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Your search for 'dc_creator:( "Huart, Cl." ) OR dc_contributor:( "Huart, Cl." )' returned 529 results. Modify search

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Ḏj̲āmī

(1,227 words)

Author(s): Huart, Cl. | Massé, H.
, Mawlānā Nūr al-dīn ʿAbd al-Raḥmān, grand poète persan. Il naquit à Ḵh̲ard̲j̲ird. dans le canton de Ḏj̲ām qui dépend d’Hérat, le 23 s̲h̲aʿbān 817/7 nov. 1414 et mourut à Hérat le 18 muḥarram 898/9 novembre 1492. Sa famille était originaire de Das̲h̲t, bourgade de la région d’Iṣfahān; son père, Niẓām al-dīn Aḥmad b. S̲h̲ams al-dīn Muḥammad, avait quitté cette contrée pour celle d’Hérat; aussi le poète avait-il quelque temps signé ses œuvres du tak̲h̲alluṣ de Das̲h̲tī, avant d’adopter celui de Ḏj̲āmī. Poursuivant le cours régulier de ses études, il se sentit pris d’une…

Ag̲h̲ač

(208 words)

Author(s): Huart, Cl. | Bowen, H.
, signifie en turc ottoman «arbre», «bois», et en turc oriental (où les formes yiʾg̲h̲ač, yiʾg̲h̲āč sont les plus fréquentes) également «membre viril» et «parasange» (cf. Ḳās̲h̲g̲h̲arī, Dīwān lug̲h̲āt al-Turk, Istanbul 1333, III, 6 et Brockelmann, Mitteltürkische Wortschatz, Budapest-Leipzig 1928, 87. Ḳās̲h̲g̲h̲arī ne donne que les formes yiʾg̲h̲āč et yiʾg̲h̲ač, mais W. Radloff, Versuch eines Wörterbuches der Türk-Dialekte, 1893, I, 150, fournit également ag̲h̲ač et d’autres formes telles que ag̲h̲atz, ag̲h̲as et yag̲h̲ač, avec les sens d’«arbre» et de «bois», mais …

Ābāza

(848 words)

Author(s): Huart, Cl.
, nom turc des Abazes (v. Abk̲h̲āz), donné comme surnom à plusieurs personnages de l’histoire ottomane, originaires de ce peuple: 1. Ābāza-Pas̲h̲a, fait prisonnier lors de la défaite du rebelle Ḏj̲ānbulād, dont il était trésorier, avait été conduit devant Murād-pas̲h̲a et n’avait obtenu la vie sauve que par l’intercession de Ḵh̲alīl, ag̲h̲a des janissaires, qui, devenu ḳapūdān-pas̲h̲a, lui donna le commandement d’une galère, et lui conféra le gouvernement de Marʿas̲h̲ quand il fut promu grand-vizir. Plus tard, il devint gouverneur d’Erzerūm et forma …

Lamas-ṣū

(844 words)

Author(s): Planhol, X. de | Huart, Cl.
, petit cours d’eau de l’Anatolie méridionale, descendant du Taurus oriental et se jetant dans la Méditerranée, long d’environ 60 km, dont le canyon, profondément creusé dans les calcaires miocènes, constituait dans l’antiquité la limite de la Cilicie des plaines et de la Cilicie Trachée. Musulmans et Byzantins ont fréquemment procédé sur ses rives, aux IIIe et IVe/IXe-Xe siècles, à des échanges de prisonniers (voir ci-dessous). Les bords du cours supérieur, au dessus de Kizil Geçit, sont totalement inhabités; le long du cours inférieur, une série de …

Ḳi̊zi̊l-üzen

(247 words)

Author(s): Huart, Cl.
(en turc ād̲h̲arī, «rivière rouge») l’ancien Amardus, fleuve qui traverse l’Ād̲h̲arbayd̲j̲ān et se jette dans la mer Caspienne, à 63 km. à l’Est d’Enzeli, après avoir pris le nom persan de Sefīd Rūd «rivière blanche» à son confluent avec le S̲h̲āh-Rūd, à Mend̲j̲il. Sa source est située dans la province d’Ārdilān, puis il traverse le ʿIrāḳ-i ʿad̲j̲amī vers le Nord; il a pour affluent de droite la rivière de Zand̲j̲ān et reçoit à gauche, le Kara-göl à Miyāne, puis longe le versant Sud de l’Elburz en…

