour assurer la guérison des malades. Bien qu’il n’ait pas reçu une éducation très poussée, Ibn ʿAzzūz réussit néanmoins à laisser une œuvre abondante qui a trait principalement à la mystique et aux sciences …

Rafsand̲j̲ān

(100 words)

Author(s): Réd.
, petite ville de la province du Kirmān en Perse Centrale (lat. 30° 25´ N., long. 56° 00´ E., altitude 1572 m), située sur la route de Yazd, à 120 km à l’Ouest de la ville de Kirmān. C’est le cheflieu d’un s̲h̲ahrastān, ou district, du même nom. Connue aussi sous le nom de Bahrāmābād, elle comptait 1 470 habitants vers 1960. Son principal titre de célébrité est d’être la ville natale de l’actuel (1992) chef d’Etat de la République Islamique d’Iran (Président ¶ et Premier Ministre), ʿAlī Akbar Hās̲h̲imī Rafsand̲j̲ānī. (Réd.) Bibliography Razmārā (éd.), Farhang-i d̲j̲ug̲h̲rāfiyā-yi Īrān-zam…

Ḳul-og̲h̲lu

(191 words)

Author(s): Réd.
(t.), «fils d’esclave», désigne plus spécifiquement, dans l’usage ottoman, le fils d’un Janissaire admis à bénéficier d’une solde [voir Yeñi Čeri]. A l’époque turque, en Algérie et en Tunisie, le mot ḳulug̲h̲lī/kulug̲h̲lī et, avec dissimilation, ḳurug̲h̲lī/ kurug̲h̲lī (pl. ḳulug̲h̲lan/kulug̲h̲lān, ḳurug̲h̲lān/kurug̲h̲lān/krāg̲h̲el, français koulougli, et var.) désignait les éléments de la population issus du mariage de Turcs avec des femmes du pays. Ils étaient assez nombreux à Tunis, à Alger, à Tlemcen, dans les villes qui possédaient…

Ism

(2,491 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom —. Dans l’usage arabo-islamique, l’appellatif complet d’une personne est normalement constitué des éléments suivants: 1) kunya; 2) ism; 3) nasab; 4) nisba. Un certain nombre de personnes sont également connues sous un surnom ( laḳab) ou un sobriquet injurieux ( nabaz) qui, dans l’énoncé complet, se place après la nisba (4), tandis qu’à partir de la fin du IIIe/IXe siècle, l’emploi d’un surnom honorifique, avant ou après la kunya, devient de plus en plus fréquent chez les personnages de quelque importance. 1 — La kunya [ q.v.], généralement composé d’Abū («père de») ou Umm…

Is̲h̲āḳ Sükūtī

(248 words)

Author(s): Réd.
, un des chefs des Jeunes Turcs, probablement d’origine kurde, né en 1868. Alors qu’il était étudiant à l’École militaire de médecine, il fut, en mai 1889, l’un des fondateurs du Comité secret qui devint finalement le Comité Union et Progrès [voir Ittihād we-Teràḳkî Ḏj̲emʿiy̲y̲e̲ti];vers la fin de 1895, il fut exilé à Rhodes, mais il parvint à s’enfuir et à se rendre à Paris, où il s’associa aux émigrés jeunes turcs. En 1897, il fonda, avec d’autres, le journal anti-gouvernemental Osmanlt ( ʿUt̲h̲mānli̊) publié à Genève; mais, en 1899, cette publication cessa de paraître, à la…

Ḥareket Ordusu

(88 words)

Author(s): Réd.
, littéralement «armée d’action», nom donné habituellement aux troupes envoyées de Salonique le 17 avril 1909 sous le commandement de Maḥmūd S̲h̲ewket Pas̲h̲a [ q.v.], pour réprimer la mutinerie contre-révolutionnaire du Ier Corps d’Armée à Istanbul. Ces troupes, connues également sous le nom d’«Armée de la délivrance», atteignirent la capitale le 23 avril (N.S.) et, après ¶ quelques rencontres avec les mutins, occupèrent la ville le lendemain. (Réd.) Bibliography B. Lewis, The emergence of modern Turkey 3, Londres 1965, 212-3. Voir également Ḥusayn Ḥilmī Pas̲h̲a et İttiḥād we-Te…

