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Your search for 'dc_creator:( "Réd." ) OR dc_contributor:( "Réd." )' returned 1,360 results. Modify search

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ʿI̊tḳnāme

(134 words)

Author(s): Réd.
, ʿi̊ti̊ḳnāme et aussi ʿi̊tāḳnāme, terme ottoman désignant un certificat remis à un esclave affranchi [voir ʿAbd]. Ce document porte normalement le nom et le signalement, ainsi, souvent, que la religion et l’origine ethnique de l’esclave, la date et les circonstances de son affranchissement; il est daté, signé par le propriétaire et des témoins et enregistré. La délivrance de certificats de ce genre remonte aux débuts de l’Islam (exemples dans A. Grohmann, Arabic papyri in the Egyptian library, I, Caire 1934, 61-4; le même, Arabische Papyri aus den Staatlieben. Museen zu Berlin, dans Is…

Ḥāzim

(902 words)

Author(s): Réd.
b. Muḥammad b. (al-) Ḥasan b. Muḥ. b. Ḵh̲alaf b. Ḥāzim al-Anṣari al-Ḳarṭād̲j̲annī, Abü L-Ḥasan, poète, grammairien et théoricien de la rhétorique, né en 608/1211 à Carthagène, dans une famille d’ascendance awsite. Après avoir reçu de son père, qui était ḳāḍī de la ville, une instruction orientée vers la grammaire, la langue arabe, la tradition et le fiḳh mālikite, il poursuivit ses études à Murcie puis à Séville et à Grenade et subit l’influence d’al-S̲h̲alawbīn [ q.v.] qui le poussa à étudier la philosophie grecque à travers les œuvres des philosophes de langue arabe, …

T́hānesarī

(538 words)

Author(s): Réd. | Alvi, Sajida S.
, nisba de trois érudits indomusulmans liés à la ville de T́hānesar [ q.v.] dans le Pand̲j̲āb oriental. 1. Mawlānā Aḥmad, l’un des nombreux disciples du saint čis̲h̲tī Naṣīr al-dīn Maḥmūd b. Yaḥya, appelé Čirāg̲h̲-i Dihlī (m. 737-1336 [ q.v.]), fut réputé pour sa piété et son savoir; il écrivit une célèbre Ḳaṣīda dāliyya. On dit qu’il s’est engagé dans un débat avec un descendant du grand érudit et juriste ḥanafite, ʿAlī b. Abī Bakr al-Marg̲h̲īnānī Dihlī/Delhi, mais il se serait retiré, par la suite, pour enseigner à Kālpī [ q.v.], où il mourut en 820/1412. Bibliography Voir la Biblio. dans El 1…

Is̲h̲tirākiyya

(3,614 words)

Author(s): Réd | Harris, G. S | P. J. Vatikiotis
, d’ is̲h̲tirāk «participation, fait de participer», terme employé en arabe moderne pour désigner le socialisme. Dans ce sens, c’est en turc et au XIXe siècle que ce mot paraît avoir été employé pour la première fois, dans l’expression is̲h̲tirāk-i emwāl «partage de biens», d’où is̲h̲tirākd̲j̲i «socialiste» (subst.) et is̲h̲tirākī «socialiste» (adj.). Le terme, tombé en désuétude en turc, où il a été remplacé par sosyalist, a été adopté par l’arabe et n’a pas tardé à être universellement employé dans les pays de langue arabe. (Réd) I. — Empire ottoman et Turquie. L’intérêt des Turcs po…

S̲h̲akark̲h̲elda

(111 words)

Author(s): Réd.
, village de la province prémoderne de Berār [ q.v.] sur un affluent de la rivière Pegangā. Son principal titre de notoriété est d’avoir été le site de la bataille de 1137/1724 où Niẓām al-mulk Čīn Ḳilič Ḵh̲an [ q.v.] défīt le gouverneur délégué de Ḥaydarābād Mubāriz Ḵh̲an, établissant ainsi en pratique l’indépendance des Niẓāms de Ḥaydarābād par rapport à l’empire mug̲h̲al. Niẓām al-mulk changea le nom du village en Fatḥk̲h̲eldā, qui est maintenant une petite ville du district de Buldāna dans l’Etat Maharās̲h̲tra de l’Union Indienne (lat. 20° 13′ N, long. 76° 29′). (Réd.) Bibliography Imp…

Ibn Abī l-Zinād

(224 words)

Author(s): Réd.
, Abū Muḥammad ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAbd Allāh b. Ḏh̲akwān. traditionniste et juriste médinois du IIe/VIIIe siècle, qui appartenait à une famille de mawālī. Son père, Abū l-Zinād (m. 130/747-8), avait été nommé au k̲h̲arād̲j̲ du ʿIrāḳ, et lui-même fut chargé d’une fonction semblable à Médine. Il se rendit ensuite à Bag̲h̲dād où il mourut en 174/790-1, à l’âge de 74 ans. Son frère Abū l-Ḳāsim et son fils Muḥammad ont également transmis des ḥadīt̲h̲s. I. Goldziher ( Muh. Studien, I, 24, 32-3) a noté que ʿAbd al-Raḥmān était de ceux qui avaient sinon inventé, du moins propagé, p…

