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Bīred̲j̲ik

(1,094 words)

Author(s): Streck, M. | Parry, V.J.
, ville de Mésopotamie, sur la rive gauche de l’Euphrate. Le nom Bīred̲j̲ik (la population locale dit: Beled̲j̲ik; également, Bārād̲j̲ik, selon Sachau, dans le dialecte d’Alep) signifie «petite Bīra», c’est-à-dire «petite forteresse» (en arabe bīra, avec le suffixe diminutif turc). Le nom arabe al-Bīra ([ q.v.]; Bīreh chez les écrivains syriaques tardifs) dérive de l’araméen bīrt̲h̲ā = forteresse. Bīred̲j̲ik, connue des Romains sous le nom de Birtha, doit être identifiée (selon Cumont) avec une certaine Makedonopolis mentionnée dans certaines source…

Barḳaʿīd

(310 words)

Author(s): Streck, M. | Longrigg, S.H.
était, à l’époque ʿabbāside, l’une des petites villes qui se succédaient sur la route principale entre Niṣībīn et al-Mawṣil, dans la province de la Ḏj̲azīra, les autres étant à l’Ouest Ad̲h̲rama, à l’Est Bāʾaynāt̲h̲ā et Balad, où la route al-Mawṣil-Sind̲j̲ar bifurquait au Sud-ouest. Barḳaʿīd, dont le site pourrait bien être marqué par la moderne Tell Rumaylān, au Nord de la voie ferrée (et près de la gare de Tell Kochek), était probablement juste à l’intérieur du Bec de Canard (à l’extrémité Est…

Alwand Kūh

(609 words)

Author(s): Streck, M. | Wilber, D.N.
ou Kūh-i Alwand (Elwend), chaîne de montagnes isolée au Sud de Hamad̲h̲ān, s’élevant à une hauteur de 11.717 pieds (3554 m.). Au Nord et au Nord-Est, l’Alwand Kūh domine la plaine par une falaise abrupte; au Nord-Ouest, il rejoint le Kūh-i Dāʾim al-Barf, massif montagneux d’une altitude presque égale à la sienne, relié au Kūh-i Almu Ḳulak̲h̲ par des chaînes moins élevées. Ce dernier constitue l’extrémité Nord-Ouest du groupe de l’Alwand en général. L’ossature de l’Alwand proprement dit est en grani…

Damāwand

(1,414 words)

Author(s): Streck, M.
, Demāwend, point culminant de l’Alburz, la chaîne de montagnes qui borde au Nord le plateau de l’Iran, un un peu au-dessous du 36e degré de latitude Nord et à 80 km. environ au Nord de Téhéran. Le plateau de Rēhne, qu’il surplombe de 4000 m., semble, d’après de Morgan, lui servir de base. La hauteur totale du massif a été calculée de façons très diverses: Thomson l’évalue à 6300 m. ( = 19 400 pieds de Paris, chiffre certainement trop élevé); de Morgan, à 6080 m.; Houtum Schindler, à 5896 m., Sven Hedin, à 5465 m., et…

Ḏj̲alūlāʾ

(388 words)

Author(s): Streck, M.
, ville du ʿIrāḳ (Babylonie) qui, dans la division administrative de cette province au moyen âge, était le chef-lieu d’un district ( ṭassūd̲j̲) appartenant au cercle de S̲h̲ād̲h̲-Ḳubād̲h̲, situé à l’Est du Tigre. Ḏj̲alūlāʾ était une des stations de la très importante route du Ḵh̲urāsān, la principale voie de communication entre la Babylonie et l’Īrān; elle était à peu près à égale distance de Dastad̲j̲ird [ q.v.] au Sud-ouest et de Ḵh̲āniḳīn au Nord-est (soit à 7 parasanges = 39 km.); elle était arrosée par un bras du Diyālā (nommé Nahr Ḏj̲alūlāʾ), qui rejoign…

al-Bīra

(87 words)

