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Your search for 'dc_creator:( "Chalmeta, P." ) OR dc_contributor:( "Chalmeta, P." )' returned 13 results. Modify search

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Ḳas̲h̲tāla

(738 words)

Author(s): Chalmeta, P.
, nom arabe de la Castille, en Espagne. Le premier problème, et non le moindre, est celui de la dénomination primitive du territoire appelé, à partir du IXe s., Castilla. Ce nom serait un dérivé du latin castellum et lui aurait été donné en raison de l’abondance de ses fortifications. L’arabe al-Ḳilāʿ en serait la traduction; mais plusieurs sources (Yāḳūt, al-Idrīsī, al-ʿUd̲h̲rī. al-Ḥimyarī, Ibn ʿId̲h̲ārī, al-Maḳḳarī, etc.) portent Ḳas̲h̲tāla, Ḳas̲h̲tīla, Ḳasṭīlya. Surtout, al-Rāzī ( apud Ibn Ḥayyān, Muḳtabas V, ms. B.R.R.) cite à plusieurs reprises des ennemis min aḳṣā Banbalūna …

Arag̲h̲ūn

(2,553 words)

Author(s): Chalmeta, P.
, graphie arabe qui correspond à l’espagnol Aragón. En fait, ce mot recouvre un double concept: géographique et politique. Comme entité géographique, il désignait une rivière, dominée par la forteresse de S̲h̲antamariyya. la première du système défensif navarrais (al-Ḥimyarī, Rawḍ, n° 105). Ce cours d’eau naît sur le versant Sud des Pyrénées, près de Canfranc; après avoir traversé la ville de Jaca, la Sierra de la Peña le dévie vers l’Ouest, et il arrose Berdun, Tiermas, Sangüesa, Rocaforte, Aibar, Caparroso et Villafranca avant de s’unir à l’Arga et se jeter dans l’Èbre en Navarre. Ce W…

al-Murābiṭūn

(7,709 words)

Author(s): Norris, H.T. | Chalmeta, P.
(a.): désignés dans l’usage européen sous le nom d’Almoravides, ils constituent une dynastie d’origine berbère qui régna sur l’Afrique du Nord et l’Espagne dans la seconde moitié du Ve/XIe siècle et la première du VIe/XIIe, avant d’être remplacée par une autre dynastie berbère, les Almohades ou al-Muwaḥḥidūn [ q.v.]. Les Almoravides sont cités dans la chanson d’un troubadour anonyme du XIIe siècle, chevalier, mult estes guariz: «Quant Deu a vus fait sa clamur Des Turs des Amoraviz». On a supposé que ce terme venait d’un type de «moinecombattant» qui demeurait dans un ribāṭ [ q.v.], couve…

Marāsim

(18,900 words)

Author(s): Sanders, P. | Chalmeta, P. | Lambton, A. K. S. | Groot, A. H. de | Burton-Page, J.
(a.), cérémonies officielles de la cour, qu’elles comportent ou non une procession. L’ensemble du cérémonial, protocole et étiquette compris, est également nommé rusūm, et l’on rencontre fréquemment mawsim [ q.v.] et mawkib. Le pl. mawākib [ q.v.] désigne spécifiquement des processions ¶ solennelles, mais paraît avoir eu en outre le sens plus général d’audiences (pour les ʿAbbāsides, voir les références dans D. Sourdel, Vizirat II, 684, n. 3; pour les Fāṭimides, voir p. ex. al-Ḳalḳas̲h̲andī, Ṣubḥ, III, 494 = d̲j̲ulūs [ al-k̲h̲alīfa] fī l-mawākib; ayyām al-mawākib). 1. — Sous le c…

Miẓalla

(4,483 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Holt, P. M. | Chalmeta, P. | Andrews, P.A. | Burton-Page, J.
(a.), litt. «instrument ou dispositif fournissant de l’ombre ( ẓill)», apparemment synonyme de s̲h̲amsa, s̲h̲amsiyya, litt. «instrument ou dispositif fournissant un abri contre le soleil», désigne donc probablement le parasol porté dans des cérémonies et des processions [voir Mawākib] au-dessus des souverains musulmans. 1. — Sous les ʿAbbāsides et les Fāṭimides. Les sources historiques contiennent peu de références sur la pratique au temps du califat ʿabbāside. Ibn al-Zayyāt [ q.v.] était chargé, sous le califat d’al-Muʿtasim, du contrôle de la manufacture (al-Ṭa…

Ḳūmis

(1,491 words)

Author(s): Chalmeta, P.
, transcription arabe du latin comes, titre qui désignait dans al-Andalus le responsable, devant l’État, des muʿāhidūn [ q.v.] scripturaires, à tout le moins chrétiens mozarabes [ q.v.]. Suivant A. Fattal «les représentants religieux des dimmīs sont autorisés par le pouvoir, moyennant waṣiyya, à exercer leur autorité. Il semble bien que les Arabes de la conquête respectèrent tant l’organisation administrative, que judiciaire, que religieuse des populations soumises». Certaines capitulations ( ʿahd, ṣulḥ [ q.v.]) l’affirment expressément: «ils ne seront point détourné…

al-Manṣūr bi-llāh Ibn Abī ʿĀmir

(2,329 words)