Abū Saʿd al-Mak̲h̲zūmī

(696 words)

Author(s): Réd.
, appellatif courant de ʿĪsā b. Ḵh̲ālid b. al-Walīd, poète mineur de Bag̲h̲dād qui doit sa renommée à ses démêlés avec Diʿbil [ q.v.]. La longue dispute des deux poètes est une conséquence évidente du conflit latent entre partisans des Yéménites et des Nizārites, et il est probable qu’elle a été provoquée par la fameuse ḳaṣīda de Diʿbil à la louange des Arabes du Sud (ʿAbd al-Karīm al-As̲h̲tar, S̲h̲iʿr Diʿbil, Damas 1964, n° 212), à laquelle Abū Saʿd répondit par un poème ¶ en - rā̦ʾ qui était assez célèbre de son temps. A la suite de cet incident, les Banū Mak̲h̲zūm auraient fe…

Rāṇā Sāṇgā

(396 words)

Author(s): Réd.
(régna 915-35/1509-28), souverain rād̲j̲pūt du royaume de Mēwāŕ [ q.v.], aux limites du Rād̲j̲āsthān et de Mālwā, ayant sa capitale à Čitawŕ. Il fut l’adversaire farouche des souverains musulmans de l’Inde septentrionale et occidentale ¶ dans les années qui précédèrent la fondation de l’empire mug̲h̲al par Bābur. Sous son règne, Mēwāŕ devint une des grandes puissances de l’Inde. Au cours des quinze premières années de son règne, il consolida son pouvoir à l’intérieur de Mēwāŕ et renforça sa position vis-à-vis de ses voisins musulmans. La réaction du ma…

Īl

(1,194 words)

Author(s): Réd.
, orthographe arabe du mot turc Il, plus correctement Él, qui a connu une large évolution sémantique (voir Radloff, Versuch ..., I, 803-5, 1471). 1. On le rencontre souvent dans les inscriptions de l’Orkhon, et V. Thomsen en donne la signification suivante: « un peuple ou une réunion de peuples considérés comme formant un tout indépendant et organisé et ayant à sa tête un kagan » ( Inscriptions de l’Orkhon déchiffrées, Helsingfors 1896, 135); il s’agit donc, approximativement, d’un « empire ». Dans ce sens, il se présente souvent avec le mot budun (? lire boδun) «confédération de tribus »…

Ḳubbe Wezīri

(118 words)

Author(s): Réd.
(t.) «vizir de la Coupole», était le nom donné, sous les Ottomans, aux membres du Dīwān impérial ( dīwān-i hümāyūn [ q.v.]) qui se réunissaient plusieurs matinées par semaine autour du grand-vizir, dans la salle du Palais de Topkapi̊ appelée Ḳubbe alti̊ parce qu’elle est surmontée d’une coupole. Les ḳubbe wezīrleri étaient les ḳāḍī-ʿaskers [ q.v.] de Roumélie et d’Anatolie, le ḳāḍī d’Istanbul, le defterdār [voir Daftardār], le nīs̲h̲ānd̲j̲i̊ [ q.v.], les ag̲h̲as des Janissaires, le commandant de la cavalerie et, quand il se trouvait dans la capitale, le ḳapudan pas̲h̲a [ q.v.]. Cette i…

al-Ḏj̲awād al-Iṣfahānī

(320 words)

Author(s): Réd.
, Abū Ḏj̲aʿfar Muḥammad b. ʿAlī (portait en outre le surnom honorifique de Ḏj̲āmal al-dīn), vizir des Zengides; après avoir reçu de son père une éducation soignée, il obtint de très bonne heure une situation officielle dans le dīwān al-ʿarḍ du sultan sald̲j̲ūḳīde Maḥmūd. Par la suite, il devint un des amis les plus intimes de Zengī, qui lui donna le gouvernement de Naṣībīn et d’al-Raḳḳa et lui confia la haute surveillance sur tout son empire. Après l’assassinat de Zengī, il fut bien près de partager le sort de son maître, mais il réu…

Risāla

(14,544 words)

Author(s): Arazi, A. | Ben Shammay, H. | Rahman, Munibur | Tekin-[Réd] Gönül Alpay
(a.). Terme arabe déjà attesté dans les inscriptions anciennes de l’Arabie dans la signification de «message» ou de «mission» (G. Lankester ¶ Harding, An Index and Concordance of Pre-Islamic Names and Inscriptions, Univ. of Toronto Press 1971, 277). Dans la pratique, risāla est multiforme; il a signifié message, missive, lettre, épître, monographie; à partir du Ve/XIe, il a été donné comme équivalent de Maḳāma (voir infra, Risāla et maḳāma). Les synonymes attestés sont kitāb [ q.v.], k̲h̲iṭāb (pour Ibn al-Mudabbir au IIIe/IXe risāla et k̲h̲iṭāb sont synonymes, Ṣafwat, IV, 224; …

al-Siyālkūtī

(180 words)