Aḳ S̲h̲ehr

(393 words)

Author(s): Huart, Cl. | Taeschner, F.
, orthographe turque moderne: Akṣehir, «Ville Blanche»: I. Ville d’Anatolie intérieure, située au pied du Sulṭān Dag̲h̲. Dans l’antiquité, elle était connue sous le nom de Philomelium (voir Pauly-Wissowa, s.v.). Dans les sources anciennes, le nom de la ville apparaît sous la forme Aḳs̲h̲ar, Ak̲h̲s̲h̲ar ou Ak̲h̲s̲h̲ehir. Elle faisait partie des possessions des Sald̲j̲ūḳides et des Ḳaramān-og̲h̲lus et fut annexée ¶ par Bāyezīd Ier. Aux XVIe-XVIIe siècles, elle est mentionnée par les voyageurs G̲h̲azzī, Makkī et Ewliyā Čelebi. La ville, qui est la capitale d’un ḳaḍā du wilāyet de Ḳon…

Band

(529 words)

Author(s): Huart, Cl. | Massé, H.
, mot persan («lien») qui désigne tout ce qui sert à lier, attacher, fermer, limiter, au propre et au figuré (ex.: tristesse, préoccupation), mot passé en arabe et en turc; en persan, il comporte nombre d’acceptions quand il est employé en composition (ex.: band-i angus̲h̲t, phalange; band-i pā, cheville; dar-band, défilé, bras de mer; dast-band, bracelet; rū-band, voile de tête; band-i s̲h̲ahryār, nom d’un air de musique). Il désigne spécialement les barrages ( band-i āb) construits en vue de l’irrigation des terres: le band-i Kaysar, construit sur le fleuve Kārūn, à S̲h̲ustar…

ʿAmīd al-Dīn al-Abzārī

(192 words)

Author(s): Huart, Cl.
al-Anṣārī, Asʿad b. Naṣr, ministre et poète, originaire d’Abzār, au Sud de S̲h̲īrāz. Il était au service de Saʿd b. Zangī, atabeg du Fārs; envoyé par son maître comme ambassadeur auprès de Muḥammad Ḵh̲wārizms̲h̲āh, il refusa les offres qui lui furent faites, succéda à Rukn al-dīn Ṣalāḥ Kirmānī en qualité de ministre et resta en fonction jusqu’à la mort de Saʿd. Le fils et successeur de ce dernier, Abū Bakr, le fit arrêter en l’accusant d’avoir entretenu une correspondance avec le souverain du Ḵh̲wārizm et d’avoir agi comme espion à son profit. Il fut emprisonné dans la fortere…

Ḥiṣār

(366 words)

Author(s): Huart, Cl. | Taeschner, F.
, en turc «château fort, forteresse, citadelle, place forte», entre fréquemment dans la ¶ composition de toponymes en Turquie; les plus connus sont les deux châteaux-forts qui dominent le point le plus étroit du Bosphore [voir Bog̲h̲az-i̇či̇]: sur la rive asiatique, Anadolu Ḥiṣāri̊ [ q.v.], anciennement appelé également Güzel Ḥiṣār («beau château-fort») et, sur la rive européenne, Rumeli Ḥiṣāri̊ [ q.v.] appelé également Bog̲h̲az-Kesen («barrière du Bosphore»); le premier, situé entre Kandilli et Kanlica, fut construit par le sultan ottoman Bāyezīd Ier, en 797/1395, pour prép…

Duldul

(165 words)

Author(s): Huart, Cl. | Pellat, Ch.
, nom de la mule grise du Prophète, qui lui avait été offerte par le Muḳawḳis [ q.v.], en même temps que l’âne nommé Yaʿfūr/ʿUfayr. Après lui avoir servi de monture dans ses campagnes, elle lui aurait survécu et serait morte à Yanbuʿ si vieille et édentée qu’il fallait, pour la nourrir, lui mettre l’orge dans la bouche. D’après la tradition s̲h̲īʿite, ʿAlī la montait à la bataille du Chameau [voir al-Ḏj̲amal] et à Ṣiffīn. Duldul désignant en arabe un porc-épic, il est possible qu’elle ait dû son nom à son allure, mais rien n’est moins sûr. Sur les noms des chevaux du P…

