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Rātib

(122 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a., plur. rawātib), terme signifiant ce qui est fixe et, de là, employé pour désigner certaines ṣalāts non-obligatoires, ou certaines litanies. Le terme ne se trouve pas dans le ḳurʾān, ni, comme terme technique, dans le ḥadīt̲h̲. Pour la première acception, voir Nāfila. Quant à la seconde, elle s’applique tant aux d̲h̲ikr [ q.v.] qu’on récite …

Nāfila

(785 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), plur. nawāfil, part. act. fém. de n.f.l «donner quelque chose gratuitement», terme de droit et de théologie signifiant œuvre surérogatoire. — 1. Ce mot figure deux fois dans le Ḳurʾān. En XXI, 72, il est dit: «Nous lui [c’est-à-dire à Abraham] donnāmes Isaac et Jacob comme une faveur surérogatoire» ( nāfilatan ). En XVII, 81, il est employé à propos des veilles de la façon suivante: «Et occupe tes veilles, pendant une partie de la nuit, à réciter le Ḳurʾān, ce sera pour toi une nāfila». Dans le ḥadīt̲h̲, il est fréquemment employé dans ce sens. «Le pardon de ses péchés passés et à venir lui [à ¶ Muḥammad] fut accordé, et…

Rasūl

(730 words)

Author(s): Wensinck, A.J.

Mīḳāt

(5,819 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | King, D.A.
(a. forme mifʿāl, de w-ḳ-t, plur. mawāḳīt), moment fixé ou exact. Ce terme se rencontre plusieurs fois dans le Ḳurʾān avec cette signification (II, 185, VII, 138, 139, 154, XXVI, 37, XLIV, 40, LVI, 50, LXXVIII, 17). 1. — Aspects juridiques. Dans le ḥadīt̲h̲ et le fiḳh, il s’applique au moment des prières et aux endroits où les pèlerins qui entrent dans le ḥaram sont obligés de revêtir l’ iḥrām [ q.v.]. Bien qu’on rencontre dans le Ḳurʾān des indications générales sur les moments auxquels certaines ṣalāts doivent être accomplies (voir II, 239, XI, 116, XVII, 80, XXIV, 29), on peut…

K̲h̲amr

(4,321 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Sadan, J.
(a.), vin. Bien que très courant dans la poésie arabe ancienne, ce terme a probablement été emprunté à l’araméen. L’hébreu vayn a, en arabe ( wayn), le sens de raisin noir. Cette question a été traitée de façon détaillée par I. Guidi, Della sede primitiva dei popoli semitici dans Memorie délia R. Acad. dei Lincei, 3e série, III, 603 sqq. I. — Aspects juridiques. L’Arabie et le désert de Syrie ne sont pas, contrairement à la Palestine et à la Mésopotamie, propres à la culture de la vigne. Il y a cependant des exceptions parmi lesquelles on peut citer al-Ṭāʾif (voir H. Lamens, Ṭāʾif, 35 sqq. = M.F.O.…

Hūd

(732 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Pellat, Ch.
, nom du premier en date des cinq prophètes «arabes» dont parle le Ḳurʿān (Hūd, Ṣāliḥ, Ibrāhīm, S̲h̲uʿayb et Muḥammad). Dans son histoire, racontée trois fois (sur cette répétition, voir al-Ḏj̲āḥiẓ, Bayān, éd. Hārūn, I, 105) sous des formes légèrement différentes (dans l’ordre chronologique: XXVI, 123-40, XI [sourate de Hūd], 52-63/50-60, VII, 63-70/65-72; XLVI, 20/21, simple rappel), le Livre Saint le représente comme un ʿĀdite envoyé à ce peuple [voir ʿĀD] po…

Makka

(28,107 words)

Author(s): Watt, W. Montgomery | Wensinck, A. J. | Bosworth, C. E. | Winder, R. B. | King, D. A.
, La Mekke (dans l’usage courant: La Mecque; Mecca en anglais), ville sainte par excellence de l’Islam où le Prophète Muḥammad vécut près de 50 ans et où se trouve la Kaʿba [ q.v.]. I. — Période pré-islamique et premières années de l’Islam. Description géographique. La Mekke (21° 27′ N., 39° 49′ E) est située à l’intérieur du Ḥid̲j̲āz, à 72 km environ du port, sur la mer Rouge, de Djedda (Ḏj̲udda [ q.v.]); c’est aujourd’hui le cheflieu de la province ( manāṭiḳ idāriyya) de Makka, en Arabie saʿūdite. Sa population est, en temps normal, de 2 à 300 000 âmes, mais elle peut attein…