Ḥarb b. Umayya b. ʿAbd S̲h̲ams

(135 words)

Author(s): Réd.
, père d’Abū Sufyān et beau-père d’Abū Lahab [ q.vv.], était l’un des principaux personnages de la Mekke. II aurait été le premier à employer l’écriture arabe et l’un des premiers à renoncer à boire du vin. Compagnon de ʿAbd al-Muṭṭalib, il lui succéda comme chef militaire, et c’est lui qui commandait le clan des ʿAbd S̲h̲ams et même, d’après certaines traditions, tous les Ḳurays̲h̲ites, pendant la guerre dite sacrilège [voir Fid̲j̲ār]. Après sa mort, le commandement serait passé aux Banū Hās̲h̲im. L’histoire de sa lutte de jactance avec ʿAbd al-Muṭṭalib et de la q…

Ḥafṣ al-Fard

(365 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAmr ou Abū Yaḥyā, théologien dont la biographie est à peu près inconnue. D’après Ibn al-Nadīm ( Fihrist, 180; éd. Caire, 255), il était originaire d’Égypte et, si l’on accepte la chronologie traditionnelle de la biographie d’al-S̲h̲āfiʿī (voir toutefois J. Schacht, dans Studia Orientalia Ioanni Pedersen.. dicata, 322), c’est probablement là qu’il eut maille à partir avec ce dernier, qui l’aurait «excommunié» (Ibn Ḥad̲j̲ar, Lisān al-Mīzān, II, 330-1); cet événement se produisit sans doute entre 188/804 et 195/810-1, de sorte qu’il est peu probable que Ḥafṣ ait été l’élève du ḳāḍī…

K̲h̲alīfa b. Abī l-Maḥāsin

(168 words)

Author(s): Réd.
al-Ḥalabī, médecin arabe originaire d’Alep, qui était peut-être apparenté à la famille d’Ibn Abī Uṣaybiʿa [ q.v.]. Les données biographiques qui le concernent sont assez rares, mais l’on sait qu’il écrivit, probablement entre 654 et 674/1256-75, un traité d’ophtalmologie intitulé al-Kāfi fī l-kuḥl (ou fī l-ṭibb) dans lequel il donne un aperçu sommaire de l’histoire de l’ophtalmologie chez les Arabes et traite de l’anatomie, de la physiologie et de l’hygiène des yeux, en citant les médicaments utilisés contre les maladies auxquelles ils son…

Ḥūs̲h̲

(139 words)

Author(s): Réd.
, pays des d̲j̲inns, au delà des sables de Yabrīn, dans lequel aucun humain ne s’aventure, et aussi espèce fabuleuse de chameaux issus d’un croisement entre chamelles communes et d̲j̲inns étalons ou descendants des chameaux des Wabār [ q.v.], dont ils occupent seuls le pays. Il arrive que des mâles sortent de ces étendues désertiques pour s’attaquer à des troupeaux et saillir des femelles domestiques; c’est ainsi que seraient nées des espèces renommées telles que les mahriyya [voir Ibil] ou les ʿasd̲j̲adiyya. Ḥūs̲h̲ semble bien être un doublet de waḥs̲h̲ [ q.v.] «sauvage», et ḥūs̲h̲ī/waḥ…

Mungīr

(229 words)