S̲h̲īt̲h̲

(700 words)

Author(s): Huart, Cl. | Bosworth, C.E.
(hébr. S̲h̲ēt̲h̲), Seth, le troisième fils d’Adam et d’Eve (Gen. IV, 25-6, V, 3-8), considéré dans la tradition islamique comme l’un des premiers prophètes et, comme son père, le bénéficiaire d’une écriture révélée. Il n’est pas cité dans le Ḳurʾān, mais joue un rôle considérable dans la littérature ultérieure des Ḳiṣas al-anbiyāʾ [ q.v.] (voir ci-après). Il serait né quand son père avait 130 ans, cinq ans après le meurtre d’Abel. Lorsque Adam mourut, il le constitua son héritier et exécuteur testamentaire; il lui enseigna les heures du jour et de…

Ḳi̊zi̊l I̊rmāk

(373 words)

Author(s): Huart, Cl.
(turc: «fleuve rouge»), ancien ["AλυΣ) Halys ou ("AλυΣ), Alys, le fleuve le plus considérable de l’Asie Mineure. Il prend sa source dans les montagnes qui séparent le wilāyet de Sīwās de celui d’Erzerūm, arrose les villes de Zarra (ait. 1360 m.) et de Sīwās (1250 m.); puis il entre dans la province d’Anḳara où il rencontre le mont Ard̲j̲īs̲h̲ et la chaîne du Ḳod̲j̲a-Dāg̲h̲ qui l’obligent à décrire une immense courbe de plus de 250 kilomètres; son cours, dirigé d’abord vers le Sud-ouest, se redresse et prend la direction du Nord, où il finit par se jeter dans la mer Noire, en aval de ¶ Bāfrā, au mi…

ʿĀdila Kā̲h̲ātūn

(139 words)

Author(s): Huart, Cl.
, fille d’Aḥmad Pas̲h̲a, épouse de Sulaymān Pas̲h̲a, gouverneur ottoman de Bag̲h̲dād, prenait part, du vivant de son mari, au gouvernement de la province; elle avait ses jours d’audience, où les requêtes des particuliers lui étaient soumises par l’intermédiaire d’un de ses eunuques; elle fit bâtir une mosquée et un caravansérail qui portent son nom. A la mort de Sulaymān (1175/1761), voyant le pouvoir lui échapper, elle souleva contre son successeur, ʿAlī Pas̲h̲a, le corps des janissaires, puis …

Bahrām

(700 words)

Author(s): Huart, Cl. | Massé, H.
(dérivé, par l’intermédiaire du pehlevi varahrān, de l’avestique veret̲h̲rag̲h̲na), nom du dieu zoroastrien de la victoire (cf. Benveniste et Renou, Vṛta et Vṛøragna, chap. I, partie. 6 et 22); de son nom dérive celui d’un des principaux feux sacrés de l’Iran, Varhrān, ou (plus récemment) Vahrām ( ibid., 72); il préside au 20e jour du mois solaire qui porte son nom et qui l’a conservé dans le calendrier perse, enregistré par al-Bīrūnī (ibid., 83; al-Bīrūnī, Chronol., 53). Ce nom (Bahrām ou Vahrām) fut celui de cinq souverains de la dynastie des Sāsānides (les 4e, 5e, 6e, 12e, 14e). Le règne…

Hātifī

(267 words)

Author(s): Huart, Cl. | Massé, H.
, ʿAbd Allāh, poète persan, fils de la sœur de Ḏj̲āmī, né à Ḵh̲ard̲j̲ird dans le district de Ḏj̲ām, dépendant de Hérat, mort en 927/1521. Il a écrit, sur les conquêtes de Tīmūr, un Tīmūr-nāma, épopée nommée aussi Ẓafar-nāma (11th. Lucknow 1869). Il avait formé le projet de composer, lui aussi, un Ḵh̲amsa, ensemble de cinq grands poèmes, I mais il n’a pu le réaliser; on possède de lui un Shīrīnwe-Farhād, un charmant Laylī we-Mad̲j̲nūn (éd. W. Jones, Calcutta 1788), un Haft manẓar qui fait pendant au Haft payhar de Niẓāmī. Il a subi l’influence de ce poète (mais non celle de ses art…

