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Your search for 'dc_creator:( "Schaade, A." ) OR dc_contributor:( "Schaade, A." )' returned 67 results. Modify search

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Ḏj̲arīr

(880 words)

Author(s): Schaade, A. | Gätje, H.
b. ʿAtiyya b. al-Ḵh̲aṭafā (Ḥud̲h̲ayfa) b. Badr est l’un des trois plus importants poètes de hid̲j̲āʾ de la période umayyade (les deux autres étant ses rivaux al-Ak̲h̲ṭal [ q.v.] et al-Farazdaḳ [ q.v.]) et peut être considéré comme l’un des plus grands poètes arabo-islamiques de tous les temps. Il appartenait au clan des Banū Kulayb b. Yarbūʿ, branche de la tribu muḍarite des Tamīm qui étaient répandus dans la partie orientale de l’Arabie centrale et septentrionale. Né au milieu du Ier/VIIes., il commença à prendre part à des luttes verbales avec des poètes de second rang, d…

ʿAbd Allāh b. Rawāḥa

(454 words)

Author(s): Schaade, A.
, k̲h̲azrad̲j̲ite, appartenait à la célèbre branche des Banū l-Ḥārit̲h̲. En mars 622, il fut, à la 2e assemblée de ʿAḳaba, l’un des douze hommes de confiance que, selon le désir du Prophète, les croyants de Médine avaient élus. Lorsque Muḥammad eut émigré à Médine, ʿAbd Allāh se montra l’un des plus énergiques et des plus braves champions de sa cause. Muḥammad semble avoir fait grand cas de ʿAbd Allāh; il lui confia des missions de grande importance. Après la victoire des Musulmans à Badr, en 623, ʿAbd Allāh cou…

Balāg̲h̲a

(1,824 words)

Author(s): Schaade, A. | Grunebaum, G. E. von
(a.) nom abstrait, de balīg̲h̲ «efficace, éloquent» (du verbe balag̲h̲a «atteindre quelque chose»), qui, en conséquence, a le sens d’éloquence. Elle présuppose la faṣāḥa, pureté et euphonie de la langue, mais, selon des définitions anciennes, va plus loin dans ses exigences, et requiert la connaissance des liaisons et des séparations correctes de la phrase, la clarté et la propriété des termes. Ces définitions sont souvent attribuées à des peuples étrangers, aux Persans, aux Grecs ou aux Indiens, mais il est bien évident que ce concept de balāg̲h̲a est né chez les Arabes, car, da…

Ḳayyim

(331 words)

Author(s): Schaade, A.
(a.), à l’origine, «qui se tient debout», ensuite avec bi-, ʿalā, li- ou simplement le génitif, «qui se charge, qui prend soin de quelque chose ou de quelqu’un» et, de là, «qui a droit de commandement sur». Ainsi le poète préislamique al-Ḳuṭāmī ( Dīwān, éd. Barth, Leyde 1902, n° 26) parle d’un « ḳayyim de l’eau», c’est-à-dire évidemment du préposé, de l’administrateur, et le poète Bāʿit̲h̲ b. Ṣuraym ( Ḥamāsa d’Abū Tammām, éd. Freytag, 269, vers 2) du ḳayyim d’une femme, c’est-à-dire de celui qui prend soin d’elle, son époux. Le premier sens (administrateur, etc.) se renco…

Ḏj̲amīla

(235 words)

Author(s): Schaade, A. | Pellat, Ch.
, célèbre chanteuse de Médine, qui vivait à l’époque des premiers Umayyades. D’après la tradition, elle aurait appris spontanément le chant et la musique en écoutant Sāʾib Ḵh̲āt̲h̲ir [ q.v.] (m. 63/682-3), qui était son voisin. Ses dons innés lui permirent d’acquérir une supériorité unanimement reconnue et de fonder une école où furent formés Maʿbad [ q.v.], Ibn ʿĀʾis̲h̲a [ q.v.], Ḥabāba et Sallāma, ainsi qu’une foule de chanteurs et de ḳiyān moins célèbres. Des artistes de la classe d’Ibn Surayd̲j̲ [ q.v.] ne dédaignaient pas de venir l’entendre et de la prendre pour arbitre…

Abū ʿAṭāʾ al-Sindī

(225 words)

Author(s): Schaade, A.
, Aflaḥ (ou Marzūḳ) b. Yasār, poète arabe. II doit son surnom d’al-Sindī au fait que son père venait du Sind. Il naquit luimême à Kūfa et y vécut comme client des Banū Asad. Il lutta pour la dynastie umayyade à son déclin par la plume et l’épée, la couvrant de louanges et tournant en ridicule ses adversaires. Il est vrai, cependant, que lorsque les ʿAbbāsides arrivèrent au ¶ pouvoir, il essaya d’obtenir la faveur des nouveaux gouverneurs en chantant leur louange. Mais le caractère inflexible d’al-Saffāḥ n’était que peu sensible à de telles flatteries, et, sous l…

ʿAdī b. Ḥātim

(303 words)

