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Dar

(72 words)

Author(s): Frye, R.N.
, mot persan signifiant «porte» et qui se retrouve dans de nombreuses langues iraniennes et turques. Synonyme de l’arabe bāb, il s’emploie de la même façon, par ex. dar- i ʿaliyya, dar-i dawlat, et, dans l’Inde, dar-bār (durbar). Dans un sens spécial, il s’applique à la cour du souverain ou, par extension, à un service gouvernemental (déjà dans l’Iran préislamique). En pehlevi, il était habituellement rendu par l’hétérogramme BBʾ. (R.N. Frye)

Darī

(201 words)

Author(s): Frye, R.N.
, mot persan désignant (la langue) de la «cour», de dar [ q.v.]. Chez les auteurs arabes tels qu’al-Muḳaddasī (335), Yāḳūt (III, 925) et dans le Fihrist (19), le darī (et aussi farsī darī) est présenté comme étant la langue parlée et écrite de la cour (sāsānide). C’était aussi la langue du gouvernement et de la littérature. Après trois siècles de domination musulmane en Perse, elle fut écrite en caractères arabes et appelée fārsī ou néo-persan. Le fait que la littérature en néo-persan vit le jour et fleurit au Ḵh̲urāsān et en Transoxiane pour des raisons politiques (…

Āwa

(296 words)

Author(s): Frye, R.N.
(Āvah, Āveh), nom de deux villes de l’Iran central. 1. Āwa, qui s’appelle maintenant Awaj, se trouve à 111 km. au S.-O. de Ḳazwīn, sur la route de Hamadān, à environ 35° 35’ de lat. N. et 49° 15’ de long. E. (Greenw.). On la place dans la zone froide ( sardsīr) à cause de son altitude. En 1950, elle avait une population d’environ 1800 hab. de langue persane et turque. On ne trouve chez les géographes du moyen âge que de brèves mentions de la ville. Yāḳūt, I, 387, signale un savant nommé Āwaḳī originaire de cette ville. Le seul édifice ancien des environs est un car…

G̲h̲alča

(318 words)

Author(s): Frye, R. N.
, appellation imprécise des populations montagnardes du Pamir qui parlent des langues iraniennes; le mot est employé dans la littérature scientifique anglaise pour désigner les langues iraniennes du Pamir. En persan moderne, il a le sens de «paysan», «brute», alors qu’en tād̲j̲ikī il signifie «trapu, bête»; en yag̲h̲nābī ancien, il a le sens d’esclave. L’origine du terme est incertaine, car on peut le comparer au sogdien γδ «voler» (pas̲h̲to γәι «voleur») ou au sogdien γr «montagne», d’où «montagnard». Le mot g̲h̲alča est usuellement employé dans la littérature moderne pour…

Ḏj̲īruft

(219 words)

Author(s): Frye, R.N.
district fertile et élevé du Kirmān, avec une ville du même nom, au Sud-ouest de Bam dont il est séparé par les monts Bārid̲j̲ān. Il n’existe aucun souvenir de la ville à l’époque pré-islamique, et elle est mentionnée pour la première fois lors de sa conquête par Mud̲j̲ās̲h̲iʿ b. Masʿūd en 35/655 (al-Balād̲h̲urī, Futūḥ, 391). Par la suite, elle est souvent citée, notamment dans les ouvrages arabes de géographie. Les Ḵh̲ārid̲j̲ites y furent actifs, mais on ne sait rien de l’histoire de la ville. Le géographe al-Muḳaddasī (461) loue hautement le district en décriva…

Bud̲j̲nūrd

(150 words)

