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Your search for 'dc_creator:( "Heinrichs, W. P." ) OR dc_contributor:( "Heinrichs, W. P." )' returned 89 results. Modify search

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T̲h̲āʾ

(1,230 words)

Author(s): Heinrichs, W. P.
, quatrième lettre de l’alphabet arabe. Dans l’ordre abd̲j̲ad [ q.v.] il a la valeur numérique de 500. Le phonème représenté par cette lettre peut être défini comme étant la sourde du groupe des trois fricatives apico-interdentales, par opposition à la sonore /d̲h̲/ [voir Ḏh̲āl] et à l’«emphatique», ou vélarisée, /ẓ/ [voir Ẓāʾ]. Sībawayh (éd. Hārūn, Caire 1395/1975, IV, 433) place le point d’articulation de ces trois phonèmes «entre le bout de la langue et les extrémités des incisives» et il est suivi en ceci par — entre autres — Ibn Ḏj̲innī ( Sirr ṣināʿat al-iʿrāb, éd. Ḥ. Hindāwī, Damas …

Ramz

(4,421 words)

Author(s): Heinrichs, W. P. | Knysh, A.
(a.), nom d’action, avec le sens premier de ¶ «cligner», «faire un signe des yeux et des sourcils, ou en formant les mots avec la bouche, sans émettre de son». Le mot est devenu substantif, pl. rumūz, désignant toute une gamme de formes d’expression indirecte, du genre «allusion, symbole, code». 1. En rhétorique. Ici, le mot est employé parcimonieusement. Il a sa place dans la discipline scolastique fondée sur le Miftāḥ al-ʿulūm d’al-Sakkāki (m. 626/1229 [ q.v.], où il désigne une sous-catégorie de la kināya [ q.v.], dans le sens de «circonlocution» (celle-ci consistant à «renonc…

Waḥda

(1,502 words)

Author(s): Heinrichs, W.P. | Netton, I.R.
(a.), «unité». 1. Terme grammatical. La construction du génitif ism al-wahda est traduite de diverses façons dans les grammaires occidentales, nomen unitatis, «nom d’une unité», «nom d’unité», «nom d’individualité», et «singulier» (mais sur ce dernier, voir ci-dessous). L’ ism al-wahda est le contraire de l’ ism al-d̲j̲ins, nomen generis, «nom générique» et on le forme à partir du premier en lui ajoutant la terminaison du féminin -at un. Si le nom générique désigne une chose qui existe sous forme d’unités, l’ ism al-waḥda indique l’une de ces unités; si le réfèrent est homogè…

ʿUt̲h̲mān b. Marzūḳ

(532 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
b. Ḥumayd b. Salāma al-Ḳuras̲h̲ī, Abū ʿAmr (m. en 564/1169), juriste ḥanbalite et mystique, connu sous le nom d’Ibn Marzūḳ. Il étudia auprès d’Ibn al-Ḥanbalī (m. en 536/1141, et non auprès de «Ibn al-Ḏj̲īlī». comme l’écrit Ibn Rad̲j̲ab, I, 306) à Damas, bien qu’on ne sache pas avec certitude s’il y est né; on a dit également qu’il aurait rencontré ʿAbd al-Ḳādir al-Ḏj̲īlānī [ q.v.] et aurait eu pour lui une grande estime. Il vécut principalement en Égypte et y mourut, à plus de soixante dix ans. Il semble que l’on ne connaisse qu’un seul de ses ouvrages, un résumé du Ḥilyat al-awliyāʾ d’Abū Nuʿay…

Waḥs̲h̲

(671 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
(a.), ad̲j̲ectif qui signifie “sauvage, désert, inhabité” ( al-dār al-waḥs̲h̲(a) “la demeure désertique”, avec ou sans l’accord en genre) mais plus fréquemment nom collectif signifiant “animaux sauvages”. L’adjectif de relation (et le terme marquant le singulier) est waḥs̲h̲ī; l’“âne sauvage” (exactement “onagre”) est, par conséquent, soit ḥimār al-waḥs̲h̲ soit al-ḥimār al-waḥs̲h̲ī. Le pluriel le plus courant est wuḥūs̲h̲ “sortes d’animaux sauvages”, comme on le trouve, de façon caractéristique, dans le titre des kutub al-wuḥūs̲h̲,, études lexicographiques traitant d…