Author(s): Schaade, A.
b. ʿAbd Allāh b. Saʿd al-Ṭāʾī, Abū Ṭarīf, Compagnon du Prophète, puis partisan de ʿAlī. Fils du célèbre poète Hātim al-Ṭāʾī [ q.v.] et chrétien comme lui, il avait hérité de son père le commandement de sa tribu, mais, menacé de le perdre, il se convertit à l’Islam en 9 ou 10/630-1, et fit rentrer les impôts des Ṭayyites et des Asadites. Après la mort du Prophète, il resta fidèle à l’Islam et empêcha sa tribu d’apostasier pendant la ridda; il participa ensuite à la conquête du ʿIrāk et reçut de ʿUt̲h̲mān une dotation, al-Rawḥāʾ, sur le Nahr ʿIsā (cf. Le Strange, Lands, index), non loin de la futu…

Dīk al-Ḏj̲inn al-Ḥimsī

(321 words)

Author(s): Schaade, A. | Pellat, Ch.
, surnom du poète arabe de Syrie ʿAbd al-Salām b. Rag̲h̲bān b. ʿAbd al-Salām b. Ḥabīb b. ʿAbd Allāh b. Rag̲h̲bān b. Yazīd b. Tamīm. Ce dernier avait embrassé l’Islam à Muʾta [ q.v.] sous les auspices de Ḥabīb b. Maslama al-Fihrī [ q.v.] dont il devint le mawlā. L’arrièregrand-père du poète, Ḥabīb, qui était chef du dīwān de la solde sous al-Manṣūr, a attaché son nom à une mosquée de Bag̲h̲dād, masd̲j̲id Ibn Rag̲h̲bān (al-Ḏj̲āḥiẓ, Buk̲h̲alāʾ, éd. Ḥād̲j̲irī, 327, trad. Pellat, index; al-Ḏj̲ahs̲h̲iyārī, 102; Le Strange, Bagdad, 95). Dīk al-Ḏj̲inn, né à Ḥimṣ en 161/777-8, mourut sous …

Ḳayṣar

(1,528 words)

Author(s): Fischer, A. | Wensinck, A.J. | Schaade, A. | Paret, Rudi. | S̲h̲ahîd, Irfān
, désignation usuelle, en arabe, de l’empereur de Rome et de Byzance. Ce terme, qui représente le latin Caesar (al-Masʿūdī, Murūd̲j̲, II, 296 = § 717, en indique l’étymologie) et le grec καῖσαρ, est entré en arabe par l’intermédiaire de l’araméen (voir Fraenkel, Die aramäischen Fremdwörter im arabischen, Leyde 1886, 278 sq.); l’emprunt a dû se produire à une date très ancienne, car ce mot apparaît presque toujours, par la suite, sous la forme Ḳēṣar en syriaque (voir Payne Smith, Thesaurus syriacus, s.v.). I. — Avant l’Islam. Plusieurs siècles avant l’Islam, les Arabes entretenaien…

Abū l-Sṣ̲h̲īṣ

(282 words)

Author(s): Schaade, A. | Pellat, Ch.
Muḥammad (b. ʿAbd Allāh) b. Razīn al-Ḵh̲uzāʿī, poète arabe mort vers 200/915. Comme son parent Diʿbil [ q.v.], il vécut à la cour de Hārūn al-Ras̲h̲īd à qui il consacra des panégyriques, puis des oraisons funèbres. Il se rendit ensuite à al-Raḳḳa et y obtint la faveur de l’émir ʿUḳba b. al-As̲h̲ʿat̲h̲, dont il demeura le commensal et le poète attitré jusqu’à sa mort, en 196/811. — À en juger par les rares fragments de son œuvre qui ont été conservés, Abū l-S̲h̲īṣ n’apparaît guère original dans ses panégyriques, ses poèmes cynégétiques et ses ¶ chansons bachiques, pourtant goûtées de ses …

Balāg̲h̲a

(1,744 words)

Author(s): Schaade, A. | Grunebaum, G.E. von
(a.), Abstract noun, from balīg̲h̲ effective, eloquent (from balag̲h̲a “to attain something”), meaning therefore eloquence. It presupposes faṣāḥa , purity and euphony of language, but goes beyond it in requiring, according to some of the early definitions, the knowledge of the proper connexion and separation of the phrase, clarity, and appropriateness to the occasion. Even though those definitions are not infrequently attributed to foreign nations such as the Persians, Greeks or Indians, the demand for skill in improvisation and the recurring references to the Ḵh̲aṭīb

Dīk al-Ḏj̲inn al-Ḥimṣī

(337 words)

Author(s): Schaade, A. | Pellat, Ch.
, surname of the Syrian Arabic poet ʿAbd al-Salām b. Rag̲h̲bān b. ¶ ʿAbd al-Salām b. Ḥabīb b. ʿAbd Allāh b. Rag̲h̲bān b. Yazīd b. Tamīm. This latter had embraced Islam at Muʾta [ q.v.] under the auspices of Ḥabīb b. Maslama al-Fihrī [ q.v.], whose mawlā he became. The great-grandfather of the poet, Ḥabīb, who I was head of the dīwān of salaries under al-Manṣūr, gave his name to a mosque at Bag̲h̲dād, masd̲j̲id Ibn Rag̲h̲bān (al-D̲j̲āḥiẓ, Buk̲h̲alāʾ , ed. Ḥād̲j̲irī 327, trans. Pellat, index; al-Ḏj̲ahs̲h̲iyārī, 102; Le Strange, Baghdad , 95). Dīk al-Ḏj̲inn, born at…