Author(s): Streck, M.
, nom de diverses localités, provenant surtout d’un terme araméen ancien, car al-Bīra est l’araméen bīrt̲h̲ā «forteresse», «château». Le plus connu est al-Bīra sur la rive orientale de l’Euphrate dans le Nord-ouest de la Mésopotamie, l’actuelle Bīred̲j̲ik [ q.v.]. Sur les autres localités du nom de Bīra, voir Yāḳūt, I, 787; Nöldeke dans les Nachr. der Götting. Ges, d. Wiss., 1876, 11-12; De Goeje, BGA, IV (gloss.), 441; Le Strange, Palestine under the Moslems, 1890, 423; A.-S. Marmadji, Textes géog. arabes, Paris 1951, 37. (M. Streck)

Mas̲h̲had

(3,808 words)

Author(s): Streck, M.
, ville du Nord-est de la Perse, capitale delà province actuelle du Ḵh̲urāsān [ q.v.], où est situé depuis l’époque médiévale l’un des mausolées les plus importants du monde s̲h̲īʿite construit autour du tombeau du Huitième Imām, ʿAlī al-Riḍā [ q.v.]. 1. — Géographie, histoire et topographie jusqu’en 1914. Mas̲h̲had se trouve à 930 m d’altitude, à 59° 35’ de long. Est et à 16° 17’ de latitude Nord, dans la vallée du Kas̲h̲af Rūd, qui a de 18 à 45 km de large; cette rivière, appelée également Ab-i Mas̲h̲had, se jette dans le Harī-Rūd [ q.v.] à environ 160 km au Sud-est de Mas̲h̲had, sur la …

Anṭākiya

(1,059 words)

Author(s): Streck, M. | Gibb, H.A.R.
, forme arabisée d’Antiocheia, ville de la Syrie du Nord située sur l’Oronte (al-ʿĀṣī), à 22 km. de la côte méditerranéenne-Fondée vers 300 avant J.-C. par Seleucus Ier et occupée par Pompée en 64 avant J.-C, elle devint la plus grande et la plus importante cité romaine d’Asie et la capitale des provinces asiatiques de l’empire romain. Sa décadence progressive date de la fondation de l’empire sāsānide qui diminua son influence politique et économique dans le bassin du Tigre et de l’Euphrate et l’exposa aux attaques répété…

al-Baṭīḥa

(4,925 words)

Author(s): Streck, M. | Ali, Saleh A. el-
(«les marais»), nom donné à une dépression occupée par des prairies sujettes à des inondations plus ou moins régulières et par conséquent marécageuses. Ce nom fut donné plus particulièrement par les auteurs arabes de l’époque ʿabbāside à la vaste région marécageuse du cours inférieur de l’Euphrate et du Tigre entre Kūfa et Wāsiṭ au Nord et Baṣra au Sud, qu’on appelait souvent également al-Baṭāʾiḥ (pl. d’al-Baṭīḥa), et parfois du nom des villes voisines, Baṭīḥat (Baṭāʾiḥ) al-Kūfa, al-Wāsiṭ ou al-Baṣra. Il exista dès la plus haute antiquité d’immenses marécages dans le Sud d…

al-Lukkām/al-Lukām

(993 words)

Author(s): Streck, M.
(Ḏj̲abal—), nom que les géographes arabes du moyen âge donnent à la chaîne de montagnes qui, située dans la partie septentrionale de la Syrie, a longtemps formé la limite entre les territoires islamiques et byzantins. Connue des classiques sous l’appellation d’Amanos/ Amamis (Ḵh̲amanu des inscriptions cunéiformes), cette chaîne est désignée par les Turcs sous le nom d’Alma Dag̲h̲i̊ (Elma Daği en turc moderne); étant donné qu’elle n’a pas été décrite sous Elma Dag̲h̲i̊. il a semblé utile d’en traiter ici, même si le d̲j̲abal al-Lukkām ne correspond pas exactement à c…

ʿArabkīr

(533 words)