Author(s): Réd.
(orth. conventionnelle: Monghyr), ville du Bihār dans l’Union Indienne, sur la rive méridionale du Gange (25° 25’ N. et 86° 27’ E.) et à un important point de communications entre le Bengale et la moyenne vallée du fleuve. C’est aussi le centre administratif d’un district du même nom de la province du Bihār. Elle avait été fondée, dit-on, à l’époque des Guptas, et son premier conquérant musulman fut Muḥammad Bak̲h̲tiyār Ḵh̲ald̲j̲ī [ q.v.], lors de son expédition au Bihār en 589/1193. Elle acquit par la suite une certaine importance militaire et administrative et fut…

S̲h̲ammāk̲h̲a

(80 words)

Author(s): Réd.
, S̲h̲ammāk̲h̲ī, S̲h̲ammāk̲h̲iyya. nom islamique médiéval d’une ville de l’ancienne région de S̲h̲īrwān, dans le Caucase oriental, capitale, à partir du IVe/Xe siècle environ, de la dynastie locale yazīdie, des S̲h̲irwān S̲h̲āhs, qui lui valut un temps d’être renommée Yazīdiyya. Sur son rôle prémoderne, puis celui qu’elle joua après 1917, d’abord au sein de la République d’Azerbaïd̲j̲an de l’ex-Union Soviétique, et actuellement dans la République d’Azerbaïd̲j̲an indépendante sous le nom de S̲h̲emak̲h̲a, voir S̲h̲īrwān et S̲h̲īrwān S̲h̲āhs. (Réd.)

Taḳrīẓ

(229 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. ‘louange’, genre mineur de la littérature arabe médiévale consistant en déclarations louant les vertus d’un certain ouvrage, louange parfois composée après la mort de l’auteur de cet ouvrage, mais probablement, le plus souvent, lors de sa publication dans le but de faire du battage en sa faveur et ainsi de le promouvoir auprès du public. L’auteur peut avoir sollicité ces déclarations auprès d’amis obligeants ou de collègues, plus éminents de préférence. Avec bonheur, F. Rosenthal (vo…

Nāẓir

(151 words)

Author(s): Réd.
(a.), litt. «contrôleur», «surintendant», titre employé sous les Mamlûks pour divers fonctionnaires chargés de fonctions d’administration et d’inspection. Il y avait le nāẓir al-d̲j̲ays̲h̲ pour l’armée, le nāẓir k̲h̲izānat al-k̲h̲āṣṣ pour l’administration des revenus personnels du sultan, le nāẓir al-amlāk pour l’intendance des domaines privés du sultan, le nāẓir k̲h̲azāʾin al-silāḥ pour la fabrication des armes et des armements et leur dépôt dans la citadelle du Caire, le nāẓir al-aḥbās al-maḥrūra ou nāẓir al-awḳāf pour les fondations charitables et les terres const…

al-Fallūd̲j̲a

(97 words)

Author(s): Réd.
, nom d’une ancienne localité du ʿIrāḳ qui existe toujours; elle est située sur l’Euphrate, en aval d’al-Anbār [ q.v.] et à proximité de Dimmimā d’où se détachait, pour se diriger vers Bag̲h̲dād, le nahr ʿĪsā. Aujourd’hui, c’est à al-Fallūd̲j̲a que la grand’route venant de Bagdad traverse l’Euphrate. (Réd.) Bibliography Muḳaddasī, 115 Suhrāb, 123 Iṣṭak̲h̲rī, 84 Ibn Ḥawḳal, 165 Musil, The Middle Euphrates, 269-71 Le Strange, 66, 68 (distingue deux villages du même nom, le second étant situé au point de départ du nahr al-Malik, mais il semble y avoir là une confusion) M. Canard, H’amdânides…

ʿUtayba

(89 words)

