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Ulu Dāgh

(122 words)

Author(s): Réd,
, en turc moderne, Ulu dag, une chaîne de montagnes, de dimensions réduites mais imposante, au Nord-ouest de l’Anatolie, au Sud-est de Bursa [ q.v.], se trouvant aujourd’hui dans l’ il ou province de Bursa. Elle couvre 32 km sur 13 km, ses pentes boisées s’élevant jusqu’à un sommet de 2493 m. (lat 46° 05’ N., long. 28° 58’ E.), point culminant de l’Anatolie occidentale. C’est l’Olympe mysien classique mais plus renommé, à l’époque contemporaine, comme station de ski durant l’hiver. (Réd.) Bibliography Sir Wm. Ramsay, The historical geography of Asia Minor, Londres 1890 Naval Intelligence…

Kaṣab

(464 words)

Author(s): Réd.
(A., nom d’unité ḳaṣaba), toute plante à la tige longue et creuse comme celle du roseau ( arundo donax), auquel le terme s’applique plus particulièrement (voir Muk̲h̲aṣṣaṣ, XI, 46); le bambou est nommé k̲h̲ayzurān mais ḳaṣab entre dans la composition d’un certain nombre d’expressions désignant notamment la canne à sucre ( ḳaṣab al-sukkar, etc. [voir art. suivant]) et l’acore (ou roseau odorant, ḳaṣab al-d̲h̲arīra; voir H. P. J. Renaud et G. S. Colin, Tuḥfat al-aḥbāb, Paris 1934, 152; M. Levey, The médical formulary . .. of al-Kindī, Madison-Londres 1966, 316), ou encore le papyrus ( ḳaṣab…

ʿAmmār

(182 words)

Author(s): Réd.
, Banū (ou Banū Ṯh̲ābit), dynastie qui régna à Tripoli (de l’Ouest) de 727/1327 à 803/1400. Son fondateur, Ṯẖābit b. ʿAmmār, un berbère Huwwāra, mourut après un règne de quelques mois, et son fils Muḥammad lui succéda. Pendant le règne du fils de Muḥammad, Ṯẖābit, les Génois surprirent Tripoli et la pillèrent (756/1355); Ṯẖābit fut tué par les chefs arabes voisins auprès desquels il cherchait refuge en 771/1370 ou 772/1371. Abū Bakr b. Muḥammad expulsa de Tripoli le gouverneur des Banū Makkῑ de Ḳābi…

Ibn Ẓāfir

(282 words)

Author(s): Réd.
, Ḏj̲amāl al-dīn Abū l-Ḥasan ʿAlī b. Abī Manṣūr Ẓāfir b. al-Ḥusayn al-Azdī, secrétaire de chancellerie et homme de lettres égyptien, né au Caire en 567/1171. Il fut l’élève de son père qui était professeur à la madrasa mālikite al-Ḳumḥiyya et lui succéda. Il fut ensuite employé à la chancellerie d’al-ʿAzīz (589-95/1193-8), puis à celle d’al-ʿĀdil (596-615/1200-18) et enfin du fils de ce dernier, al-As̲h̲raf (m. 635/1237), à Damas. ¶ En 612/1215, il abandonna ses fonctions et retourna au Caire, où il mourut, selon Yāḳūt, le 15 s̲h̲aʿbān 613/27 novembre 1216, ou, s…

Rōhtāsgaŕh

(131 words)

Author(s): Réd.
, forteresse et agglomération dans les collines du District de S̲h̲āhābād, au Nordest de l’Etat de Bihār, dans l’Union Indienne (lat. 24° 37’ N., long. 83° 55’ E.), à environ 50 km au Sud de la ville de Sahsāram [ q.v.]. Il doit y avoir eu préalablement un fort ou un établissement hindou au même endroit, mais les fortifications actuelles datent de l’occupation du lieu par S̲h̲īr S̲h̲āh Sūr [ q.v.] en 946/1539. Elles furent agrandies par le général d’Akbar Mān Sing̲h̲ [ q.v.] lorsqu’il fut nommé gouverneur du Bihār et du Bengale. Il fut remis à l’armée britannique peu après la …