Author(s): Réd.
, ʿAbd al-Ḥakīm b. S̲h̲ams al-dīn (m. 1067/1657), conseiller de l’empereur mughal S̲h̲āh Ḏj̲ahān (r. 1037-68/1628-58 [ q.v.]), savant polyvalent et célèbre auteur de gloses ( ḥawās̲h̲ī, sg. ḥās̲h̲iya) sur un grand nombre de manuels populaires. Beaucoup existent en imprimé ancien et en lithographie, et un grand nombre a été reproduit récemment. Dans les imprimés non-indiens, son nom apparaît parfois déformé en al-Siyalkūtī ou al-Silkūtī. Les ouvrages sur lesquels il écrivit des ḥawās̲h̲ī sont notamment: 1) le Tafsīr d’al-Bayḍāwī (m. 685/1286 ou plus tard [ q.v.]); 2) le commentai…

Buhlūl

(507 words)

Author(s): Réd.
al-Mad̲j̲nūn al-Kūfī, nom d’un dément d’al-Kūfa dont nous avons la première attestation dans le Bayān (éd. Hārūn, II, 230-1) d’al-Ḏj̲āḥiẓ, qui le présente comme un simple d’esprit en butte aux brimades des passants et précise qu’il était s̲h̲īʿite ( yatas̲h̲ayyaʿ). Peut-être rencontra-t-il Hārūn al-Ras̲h̲īd à al-Kūfa en 188/804 ainsi que le rapporte Ibn al-Ḏj̲awzī ( al-Ad̲h̲kiyaʾ, éd. 1277, 180 sqq.; voir JRAS, 1907, 35) et lui adressa-t-il même des remontrances (al-S̲h̲aʿrānī, Ṭabaḳāt, 58), mais il est certain que la légende, dès le IVe/Xe siècle et peut-être même avant, s’e…

Müfettis̲h̲

(116 words)

Author(s): Réd.
(t.), forme turco-ottomane de l’arabe mufattis̲h̲, litt. «quelqu’un qui cherche, examine». Dans ¶ le système légal ottoman du XIIe/XVIIIe siècle, il y avait, en-dessous des Grands Mollās [voir Mollā], un niveau de cinq juges appelés müfettis̲h̲ dont le devoir était de surveiller et examiner la manière dont les ewḳāf (ou fondations pieuses) impériales étaient dirigées. Trois d’entre eux résidaient à Istanbul, un à Edirne et un à Bursa (voir Gibb et Bowen, II, 92). Au XIXe siècle, et avec l’introduction des réformes des Tanẓīmāt [ q.v.], müfettis̲h̲ désignait les surveillants et in…

al-Hilālī

(272 words)

Author(s): Réd.
, Abū l-ʿAbbās Aḥmad b. ʿAbd al-ʿAzīz b. Ras̲h̲īd al-Sid̲j̲ilmāssī, savant marocain qui devait sa nisba à Ibrāhīm b. Hilāl (m. 903/1497; voir Brockelmann, S II, 348), ancêtre d’une famille d’intellectuels de Sid̲j̲ilmāssa. Né dans cette ville en 1113/1701, il y fit ses premières études, les poursuivit à Fās, puis retourna au Tāfilālt, où il forma de nombreux élèves. Il obtint en outre des id̲j̲āzas d’érudits orientaux à l’occasion de deux pèlerinages. Il mourut à Madag̲h̲ra (Tāfilālt) le 21 rablʿ I 1175/20 octobre 1761. Al-Hilālī doit sa renommée à la qualité de son enseignemen…

Mutaḳārib

(60 words)

Author(s): Réd.
(a.), nom du XVe mètre de la métrique arabe [voir ʿArūḍ] comprenant, dans chaque hémistiche, quatre pieds constitués d’une brève et de deux longues ( faʿūlun). Un certain nombre de licences sont prévues, notamment la suppression du quatrième pied, l’abrègement, voire le retranchement de la troisième syllabe d’un pied, etc. (Réd.) Bibliography M. Ben Cheneb, Tuḥfat al-adab 3 Paris 1954,87-93.

ʿAmmāriyya

(79 words)

Author(s): Réd.
, confrérie religieuse algérienne, qui doit son nom à Ammār Bū Senna, né vers 1712; le tombeau de c dernier se trouve à Bū Ḥammām, dans la province de Constantine, où l’ordre possède aussi sa maison-mère ( zāwiya). En réalité, la confrérie ne fut créée qu’en 1822, par al-Ḥād̲j̲d̲j̲ Mubārak (Embārek) al-Mag̲h̲ribῑ al-Buk̲h̲ārī. D’après Depont et Coppolani, Les Confréries religieuses musulmanes, Alger 1897, 356-57, l’ordre comptait, à la fin du XIXe siècle, 26 zā wiyas et 6435 membres. (Réd.)

al-Arrad̲j̲ānī

(166 words)

Author(s): Réd.
, Nāṣiḥ al-dīn Abū Bakr Aḥmad b. Muḥammad al-Anṣārī, poète arabe né à Arrad̲j̲ān en 460/1067, m. en 544/1149-50 à Tustar ou à ʿAskar Mukram. Des études religieuses, faites notamment à la Niẓāmiyya d’Iṣfahān, lui permirent d’être nommé ḳāḍī de Tustar, mais il s’adonna de bonne heure à la poésie qu’il considéra comme un gagne-pain et adressa, en particulier au calife ʿabbāside al-Mustaẓhir, des panégyriques en forme de ḳaṣīda, avec le nasīb traditionnel. Bien que certains critiques apprécient son œuvre, al-Arrad̲j̲ānī doit être considéré comme un versificateur sans envergure. Son dīwān…