Author(s): Frye, R.N.
(Bod̲j̲nūrd). 1. — Ville du Ḵh̲urāsān située au pied de l’Alādāg̲h̲ et au Nord (57° 17´ de long. E. (Greenwich) et 37° 29´ de lat. N. Altitude: 698 m.). Nous ne trouvons au sujet de la ville aucun renseignement avant l’époque des Ṣafawides, au cours de laquelle la tribu kurde des S̲h̲adlū fut établie dans cette région par S̲h̲āh ʿAbbās Ier. On ne sait si Bud̲j̲nūrd était appelée Būzand̲j̲ird avant cette époque, mais les ruines d’une vieille citadelle ( arg) et d’autres édifices indiquent que la ville est ancienne. 2. Province dont Bud̲j̲nūrd est la capitale. La population du s̲h̲ahristān a ét…

Bak̲h̲tigān

(317 words)

Author(s): Frye, R. N.
, le plus grand lac salé de la province de Fàrs en Iran, à 50 km. à l’Est de S̲h̲īrāz, à 1550 m. d’altitude; sa superficie varie avec les saisons, mais il a au maximum 100 km. Nord-Sud et 30 km. Est-Ouest. L’eau est très salée et le lac très peu profond; c’est le bassin du Kurr ou Band-i Amīr. Dans la littérature arabe géographique du moyen ¶ âge, nous ne trouvons guère de mentions du lac Bak̲h̲tigān. Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih. 53, y fait allusion sous le nom de lac Ḏj̲ūbānān; al-Iṣṭak̲h̲rī, 122, donne une variante: Bad̲j̲akān, et emploie aussi le nom de Bad̲j̲fūz, …

Balk̲h̲

(1,368 words)

Author(s): Frye, R. N.
, ville importante dans l’antiquité et au moyen âge, mais à présent simple village, dans l’actuel Afghanistan du Nord (environ 67° long. E., 36° 45′ lat. N.), sur la rivière de Balk̲h̲, maintenant à sec. L’ancien nom de Bactria désignait une province de l’empire achéménide ainsi que sa principale ville. Dans les anciennes inscriptions perses de Darius, nous trouvons la forme Bāxtriš, dans l’Avesta Bāχδī et en grec Bάκτρα; la forme originale était peutêtre Bāχdrī, du nom de la rivière (cf. Markwart, Catalogue, 34). Après les conquêtes d’Alexandre le Grand, Balk̲h̲ fut un centr…

Gandāpur

(172 words)

Author(s): Frye, R. N.
, nom d’une tribu pathane qui vivait sur le territoire de Dāmān dans le district pakistanais de Dēra Ismāʿīl Ḵh̲ān. La tribu s’est maintenant fondue, pour la plus grande part, dans la population de la région. Elle est descendue des montagnes afghanes dans la plaine de Dāmān au XVIIe siècle. Le centre de ses quartiers d’hiver est devenu une ville, au XIXe s., probablement à cause des activités commerciales des hommes de la tribu entre le Ḵh̲urāsān et l’Inde. Cette ville est maintenant appelée Kulăčī. La tribu des Gandāpur a pris part aux guerres tribales des Pathans au cours du XVIIIe s. mais, …

Arrān

(1,154 words)

Author(s): Frye, R.N.
, nom généralement donné, à l’époque islamique, au district de Transcaucasie situé entre les fleuves Kur (Kura) et Aras (Araxe). A l’époque pré-islamique, cependant, ce terme était employé pour désigner toute la Transcaucasie orientale (l’Azerbaijan soviétique d’aujourd’hui), c’est-à-dire l’Albanie classique (cf. l’art. Albania dans Pauly-Wissowa). Vers le IXe/XVe siècle, le nom d’Arrān ne fut plus d’usage courant, car le territoire fut intégré à l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān. L’origine du nom d’Arrān (géorgien Rani, grec ‘Αλβανοì et arménien Ałwankʿ «peuple»), est inc…

Giris̲h̲k

(133 words)