Had̲j̲d̲j̲

(8,288 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Jomier, J. | Lewis, B.
(A.), pèlerinage à la Mekke, ʿArafāt et Minā, la cinquième des cinq «colonnes» ( arhān) de l’Islam. On l’appelle également le grand pèlerinage par opposition à la ʿumra [ q.v.] ou petit pèlerinage. Cette observance annuelle a marqué et continue de marquer profondément le monde musulman. Ceux qui n’y participent pas suivent les pèlerins par la pensée; les prédicateurs et actuellement la presse, la radio et la télévision les y aident en fournissant doctrine et informations. Pour la communauté musulmane elle-même, cet événemen…

Ḳaynuḳāʿ

(867 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, Banū, une des trois tribus juives de Yat̲h̲rib les plus considérables. Ce nom s’écarte des formes habituelles des noms propres arabes, sans avoir un caractère hébraΪque. Sur sa venue à Yat̲h̲rib, on ne peut rien dire de certain; ses membres n’y avaient pas de propriétés foncières et ils pratiquaient le commerce. Les noms propres que nous connaissons d’eux sont pour la plupart arabes, mais ce fait nous fournit sur leur origine aussi peu de données que l’existence chez eux de noms bibliques. Il ne semble cependant pas qu’on puisse invoquer de raison plausible contre leur origine juive. A Yat…

Aṣḥāb al-Rass

(165 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, «les gens du fossé» ou «du puits» sont mentionnés deux fois dans le Ḳurʾān (XXV, 38; L, 12) en compagnie de ʿĀd, T̲h̲amūd et autres infidèles. Les commentateurs, ne sachant rien de précis sur ces gens, donnent des explications qui diffèrent considérablement entre elles et rapportent toutes sortes de récits fantastiques. Quelques-uns considèrent al-Rass comme un nom géographique (cf. Yāḳūt, s.v.); d’autres prétendent que ces gens, derniers survivants des T̲h̲amūd. furent exterminés pour avoir jeté ( rassa) leur prophète Ḥanẓala dans un puits ( rass). On raconte aussi que la mon…

Khid̲h̲lān

(432 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), nom d’action de la racine k̲h̲.d̲h̲.l. «laisser dans l’embarras», employé comme terme technique de la théologie islamique et appliqué exclusivement à Allah lorsqu’il retire Sa grâce ou Son assistance à un homme. Les discussions concernant le k̲h̲id̲h̲lān apparaissent d’abord en relation avec les conflits relatifs au ḳadar [ q.v.]. Le point de départ se trouve dans le verset 154/160 de la sourate III: «Mais s’il vous abandonne à vousmêmes ( yak̲h̲d̲h̲ul-kum), qui donc pourra vous secourir après Lui? Que sur Allah comptent les Croyants!», à propos duquel al-Rāz…

Ṣabr

(2,548 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), habituellement rendu par «patience, endurance». Le contenu de ce concept peut difficilement être rendu dans une langue de l’Europe occidentale par un mot unique, comme on va du reste le voir. D’après les lexicographes arabes la racine ṣ-b-r, dont ṣabr est le nom d’action, signifie retenir ou lier; de là ḳatalahu ṣabran «empoigner fortement quelqu’un et le tuer ensuite». Le meurtrier et le mort s’appellent dans ce cas là ṣabir et maṣbūr. L’expression est employée par ex. pour les martyrs et les prisonniers de guerre mis à mort, très souvent dans le ḥadīt̲h̲ pour les animaux qui — c…

S̲h̲aʿbān

(594 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom du huitième mois de l’année lunaire qui déjà dans le ḥadīt̲h̲ a sa place immédiatement après rad̲j̲ab Muḍar. En Inde, il porte le nom de S̲h̲ab-i barāt (voir ci-dessous), à Atjèh, on l’appelle Kandūri bu, les tribus Tigré le désignent sous le nom de Maddagen (c.-à.-d. celui qui vient après rad̲j̲ab). Dans l’Arabie préislamique le mois de s̲h̲aʿbān (le nom pourrait signifier «interstice») paraît avoir eu une importance correspondant à celle de ramaḍān. Selon le ḥadīt̲h̲ Muḥammad pratiquait le jeûne surérogatoire de préférence en s̲h̲aʿbān (Buk̲h̲ārī. Ṣawm, b. 52; Muslim, Ṣiyām, tr…

Munkar wa-Nakīr

(913 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(on trouve également les formes avec l’article), noms de deux anges qui examinent et punissent éventuellement les morts dans leurs tombes. Les infidèles et les croyants — les justes aussi bien que les pécheurs — sont soumis à cet examen. Ils sont redressés dans leurs tombes et doivent exprimer leur opinion au sujet de Muḥammad. Les bons croyants répondent d’ordinaire qu’il est l’Apôtre d’Allah; alors on les laisse tranquilles jusqu’au Jour de la Résurrection. Les pécheurs et les infidèles, en re…