Ṭibāḳ

(2,068 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
(a.), figure de rhétorique traduite généralement par «antithèse» et consistant en une insertion, dans la poésie aussi bien que dans la prose (ornée), de mots de sens opposé, comme dans ḥulamāʾu fi l-nādī id̲h̲ā mā d̲j̲iʾtahumd̲j̲uhalāʾu yawma ʿad̲j̲ād̲j̲atin wa-liḳāʾi, «se maîtrisant, dans le conseil tribal, quand vous allez vers eux., — se déchaînant le jour d’un nuage de poussière et d’une bataille» (Zuhayr). Il a pour synonymes muṭābaḳa et, particulièrement chez des théoriciens plus anciens, muṭābaḳ (de tābaḳtu bayna l-s̲h̲ayʾayn, «je fis que les deux choses se corresp…

Sad̲j̲ʿ

(6,883 words)

Author(s): Fahd, T. | Heinrichs, W. P. | Ben Abdesselem, A.
, al-sad̲j̲ʿ- désigne l’expression formelle de l’oracle. 1. Formules magiques en Arabie préislamique. C’est le style rythmé pratiqué par les kāhins et les kāhinas [ q.v.] arabes, un style intermédiaire entre celui de l’oracle versifié des sibylles et des pythies et celui de l’oracle en prose d’Apollon (cf. P. Amandry, La mantique apollinienne à Delphes. Essai sur le fonctionnement de l’oracle, thèse Paris 1950, 15). Ces oracles sont «formulés en courtes phrases rimées, aux cadences rythmées et aux vocables recherchés, archaïsants, bizarres et cabalistiques» ( La divination arabe, …

Muwallad

(1,551 words)

Author(s): Réd | Heinrichs, W.P. | P. Chalmeta
(a.), terme appartenant au vocabulaire des éleveurs et désignant le produit d’un croisement ( tawlīd) entre deux races animales différentes, donc un hybride, un sang-mêlé. Il n’est nullement surprenant qu’il ait été étendu aux humains à partir du moment où s’est manifesté le sentiment que la pureté de la race arabe s’était altérée par suite des conquêtes, de l’afflux d’éléments allogènes et des mariages mixtes. Dans un sens plus restreint, muwallad désigne un métis, un mulâtre ou encore, comme dit Dozy ( Suppl., s.v.), «celui qui, sans être d’origine arabe, est né parmi les Ar…

Mutawātir

(721 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Heinrichs, W.P.
(a.), participe actif de la VIe forme de w.t.r., «ce qui vient successivement». Il est employé comme terme technique avec deux acceptions: — a. Dans la méthodologie du ḥadīt̲h̲ [ q.v.] et du droit, ce terme est l’opposé de k̲h̲abar al-wāḥid [ q.v.] et s’applique à une tradition prophétique (ou, en général, à toute tradition) pourvue de plusieurs chaînes de transmission [voir Isnād], Sur le nombre de chaînes concurrentes requises pour qu’une tradition soit mutawātir, il n’y a pas unanimité; on suppose que ce nombre doit être suffisant pour exclure toute possibilité d’a…

Zāy, et plus rarement Zāʾ

(823 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
, onzième lettre de l’alphabet arabe, de valeur numérique 8. La première variante désignant cette lettre a gardé le /y/ de son nom d’origine (comme dans le zayin hébreu), tandis que la deuxième a la terminaison novatrice -āʾ, qui apparut à juste titre dans le fāʾ (hébr. ) et ¶ le hāʾ (hébr. ) et qui s’étendit aux bāʾ (hébr. bēt̲), tāʾ/t̲h̲āʾ (hébr. tāw) ḥāʾ/k̲h̲āʾ (hébr. ḥēt̲), rāʾ (hébr. rēs̲h̲), ṭāʾ/ẓāʾ (hébr. ṭēt̲), et yāʾ (hébr. yōd), avec la perte de la consonne finale du nom de la lettre originale. Cette lettre en translittération devient /z/ et représente une sifflante sonore ( ḥarf a…

Sabab

(1,931 words)