Author(s): Frye, R.N.
, ville d’Afghanistan arrosée par l’Helmand (environ 10 000 habitants; ait. 865 m.). Elle n’est pas mentionnée par les sources avant l’époque de Nādir S̲h̲āh qui prit la citadelle en 1737, mais il est probable qu’un fort gardait le passage du fleuve à cet endroit depuis une époque antérieure à cette date. Au XIXe siècle, Giris̲h̲k fut le centre des Afghans Barakzai, ce qui lui valut un regain d’importance. Le site possédait une grande valeur stratégique, et Giris̲h̲k joua à plusieurs reprises un rôle au cours des troubles du XIXe siècle. De nos jours, la ville est un centre importan…

Barzand

(301 words)

Author(s): Frye, R. N.
, village et commune ( dihistān), dans la province ( s̲h̲ahristān) d’Ardabīl, comté ( bak̲h̲s̲h̲) de Garmī, s’étendant dans les montagnes qui surplombent la plaine de Mug̲h̲ān au Nord (47° 41ʹ Est (Greenwich) et 30° 20ʹ Nord environ). Le nom signifie probablement «endroit élevé». On trouve une confusion entre Barzand et Barzand̲j̲ (près de Tiflis) chez plusieurs géographes médiévaux (cf. Yāḳūt, I, 562; Ḥudūd al-ʿālam, 403). Cette confusion, ainsi que la remarque d’al-Muḳaddasī, 378, suivant laquelle Barzand était un marché pour les Arméniens, sert à explique…

Harī Rūd

(147 words)

Author(s): Frye, R.N.
, fleuve de Harāt qui coule sur environ 550 km. des montagnes de Dai Zangī, à l’Ouest de la chaîne de Kūh-i Bābā dans l’Afg̲h̲ānistān central, vers l’oasis de Marw: il passe au Sud de Harāt et, à une cinquantaine de km. de la ville, change de direction pour se diriger vers le Nord. Sur une centaine de km., il marque la frontière entre l’Iran et l’Afg̲h̲ānistān, avant de couler en Union Soviétique. Il arrose l’oasis de Tad̲j̲and, puis se perd dans les sables. Au début du printemps, le fleuve est rapide et profond à Harāt, mais à la fin de l’automne il est lent et guéable. (R.N. Frye) Bibliography Yāḳūt, …

Fīrūzkūh

(421 words)

Author(s): Frye, R.N.
(Fērōzkōh), nom de plusieurs localités: I. Capitale des rois g̲h̲ūrides [ q.v.], dans les montagnes situées à l’Est de Herāt, sur le haut Harī-rūd (environ 34o 23’ N. et 64o 22’ E.). Le site a été identifié avec l’actuel Ḏj̲ām [ q.v.] où existe encore un grand minaret. La ville de Fīrūzkūh fut construite par Ḳuṭb al-dīn Muḥammad comme capitale du district de Wars̲h̲āda, dans le G̲h̲ūr qu’il gouvernait. Quand Ḳuṭb al-dīn eut été empoisonné à G̲h̲azna, son frère Bahāʾ al-dīn quitta son apanage, Mandēs̲h̲, plus à l’Est, pour Fīrūzkūh; il devint …

G̲h̲ard̲j̲istān

(419 words)

Author(s): Frye, R. N.
(G̲h̲ars̲h̲istān), territoire situé dans les montagnes d’Afg̲h̲ānistān, à l’Est de Herāt, dans la vallée supérieure du Murg̲h̲āb, au Nord du Harī Rūd supérieur. Al-Muḳaddasī (309) a probablement raison en donnant à ce mot le sens de «montagne», d’où «pays des montagnards». Ce territoire était très peu connu avant l’époque des Sāmānides [ q.v.], mais on peut supposer qu’il était gouverné par de petits princes hephtalites. Le G̲h̲ard̲j̲istān fut envahi par Asad b. ʿAbd Allāh al-Ḳasrī, gouverneur du Ḵh̲urāsān. en 107/725-6; le souverain local Namrūn…

Hamad̲h̲ān

(1,150 words)