Ḥūr

(1,320 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Pellat, Ch.
(a.), pi. de ḥawrāʾ et de son masc aḥwar, adjectif formé sur le radical ḥ.w.r. qui implique une idée de blancheur (la racine ḥ.y.r. connotant la perplexité ou l’étonnement, parfois proposée, doit être rejetée); ḥawrāʾ s’applique plus particulièrement à l’œil, très grand, de la gazelle ou de l’oryx où la nette blancheur de la cornée fait ressortir le noir de la pupille et de l’iris; par extension, ḥawrāʾ désigne une femme dont les grands yeux noirs forment un contraste avec le blanc qui les entoure ainsi qu’avec la blancheur de la peau. Le pl. ḥūr est, dans le Ḳurʾān, un adjectif substant…

Miṣr

(43,144 words)

Author(s): Bosworth, C. E. | Wensinck, A. J. | Becker*, C. H. | Cristides, V. | Kennedy, H. | Et al.
, Égypte. A. — Éponyme de l’Égypte. B. — Premiers établissements islamiques. C. — Miṣr, l’Égypte et sa capitale. 1. — Miṣr, capitale de l’Égypte. 2. — Développement historique de la capitale de l’Égypte. a. — Les trois premiers siècles [voir al-Fusṭāṭ] . b. — Les rives du Nil, l’île de Rawda et l’agglomération voisine de Ḏj̲īza. c. La ville fāṭimide, Miṣr al-Ḳāhira. d. — La citadelle et Le Caire après les Fāṭimides. e. — Monuments [voir al-Ḳāhira]. f. — La ville de 1798 à nos jours, [voir Supplément]. D. — Histoire de la province à l’époque islamique et de l’État égyptien moderne. 1. — L’arrière-…

Miswāk

(717 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), terme désignant à la fois une brosse à dents et un cure-dents. Un vocable plus courant est siwāk (pluriel suwuk) qui s’applique également à l’action de se nettoyer les dents. Aucun des deux termes ne figure dans le Ḳurʾān. Dans le ḥadīt̲h̲, alors que miswāk n’est pas employé, siwāk l’est fréquemment. Afin d’en comprendre l’emploi, il est nécessaire de savoir que cet instrument se compose d’un morceau de bois lisse, dont on taille l’extrémité afin de lui donner, jusqu’à un certain point, l’apparence d’une brosse. Le morceau de bois employ…

Mīlād

(62 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.). D’après certains lexicographes, ce terme désigne l’époque de la naissance par opposition à mawlid, qui peut désigner aussi le lieu de naissance. Ce dernier terme s’emploie couramment pour désigner la naissance du Prophète Muḥammad et des saints musulmans [voir Mawlid]; mīlād désigne aussi Noël. Pour les autres sens spéciaux, cf. Dozy, Supplément, s.v. (A.J. Wensinck) Bibliography Voir les dictionnaires arabes.

Ḳibla

(5,713 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | D. A. King
, direction de La Mekke (ou de la Kaʿba, ou du point situé entre le mīzāb et l’angle Ouest) dans laquelle il faut se placer pendaiit la prière. I. De toute antiquité, parmi les peuples sémitiques, l’orientation des fidèles pendant la prière et le service divin n’était pas arbitraire. Déjà dans Rois, VIII, 44, il y est fait une allusion, et de Daniel on rapporte (Dan., VI, 11) qu’il faisait trois fois par jour la prière dans la direction de Jérusalem (ce qui est resté jusqu’à aujourd’hui la kibla juive). Comme il ressort des noms des points cardinaux, toute la vie des peuples sémiti…

al-Nasafī

(1,098 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Heffening, W.
, nisba de plusieurs éminents personnages et savants religieux de Nasaf ou Nak̲h̲s̲h̲ab [ q.v.], dans les environs de Buk̲h̲ārā (voir al-Samʿānī, Ansāb, éd Ḥaydarābād, XIII, 92-4). — I. Abū l-Ḥasan Muḥammad b. Aḥmad al-Bazdawī [voir Suppl., s.v. al-Bazdawī]. — II. Abū l-Muʿīn Maymūn b. Muḥammad b. Muḥammad... b. Makḥūl... al-Ḥanafī al-Makḥūlī (m. 508/1114), l’un des mutakallimūn [voir Kalām] dont la position scolastique se place entre celle de la première période représentée par ʿAbd al-Ḳāhir al-Bag̲h̲dādī [ q. v. ], laquelle est encore une tentative pour trouver un arran…

