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Naẓm

(2,079 words)

Author(s): van Gelder, G.J.H. | Heinrichs, W.P.
1. Dans le discours poétique. Signifiant littéralement «enfiler (des perles, etc.)», au début de l’époque ‘abbāside, naẓm a pris le sens de «mise en vers», «versification» et devint presque synonyme de «poésie», s̲h̲iʿr [ q.v.], en particulier quand on l’oppose à prose, nat̲h̲r, littéralement «éparpiller». La comparaison d’un poème à un collier, ou des vers à des perles, est possible en raison de l’indépendance relative de chacun des vers assemblés sur le fil du mètre uniforme et de la rime. L’image a des origines antérieures aux ʿAbbāsides, et bien que le terme naẓm n’ait été employé …

al-Sakkākī

(1,337 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
, Abū Yaʿḳūb Yūsuf b. Abī Bakr b. Muḥammad al-Ḵh̲wārazmi, Sirād̲j̲ al-dīn, rhétoricien influent de langue arabe. Il naquit au Ḵh̲wārazm le 3 d̲j̲umādā I 555/11 mai 1160 d’après la plupart des sources, ou en 554 selon son contemporain Yāḳūt ( Irs̲h̲ād, éd. Rifāʿī, XX, 59). Il mourut vers la fin de rad̲j̲ab 626/mi-juin 1229 à Ḳaryat al-Kindī, près d’Almālig̲h̲ au Farg̲h̲āna. Malgré la célébrité dont il bénéficiait de son vivant, les circonstances de sa vie sont obscures — sans doute en raison des troubles dus à la conquête mongole. On tr…

Taʿawwud̲h̲

(333 words)

Author(s): Heinrichs, W. P.
(a.) désigne l’énonciation de l’expression aʿūd̲h̲u bi-llāhi min...«Je me réfugie auprès de Dieu contre. . .», suivie de la mention de la chose redoutée ou détestée. Le mot istiʿād̲h̲a «chercher refuge» est souvent employé comme synonyme. L’expression, avec des variantes, est bien attestée dans le Ḳurʾān, en particulier dans les deux dernières sūras dont chacune n’est autre qu’un taʿawwud̲h̲ développé [voir al-Muʿawwid̲h̲atāni ]. L’énumération en forme de litanie de choses détestées dans la première de ces deux sūras préfigure des traits analogues dans nombre d’invocatio…

Ward

(2,782 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
Dans la littérature arabe. La rose est de toute évidence la fleur la plus célébrée dans la poésie arabe. On la trouve naturellement dans la poésie des fleurs, des jardins et du printemps ( zahriyyāt, rawḍiyyāt et rabīʿiyyāt), mais elle apparaît également dans le décor de la poésie bachique ( k̲h̲amriyyāt), là où l’on trouve les premiers poèmes traitant de fleurs. Abū Nuwās (m. vers 198/813 [ q.v.]) garde encore le cadre bachique dans ses descriptions de fleurs, et il se pourrait que ce fût ʿAlī b. al-Ḏj̲ahm (m. en 249/863 [ q.v.]) qui ait écrit pour la première fois des morceaux de pur…

Tad̲j̲nīs

(3,667 words)

Author(s): Heinrichs, W. P.
(a.), terme technique désignant une figure rhétorique (des termes alternatifs, tous issus de la même racine, sont d̲j̲inās, [très commun], mud̲j̲ānasa, mud̲j̲ānas, et tad̲j̲ānus), traduit d’une manière variable, par paronymie, jeu de mots, homonymie, ou allitération. Les deux derniers termes, cependant, ne couvrent pas toutes les variétés de figures entrant sous ce titre, alors que «jeu de mots» ait aussi été utilisé pour rendre tawriya [ q.v.], la différence étant que tawriya est un jeu de mot jouant sur l’amphibologie, le double sens d’un terme unique. Une définition générale de ta…

