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Maʿdin

(23,592 words)

Author(s): Ashtor, E. | Hassan, A.Y. al- | Hill, D.R. | Murphey, R. | Baer, Eva
(a.), «mine, minerai, métal, minéral»; en arabe moderne, c’est plutôt mand̲j̲iam qui est employé dans le sens de «mine», tandis que d̲j̲amād désigne un minéral et que maʿdin correspond aux deux autres acceptions; muʿaddin désigne un mineur. Dans le vaste empire islamique, les minéraux jouaient un rôle important: on avait besoin d’or, d’argent et de cuivre pour la frappe des monnaies et d’autres usages. Le minerai de fer était indispensable pour produire le fer et l’acier destinés à la fabrication des armes et des instruments divers…

Ḳamḥ

(1,073 words)

Author(s): Ashtor, E.
, blé en Syrie, en Égypte et au Mag̲h̲rib; au ʿIrāḳ le terme utilisé est ḥinṭa (également connu au Mag̲h̲rib) et, en Arabie, c’était d̲h̲urr; ces différents termes sont également employés dans l’arabe littéraire des provinces orientales et occidentales de l’empire musulman, qui connaît aussi burr. Le blé fut la céréale principale du Proche-Orient depuis le début de la période musulmane et même avant, alors qu’en Europe, même les gens qui appartenaient aux classes les plus élevées mangeaient, au moyen âge, du pain d’orge et de seigle. Cette …

Baybars al-Manṣūrī

(606 words)

Author(s): Ashtor, E.
, général et historien mamlūk, qui commença sa carrière comme esclave d’al-Mālik al-Manṣūr Ḳalāʾūn (d’où son surnom «al-Manṣūrī»). A la suite de Ḳalāʾūn, Baybars participa en 663/1265 à la campagne dusultan Baybars Ier contre les Francs de Syrie, en 664/1266 aux campagnes de Syrie et de Cilicie, en 666/1268 au siège d’Antioche et, en 673/1275, à une autre campagne en Cilicie. Ḳalāʾūn, qui était devenu sultan d’Égypte et de Syrie, nomma Baybars gouverneur de la province d’al-Karak en 685/1286. Son fils et héritier, al-Malik al-…

Makāyil (a.), «mesures de capacité» (sing. mikyal(a); var. makāyīl, sing. mikyāt) et Mawāzīn

(6,166 words)

Author(s): Ashtor, E. | Burton-Page, J.
«poids» (sing. mīzān). Sur les mesures de longueur et de surface, voir Misāḥa. I. — Pays arabes, persans et turcs. Dans l’histoire de la métrologie orientale, l’expansion de l’Islam ne provoqua pas de coupure brutale. Tandis que Charlemagne a imposé dans son empire un système uniforme de poids et mesures et adopté une livre beaucoup plus lourde que la libra romaine de 327,45 g, ni Muḥammad, ni ʿUmar n’ont effectué une réforme de ce genre; comme les souverains postérieurs ne purent prétendre que leurs systèmes de poids et mesures avaient un caractère can…

Kattān

(535 words)

Author(s): Ashtor, E.
désigne, en arabe, le lin et la toile de lin. Dès les temps préislamiques, les Arabes ont connu et apprécié les textiles de lin qui étaient généralement importés d’Égypte et étaient, de ce fait appelés ḳubāṭī, tissus coptes. Les Byzantins laissèrent aux Musulmans une industrie du lin prospère, qui était surtout concentrée en Basse-Égypte. Les centres les plus importants étaient situés à Tinnīs, à Damiette, à Dabīḳ et à S̲h̲aṭā, mais il y avait également des fabriques dans des bourgades et des villages autour de ces villes. Dans t…

Ḳaranful

(668 words)

Author(s): Ashtor, E.
, clou de girofle. Selon les dictionnaires arabes, le nom qu’on donnait à cette plante variait, car on l’appelait aussi ḳarnful et ḳarnfūl et les illettrés prononçaient ḳuranful et ḳuranfil. Il semble qu’avant la fin du moyen âge, le giroflier ne s’était pas encore répandu en dehors des Moluques et, comme les Musulmans qui naviguaient vers la Chine laissaient ces îles sur leur droite, les anciens écrivains arabes ne pouvaient pas établir l’origine du clou de girofle. Ibn Ḵh̲urradād̲h̲bih croyait qu’il provenait de «Salāhiṭ», mais il indique aussi l’île de Waḳwāk [ q.v.], or Salāhiṭ éta…

Ḳuṭn

(11,660 words)

Author(s): Ashtor, E. | İnalcık, Halil
, Ḳuṭun (a.), «coton». I. — Pays arabes et persans médiévaux. A l’époque des conquêtes arabes, le coton s’était déjà propagé de l’Inde dans la Perse orientale et dans les pays avoisinants. On l’y cultivait partout, et une florissante industrie y produisait des cotonnades. Les géographes arabes, en décrivant l’économie de ces pays à l’époque ‘abbàside, parlent surtout de la production de cotonnades, mais on a de bonnes raisons de supposer que ces manufactures employaient le coton planté dans leurs propres régions. Dans l’Afg̲h̲ānistān d’aujourd’hui, Kābul et Herāt avaient des …