Kunya

(1,086 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), pl. kun an, élément onomastique composé d’Abū «père» pour les hommes ou Umm «mère» pour les femmes, et d’un nom propre. Il s’agit à l’origine d’une désignation métonymique correspondant à la tendance générale, chez les peuples primitifs, à considérer le nom d’un individu comme ¶ tabou et à ne le laisser prononcer qu’exceptionnellement (voir J. G. Frazer, The golden Bough, chap. XXII); la kunya était donc l’appellatif prononçable, mais, à l’époque historique, le but réel en était oublié, et al-Ḏj̲āḥiẓ (voir JA, 1967, 70, 82), loin d’y voir un trait de magie sympathique, …

Baḥīra

(329 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, charnelle ou brebis avec des oreilles fendues. Le Ḳurʾān et la vieille poésie (voir Ibn His̲h̲ām, 58) nous apprennent que les anciens Arabes pratiquaient en certains cas, relativement à leur bétail, des coutumes religieuses qui consistaient tout d’abord à laisser l’animal s’ébattre en liberté sans en tirer aucun profit, et, en second lieu, à restreindre la faculté pour les hommes de manger sa chair (lorsqu’il était mort). En ces différentes circonstances, les animaux portaient des noms particuliers ( baḥīra, sāʾiba, waṣīla, ḥāmī; voir sur ces noms Wellhausen, au passage men…

Mawḳif

(216 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), nom de lieu de w.ḳ.f. «s’arrêter, se tenir», d’où «lieu où l’on s’arrête, où l’on se tient». Parmi les sens techniques du terme, on peut en citer trois: 1. — Endroit où a lieu le wuḳūf [ q.v.] pendant le pèlerinage, c’est-à-dire ʿArafat et Muzdalifa [ q.vv.] ou Ḏj̲amʿ. Dans des traditions bien connues, Muḥammad déclare que tout ʿArafāt et tout Muzdalifa sont mawḳif (Muslim, Ḥad̲j̲d̲j̲. trad. 149; Abū Dāwūd, Manāsik, bāb 56 b, 64, etc.; cf. Wensinck, Handbook of early Muhammadan tradition, s.v. ʿArafa). Snouck Hurgronje ( Het mekkaansche feest, 150 = Verspreide Geschriften, I, 99) su…

Isrāfīl

(355 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom d’un archange qui remonte sans ¶ doute au Serāfīm hébreu, comme on le voit aussi par les variantes Sarāfil et Sarāfīn ( TA, VII, 375). Le changement des liquides dans des terminaisons semblables n’est pas rare. Il est d’une staturt énorme; tandis que ses pieds sont sous la septième terre, sa tête atteint les colonnes du trône divin. Il a quatre ailes, une à l’Ouest, une à l’Est, une dont il se couvre le corps, une pour se protéger de la majesté divine. Il est recouvert de poils, de bouches et de langues. Il passe…

Ṣafar

(191 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, nom du deuxième mois de l’année islamique, appelé aussi ṣafar al-k̲h̲ayr ou ṣafar al-muẓaffar, en raison de sa réputation maléfique (C. Snouck Hurgronje, The Atchehnese, I, 206; le même, Mekka, II, 56). Les tribus tigré musulmanes prononcent s̲h̲afar et les Atchinois t̲h̲apa. Selon Wellhausen, dans l’ancien calendrier arabe, safar englobait une période de deux mois incluant muharram (dont le nom, à en croire le même auteur, est une innovation islamique). De fait, la tradition rapporte que les anciens Arabes appelaient muḥarram safar, et considéraient la ʿumra accomplie pendant …

S̲h̲afāʿa

(2,543 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gimaret, D. | Schimmel, Annemarie
(a.), intercession; celui qui intercède s’appelle s̲h̲āfiʿ et s̲h̲afīʿ. Le mot s̲h̲afāʿa se rencontre aussi en dehors de l’emploi théologique, par exemple pour la présentation d’une requête à un roi ( Lisān, s.v.), pour l’intervention en faveur d’un débiteur (Buk̲h̲ārī, Istiḳrād, 18). Sur l’intercession dans une action judiciaire, nous ne savons que peu de chose. Dans le ḥadīt̲h̲ on trouve : «Celui qui, par son intercession, met obstacle à l’action d’un des ḥudūd Allāh s’oppose à Allāh» (Ibn Ḥanbal, Musnad, II, 70, 82; cf. Buk̲h̲ārī, Anbiyāʾ, 54/11, Ḥudūd, 12). 1. Dans l’Islam offic…