al-Was̲h̲m

(470 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
1. Dans la société arabe plus ancienne. Le tatouage était de coutume parmi les femmes dans les temps pré-islamiques. Les parties du corps mentionnées comme concernées sont la main ([ ẓāhir al-] yad), le poignet ( miʿṣam), le bras ( d̲h̲irāʿ), la fesse ( ist) et les gencives ( lit̲h̲a). Les motifs utilisés ne sont pas précisés; si on se réfère au tatouage de nos jours dans les pays arabes, c’étaient probablement des desseins abstraits. Le tatouage était effectué en piquant ( g̲h̲araza) la peau avec une aiguille ( ibra, misalla) ou — plus spécifiquement — avec une aiguille à tatouer ( mīs̲h̲am, pl…

Ṭasm

(705 words)

Author(s): Heinrichs, W. P.
, nom d’une des tribus arabes légendaires disparues, al-ʿarab al-bāʾida. Ces tribus sont reliées directement à la généalogie des lignées bibliques et précèdent donc la séparation entre Arabes du Nord et du Sud, symbolisée par les éponymes de ʿAdnān et de Kahtān. Selon l’une de nos sources les plus anciennes, Ibn al-Kalbī [ q.v.], la relation des Ṭasm avec les autres tribus (en petites majuscules) serait la suivante: (voir W. Caskel, Ǧamharat an-nasab, Leiden 1966, I, 40, à voir aussi pour la vocalisation de «Immīm»; et cf. Ibn Ḥabīb, Muḥabbar, éd. I. Lichtenstädter, Ḥaydarābād 1361/…

Ḳawāʿid Fiḳhiyya

(1,689 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
(a.), en droit, principes, maximes, règles générales (sing. ḳāʿida fiḳhiyyd). Ce sont des lignes directrices juridiques à l’usage interne des mad̲h̲habs que l’on peut appliquer dans un certain nombre de cas particuliers, dans plusieurs domaines du droit, et qui permettent de faire dériver, à partir de ces principes, les décisions de justice ( aḥkām) concernant ces cas. Ils reflètent la logique du raisonnement juridique d’une école et permettent ainsi d’échafauder «une revue des cas» ( furūʿ). D’un point de vue historique, on trouve déjà ces ¶ règles générales éparpillées dans le…

Sālim

(300 words)

Author(s): Björkman, W. | Heinrichs, W.P.
(a.), intact, sain, exempt de dommage ou de tare, et partant «en bonne santé» par opposition à «malade», donc synonyme de ṣaḥīḥ. Le mot est employé comme terme technique dans divers domaines: (1) Appliqué à la monnaie, sālim désigne les pièces de poids réglementaire et non rognées, ou une somme d’argent exempte de charges et de prélèvements. (2) En grammaire, le mot désigne deux choses: en matière de morphologie ( ṣarf), une racine «saine», c.à-d. ne renfermant ni radicale «faible» (harf ʿilla, voir Ḥurūf al-Hid̲j̲āʾ, ni hamza, ni géminée; en matière de syntaxe ( naḥw), un mot à terminai…

Usṭūl

(439 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
(a., plur. asāṭil), orthographié également uṣṭūl (pour ce type de variation, voir W. Heinrichs, dans Studies in honor of Georg Krotkoff, Winona Lake, Ind. 1997, 175-8), le terme le plus courant pour désigner une «flotte navale», et, secondairement, pour désigner une «galère» ou «un navire de combat». Le mot est un emprunt au grec στόλοΣ qui désigne entre autres choses «une expédition (navale)» ou une «flotte». Al-Masʿūdī (m. 345/956 [ q.v.]) semble avoir été le premier à avoir reconnu l’origine grecque du terme; il en donne également une définition claire: al-usṭūl kalima rūmiyya sim…

Muḳābala

(2,318 words)