Ḳawwās

(298 words)

Author(s): Huart, Cl. | Spuler, B.
(a.), parfois également ḳawwāṣ (notamment dans les Mille et une nuits), kavas en turc moderne, terme qui, à l’origine, signifiait «archer» (de ḳaws, arc) et se rapporta par la suite au mousquetaire en général pour désigner finalement le policier militaire et plus spécialement celui qui est placé au service de fonctionnaires turcs de rang élevé ou d’ambassadeurs étrangers; de là sont dérivés cavas/cawas en français et Kawasse en allemand. En Turquie, les ḳawwās furent choisis, jusqu’en 1826, parmi les Janissaires (Yeñi Çeri [ q.v.]) et appelés en turc yasaḳči̊; ils devaient protéger…

ʿAbd al-Wāsiʿ Ḏj̲abalī

(194 words)

Author(s): Huart, Cl. | Massé, H.
b. ʿAbd al-Ḏj̲āmiʿ, poète persan, l’un des panégyristes du sultan seld̲j̲ūḳide Sand̲j̲ar, était originaire de la province du G̲h̲ard̲j̲istān; il séjourna d’abord quelque temps à Hérāt, puis se rendit à G̲h̲azna où il entra au service du sultan Bahrām S̲h̲āh, fils de Masʿûd, de la dynastie des G̲h̲aznawides; au bout de quatre ans, il profita de ce que le sultan Sand̲j̲ar vint à G̲h̲azna au secours de Bahrām S̲h̲āh, qui était son cousin germain du côté maternel, pour lui adresser une ode; il vécut à…

Āg̲h̲ā Muḥammad S̲h̲āh

(348 words)

Author(s): Huart, Cl. | Lockhart, L.
, fondateur de la dynastie Ḳād̲j̲ār [ q.v.] de Perse. Né en 1155/1742, il était le fils aîné de Muḥammad Ḥasan Ḵh̲ān, chef héréditaire de la puissante tribu Ḳād̲j̲ār. ¶ Encore enfant, il fut émasculé par ordre de ʿĀdil S̲h̲āh, le neveu de Nādir S̲h̲āh, et cet acte marqua son caractère pour toute la vie. A la suite du meurtre de son père en 1758, il devint le chef des Ḳād̲j̲ārs. Il passa sa jeunesse à S̲h̲īrāz, à la cour de Karīm Ḵh̲ān; à la mort de ce dernier, en 1779, il s’enfuit à Astarābād et engagea une longue lutte con…

Hurmuz

(881 words)

Author(s): Huart, Cl. | Massé, H.
(perse: Ahuramazda, « seigneur sage »; pehlvi: Aūharmazd; persan: Hurmazd, Hurmuz), dieu suprême des anciens Iraniens dont le nom fut donné plus tard à la planète Jupiter et au premier jour de chaque mois de l’année zoroastrienne. Dans les ouvrages des auteurs musulmans (surtout les Iraniens et notamment chez les poètes), on trouve des allusions prouvant une connaissance très imprécise du Mazdéisme; si le nom de Zoroastre (Zardus̲h̲t) intervient, on cherche vainement le nom de Hurmuzd (cf. M. Moïn, Mazdayasna, 7e et 8e parties, et l’introduction de H. Corbin); pourtant, selon Wolff ( Gl…

Fidāʾī

(340 words)

Author(s): Huart, Cl. | Hodgson, M.G.S.
(ou, plus souvent, fidāwī), quelqu’un qui donne sa vie pour un autre, épithète appliquée à certains fidèles de plusieurs groupements religieux et politiques. Chez les Ismāʿīliens Nizāris, on appelait ainsi les membres qui risquaient leur vie pour assassiner les ennemis de la secte. Ils agissaient aussi pour le compte des alliés politiques des Nizāris, parfois en se faisant payer. À Alamūt, à une époque tardive, ils étaient peutêtre devenus un corps spécial; mais, d’une façon générale, il semble que…
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