Ādarrāḳ

(362 words)

Author(s): Réd.
, nom d’une famille de « médecins » berbères, dont l’ancêtre, Abū ʿAbd Allāh Muḥammad (m. 1070/1659-60) quitta le Sous pour s’établir à Fās; ce devait être un pur empirique qui obtenait cependant des résultats appréciables. Ibn S̲h̲aḳrūn [ q.v. au Suppl.] fut l’élève d’un Aḥmad b. Muḥammad Ādarrāḳ qui était probablement le fils du précédent, mais le membre de la famille le plus connu est le fils de cet Aḥmad, Abū Muḥammad ʿAbd al-Wahhāb b. Aḥmad (né vers 1077/1666, m. le 28 ṣafar 1159/22 mars 1746), qui fui attaché à Mawlāy Ismāʿīl (1082-1139/1672-1727). ʿAbd al-Wahhāb …

Ibn (al-) Zabīr

(324 words)

Author(s): Réd.
, Abū Kat̲h̲īr ʿAbd Allāh b. (al-) Zabīr b. al-As̲h̲yam al-Asadī, poète arabe du Ier/VIIe siècle. Il se fit le panégyriste des Umayyades locaux et chanta particulièrement, d’une façon tout à fait classique, Asmāʾ b. Ḵh̲ārid̲j̲a; mais il n’hésita pas à adresser des louanges aux Zubayrides après que Muṣʿab b. al-Zubayr, qui s’était emparé de Kūfa, l’eut traité avec indulgence alors que ses partisans l’avaient arrêté; c’est pour ainsi dire à titre privé qu’il composa un hid̲j̲āʾ contre ʿAbd Allāh b. al-Zubayr qui avait maltraité son propre frère ʿAmr, ami du poète. D’après l’ Ag̲h̲ānī, ses …

Maḥkama

(48,172 words)

Author(s): Schacht, J. | İnalcık, Halil | Findley, C. V. | Lambton, A. K. S. | Layish, A. | Et al.
(a.) «tribunal». Le présent article est consacré à l’administration de la justice et à l’organisation des tribunaux dans les pays musulmans, la fonction de juge ayant été traitée sous Ḳāḍī. I. — Généralités II. — Empire ottoman 1. — Jusqu’aux réformes 2. — Période des réformes III. — Iran IV. — Pays arabes et Israël à l’époque moderne 1. — Égypte 2. — Syrie 3. — Liban 4. — Irak 5. — Palestine et Israël 6. — Jordanie 7. — Arabie Saʿūdite 8. — Yémen et République populaire du Sud Yémen 9. — États du Golfe 10. — Maroc 11. — Algérie 12. — Tunisie 13. — Réformes du droit appliquées par les tribunaux du s̲h̲arʿ V. …

Dubdū

(765 words)

Author(s): Réd.
(orth. courante Debdou; pron. usuelle: Dəbdu, ethn. dəbdūbī, pl. dbādba), petite ville du Maroc oriental, à 1100 m. d’alt., «au pied du flanc droit de la vallée» de l’oued Dubdū «qui s’élève en muraille perpendiculaire à 80 m. au-dessus du fond»; sur un plateau voisin, se dresse la forteresse ( ḳaṣba [ ḳaṣaba]) bordée d’un fossé du côté de la montagne; sur le flanc gauche de la vallée s’étend un faubourg nommé Mṣəllā. Dépendant de la ʿamāla (sous l’administration du Protectorat français, de la région) d’Oujda, elle est le centre de la tribu des Ahl Dubdū (6 599 âmes en …

Fidāʾ

(1,314 words)

Author(s): Réd. | Dufourcq, Ch. E.
(A.; pl. afdiya « rachat, rédemption, rançon ». Les dictionnaires fournissent plusieurs acceptions de fidā’ et de ses dérivés, parmi lesquels fidāʾī présente un intérêt particulier [voir Fidāʾī, Fidāʾiyyān-i Islām]. Un autre dérivé de la même racine, fidya, figure dans le Ḳurʾān pour désigner le jeûne compensant les jours de ramadan non jeûnés (II, 180/184, 192/196) ou le rachat impossible d’une place au paradis (LVII, 14/15); les formes verbales fadā, tafādā et iftadā y sont plus fréquentes (par ex. fadaynā-h à propos du rachat d’Ismāʿīl, XXXVII, 107), mais la seule occurrence de fidā…

al-Muʿtazila

(100 words)

Author(s): Réd.
, nom donné par al-Masʿūdī ( Murūd̲j̲, § 1226) à un groupe de quatre sous-sectes s̲h̲īʿites extrémistes ( g̲h̲ulāt). Cet auteur divise les g̲h̲ulāt en deux catégories comportant chacune quatre subdivisions: d’une part, les Muḥammadiyya [ q.v.] également connus sous l’appellation de Mīmiyya (initiale ¶ de Muḥammad) et, d’autre part, les Muʿtazila ou ʿAlawiyya (et var.). Ces derniers déifient aussi Muḥammad et ʿAlī, mais ils inversent la hiérarchie, placent ʿAlī en tête (d’où leur nom de ʿAyniyya), font de Muḥammad l’envoyé de son gendre et…

