Search

, ʿAbd al-Ḳādir, professeur et savant algérien, né à Biskra vers 1892 et mort à Alger le 12 avril 1981. D’origine modeste, il fréquenta l’école primaire de sa ville natale et, à quinze ans, fut admis à la médersa d’Alger. Sous la direction de maîtres éminents, notamment ʿAbd al-Ḳādir al-Mad̲j̲d̲j̲āwī, ʿAbd al-Ḥalīm Ben Smāya, Muḥammad al-Saʿīd Ibn Zakrī, Muḥammad Ben Cheneb, il y fit des études classiques en arabe et en français à l’issue desquelles il obtient le diplôme d’études supérieures. Il compléta sa formation en assistant aux cours que des ʿulamāʾ réputés comme ʿAlī b. Aḥmad b…

ʿAbd al-Ḳādir b. ʿAbd allāh b. Muḥ. b. ʿAbd al-Ḳārīm, professeur et savant algérien, né en 1266/1848 à Tlemcen et mort en 1331/1913 à Alger. Suivant l’exemple de son père qui avait longtemps vécu au Maroc où il avait étudié et enseigné notamment à al-Ḳarawiyyīn avant de retourner dans sa ville natale pour y exercer les fonctions de ḳāḍī, al-Mad̲j̲d̲j̲āwī se rendit très jeune dans ce pays. Il entreprit à Tanger, puis à Tétouan des études classiques qu’il acheva à Fès auprès de grands ʿulamāʾ tels que Mawlāy Muḥammad al-ʿAlawī, Muḥammad b. al-Madanī Gannūn, Ṣāliḥ al-S̲h̲āwī, Aḥma…

(dial. Ḳsenṭīnī, fr. Ksentini) Ras̲h̲īd, auteur dramatique, comédien et chansonnier algérien. De son vrai nom Ibn al-Ak̲h̲ḍar (pron. Bel-Lak̲h̲ḍar). il naquit le 11 novembre 1887 à Bouzaréa (banlieue d’Alger) d’un père cor- donnier, originaire de Constantine. Enfant, il suivit les cours d’une école ḳurʾānique où il fit de médiocres études et il apprit le français dans la rue. Quelques années plus tard, il fut placé comme apprenti chez un ébéniste. Il se maria en 1909 avec Tune de ses cousines do…

(a.), «scène», de plus en plus employé pour désigner le «théâtre» (dans le même sens que Bühne en allemand); fréquemment synonyme de tiyātrō (de l’italien). Phénomène artistique et littéraire qui se manifesta au premier chef dans les deux derniers siècles, le théâtre arabe a ses racines dans des représentations locales de la passion de Ḥusayn [voir Ta ʿziya], les marionnettes et le théâtre d’ombres [voir Ḳaragöz], la mimique et d’autres farces populaires et a été influencé par le théâtre étranger contemporain (plutôt que classique). I. — Orient arabe. Bien que des pièces populaires…