Ḳaiṣar

(686 words)

Author(s): Schaade, A.
(a.), the usual name in Arabic for the Byzantine Emperor. The word, of course, represents the Greek Καĩσαρ and came to the Arabs through the intermediary of the Aramaic (cf. Fraenkel, Die Aramäischcn Fremdwörter im Arabischen, Leiden 1886, p. 278 sq.). The borrowing must have taken place at quite an early period as the word in Syriac later appears almost always in the form Ḳesar (cf. Payne Smith, Thesaurus Syriacus, s. v.). The Arabs, centuries before Muḥammad, had relations with the Byzantines (cf. A. Müller, Der Islam im Morgen-u. Abendland, i. 10 and the article g̲h̲assānids). Among th…

Bayān

(27 words)

Author(s): Schaade, A.
(a.), Lucidity, explanation. ʿIlm al-Bayān is often used synonymously with ʿIlm al-Balāg̲h̲a [see balāg̲h̲a] although strictly it only denotes a subsection of it. (A. Schaade)

Ḏj̲āmid

(125 words)

Author(s): Schaade, A.
(a.). A technical term in Arabic grammar. Ḏj̲āmid, literally “congealed” thence “inorganic” is applied to nouns as well as verbs. By an ism d̲j̲āmid we understand a noun, which “is neither derived ( mus̲h̲taḳḳ) from an abstract verbal noun ( maṣdar) nor is actually one”, i. e. “a concrete verbal substantive” (Fleischer, Kleinere Schriften, i. 167, iii. 540 et seq.). Examples: rad̲j̲ul, a man, baṭṭa, a duck (Wright, Arabic Grammar, 3rd ed., i. 106). Arab grammarians are not all agreed as to the position of the infinitive ( maṣdar) in this respect; cf. Fleischer, op. cit., i. 167 and Muḥamm…

Ṣād

(237 words)

Author(s): Schaade, A.
, the fourteenth letter of the usual Arabic alphabet (numerical value: 90; cf. the article abd̲j̲ad). How the now usual form of Ṣād developed out of the Nabataean (still closely resembling the primitive Semitic form) form of the letter may be seen from plate I of the article arabia., arabic writing). As to its pronunciation, Ṣād was even in ancient times and still is an unvoiced, velarised (and according to Meinhof “stopped”) alveolar spirant, in which a groove is formed on the front part of the tongue. All these elements (except perhaps the la…

Kāf

(75 words)

Author(s): Schaade, A.
, the 22nd letter of the usual Arabic alphabet (numeral value 20; cf. the article abd̲j̲ad). The pronunciation of kāf as an unvoiced palatal explosive, found as early as Sībawaihi, has survived in modern academic speech. In the present day popular speech we find some variants (in addition to k) notably the affricate č (< c′ < k′). Cf. the article arabia, arabic dialects, i. 396b; and Schaade, Sībawaihi’s Lautlehre, Index. (A. Schaade)

Ḏh̲u ’l-Rumma

(974 words)

Author(s): Schaade, A.
, an Arab poet of the tribe of Banū ʿAdī. His proper name was G̲h̲ailān b. Uḳba b. Masʿūd (or Buhais̲h̲). His mother was called Ẓabya and belonged to the Banū Asad. He was a contemporary of Ḏj̲arīr and Farazdaḳ and in the feud between these two poets took the side of al-Farazdaḳ but without in any way distinguishing himself. He also wrote satires on the tribe of Imruʾ al-Ḳais, who found a champion in the poet His̲h̲ām. As the latter could only write rad̲j̲az verses, with which he could not hold his own against the more elaborate metres of Ḏh̲u ’l-Rumma, al-Farazdaḳ had to come …

Abū ʿAṭāʾ

(221 words)

Author(s): Schaade, A.
Aflaḥ (or Marzūḳ) b. Yasār al-Sindī, an Arabian poet. He owes his surname al-Sindī to the fact that his father came from Sind; he himself was born in Kūfa and lived there as a client of the Banū Asad. He fought for the decaying Umaiyad dynasty with pen and sword, praising them and casting scorn on their adversaries. It is true, however, that when the ʿAbbāsides obtained the power, he lowered himself so far as to endeavor by singing the praise of the new rulers to wheedle himself into their favor. But…

Dāl

(46 words)

Author(s): Schaade, A.
, the eighth letter of the usual Arabic Alphabet, and fourth of the Abd̲j̲ad (whence its numerical value = 4). It is pronounced at the present day as in Old Arabic as a voiced dental explosive. Cf. A. Schaade, Sībawaihi’s Lautlehre, Index. (A. Schaade) ¶
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