Tarāwīḥ

(420 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), (pluriel, singulier théorique tarwīḥa) est le nom qu’on donne à la ṣalāt faite durant les nuits de Ramaḍān. d’après la tradition, Muḥammad durant sa vie aurait apprécié ces prières, en veillant toutefois à ce que leur exécution ne devînt pas obligatoire (Buk̲h̲ārī, Tarāwīḥ, tr. 3). ʿUmar fut, dit-on, le premier qui à la mosquée de Médine, réunit ceux qui exécutaient leur prière soit isolément soit en groupe ( op. cit., tr. 2); il préférait pour ces exercices la première partie de la nuit. La loi recommande de faire les tarāwīḥ peu de temps après la ṣalāt al-ʿis̲h̲āʾ, c’est-à-dire le s…

Ḥawārī

(442 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
, apôtre. Le mot est emprunté à l’éthiopien, langue dans laquelle ḥawāryā a le même sens (voir Nöldeke, Beiträge z. sem. Sprachwissenschaft, 48). Les dérivations de l’arabe qui ont été proposées en lui attribuant le sens de «celui qui porte des vêtements blancs», etc., sont inexactes. La tradition aime à donner aux plus anciens pionniers de l’Islam des surnoms étrangers qui étaient familiers aux «gens du Livre». Abū Bakr est nommé al-Ṣiddīḳ, ʿUmar al-Fārūḳ, al-Zubayr b. al-ʿAwwām al-Ḥawārī. En outre, le terme collectif d’ al-Ḥawāriyyūn désigne douze personnes qui, lors de la «d…

Niyya

(827 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), intention. L’accomplissement des actes prévus par le rituel de la loi religieuse exige de la part de l’accomplissant l’énoncé préalable qu’il a l’intention d’accomplir l’un de ces actes. Cet énoncé, prononcé audiblement ou mentalement, s’appelle niyya. Sans lui, l’acte serait nul, bāṭil. La niyya est exigée avant l’accomplissement des ʿibādāt, telles que l’ablution, la prière, l’aumône, le ¶ jeûne, la retraite, le pèlerinage, le sacrifice. «Les actes cérémoniels sans niyya ne sont pas valides», dit al-G̲h̲azālī ( Iḥyāʾ Caire 1282, IV, 316). Cependant un examen des o…

Tahad̲j̲d̲j̲ud

(771 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), infinitif de la Ve forme de la racine h-d̲j̲-d, qui fait partie des racines à significations opposées ( aḍdād), puisqu’elle contient l’idée de «dormir» et, d’autre part, celle de «veiller, faire des veilles, accomplir la ṣalāt de la nuit ou la récitation nocturne du Ḳurʾān». Ces deux dernières significations sont ensuite devenues courantes dans l’Islam. Le mot ne se rencontre qu’une fois dans le Ḳurʾān, sūra XVII, 81: «Et durant une partie de la nuit, accomplis la ṣalāt comme œuvre volontaire» etc. Mais la chose elle-même est souvent mentionnée. Il est dit des fidèl…

Tasnīm

(316 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.). 1-Nom d’une fontaine du Paradis; mentionnée par le Ḳur’ān, LXXXIII, 27, dans lequel il est dit que son eau abreuvera les muḳarrabūn, «ceux qui sont admis dans la présence divine» et que cette eau sera mélangée à celle qui abreuvera la masse des habitants du Paradis. Les commentaires sont incertains, tasnīm étant considéré comme un nom ¶ propre, ce qui d’après le Lisān al-ʿArab serait incompatible avec sa qualité de diptote, ou comme un dérivé de la racine s-n-m signifiant être élevé (voir sanām, bosse du dromadaire). Dans ce cas, le verset signifierait: «et elle, (la bois…

ʿAd̲h̲āb al-Ḳabr

(1,341 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Tritton, A.S.
, le châtiment dans la tombe ou «châtiment dans le barzak̲h̲» [ q.v.]). L’idée est basée sur le conception que le mort a une sorte d’existence suivie et consciente dans sa tombe. Ainsi naquit la doctrine de deux jugements, l’un impliquant châtiment ou félicité dans la tombe, l’autre intervenant plus tard, le Jour de la Résurrection (voir al-Ḳiyāma), Sur ce qui se produit entre la mort et la résurrection, diverses opinions existent. 1. Le tombeau est un jardin du paradis ou une caverne de l’enfer; les anges de miséricorde viennent chercher les âmes des croyants, et l…