Ḥayfā

(2,170 words)

Author(s): Réd
(moderne Haifa), port au pied du Mont Carmel. Ce nom ne figure pas dans la Bible, mais il apparaît fréquemment dans le Talmud et dans les sources juives postérieures, et il est mentionné par Eusèbe sous la forme Èφα. Dans les premiers siècles de la domination musulmane, Haifa fut éclipsée par ʿAkkā [ q.v.] et elle est décrite pour la première fois par Nāṣir-i Ḵh̲usraw, qui s’y trouvait en 438/1046. Il parle des palmeraies et des nombreux arbres de ce village ( dih) et mentionne les sables voisins de l’espèce utilisée par les orfèvres persans et appelés par eux sable makhī. Il trouva aussi des …

Udaypūr

(118 words)

Author(s): Réd,
, Udaipur, nom le plus récent utilisé habituellement pour la région du Sud-ouest du Rād̲j̲āsthān connue à l’époque de l’Inde musulmane sous le nom de Mēwāŕ et également celui de sa ville principale, fondée de fait en 966/1599. Pour cet État rād̲j̲pūt, qui ne cessa de s’opposer aux Musulmans depuis le VIIIe/XIVe siècle jusqu’à sa conquête par le Mogol Akbar à la fin du Xe/XVIe siècle, voir Mēwāŕ. L’État National d’Udaypūr qui lui succéda au sein de l’Inde britannique passa ensuite dans la première Union du Rajasthan en avril 1948, et forme actuellement un Distri…

Ibn G̲h̲ānim

(206 words)

Author(s): Réd.
, ʿIzz al-dīn ʿAbd al-Salām b. Aḥmad b. G̲h̲ānim al-Maḳdisī al-Wāʿiẓ, auteur d’ouvrages de mystique ou d’édification, dont la vie est mal connue; il serait mort en 678/1279. Le plus célèbre de ses ouvrages est le Kas̲h̲f al-asrār ʿan (al-)ḥikam (al-mūdaʿa fī) l-ṭuyūr wa-l-azhār, publié et traduit par Garcin de Tassy, Les oiseaux et et les fleurs, Paris 1821 (trad. réimprimée en 1876 dans Allégories, récits poétiques, etc.; trad. ail. Peiper, Stimmen aus dent Morgenlande, Hirschberg 1850; texte lith. Caire 1275, 1280, éd. Būlāḳ 1270, 1290; Caire 1280, etc.). On citera également: Ḥall al…

Mad̲h̲hab

(560 words)

Author(s): Réd.
(a., pl. mad̲h̲āhib), nom verbal de d̲h̲. h.b., signifiant ‘chemin, passage où l’on s’en va, manière d’agir, ou de se conduire, conduite que l’on tient’ (Kazimirski, I, 785); en matière de religion, de philosophie ou de droit, etc., ‘secte, opinion, école juridique’; ce terme désigne couramment en matière juridique un des systèmes juridiques reconnus orthodoxes par les sunnites, les Ḥanafites (Abū Ḥanīfa [ q.v.]), les Mālikites (Mālik ibn Anas [ q.v.]), les S̲hāfiʿites (al-S̲hāfiʿī [ q.v.]), les Ḥanbalites (Aḥmad Ibn Ḥanbal [ q.v.]), doctrine ḥanbaliyya, [pour les doctrines, voir Ḥa…

al-Iskāfī

(515 words)

Author(s): Réd.
, Abū Ḏj̲aʿfar Muḥammad b. ʿAbd Allāh, Muʿtazilite de la branche de Bag̲h̲dād originaire de Samarḳand. La date de sa naissance est inconnue, mais on sait qu’il atteignit un grand âge et mourut en 240/854. Au début de sa carrière, il était tailleur, et ses parents l’empêchaient de poursuivre ses études, mais Ḏj̲aʿfar b. Ḥarb [ q.v.] le prit à sa charge et l’initia à l’ Iʿtizāl. Doué d’une vive intelligence, de connaissances étendues et d’une moralité élevée, il jouit de l’estime et du respect d’al-Muʿtaṣim qui semble l’avoir utilisé comme propagandiste de la do…

Ibn al-K̲h̲aṣīb

(252 words)

Author(s): Réd.
, Abū ʿAlī Aḥmad b. Ismāʿīl b. Ibrāhīm b. al-Ḵh̲aṣīb al-Anbārī, kātib et homme de lettres du IIIe/IXe siècle, surnommé Naṭṭāḥa et également connu, comme déjà son grandpère Ibrāhīm (Ibn al-Muʿtazz, Ṭabaḳāt, 92), sous l’appellatif d’al-Ḵh̲aṣībī, par référence à l’ancêtre de la famille, le gouverneur d’Égypte al-Ḵh̲aṣīb b. ʿAbd al-Ḥamīd, dont Abū Nuwās avait chanté les louanges (voir E. Wagner, Abū Nuwās, Wiesbaden 1965, 70 sqq. et index). Souvent confondu avec les vizirs Aḥmad b. al-Ḵh̲aṣīb et son petit-fils Aḥmad b. ʿUbayd Allāh [voir al-Ḵh̲aṣībī], il ne fut que le secrétaire de…