Author(s): Hartner, W. | Rosenthal, F. | Heinrichs, W.P.
(a.), terme technique usité dans plusieurs disciplines différentes. I. En astronomie, il correspond au gr. διάμετροΣ (dans l’Almageste ἀκρόνυκτοΣ), lat. oppositio, et désigne l’opposition d’une planète avec le Soleil ou aussi de deux planètes entre elles. Dans l’opposition, la différence de longitude entre les deux corps célestes est de 180°; tandis que la terminologie moderne n’a pas coutume, à cet égard, de tenir compte des variations de latitude par rapport à l’écliptique, al-Battānī signale expressément ( Opus astronomicum, éd. Nallino, III, 196), que la véritable muḳābala n…

al-Sarī

(1,672 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
b. Aḥmad al-Sarī al-Raffāʾ al-Kindī al-Mawṣilī, Abū l-Ḥasan (d’après Yāḳūt, Irs̲h̲ād, IV, 185 et Ibn al-ʿAdīm, Bug̲h̲ya, IX, 435, m. 362/972-3; d’autres dates sont données aussi), poète et anthologiste arabe, renommé surtout pour sa poésie descriptive ( awṣāf). ¶ Il naquit à Mawṣil, où son père le mit en apprentissage chez les raccommodeurs de vêtements travaillant à la journée ( raffāʾūn), d’où son sobriquet, lequel, pourtant, n’est pas encore employé par Ibn al-Nadīm ( Fihrist, 169), une source contemporaine. Malgré son métier modeste, il s’essayait à la poésie, et …

Saʿīd b. Ḥumayd

(648 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
b. Saʿīd al-Kātib, Abū ʿUt̲h̲mān. secrétaire, auteur d’épîtres et poète ʿabbāside. Les dates exactes sont inconnues, mais il naquit probablement dans les dernières années du IIIe-/IXe siècle et mourut après 257/871 (ou 260/874), l’année de la mort de la poétesse Faḍl al-S̲h̲āʿira [ q.v. au Suppl.]. Sa famille provenait de la petite noblesse persaneil est parfois appelé lui-même al-dihḳān — et revendiquait une ascendance royale. Il semble avoir occupé diverses fonctions provinciales mineures, ayant de se révéler comme kātib d’Aḥmad al-Ḵh̲aṣīb, ministre d’al-Muntasir (r. 24…

Tad̲h̲kira

(2,178 words)

Author(s): Heinrichs, W. P. | Bruijn, J. T. P. de | Stewart-Robinson, J.
(a.), «mémorandum» ou «aidemémoire». Ce mot est un nom verbal de la IIe ¶ forme d̲h̲akkara «rappeler», mais déjà, dans le Ḳurʾān, ses neuf emplois tendent à signifier un objet concret «qui rappelle» plutôt qu’une forme verbale «rappelant». 1. Dans la littérature arabe. Tad̲h̲kira n’est pas rare dans les titres d’ouvrages. Après un examen plus approfondi de ces titres, il en ressort deux groupes d’ouvrages qui représentent deux «genres» différents de présentation du texte: (1) manuel et (2) cahier de notes. On doit remarquer que, dans la …

Radīf

(3,235 words)

Author(s): Heinrichs, W. P. | Deny, J.
(a.), litt. «celui qui est monté derrière», «cavalier en croupe», est employé par métaphore dans plusieurs sens techniques (pour une acception poétique figurée en turc, cf. ordū-yi ẓafer-redīf «Farmée victorieuse [= qui a la victoire en croupe]» dans Tārīk̲h̲-i Ḏj̲ewdet, Istanbul 1270/1853-4, I, 22. 1. En astronomie, le mot a deux sens, qui ne semblent pourtant pas très représentés: (a) al-Radīf, et aussi plus souvent al-Ridf est l’ancien nom arabe de Ḏh̲anab al-Dad̲j̲ād̲j̲a, c’est-à-dire l’étoile Deneb (α du Cygne), appelée ainsi parce qu’elle «chevauche en croupe» de…