Ibn Nād̲j̲ī

(170 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-Ḳāsim/Abū l-Faḍl ibn ʿĪsā b. Nād̲j̲ī al-Tanūk̲h̲ī, ḳāḍī, prédicateur et biographe né et mort à Kairouan (vers 762-837 ou 39/vers 1361-1433 ou 35). Il fit ses études dans sa ville natale et à Tunis, puis occupa plusieurs postes de ḳāḍī et de k̲h̲aṭīb (à Djarba, Béja, Lorbeus, Sousse, Gabès, Tébessa et Kairouan) et rédigea des commentaires d’ouvrages de fiḳh, notamment de la Risāla d’Ibn Abī Zayd al-Ḳayrawānī (ce s̲h̲arḥ a été imprimé au Caire en 1914, 2 vol.). Sa renommée repose cependant sur un recueil de biographies des savants religieux de sa ville natale des origines au IXe/XVe siè…

Niẓām

(120 words)

Author(s): Réd.
(a.), titre honorifique devenu caractéristique des souverains de l’État indo-islamique de Ḥaydarābād [ q.v.] (Deccan); il dérive d’un titre plus ¶ complet, Niẓām al-Mulk, porté par le noble mug̲h̲al Ḳamar al-dīn Čīn Ḳilič Ḵh̲ān [voir Niẓām al-Mulk], nommé gouverneur du Deccan en 1132/1720 et revêtu également du titre d’Āṣaf Ḏj̲āh. Le processus d’identification du titre de Niẓām avec la qualité de maître de Ḥaydarābād a été renforcé par le long rèjrne (1175-1217/1762-1802) du quatrième fils d’Āṣaf Ḏj̲āh, Niẓām ʿAlī Ḵh̲ān, et, à par…

Muʾnis Dede Derwīs̲h̲

(124 words)

Author(s): Réd.
, poète ṣūfī ottoman d’Edirne, au début du XIIe/XVIIIe siècle. Sa date de naissance est inconnue, mais il était murīd au couvent Murādiyye des Mewlewis, où il fut instruit par le célèbre s̲h̲ayk̲h̲ Enīs Red̲j̲eb Dede (m. 1147/1734-5). Muʾnis mourut de la peste à Édirne en 1145/1732-3 et fut inhumé dans l’enceinte du couvent. Son dīwān de poésie était très estimé des autorités les plus anciennes, mais il ne nous est pas parvenu. (Réd.) Bibliography Fatīn, Ted̲h̲kere, Istanbul 1271/1855-6, 385 Esrār Dede, Ted̲h̲kere, Bibl. Univ. d’Istanbul, ms. T. 89, p.281 S̲h̲ekīb Dede, Sefīne-yi Mewle…

Müstet̲h̲na Eyāletler

(133 words)

Author(s): Réd.
(t.), litt. «provinces exceptées, séparées», expression désignant les provinces de l’empire ottoman séparées de celles qui, au cœur de l’Anatolie et de la Roumélie, étaient administrées normalement. Dans la période brillante de l’empire (Xe-XIIe/XVIe-XVIIIe siècles), elles comprenaient d’ordinaire des provinces telles que Ṣaydā, Alep, Bag̲h̲dād, Baṣra, Mawṣil, Tripoli de Barbarie, Beng̲h̲āzi, le Ḥid̲j̲āz et le Yémen, c’est-à-dire les plus récemment conquises dans les pays arabophones. Comme le système féodal des timārs et des ziʿāmets n’y existait guère, les impôts y…

Ṣābir

(181 words)

Author(s): Réd.
, Mīrzā ʿAlī Akbar (1862, S̲h̲enāk̲h̲a-1911, Bākū), poète satirique et journaliste ād̲h̲arbayd̲j̲ānī. Après la première révolution russe de 1905, une littérature humoristique et satirique se fit jour dans l’Ad̲h̲arbayd̲j̲ān russe, notamment dans l’hebdomadaire Mollā Naṣreddīn, fondé à Tiflis en 1906 par Ḏj̲elāl Meḥmed Ḳulīzāde [voir Ḏj̲arīda. IV]. Elle s’attaquait aux anciennes formes littéraires, à l’obscurantisme et au fanatisme religieux, et circulait aussi en Turquie et en Ād̲h̲arbayd̲j̲ān persan. L’un des auteurs était Ṣābir (qui usai…