Author(s): Chalmeta, P.
— Al-manzor dans les chroniques hispaniques médiévales — est le nom sous lequel est connu celui qui fut, de facto, le véritable maître d’al-Andalus de 368 à 392/978-1002. Aucune source nouvelle n’étant venue enrichir, sauf pour les campagnes militaires, les grandes lignes de la biographie d’Abū ʿĀmir Muḥammad b. ʿAbd Allāh b. Muḥammad b. Abī ʿĀmir al-Maʿāfirī connues grâce aux travaux de R. Dozy ( Histoire des Musulmans d’Espagne) et E. Lévi-Provençal, Histoire de l’Espagne musulmane), on se bornera à les résumer. Né en 326/938, dans une famille de petite noblesse établie dep…

Mawākib

(20,440 words)

Author(s): Sanders, P. | Chalmeta, P. | Lambton, A.K.S. | Nutku, Özdemir | Burton-Page, J.
(a., sing. mawkib) «processions». I. — Sous les ʿAbbāsides et les Fāṭimides. Le sens fondamental de procession (à cheval ou non), de cortège, se trouve dans le ḥadīt̲h̲ (al-Buk̲h̲ārī, Badʾ al-k̲h̲alḳ, 6; Ibn Ḥanbal, III, 213; al-Dārimī, 2695); c’est lui que donnent les dictionnaires et qu’entendaient les Umayyades, les ʿAbbāsides et les Fāṭimides lorsqu’ils parlaient du cortège d’un amīr, d’un wazīr ou d’un autre dignitaire (voir par ex. al-Ṭabarī, II, 1731; Hilāl al-Ṣābiʾ, Rusūm dār al-k̲h̲ilāfa, 9-10, 12, 14 sqq.). Au IVe/Xe siècle, ce terme avait pris en outre le sens plu…

Ḳarṭād̲j̲anna

(787 words)

Author(s): Chalmeta, P.
, nom sous lequel sont connues trois localités: Carthage, Cartéia (Ḳarṭād̲j̲annat al-Ḏj̲azīra) et Carthagène. Cette synonymie semble être la cause de nombreuses confusions entre l’ancienne capitale punique et Ḳarṭād̲j̲annat al-ḥalfāʾ (et non al-k̲h̲ulafāʾ comme l’interprète Yāḳūt). Ces confusions ont été étudiées par J. Vallvé, Carthage et Carthagène au VIIIe siècle. Le nom de la ville, siège d’un évêché, serait la traduction de Cartago-Spartaria, qui fait allusion à l’abondance du sparte dans la région. Suivant al-Ḥimyarī ( Rawḍ al-miʿṭār, n° 139, qui copie al-Idrīsī), …

Mozárabe

(2,946 words)

Author(s): Chalmeta, P.
(esp.), moçarabe (port.), mossarab (cat.): mot d’origine incertaine pour lequel deux étymologies ont été avancées. Au XIIIe siècle, l’archevêque Rodrigo Ximenez ( De rébus Hispaniae, III, ch. xxii) affirmait que les Chrétiens soumis aux Musulmans, après l’occupation de 92/711, «dicti sunt mixti arabes, eo quod mixti Arabibus convivebant». Voilā donc une première étymologie, latinisante et la plus ancienne connue, de mozarabe. En revanche, les arabisants du XIXe siècle (suivant F. J. Simonet) y voient un arabisme, dérivé de mustaʿrab, mustaʿrib avec le sens de «arabisé, qui…

Liyūn

(1,046 words)

Author(s): Chalmeta, P.
, capitale de l’ancien royaume de Léon et, actuellement, de la province de ce nom, au Sud des Asturies. La dénomination proviendrait de la Legio Septima Gemina Asturica qui y établit son castrum sous le règne de l’empereur Trajan. J. M. Blazquez ( Estructura económica y social de España) la range parmi les villes qui s’entourèrent de murailles pendant le Bas-Empire, et son rôle fut très effacé durant toute la période wisigothique. Rares sont les géographes arabes qui mentionnent Liyūn. Abū l-Fidāʾ dit qu’Ibn Sa’id «la place par 10°5 de longitude et 46°55 de latitude. C’est une ville du 7e cli…

Banū Ḳasī

(879 words)

Author(s): Chalmeta, P.
, l’une de ces importantes familles de mawālī qui pesèrent tant sur l’histoire d’alAndalus. Ceux-ci se partagèrent avec les Banū Ṭawīl [ q.v.] et les Tud̲j̲ībides [ q.v.] la souveraineté effective de toute la zone aragonaise. L’histoire de cette région ne s’éclaire qu’à partir du moment où on la considère comme le reflet de ces luttes centripètes-centrifuges qui forment la constante essentielle de l’Espagne. Les Banū Ḳasī, tout en suivant une politique d’opportunisme pour préserver leur autonomie de fait, furent relativem…

Mudéjar

(3,032 words)

Author(s): Chalmeta, P.
(esp.) / mudèixar (cat.), de l’arabe mudadid̲j̲an ou ahl al-dad̲j̲n, terme utilisé pour désigner le Musulman qui, moyennant tribut, continuait à vivre dans les territoires conquis par les Chrétiens. Le mot recouvre le double sens de «celui qui reste en arrière, retardataire» et de tributarius qui est la traduction du Vocabulisla in arabica. En effet, il y a superposition entre le fait de ne pas émigrer devant l’avance chrétienne et celui de se trouver soumis à une nouvelle juridiction, qui n’est plus islamique. Le terme s’emploie aussi pour carac…