Author(s): Arnaldez, R. | Heinrichs, W. P. | Réd. | Izzi Dien, Mawil Y. | M. G. Carter
(a.). Les lexicographes (cf. Lisān al-ʿArab) rappellent le sens primitif du mot sabab (pl. asbāb: il signifie «corde» ( ḥabl) et désigne tout ce qui lie ou relie. C’est «toute chose par laquelle on atteint un but ( maḳṣūd: Ḏj̲urd̲j̲ānī) ou l’objet d’une recherche ( maṭlūb, dans Baḥr al-d̲j̲awāhir)». On peut citer asbāb avec le sens de «liens» dans un verset du Ḳurʾān (II, 166): «Quand les liens [qui les unissaient] se rompront...». Ibn Abbās entendait par là l’amitié ( mawadda); Mud̲j̲āhid, l’alliance ( tawāṣul) ici-bas: On trouve aussi le sens de «moyen pour obtenir quelque ch…

al-Rādūyānī

(438 words)

Author(s): Heinrichs, W. P.
, Muḥammad b. ʿUmar, auteur du premier traité de rhétorique persan, le Kitāb Tard̲j̲umān al-balāg̲h̲a. Le peu de choses qu’on connaisse de la vie de l’auteur se tire du Tard̲j̲umān lui-même; ¶ aucune autre source ne parle de lui. D’après les recherches de A. Ateş, il semble avoir vécu en Transoxiane, et son livre aurait été écrit entre 481/1088, date du début de l’incarcération du Ḳarak̲h̲ānide Aḥmad Ḵh̲ān par Malik S̲h̲āh, dont il est fait état dans un des poèmes cités, et 504/1114, date de l’ unicum du Tard̲j̲umān, la mad̲j̲mūʿa d’Istanbul, Fatih 5413, fol. 233a-290a. Comme al-Rādūyānī l…

al-S̲h̲arḳī b. al-Ḳuṭāmī

(640 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
(m. vers 150/767 selon Sezgin, GAS, VIII, 115; vers 155/772 selon Ziriklī, Aʿlām 3, IX, 139), transmetteur de poésie arabe ancienne et d’ ak̲h̲bār, cité également pour avoir fourni des données lexicographiques, généalogiques, géographiques et historiques. Les sources hésitent entre al-S̲h̲arḳī et S̲h̲arḳī. de même qu’entre al-Ḳuṭāmī et Ḳuṭāmī. De plus, on donne parfois Ḳaṭāmī comme la lecture correcte. La forme adoptée ici est la plus courante. Les deux noms sont d’ailleurs des laḳabs, son nom réel étant al-Walīd b. al-Ḥuṣayn, et sa kunya Abū l-Mut̲h̲annā. Il était de la tribu…

Mubālag̲h̲a

(1,473 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
(a.), nom verbal de IIIe forme ¶ ( bālag̲h̲a fī) qui possède les deux sens apparentés de «faire tout son possible [en quelque chose]» et «exagérer [quelque chose]»; il est devenu un terme technique de grammaire («intensivité») et de rhétorique («emphase» et, plus particulièrement, «hyperbole»). En grammaire, mubālag̲h̲a est déjà employé par Sībawayh pour désigner la valeur intensive d’un certain nombre de morphèmes et de syntagmes (voir G. Troupeau, Lexique-index du Kilāb de Sibawayhi, Paris 1976, 41). Ce terme s’applique aux adjectifs intensifs de forme faʿūl, faʿʿāl, etc. Al-Si…

Ṣadr

(2,518 words)

Author(s): Heinrichs, W. P.
(a.), «poitrine, sein, cœur» (pl. ṣudūr), mot spécifiquement arabe, n’ayant pas été relevé dans d’autres langues sémitiques, excepté en tant qu’emprunt à l’arabe. Sa relation sémantique avec d’autres dérivées de la racine ṣ-d-r en arabe n’est pas claire; il pourrait être dérivé de la notion de base du verbe ṣadara, «jaillir, monter de l’abreuvoir» (opposé: warada). Très concrètement, il fait référence à la poitrine en tant que partie du corps et tel que cela est traité dans les monographies lexicographiques sur le corps humain appelées Ḵh̲alḳ al-insān (al-Aṣmaʿī, 214-18; T̲h̲ābit…