Tōlā

(100 words)

Author(s): Réd.,
, poids en usage en Inde (sanskrit tulā, hindi tōlā «balance, instrument de pesée») à la fois pour l’or et l’argent. Autrefois, un tōlā = 96 rattīs, le rattī étant l’ancienne unité indienne de poids, selon E. Thomas égale à 1,75 grain. Dans l’Inde Britannique, par un décret de 1833, le tōlā de 180 grains, également poids de la roupie [voir Rūpiyya], devint l’unité du système des poids, 3.200 tōlās étant équivalent à l mān ou maund. (Réd.) Bibliography Yule-Burnell, Hobson-Jobson, a glossary of Anglo-Indian colloquial words and phrases, 2Londres 1903, 928. Voir également Makāyil. 2 et sa …

Yeñi Ḳalʿe

(120 words)

Author(s): Réd,
, en turc, «la nouvelle forteresse», forteresse dans le Sud-ouest de la Crimée. Elle fut fondée en 1114/1702 par le sultan ottoman Muṣṭafā II [ q.v.] pour protéger le port proche de Kerč [ q.v.] et constituer un contrepoids à Azov, conquise par Pierre le Grand en 1696 (la ville fut conservée par la Russie pendant dix-sept ans) [voir Azaḳ]. Quand les armées de la grande Catherine marchèrent sur la Crimée en 1771, Yeñi Ḳalʿe et Kerč tombèrent aux mains des Russes sans opposer de résistance. Au traité de Küčük Ḳaynard̲j̲a [ q.v.] en 1774, la Porte céda ses droits à la Russie, lui donnant …

Orta

(229 words)

Author(s): Réd.
(t.), littéralement «centre»; dans la terminologie ¶ militaire en turc ottoman, équivalent d’une compagnie de combattants dans les trois groupes ( Segmen, Ḏj̲emāʿal et Bölük) dont le corps des Janissaires était en fin de compte constitué [voir Od̲j̲aḳ et Yen̄i Čeriler]. Le nombre des ortas au sein du corps a varié au cours des temps, mais il se situait finalement autour de 200. D’Ohsson signalait un total de 229. L’effectif de chaque orta était également variable; à l’époque de Meḥemmed II Fātiḥ [ q.v.], il aurait été de 50 hommes, mais beaucoup plus élevé par la suite. Le commandant d’une ort…

Bāriḥ

(107 words)

Author(s): Réd.
(a.) se dit d’un animal sauvage ou d’un oiseau qui passe de droite à gauche devant un voyageur ou un chasseur; bien que les opinions diffèrent sur ce point, on en tire généralement un mauvais augure, parce que, dit-on, il présente son côté gauche au chasseur qui n’a pas le temps de le viser; l’animal qui passe de gauche à ¶ droite ( sāniḥ) est au contraire de bon augure. Le nāṭiḥ vient de face, et le ḳaʿīd par derrière. (Réd.) Bibliography Freytag, Einleitung, 163 Wellhausen, Reste 2, 202 Doutté, Magie et religion, 359 Ḏj̲āḥiẓ, Tarbīʿ, éd. Pellat, index L.A. s.v. Maydānī, sous man lī bi-l-sāniḥ b…

al-Musabbiḥãt

(67 words)

Author(s): Rèd.
(a.), «les glorificatrices», nom donné à un groupe de sourates du Ḳurʾān datant du milieu de la période médinoise (LVII, LIX, LXI, ¶ LXII, LXIV) parce qu’elles commencent par sabbaḥa ou yusabbiḥu li-llāh. Cette appellation paraît ancienne; cf. Muslim, Zakāt. trad. 119. Voir aussi Nöldeke-Schwally, G.d.Q., I, 186, 245, II, 45; Blachère, Le Coran, note sur la sourate LXIV; et Ḳurʾān, VII, vers la fin. (Rèd.)