Ibn al-K̲h̲ayyāṭ

(243 words)

Author(s): Réd.
, Abū Bakr Muḥammad b. Aḥmad b. Manṣūr, connu sous le nom d’iBN al-Ḵh̲ayyāṭ, grammairien arabe originaire de Samarḳand, qui vécut à Baṣra et à Bag̲h̲dād. Dans la capitale, on rapporte à son sujet une dispute grammaticale avec al-Zad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ (m. 316/928 [ q.v.]). Parmi ses disciples, on nomme Abū l-Ḳāsim al-Zad̲j̲d̲j̲ād̲j̲ī et Abū ʿAlī al-Fārisī. Dans une réponse à Sayf al-dawla, celui-ci se défend d’avoir voulu dénigrer Ibn al-Ḵh̲ayyāṭ (voir Yāḳūt) et il nous apprend que, à un moment donné de sa vie, ce grammairien fut atteint d’une…

ʿAlawīs

(2,962 words)

Author(s): Terrasse, H. | Réd.
(ʿAlawiyya), dynastie qui règne actuellement sur le Maroc. Le Maroc à l’avènement de la dynastie ʿalawide. — Lorsque les S̲h̲urafāʾ (S̲h̲orfa [ q.v.]) ʿalawides réussirent à établir leur souveraineté sur le Maroc, ce pays était en proie à une grave crise politique, sociale et religieuse. Le grand mouvement maraboutique et xénophobe, dès longtemps préparé par le développement du ṣūfisme et du s̲h̲arīfisme et l’expansion des confréries, qui avait éclaté, dès le XVe siècle, lors des descentes chrétiennes portugaises et espagnoles sur les côtes marocaines, prenait une …

Abū l-Ṭamaḥān al-Ḳaynī

(432 words)

Author(s): Réd.
, Ḥanẓala b. al-S̲h̲arḳī. poète arabe muk̲h̲aḍram que l’on compte au nombre des macrobites (al-Sid̲j̲istānī, K. al-Muʿammarīn, éd. I. Goldziher, dans Abhandl. zur arab. Philologie, II, 62, prétend qu’il vécut 200 ans). II menait pendant la d̲j̲āhiliyya une vie de brigand [ ṣuʿlūk [ q.v.]) et de libertin (notamment, à La Mekke, en compagnie d’al-Zubayr b. ʿAbd al-Muṭṭalib), et il ne semble guère s’être amendé après sa conversion à l’Islam. Il aurait été tué à Ad̲j̲nādayn [ q.v.] en 13/634, mais F. Bustānī ( D.M., IV, 408-9) pense qu’il mourut vers 30/651, tandis que l’ Ag̲h̲ānī affirme qu’…

Ayāz

(87 words)

Author(s): Réd.
, l’ amir, seigneur de Hamad̲h̲ān, joua un rôle important dans les luttes qui opposèrent les princes sald̲j̲ūḳides Barkiyāruḳ et Muḥammad, prétendants au trône. Après avoir été, primitivement, du côté de ce dernier, il se rallia, en 494/1100-01, à Barkiyāruḳ et, à la mort de ce dernier, devint l’ atabeg de son fils mineur, Maliks̲h̲āh. Il ne put toutefois se maintenir contre Muḥammad qui le fit traîtreusement assassiner en 499/1105. (Réd.) Bibliography Ibn al-Athīr, X, 199 sqq. Houtsma, Recueil, II, 90 voir aussi Barkiyāruḳ et Muḥammad b. Maliks̲h̲āh.

Muḥammad b. ʿUmar b. Muḥammad, mathéematicien et astronome andalou (m. 447/1056) connu sous le surnom d’Ibn Burg̲h̲ūt̲h̲

(329 words)

Author(s): Réd.
Il est cité parmi les «élèves célèbres» d’Ibn al-Ṣaffār [ q.v.] par Ṣāʿid al-Andalusī, qui le présente en outre comme un bon connaisseur de la grammaire, du Ḳurʾān, du droit theorique et pratique, et apprécie hautement son caractère et sa conduite. Il lui donne comme principaux élèves Ibn al-Layt̲h̲, Ibn al-Ḏj̲allāb et Ibn al-Ḥayy. Le premier, Muḥammad b. Aḥmad, était expert en matière d’arithmétique et de géométrie et se livrait à des observations astronomiques, tout en exerçant les fonctions de ḳāḍī de S̲h̲urriyūn (Surio), dans la région de Játiva. Dans la date de sa mort…

al-Muẓaffar b. ʿAlī

(115 words)