Author(s): Frye, R. N.
(Hamadān), ville de l’Iran central située dans une plaine fertile au Sud du Mont Alwand (48° 31′ E., 34° 48′ N.; ait. 1800 m. environ). Hamad̲h̲ān est une ville très ancienne. On n’est pas sûr que son nom soit mentionné dans des documents cunéiformes datant d’environ 1100 av. J.-C et décrivant les conquêtes de Tiglatpileser Ier, et c’est d’ailleurs peu vraisemblable. Hérodote (I, 98) rapporte que le roi mède Deiokes construisit au VIIe siècle av. J.-C la ville appelée Agbatana, ou Ekbatana d’après d’autres auteurs classiques. Ce nom a été interprété comme un mot iranien *hangmata «(lieu d…

Arzan

(397 words)

Author(s): Frye, R.N.
(syriaque Arzōn; arménien Arzn, Aizn), nom de plusieurs villes en Anatolie orientale. La plus importante était la capitale de la province ¶ romaine d’Arzanène (arménien Ald̲z̲nik̲h̲) située sur la rive orientale de l’Arzanṣū (moderne Garzansu), affluent du Tigre, par 38° de lat. N. et 41° 41ʹ de long. E. (Greenwich). Chez les auteurs islamiques, Arzan est liée à la ville de plus grande importance, Mayyāfāriḳīn, plus à l’Ouest. L’origine du nom n’est pas sûre, mais elle est sans aucun doute ancienne (voir une discussion dans H. Hübschmann, Die altarmenischen Ortsnamen, dans Indogermani…

Bīsutūn

(322 words)

Author(s): Herzfeld, E. | Frye, R.N.
(Bihistūn des géographes arabes, Bīstūn dans le parler local actuel), montagne située à 30 km. environ à l’Est de Kirmāns̲h̲āh, sur la grand’route de Bag̲h̲dād à Hamadān. Le nom se trouve sous la forme archaïque τό βαγίστανον ¶ όροΣ dans des sources grecques (Diodore, 2.13, et Isidore de Charax), et Bag̲h̲istān chez les anciens auteurs islamiques, notamment al-Khwārizmī et Ḥamza al-Isfahānī (persan ancien *bāgastāna «lieu des dieux» ou d’une divinité particulière). Des auteurs musulmans postérieurs donnent la forme Bihistūn (Bahistūm), qui, à l’époque moder…

Bisṭām

(255 words)

Author(s): Frye, R.N.
(également Basṭām, plus rarement Bosṭām), ville du Ḵh̲urāsān d’environ 4 000 habitants (1950), dans le district ( s̲h̲ahristān) de S̲h̲āhrūd, et le comté ( bak̲h̲s̲h̲) de Ḳalʿa-i naw (à 6 km. au Nord de S̲h̲āhrūd; 55° de long. E. (Greenw.) et 36° 30’ de lat. N., sur un contrefort de l’Elburz. On ne sait rien de l’histoire préislamique de la ville. Selon une tradition, elle fut fondée par Bisṭām, gouverneur du Ḵh̲urāsān sous le règne de son neveu Ḵh̲usraw II Parwīz, vers 590. Yāḳūt attribue cette fondation à S̲h̲āpūr II (cf. Schwarz, 821). Durant…

Ardabīl

(840 words)

Author(s): Frye, R.N.
(turc Erdebīl), district et ville de l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān oriental. La ville est située à 48° 17’ de long. E. et 38° 15’ de lat. N., à 210 km. de Tabrīz par la route, et à 40 km. de la frontière soviétique. Elle se trouve à 1370 m. au-dessus du niveau de la mer, sur un plateau arrondi entouré de montagnes. Le district ( s̲h̲ahristān), dont Ardabīl est la capitale, comprend quatre comtés ( bak̲h̲s̲h̲) qui ont respectivement pour capitales Ardabîl, Kamin, Āstārā et Garmī. Il y a peu d’arbres autour de la ville, et l’irrigation est nécessaire pour les cultures. A environ 32 km. de …
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