Ruʾba b. al-ʿAd̲j̲d̲j̲ad̲j̲

(2,132 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
al-Tamīmī, Abū l-Ḏj̲aḥḥāf (ou Abū Muḥammad), poète arabe d’époque umayyade, et du début de la période ʿabbāside (m. 145/762), le plus grand représentant de la ḳaṣīda en rad̲j̲az [ q.v.]. Le nom de Ruʾba, qu’il avait hérité de son grand père, est attesté sept fois, et son diminutif Ruʾayba huit fois dans la généalogie d’Ibn al-Kalbī (voir Caskel-Strenziok, II, 489b). Il n’existe pas d’attestations concordantes nettes en Arabie orientale, ce qui rend moins vraisemblable la thèse de Krenkow (voir EI 1, s.v.) selon laquelle ce nom serait le persan rōbāh «renard». Les philologues arabes …

Sariḳa

(3,208 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
Dans la critique littéraire, «plagiat». Bien qu’on utilise le mot sariḳa, il ne s’agit pas ici de «vol» au sens juridique du terme, car le droit musulman ne reconnaît pas la propriété intellectuelle. Un petit traité moderne sur le vol intellectuel met l’accent sur la turpitude morale qu’il implique, mais ne fait appel à aucune des normes ou des peines de la s̲h̲arīʿa (ʿAbd al-Mannān, al-Sariḳāt al-ʿilmiyya). La victime d’un plagiat ne pouvait que recourir à l’opinion publique ou s’adresser à un personnage puissant ( istiʿdāʾ) pour obtenir un redressement de la situation. C’est surtout d…

Rad̲j̲az

(3,882 words)

Author(s): Ullmann, M. | Heinrichs, W.P.
(a.) mètre poétique arabe; au sens propre «tremblement, spasme, convulsion (telles qu’elles peuvent se produire dans l’arrière-train d’un chameau qui veut se relever)». On ne voit pas bien comment ce mot est devenu un terme technique de prosodie. L’autre sens étymologique de rad̲j̲az, «tonnerre, grondement, production de bruit» doit sans doute être pris en compte. Dans ce cas, on pourrait y voir une allusion au rythme iambique monotone et pesant de ces poèmes (cf. ka-mā samiʿta rad̲j̲aza l-ṣawāʿiḳī, Abū Nuwās, éd. E. Wagner, II, 299; sur l’étymologie, voir aussi T. Fahd, La divination…

Ṣafwān b. Ṣafwān al-Ansarī

(739 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
, poète arabe du IIe-IIIe/VIIIe-IXe siècles connu pour sa poésie idéologique en faveur des Muʿtazila [ q.v.]. Al-Ḏj̲āḥiẓ [ q.v.] est la seule source des bribes d’information sur sa vie, et des rares spécimens de sa poésie dont nous disposons. Les données biographiques le montrent à Multān, à la cour du gouverneur du Sind Dāwūd b. Yazīd al-Muhallabī, qui occupa ces fonctions en 184-205/800-820 [voir Muhallabides] . Dans tous les cas, il est la source d’al-Ḏj̲āḥiẓ sur les éléphants, citant des vers de l’expert en éléphants Hārūn b. Mūsā al-Azdī, mawlāhum; il y décrit les ruses dont cet…

ʿUrwa b. Ud̲h̲ayna

(876 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
( laḳab, le nom de son père étant Yaḥyā), Abū ʿĀmir al-Kinānī al-Layt̲h̲ī, poète arabe de Médine, (fin du Ier/VIIe siècle-début du IIe/VIIIe siècle) célèbre pour sa poésie amoureuse ( g̲h̲azal) mais apprécié aussi comme traditionniste et érudit en Droit; il a été dit que Mālik [ q.v.] se serait appuyé sur lui pour ses transmissions (Ibn Abī Ḥātim, al-Ḏj̲arḥ wa-l-taʿdīl, Ḥaydarābād 1360, III/1, 396; al-Buk̲h̲ārī. al-Taʾrīk̲h̲ al-kabīr, Ḥaydarābād 1941-64, IV, 33; al-Ḏh̲ahabī, Mīzān al-iʿtidāl, éd. ʿA. M. al-Bid̲j̲āwī, Caire n.d., III, 63 [ ṣadūḳ], cf. aussi Ibn Ḳuṭayba, S̲h̲iʿr, 580 [ t…
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