Saʿīda

(182 words)

Author(s): Réd.
(forme française: Saīda), ville d’Algérie, chef lieu du département ( wilāya) du même nom, à 175 km d’Oran (Wahrān [ q. v.]) et à 95 km de Mascara (al-Muʿaskar [ q.v. ]), à 900 m d’altitude, sur le wadi Saʿīda, au contact du Causse oranais (monts de Saīda) et des Hautes Plaines, plateaux calcaires appartenant à l’ensemble de l’Atlas Tellien, à l’Est des monts de l’Ouarsenis (Wans̲h̲arīs). La ville comptait environ 30 000 habitants et le département environ 200 000 en 1987. La région est propice à la culture des céréales, et à l’élevage des moutons. L’intérêt stratégique récurrent que le si…

Selāmli̊ḳ

(108 words)

Author(s): Réd.
(t.), mot turc ottoman désignant les salles extérieures, plus ouvertes au public, d’une maison de style traditionnel, à usage par exemple de réception pour des hôtes non-membres de la famille. Elles s’opposent aux salles intérieures qui constituent le ḥaram, ou harem, réservé aux femmes de la maison. On trouve aussi l’expression selāmli̊ḳ dāʾiresi. Un autre emploi du mot selāmli̊ḳ existe aussi dans l’expression selāmli̊ḳ ālāyi̊ désignant le cortège solennel du sultan du palais à la mosquée pour le culte du vendredi, pratique en usage chez les Ottomans jusque…

Parendā

(127 words)

Author(s): Réd.
, petite ville et forteresse, autrefois dans l’État indigène de Ḥaydarābād, ajourd’hui dans le district de S̲h̲olapur de l’État de Mahāras̲h̲tra, dans l’Union Indienne (18°16´N., 75°27´E.). La forteresse est attribuée, comme beaucoup d’autres au Deccan, au ministre bahmanide Maḥmūd Gāwān [ q. v. ] c’est-à-dire au troisième quart du IXe/XVe siècle, mais elle peut fort bien être plus ancienne [voir Burd̲j̲ III, dans I, 1363b]. Parendā fut pendant quelque temps la capitale des Niẓām S̲h̲āhides [ q.v] après la prise d’Aḥmadnagar [ q. v. ] par les troupes d’Akbar en 1014/1605, mais…

Sulaymān b. Yaḥyā

(392 words)

Author(s): Réd.
, surnommé Ibn Abī al-Zawāʾid est un poète médinois mineur à cheval sur les deux dynasties, umayyade et ʿabbāside. Il était d’origine arabe des Saʿd b. Bakr (Hawāzin) et semble devoir son surnom à une malformation dans les jambes (des excroissances charnues qui se montrent sur les jambes) : dans al-Ag̲h̲ānī (XV, 34), le poète est surnommé d̲h̲ū al-zawāʾid (celui qui a des excroissances charnues). Les sources anciennes, à une exception près, ne soufflent mot sur lui; très simplement, K. al-Waraḳa et les Ṭabaḳāt d’Ibn al-Muʿtazz, qui ont retenu de nombreux artisans bag̲h̲dādiens…

Imroz

(493 words)

Author(s): Réd.
, nom ottoman de l’île d’Imbros qui, située dans la mer Egée, à environ 15 km. au large de la côte Sud de la presqu’île de Gallipoli (Chersonèse de Thrace), présente une certaine importance stratégique puisqu’elle commande l’entrée du détroit des Dardanelles (Čanaḳ-ḳalʿe Bog̲h̲azi̊ [ q.v.]). En 1444, lorsque Cyriaque d’Ancone la visita, elle appartenait encore à Byzance (bien que les îles avoisinantes de Thasos et Samothrace fussent aux mains de la famille des Gattilusio). Lorsque la nouvelle de la chute de Constantinople (857/1453) arriva…
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