Author(s): Streck, M. | Taeschner, Fr.
, (étymologie populaire: ʿArabgīr, «conquête des Arabes», orthographe turque moderne Arapkir, en arménien Arabkēr, dans les sources byzantines Arabrakes), ville d’Anatolie orientale, lat. N. 39° 3′, long. E. 38° 30′, à env. 70 km. au Nord de Malatya, sur un affluent (rive gauche) du Kara Su (source Nord de l’Euphrate), l’Arapkir Su; altitude, 1.200 m.; chef-lieu d’un ḳaḍāʾ du wilāyet de Malaṭya; 6 684 habitants (1945); le ḳaḍāʾ en compte 23 612. La ville est bâtie dans une dépression entourée de falaises de basalte. Son climat est rude, étant donné l’altitude. On me…

Iṣṭak̲h̲r

(3,832 words)

Author(s): Streck, M. | Miles, G.C.
, ville du Fārs. Le nom véritable était sans doute Stak̲h̲r. comme on l’écrit en pehlevi; de même, la forme arménienne Stahr et l’abréviation S Ṭ sur les monnaies sāsānides suggèrent ce nom. La forme avec voyelle prosthétique ne date que du persan moderne; elle devient le plus souvent Istak̲h̲ar ou Istahar, ou encore, avec intercalation de voyelle: Sitak̲h̲ar, Siṭak̲h̲ar, Siṭark̲h̲ (cf. Vullers, Lex. Pers. Lat., I, 948, 978, II, 223 et Nöldeke dans Grundr. der iran. Philol., II, 192). La forme syriaque est Istahr (rarement Istahr) dans le Talmùd, probablement Istahar , Megilla, 13a, mili…

Ḳaysāriyya

(1,088 words)

Author(s): Streck, M.
(et aussi Kayṣāriyya), pi. ḳayāsir, désigne un vaste ensemble de bâtiments publics disposés à la façon du cloître d’un couvent avec des boutiques, des ateliers, des magasins et souvent aussi des logements. D’après de Sacy, Relation de l’Égypte par Abd Allatif, Paris 1810, 303 sqq., la ḳaysāriyya ne se distingue sans doute à l’origine du sūḳ que par sa plus grande étendue, car elle présente plusieurs galeries couvertes autour d’une cour à ciel ouvert, tandis que le sūḳ ne comporte qu’une seule galerie. Aujourd’hui, il est vrai, le concept de ḳaysāriyya est le plus souvent identique à …

al-Madāʾin

(1,943 words)

Author(s): Streck, M. | Morony, M.
, «les villes» (pl. de madīna), traduction arabe de l’araméen Māḥōzē ou Medīnāt̲h̲ā qui désignait la métropole sāsānide située sur le Tigre, à une trentaine de km au Sud-est de la future Bag̲h̲dād; plusieurs villes contiguës, qui s’étendaient le long des deux rives du fleuve, étaient reliées par un pont de bateaux. C’était la capitale administrative de l’empire, la résidence d’hiver du roi, le siège de l’exilarque juif et du catholicos nestorien. Dans la population mêlée d’Araméens, de Persans et de …

al-Sūs

(1,311 words)

Author(s): Streck, M. | Bosworth, C.E.
, forme islamique ancienne de l’ancien site de Suse, dans la province persane sud-occidentale du Ḵh̲ūzistān; en persan moderne S̲h̲ūs̲h̲. Il se trouve dans la plaine entre les deux grands fleuves du Ḵh̲ūzistān, le Kārūn et la Kerk̲h̲ā [ q.vv.], jadis réunis par des canaux; le fleuve S̲h̲āwūr borde la limite occidentale du site. Depuis le second millénaire avant J.-C. au moins, ce fut la capitale du royaume d’Elam. Elle fut détruite par l’Assyrien Assurbanipal au VIIe siècle av. J.-C, puis restaurée par les Achéménides pour devenir une ville florissante sous les Sāsānide…

al-Anbār

(1,212 words)