Author(s): Réd.
, Buḥayrat (ou Baḥr) al-, lac lenticulaire, aujourd’hui intermittent, couvert de roseaux et de joncs, déversoir endoréique du Baradā [ q.v.], situé à 30 kms de Damas, dans le Mard̲j̲, à l’est et en contrebas de l’oasis de la G̲h̲uṭa [ q.v.], à proximité de l’ancien lac Hid̲j̲āna, déversoir de l’Aʿwad̲j̲. (Réd.) Bibliography V. Lortet, La Syrie d’aujourd’hui, dans Le Tour du Monde, 360 Admiralty handbooks, Syria, Londres 1943, 28-9 description détaillée dans N. Elisséeff, Nūr al-dīn, Damas 1967, I, 99, 251 S̲h̲. al-S̲h̲aʿbī, Muḥāfazat rīf Dimas̲h̲ḳ, Damas 1992, 319.

Raʾs (al-) Tannūra

(156 words)

Author(s): Réd.
, cap d’Arabie Saoudite orientale sur le Golfe Persique, lat. 26°40’ N., Long. 50°13’ E., au Nord d’al-Ḳaṭīf [ q.v.]. Le mot tannūr existe dans Ḳurʾān, XI, 42 et XXIII, 27, dans l’histoire de Noé, avec le sens de «four». Il désigne aussi toute source d’eau (Lane, Lexicon, s.v.). En juillet 1933, le roi ʿAbd al-ʿAzīz accorda à la Standard Oil Company ofCalifomia une concession pour chercher du pétrole dans la partie orientale de l’Arabie Saoudite. La première expédition de pétrole saoudien eut lieu à partir de Raʾs Tannūra en 1939. La raffine…

Ḥayātī-zāde

(215 words)

Author(s): Réd.
, famille ottomane de médecins et ʿulamāʾ, dont les principaux membres sont: 1. Muṣṭafā Feyḍī, qui serait un Juif converti (né Moshe ben Raphael Abravanel) et aurait servi d’interprète durant l’interrogatoire du «Messie» S̲h̲abbětay Sebi ([ q.v.]; voir aussi Dönme), devint reʾīs al-aṭibbāʾ [voir Ḥekīm-Bas̲h̲i̊] en 1080/1669-70 et mourut en 1103/1691-2. Il est l’auteur d’une «k̲h̲amsa» intitulée al-Rasāʾil al-mus̲h̲fiya fī l-amrāḍ al-mus̲h̲kila, sur la nature, les symptômes et le traitement de diverses maladies, d’après des ouvrages en latin de différents …

Daydaban

(115 words)

Author(s): Réd.
, du persan dīdebān, terme désignant, à différentes époques, une certaine catégorie de sentinelles, de gardiens, d’inspecteurs, etc. Il apparaît déjà comme nom de métier dans les Rasāʾil Ik̲h̲wān al- Ṣafāʾ (huitième risāla de la première série, éd. Caire, I, 210; cf. IC, 1943, 147), en même temps que nāṭūr. Dans l’usage ottoman classique, le terme, prononcé dīdebān, était appliqué aux gardiens de la douane, dont le chef était le dīdebān bas̲h̲i̊. Il désignait également des gardiens des tours d’incendie à Istanbul, ainsi que des vigies de la flotte et de l’armée. (Réd.) Bibliography Dozy,…

Rayda

(295 words)

Author(s): Réd.
(Rīḍā, Rēda) est le nom d’un certain nombre de lieux en ʿAsīr, au Yémen et au Ḥaḍramawt. Le mot rayd (pl. aryād/ruyūd) désigne une falaise montagneuse ressemblant à un mur, ou une corniche située sur des falaises (Lane, Lexicon, s.v.). Au moins en Ḥaḍramawt, il désigne le centre du territoire d’une tribu bédouine, généralement une dépression dans un plateau rocheux (D. van der Meulen et H. von Wissmann, Hadramawt, some of its mysteries unveiled, Leyde 1932, 22, n. 1). Il existe plusieurs endroits de ce nom ( Rēda) au Ḥaḍramawt: Raydat al-Sayʿar, Raydat Arḍayn, Raydat al-ʿIbād, Ray…
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