Nad̲j̲is

(653 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, (a.), impur, opposé à ṭāhir [voir Ṭahāra]. Selon la doctrine s̲h̲āfiʿīte, telle qu’elle est systématisée par al-Nawawī ( Minhād̲j̲, I,36 sqq.; cf. al-G̲h̲azālī. Wad̲j̲īz, I, 6-7), les objets suivants sont impurs en euxmêmes ( nad̲j̲āsāt): vin et autres spiritueux, chiens, porcs, mayta, sang et excréments, lait d’animaux dont on ne mange pas la chair. Au sujet de ces groupes, on peut faire les remarques suivantes. Sur le vin et les autres spiritueux, voir les art. Ḵh̲amr et Nabīd̲h̲. Les chiens ne sont pas déclarés impurs dans le Ḳurʾān, et l’un d’eux est au contraire me…

ʿArafa

(581 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Gibb, H.A.R.
ou ʿArafāt, plaine à environ 21 km. à l’Est de la Mekke, sur la route d’al-Ṭāʾif, limitée au Nord par une crête portant le même nom. La plaine est le lieu où se déroulent les cérémonies centrales du pèlerinage annuel à la Mekke; celles-ci sont centrées sur une colline conique de granit située dans l’angle Nord-est, de moins de 60 m. de haut et détachée de la chaîne principale; cette colline est également appelée ʿArafa, mais plus communément Ḏj̲abal al-Raḥma (colline de la Miséricorde). Sur son f…

Baḳīʿ al-G̲h̲arḳad

(689 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Bazmee Ansari, A. S.
(aussi appelé Ḏj̲annat aI-Baḳīʿ ou simplement al-Baḳīʿ), le plus ancien et le premier cimetière islamique de Médine. Le nom désigne un champ qui était à l’origine couvert d’une sorte de roncier, nommé al-g̲h̲arḳad; il y avait plusieurs baḳīʿs de cette sorte à Médine. Il est situé à l’extrémité Sud-est de la ville, à peu de distance de la tombe du Prophète, à l’extérieur des murs de la ville, actuellement démolis; une des portes de la ville, le Bāb al-baḳīʿ, donnait accès au cimetière (voir le plan de Médine dans Caetani, Annali, II, 173). Le premier des muhād̲j̲irūn qui y fut enterré, fut …

al-ʿAs̲h̲ara al-Mubas̲h̲s̲h̲ara

(176 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, les dix à qui le Paradis fut promis. L’expression ne se trouve pas dans les ḥadīt̲h̲s canoniques auxquels remonte cependant a conception des ʿas̲h̲ara. Les ¶ traditions en question ont habituellement la forme: «Dix seront au Paradis», après quoi les noms sont énumérés. Il y a des différences dans les listes de noms; ceux qui apparaissent dans les diverses énumérations sont: Abū Bakr, ʿUmar, ʿUt̲h̲mān, ʿAlī, Ṭalḥa, al-Zubayr, ʿAbd al-Raḥmān b. ʿAwf, Saʿd b. Abī Waḳḳāṣ, Saʿid b. Zayd. Dans quelques traditions, Muḥammad lui-même est placé avant ces neuf (Abū Dāwūd, Sunan, bāb 8; Aḥmad b…

Mawlā

(10,840 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Crone, P.
(a.), pl. mawālī, terme de la langue théologique, historique et juridique qui possède différentes significations selon l’époque et le contexte social. Du point de vue linguistique, c’est le participe passif du verbe waliya, dont le sens fondamental est «être près de, en relation avec quelqu’un ou quelque chose» (voir LA, TA, s.v.), d’où celui d’«être proche du pouvoir, de l’autorité» > «détenir le pouvoir, gouverner, occuper une fonction» (voir Lane, s.v.), d’où aussi la formation de termes administratifs tels que wālī«gouverneur» et wilāya [ q.v.] fonction de gouverneur» ou da…

Ḳunūt

(1,065 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Pellat, Ch.
(a.), terme religieux employé en différents sens; les lexicographes ne sont pas d’accord sur sa signification fondamentale: «fait de s’abstenir de parler», «invocation pendant la ṣalāt», «humilité et reconnaissance du fait qu’on est la créature d’Allah», «fait de se tenir debout» — ce sont là les définitions ordinaires des lexiques, qu’on trouve aussi dans les commentaires des différents versets du Ḳurʾān où se trouvent le mot ḳunūt ou des dérivés de la racine ḳ-n-t. De tous ces passages, il n’en est presque pas un qui permette d’arriver, grâce au contexte, à une déf…