Author(s): Réd.
, officier ( ḥād̲j̲ib) de haut rang au service du seigneur des Baṭāʾiḥ [ q.v.], ‘Imrān b. S̲h̲āhīn [ q.v.], puis maître de la région pendant la seconde moitié du IVe/Xe siècle. Après la mort de ʿImrān, en 369/979, al-Muẓaffar écarta ses fils et mit au pouvoir un petit-fils mineur du nom d’Abū l-Maʿālī (373/983-4). Il exerça pratiquement le pouvoir, tout en utilisant d’autres fantoches de la lignée de ʿImrān, jusqu’à sa mort en 376/986-7, après quoi les Baṭāʾiḥ furent gouvernées par un de ses neveux, avec le titre de Muhad̲h̲…

Mad̲j̲lis

(53,565 words)

Author(s): Réd. | Madelung, W. | Rahman, Munibur | Landau, J.M. | Yapp, M.E. | Et al.
(a.), nom de lieu du verbe d̲j̲alasa ¶ «s’asseoir» et, par extension, «siéger», «tenir séance»; à partir du sens primitif de «lieu où l’on s’assoit, où l’on se tient», donc «siège» (J. Sadan, Le mobilier au Proche-Orient médiéval, Leyde 1976, index), le champ sémantique de mad̲j̲lis s’étend très largement (voir les dictionnaires de Lane, Dozy, Blachère, etc.). Parmi les principaux sens dérivés, on retiendra ceux de «lieu de réunion», «réunion, assemblée» (cf. Ḳurʾān, LXVIII, 12/11), «salon de réception (d’un calife, d’un haut dignitaire ou…

Edebiyyāt-i Ḏj̲edīde

(49 words)

Author(s): Réd.
, «nouvelle littérature», nom donné à un mouvement littéraire turc associé à la revue T̲h̲erwet-i Fünūn [ q.v.] pendant les années 1895-1901, c’est-à-dire à l’époque où Tewfīḳ Fikret [ q.v.] en était le rédacteur en chef. Voir également Turk, Littérature, et les articles concernant les auteurs intéressés. (Réd.)

al-Būṣirī

(339 words)

Author(s): Réd.
, S̲h̲araf al-dīn abū ʿAbd Allāh Muḥammad b. Saʿīd b. Ḥammād al-Ṣanhād̲j̲ī, poète égyptien d’origine berbère, qui naquit le Ier s̲h̲awwāl 608/7 mars 1212 à Būṣīr [ q.v.], ou près de Dalāṣ (voir Yāḳūt, s.v.) en Haute-Égypte; en effet, on lui connaît également la nisba de Dalāṣī, et l’on dit aussi que l’un de ses parents étant originaire de Dalāṣ et l’autre de Būṣīr, il portait en outre une ¶ nisba composée: al-Dalāṣīrī, mais cette dernière ne fut jamais très courante. Il suivit les leçons du Ṣūfī Abu l-ʿAbbās Aḥmad al-Mursī (m. 686/1287; voir al-S̲h̲aʿrānī, al-Ṭabaḳāt al-kubrā, Caire s.d., …

I̊li̊d̲j̲a

(251 words)

Author(s): RÉd.
, (t.) « source chaude », et bain alimenté par une source chaude (tandis qu’en principe, dans l’usage ottoman, un ḥammām [ q.v.] est un bain dont l’eau est chauffée artificiellement), mot typiquement turc occidental, diminutif (?) de i̊li̊ « chaud » (< i̊li̊g, cité par Maḥmūd Kās̲h̲g̲h̲arī, texte arabe, I, 31 = tr. B. Atalay, I, 31, opposé au « turc » yi̊li̊g, comme exemple de la tendance des Og̲h̲uz à supprimer l’ y initial). Selon ʿĀṣim (traduction turque de Muḥīṭ d’al-Fīrūzābādī, s.v. al-ḥimma, éd. de 1268-72, III, 435; cité dans TTS, I, 349), une source thermale et curative est appelée « i̊li…

al-T̲h̲ag̲h̲rī

(77 words)

Author(s): Réd.
, Abū Saʿīd Yūsuf b. Muḥammad al-Ṭāʾī, commandant ʿabbāside des décennies du milieu du IIIe/IXe siècle dont la nisba professionnelle semble dérivée de ses services aux frontières de Byzance ( t̲h̲ug̲h̲ūr [ q.v.], sing. t̲h̲ag̲h̲r; al-Samʿānī, Ansāb, éd. Ḥaydarābād, III, 136-7, cite deux érudits avec la même nisba, liés respectivement à Tarsus et à Adana). On ne sait rien de lui, si ce n’est qu’il était le commanditaire de son compatriote, le poète ṭāʾī, al-Buḥturī [ q.v.]. (Réd.)

Kanbò

(80 words)

Author(s): Réd.
, Kambō, S̲h̲ayk̲h̲ Ḏj̲amālī, saint sūfī suhrawardī du début du XVe/XVe s., en Inde musulmane; il mourut en 941/1534-5, sous le règne du souverain mog̲h̲ol Humāyūn [ q.v.] et fut enterré à Mihrawlī Son fils Gadāʾī [voir Gadāʾī Kambō, dans Suppl.] dont au cours de sa vie Ḏj̲amālī avait fait son k̲h̲alīfa ou successeur spirituel dans l’ordre suhrawardl, obtint une audience religieuse identique à la cour de Humāyūn, puis à celle d’Akbar. (Réd.) Bibliography Voir celle donnée dans Gadāʾī Kambō.