Ẓāʾ

(786 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
, dix-septième lettre de l’alphabet arabe, de valeur numérique: 900. La translittération /ẓ/ représente une prononciation urbaine/sédentaire d’un /z/ «emphatique» (pharyngalisée). Cependant, Sībawayh (m. en 177/793 [ q.v.]), décrit le son comme étant une interdentale sonore «emphatique», donc /ḏ̣/ (IV, 436), et c’est bien ainsi qu’on la prononce dans les dialectes, principalement ceux des nomades, qui ont conservé des interdentales. Il existe, néanmoins, une complication supplémentaire: à quelques rares exceptions (au Nor…

Tak̲h̲yīl

(3,939 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
(a.), lit. «créer une image, ou une illusion ( k̲h̲ayāl)», terme technique ayant diverses significations mais toutes, d’une façon générale, dans le domaine de l’herméneutique. On le trouve (a) dans la théorie de l’imagerie, (b) dans la poétique philosophique, (c) dans l’exégèse ḳurʾānique, et (d) parmi les figures de rhétorique. Il reste à examiner si tous ces emplois, ou certains d’entre eux, ont une racine commune. Il faudrait noter que tak̲h̲yīl, comme n’importe quel maṣdar, peut aussi fonctionner comme un nom verbal du passif. Puisque dans l’usage courant le verbe…

al-Sid̲j̲ilmāsī

(288 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
, Abū Muḥammad al-Ḳāsim b. Muḥammad b. ʿAbd al-ʿAzīz al-Anṣārī, théoricien arabe de la littérature connu pour son ouvrage fort original al-Manzaʿ al-badīʿ fī tad̲j̲nīs asālīb al-badīʿ (éd. "Allāl al-G̲h̲āzī, Rabat 1401/1980). Dans le colophon du ms. de Tétouan, l’auteur déclare avoir achevé son œuvre le 21 ṣafar 704/23 novembre 1304. On ignore tout des autres données bio-bibliographiques le concernant. Sa nisba et la provenance des deux mss. existants donnent à penser qu’il s’agit d’un savant mag̲h̲ribin. Plus précisément, à en juger par le contenu de son…

Ṣafī al-Dīn ʿAbd al-ʿAzīz b. Sarāyā al-Ḥillī

(4,343 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
al-Tāʾī al-Sinbisī, Abū l-Mahāsin (né le 5 rabīʿ II 677/26 août 1278 [selon al-Ṣafadī, Wāfī, XVIII, 482, 5-7, et la plupart des autres sources] ou d̲j̲umādā II 578/octobre-novembre 1279 [selon al-Birzālī, m. 739/1339 [ q.v.], qui prétend avoir reçu cette information d’al-Ḥillī en personne; voir Ḥuwwar, 20], mort probablement en 749/1348), le poète arabe le plus célèbre du VIIIe/XIVe siècle. ¶ Malgré sa célébrité, les données sur sa vie sont rares. Il y a même désaccord sur l’année de sa mort (voir Bosworth, Underworld, I, 138, n. 26), Né à al-Ḥilla [ q.v.], centre intellectuel du S̲h̲ī…

Naḳd

(14,733 words)

Author(s): Heinrichs, W.P.
, (A.), «critique [littéraire]», en arabe moderne, al-naḳd al-adabī, terme couramment utilisé au Moyen Age dans l’expression naḳd al-s̲h̲iʿr «critique poétique». Le critique est un nāḳid (pl. nuḳḳād ou naḳada) ou, plus rarement, un naḳḳād; le nom verbal de la huitième forme intiḳād est synonyme de naḳd. Le terme apparut dans l’usage au figuré ( mad̲j̲āz) de naḳd dans le sens de «contrôler (des pièces de monnaie) pour séparer les bonnes des mauvaises» (pour le caractère mad̲j̲āz, voir al-Zamak̲h̲s̲h̲arī, Asās al-balāg̲h̲a, Beyrouth n.d., col. 469c, et au sujet d’une analogie…
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