Author(s): Streck, M. | Duri, A.A.
, ville située sur la rive gauche de l’Euphrate (43° 43’ E., 33° 22’ 30" N.). Les géographes arabes donnent, pour la distance Bag̲h̲dād—al-Anbār par la route de la poste, douze (Yāḳūt: dix) farsak̲h̲s (cf. Streck, Babylonien, I, 8); d’après les mesures effectuées par Musil (p. 248) elle est de 62 km. = 38 milles. Al-Anbār se trouve dans le prolongement Nord-Ouest du Sawād, dans une plaine cultivable proche du désert, à proximité du premier canal navigable de l’Euphrate au Tigre (le Nahr ʿĪsā), et elle contrôlait un important passage sur l’Euphrate (cf. Musil, 267-9, 307; Le Strange, dans JRAS…

al-Tūnisī

(286 words)

Author(s): Streck, M.
, S̲h̲ayk̲h̲ Zayn al-ʿĀbidīn, érudit tunisien (vécut dans la première moitié du XIXe siècle) qui se rendit au Sūdān et écrivit sur le Dār Fūr et le Wadāī [ q.vv.]. Il était azharī d’éducation et, en 1818 ou 1819, il partit pour le Sūdān et y passa quelques dix ans. De Sennar [voir Sinnār] et Kordofān [ q.v.], il alla au Dār Fūr et au Wadāī, retournant à Tūnis en passant par le Fezzān. Il consigna ses expériences et ses observations dans un ouvrage en arabe de dimension modeste qui fut traduit en turc, puis du turc en allemand par G. Rosen sous le titre Das Buch des Sudan oder Reisen des Scheich Zai…

al-Tūnisī

(900 words)

Author(s): Streck, M.
, Muḥammad b. ʿUmar b. Sulaymān, écrivain tunisien’du XIXe siècle (1204-74/1789-1857). Il venait d’une famille d’érudits de Tūnis, son grandpère ayant été un copiste de manuscrits qui avait fait le Pèlerinage de la Mecque et s’était ensuite installé à Sennar [voir Sinnār] au Sūdān, créant ainsi des liens de famille entre cette région, le Caire (où le père de Muḥammad devint naḳīb al-riwāḳ, directeur des étudiants mag̲h̲ribī à al-Azhar) et Tūnis. Muḥammad naquit à Tūnis en 1204/1789, et après avoir étudié à al-Āzhar, en 1818 ou 1819, se rendit au Sūdān, où son père …

ʿAmādiya

(383 words)

Author(s): Streck, M. | Minorsky, V.
, ville du Kurdistān, à une centaine de km. au Nord de Mossoul, dans le bassin du Gāra (affluent de droite du Grand Zāb). La ville est située sur une colline et dominée par la citadelle bâtie sur un rocher escarpé. L’eau qui alimente la citadelle provient de citernes taillées dans le roc. La forteresse est située en un point qui, à l’Est, contrôle les communications avec les vallées des ¶ affluents de gauche du Zāb (S̲h̲amdīnān, Rū-Kučūk, Rawānduz), et, à l’Ouest, celles qui parcourent le bassin du Ḵh̲ābūr. Le climat de ʿAmādiya est chaud et malsain. D’après Ibn al-At̲h̲īr, la forteresse ti…

Ḳarḳīsiyā

(1,120 words)

Author(s): Streck, M.
(et aussi Ḳarḳīsiya), ville de la Ḏj̲azīra, sur la rive gauche de l’Euphrate, à côté du confluent du Ḵh̲ābūr, un peu au-dessus de 35° de latitude Nord. Ḳarḳīsiyā n’est que l’adaptation arabe du nom gréco-romain (τὸ) Kιρκήσιον, (τὸ) Kιρκήσιον καστρον ou Kιρκίσιον (Kιρκισία dans la Notit. episcop., éd. Parthey, 87), Circesium, syrien Kerkusion, latin correct = castrum circense, «le château pourvu d’un cirque»; cf. Nöldeke (voir Bibl.), 3. Ḥamza al-Iṣfahānī dans Yāḳūt (IV, 65, 21 sqq.) savait encore l’étymologie du nom (Ḳarḳīsiyā, forme arabisée de Kirkīsiyā, vient de kirkīs = arabe ḥalb…
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