Rāhib

(247 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a., plur. ruhbān, rahābin, rahābina), moine. La figure du moine est connue de la poésie anté-islamique aussi bien que du Kurʾān et de la Tradition. Les poètes anté-islamiques font mention du moine dans la cellule, dont le voyageur nocturne aperçoit de loin la lampe allumée et qui lui représente l’idée de l’auberge. Dans le Ḳurʾān, le moine et le ḳissīs, quelquefois aussi les aḥbār, sont les chefs religieux des Chrétiens. D’une part, il est dit que les rabbins et les moines vivent aux dépens des autres hommes (IX, 34) et que les Chrétiens ont pris pour maîtres, en dehors de Dieu, leurs aḥbār et …

Takbīr

(420 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), nom d’action de la IIe forme de la racine k-b-r, au sens dénominatif: prononcer la formule Allāh akbar. On le trouve déjà avec ce sens dans le Ḳurʾān (par ex. sūra LXXIV, 3; XVII, III avec Allāh comme objet). Sur les différentes explications de l’élatif akbar dans cette formule, voir LA, s.v., ainsi que les élatifs ḳurʾāniques appliqués également à Allāh: akram (sūra XCVI, 3) et aʿlā (sūra XCII, 20; LXXXVII, I). Dans la vie musulmane cette formule est employée en diverses circonstances dans lesquelles l’idée de Dieu, de sa grandeur et de ses œuvres s’impose à l…

Muʿd̲j̲iza

(563 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.), participe actif de la IVe forme de la racine ʿd̲j̲ z, litt. «ce par quoi [le Prophète] rend impuissants, confond, ses adversaires», est devenu le terme technique pour «miracle». Il ne figure pas dans le Ḳurʾān, qui n’accorde pas de miracles à Muḥammad, alors qu’il insiste sur ses «signes», āyāt, terme pris par la suite dans le sens de versets du Livre Saint, [cf. Ḳurʾān]. Même dans la littérature tardive, le principal miracle de Muḥammad est le Ḳurʾān (cf. Abū Nuʿaym, Dalāʾil al-nubuwwa, 74). Muʿd̲j̲iza et aya sont devenus synonymes; ils s’appliquent aux miracles accomplis p…

K̲h̲abar

(250 words)

Author(s): Wensinck, A.J
(a.), pluriel Ak̲h̲bār, Ak̲h̲ābīr «nouvelle, information». Dans le Ḳurʾān, ce mot n’est pas employé dans des tournures particulières; dans le ḥadīt̲h̲, on le trouve notamment dans la tradition qui décrit la façon dont les d̲j̲inns s’emparent en épiant des connaissances et nouvelles célestes ( k̲h̲abar min al-samāʾ), et comment, pour les en empêcher, ils sont bombardés de météores enflammés (al-Buk̲h̲ārī. Ad̲h̲ān, bāb 105; Muslim, Ṣalāt, trad. 149; al-Tirmid̲h̲ī. Tafsīr, sourate LXXII, trad. I). Al-Buk̲h̲ārī a incorporé à sa collection un chapitre Ak̲h̲bār al-āḥād qui traite d…

ʿUtba b. Rabīʿa

(304 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
b. ʿAbd S̲h̲ams b. ʿAbd Manāf, Abū l-Walīd, un des chefs de la tribu mecquoise Ḳurays̲h̲, qui refusa de suivre Muḥammad. Il mourut à la bataille de Badr. Sa fille Ḥind [ q.v.], épouse d’Abū Sufyān [ q.v.], tira vengeance à Uhud du meurtrier de son père, Ḥamza b. ʿAbd al-Muṭṭalib. Choqué par le grand nombre d’adhérents à la prédication de Muḥammad, ʿUtba après avoir consulté les autres chefs de Ḳurays̲h̲, alla voir le Prophète pour lui offrir n’importe quelle chose qu’il réclamerait, en contrepartie d’un engagement à abandonner sa propagande. Sel…

Nāfiʿ b. al-Azraḳ

(504 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
al-Ḥanafī al-Ḥanẓalī, Abū Rās̲h̲id (fils, dit-on, d’un affranchi d’origine grecque qui était forgeron; al-Balād̲h̲urī, Futūḥ, 56) a joué un rôle assez considérable dans l’histoire de l’Islam par l’action menée à la tête d’une fraction extrémiste ¶ des Ḵh̲ārid̲j̲ites [ q.v.] qui lui doit son nom d’Azāriḳa [ q.v.] ou Azraḳites et lui a largement survécu; il passe d’ailleurs pour en avoir esquissé la doctrine. La séquence des événements dans lesquels il est impliqué est difficile à établir, car une certaine confusion règne dans les récits qui le concernent. On …