Ibn S̲h̲aḳrūn

(264 words)

Author(s): Réd.
(pron. S̲h̲uḳrūn) al-Miknāsī, Abū Muḥammad (ou Naṣr) ʿAbd al-Ḳādir b. al-ʿArabī al-Munabbahī al-Madag̲h̲rī. médecin et poète marocain contemporain du sultan Mawlāy Ismāʿīl (1082-1139/1673-1727), qui mourut après 1140/ 1727-8. Il reçut à Fās une éducation traditionnelle, étudia la médecine sous la direction d’Ādarrāḳ [ q.v., au Suppl.] Aḥmad b. Muḥammad, accomplit le pèlerinage et en profita pour suivre des cours de médecine à Alexandrie et au Caire, puis il revint se fixer à Meknès où il fut attaché au service du sultan, mais mena une vie plutôt austère et retirée. A côté d’un comme…

Ḏh̲abīḥa

(71 words)

Author(s): Réd.
désigne l’immolation d’une victime et la victime elle-même. A côté des sacrifices canoniques étudiés dans l’art Ḏh̲abīḥa. il en existe une foule d’autres, occasionnels ( dbīḥa; berbère tarməg̲h̲rust; etc.) auxquels on a fait assez longuement allusion dans l’art. Dam du Supplément. Sur les sacrifices sanglants qui étaient pratiqués avant l’Islam, voir notamment ʿAtīra, Nad̲h̲r ainsi que J. Chelhod, Le sacrifice chez les Arabes, Paris 1955 et la bibliographie citée. (Réd.)

Ḥafṣ b. Sulaymān

(295 words)

Author(s): Réd.
b. al-Mug̲h̲īra, Abū ʿUmar ibn Abī Dāwūd al-Asadī al-Kūfī al-Fāk̲h̲irī al-Bazzāz, transmetteur de la «lecture» de ʿĀṣim [ q.v.]. Né vers 90/709, il se livra au commerce des étoffes, ce qui lui valut le surnom de Bazzāz. Sa renommée repose uniquement sur la connaissance qu’il avait acquise de la «lecture» du maître de Kūfa dont il était le beau-fils. Après la mort de ce dernier et la fondation de Bag̲h̲dād, il s’établit dans la capitale, où il eut de nombreux élèves, puis il alla répandre la «lecture» de son beaup…

Čāwdors

(83 words)

Author(s): Réd.
ou Ḏj̲āvuldur), tribu turkmène dont l’avant-garde est venue auk̲h̲wārizm aux XVIe XVIIe siècles et le gros au XVIIIe. Après les guerres contre le k̲h̲ānat de k̲h̲īwa, une partie a été chassée vers la presqu’île du Mangi̊s̲h̲laḳ d’où certains clans ont émigré vers les steppes de Stavropolʾ; une autre fraction se soumit à k̲h̲īwa et se fixa définitivement dans le k̲h̲wārizm. Actuellement, la tribu, entièrement sédentarisée, compte quelque 25 000 âmes dans la région de Nuk̲h̲us (R.S.S.A. du Ḳara-Ḳalpaḳistān). [Voir Turkmènes]. (Réd.)

Puwasa

(36 words)

Author(s): Réd.
(Skr. upawāsa), dans l’archipel indonésien, nom du mois de ramaḍān et du jeûne qui se pratique au cours de ce mois — ou à toute autre époque [voir Ramaḍān]. Voir Puwasa au Suppl. (Réd.)

Dustūr

(44,090 words)

Author(s): Réd. | Lewis, B. | Khadduri, M. | Lambton, A. K. S. | Caldwell, J. A. M. | Et al.
désigne, en arabe moderne, une Constitution. Ce terme d’origine persane semble avoir désigné à l’origine une personne exerçant une autorité, religieuse ou politique, avant d’être spécialement appliqué aux membres du clergé zoroastrien. Il apparaît dans Kalīla wa-Dimna avec le sens de «conseiller» et reparaît avec la même acception, à une date bien postérieure, dans l’expression Dustūr-i mükerrem, l’un des titres honorifiques du grand-vizir de l’empire ottoman. Plus communément, dustūr était employé avec le sens de «règle» ou «règlement» et désignait en particuli…

Tūsān

(112 words)

Author(s): Réd,
, village dans l’oasis de Marw au Ḵh̲ūrāsān, selon al-Samʿānī, Ansāb, éd. Ḥaydarābād, IX, 94-95 (qui appelle divers ʿulamāʾ d’après ce lieu; cf. aussi Yākūt, Buldān, éd. Beyrouth, IV, 49), à deux farsak̲h̲s du chef-lieu Marw al-S̲h̲āhid̲j̲ān [ q.v.]. Sa renommée lui vient principalement du fait que, à l’époque de la révolution ʿabbāside, en 130/747-8, le gouverneur umayyade du Ḵh̲urāsān. Naṣr b. Sayyār [ q.v.], menacé par le soulèvement conduit par Abū Muslim, nomma son chef militaire Abū l-Ḏh̲ayyāl à Tūsān, mais la conduite cruelle de ce dernier incita Abū …
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