Samūm

(584 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
(a.; français «simoun»), vent chaud du désert accompagné de tourbillons de sable, provoqué par des dépressions mobiles se formant au sein de l’alizé ou des zones calmes des hautes dépressions subtropicales. Il règne au Sahara, en Egypte, en Arabie et en Mésopotamie. Ce mot se trouve trois fois dans le Ḳurʾān, mais les trois passages n’impliquent pas qu’il s’agisse spécialement du vent. Dans la surate XV, 27 on trouve que les d̲j̲ānns sont créés du feu du samūm. Dans la surate LII, 27 il est dit: «...et protège-nous du châtiment du samūm». Et d’après la sūrate LVI, 41 les «compagnons d…

Maryam

(3,790 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Johnstone, P.
, Marie, la mère de Jésus. La forme arabe de son nom est identique à et μαριάμ de la Bible en syriaque et en grec, tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament; dans l’Ancien, cette forme correspond à l’hébreu Al-Bayḍāwī considère ce nom comme hébreu, mais sa vocalisation indiquerait plutôt une source chrétienne, d’après A. Jeffery ( Foreign vocabulary of the Qur’ān, Baroda 1938, s.v.). Comme d’autres noms pourvus du même suffixe (ʿAmram, Bilʿam, etc.), Maryam doit provenir de la région située entre la Palestine et le Nord-ouest de l’Arabic. D’après l’…

al-Nasāʾī

(347 words)

Author(s): Wensinck, A.J.
, Abū ʿAbd al-Raḥmān Aḥmad b. ʿAlī b. S̲h̲uʿayb b. Baḥr b. Sinān, auteur de l’un des six recueils canoniques de traditions [voir Ḥadīt̲h̲] (215-303/830-915). Les données biographiques le concernant sont très rares. Il fit, dit-on, de grands voyages pour recueillir des traditions, résida en Égypte, puis à Damas, et mourut des mauvais traitements dont il aurait été la victime à Damas — d’après une autre tradition à Ramla — à cause de ses sentiments favorables à ʿAlī et hostiles aux Umayyades. On a fait de lui un martyr par suite de sa mort violente. Sa tombe est à La Mekke. Le recueil de traditio…

Sad̲j̲d̲j̲āda

(5,566 words)

Author(s): Wensinck, A. J. | Hall, Margaret | Knysh, A.
(a., pl. sad̲j̲ād̲j̲id, sad̲j̲ād̲j̲id, sawāajid), tapis sur lequel on accomplit la ṣalāt [ q. v.]. Le mot ne se trouve ni dans le Ḳurʾān ni dans le Ḥadīt̲h̲ canonique; l’usage d’une couverture du sol de quelque manière était cependant connu à une période assez primitive. 1. La tradition primitive. Dans le Ḥadīt̲h̲ [ q.v.] il est souvent raconté comment Muḥammad et ses adeptes accomplissaient la ṣalāt sur le sol de la mosquée à Médine après une sévère averse de pluie, si bien que leurs nez et leurs têtes entraient en contact avec la boue (p. ex. al-Buk̲h̲ārī, Ad̲h̲ān, bābs 135, 151; Muslim, Ṣiyām…

Ḳawm

(463 words)

Author(s): Wensinck, A. J.
(a.), pluriel aḳwām, aḳāwim, aḳāyīm, peuple, gens. Ce mot se rencontre déjà dans des inscriptions nabatéennes, palmyréennes et ṣafaitiques, dans le nom de la divinité S̲h̲ayʿ al-Ḳawm «soutien du peuple» (voir Lidzbarski, Ephemeris für semitische Epigraphik, I, index, s.v.). D’après quelques lexicographes, il s’appliquait tout d’abord aux hommes. Cette opinion est corroborée par l’emploi, dans certains passages littéraires, du mot ḳawm en opposition avec nisāʾ (femmes). Ce terme n’a pas avant tout le sens de nation: le ḳawm d’un homme est sa s̲h̲īʿa et sa ʿas̲h̲īra (LA). Avec ce s…

al-Masīḥ

(588 words)

Author(s): Wensinck, A.J. | Bosworth, C.E.
, le Messie. Ce mot est en arabe (où la racine m-s-ḥ a les significations de «mesurer» et de «frotter») un emprunt à l’araméen où mes̲h̲īḥā était employé comme titre du Sauveur. Horovitz ( Koranische Untersuchungen, 129) considère comme possible un emprunt à l’éthiopien ( masīḥ). Muḥammad a naturellement pris ce mot aux Chrétiens arabes chez qui le nom de ʿAbd al-Masīḥ était connu à l’époque préislamique, mais il est douteux qu’il ait connu le vrai sens du terme (voir K. Ahrens, Christliches im Qpran, eine Nachlese, dans ZDMG, LXXXIV (1930), 24-5; A. Jeffery, The foreign vocabulary of th…
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