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, le Prophète de l’Islam. I. — Sa vie et sa carrière. La croyance au fait que Muḥammad est le Messager de Dieu ( rasūlu llāh) vient seulement après celle qui concerne l’unicité de Dieu ( lā ilāh illā llāh) d’après la s̲h̲ahāda [ q.v.], qui est la quintessence de la foi islamique, au cœur de laquelle Muḥammad a un rôle glorieux. En même temps, le Ḳurʾān et l’orthodoxie islamique insistent sur son caractère pleinement humain, sans pouvoirs surnaturels. Que Muḥammad soit une des plus grandes figures dans l’histoire du monde, étant donné l’impact mondial du mouvement qu’il a f…

, nom donné à un derviche quelque peu énigmatique qui influença et transforma Ḏj̲alāl al-dīn Rūmī [ q.v.], et dont le véritable nom était, selon Ḏj̲āmī. Nafaḥāt al-uns, éd. Nassau Lees, 535, S̲h̲ams al-dīn Muḥammad b. ʿAlī b. Malīk-dād-i Tabrīzī. Ses écrits en prose, Maḳālāt, aussi bien que les notes du fils aîné de Rūmī, Sulṭān Walad [ q.v.], indiquent qu’il était un homme ayant un pouvoir spirituel irrésistible. Il devait avoir quarante ou cinquante ans lorsqu’il arriva à Konya le 26 d̲j̲umādā II 642/23 octobre 1244, mais on ne sait pratiquement rien…

, Sabʿa (a.) sept, nombre d’une particulière importance dans la tradition sémitique aussi bien qu’iranienne; il combine le Trois spirituel et le Quatre matériel. Son histoire commence probablement à Babylone avec l’observation de quatre phases lunaires de sept jours chacune. Les sept planètes (y compris le soleil et la lune) ont régné sur la pensée humaine depuis l’antiquité. Chacune est associée à une couleur, une odeur et un caractère spécifiques. L’épopée persane de Niẓāmī (m. au début du VIIe/XIIIe siècle [ q.v.], Haft paykar est l’élaboration la plus poussée de ces idées.…

(a.), danse. La notion de danse est regardée d’un mauvais oeil en Islam, car la danse est associée, dans l’histoire des religions en général, à l’extase. Elle place l’être humain en dehors de son comportement normal et le fait tournoyer, pour ainsi dire, autour d’un autre centre de gravité. Ce qui est sûr, c’est que les distractions des gens comme il faut au moyen âge islamique se terminaient souvent par de la musique et de la danse; I mais dans un contexte religieux, la danse, fondamentalement ¶ épiphénomène de la musique ou de la psalmodie, était censée s’opposer aux tendances …

(a.), intercession; celui qui intercède s’appelle s̲h̲āfiʿ et s̲h̲afīʿ. Le mot s̲h̲afāʿa se rencontre aussi en dehors de l’emploi théologique, par exemple pour la présentation d’une requête à un roi ( Lisān, s.v.), pour l’intervention en faveur d’un débiteur (Buk̲h̲ārī, Istiḳrād, 18). Sur l’intercession dans une action judiciaire, nous ne savons que peu de chose. Dans le ḥadīt̲h̲ on trouve : «Celui qui, par son intercession, met obstacle à l’action d’un des ḥudūd Allāh s’oppose à Allāh» (Ibn Ḥanbal, Musnad, II, 70, 82; cf. Buk̲h̲ārī, Anbiyāʾ, 54/11, Ḥudūd, 12). 1. Dans l’Islam offic…

(Mogols), dynastie indomusulmane qui régna de 932 à 1274/1526-1858 (de moins en moins effectivement vers la fin). — I. Histoire. — II. Relations extérieures. — III. Organisation administrative et sociale. — IV. Économie et commerce intérieur. — V. Commerce et relations commerciales entre l’Europe et l’Inde mug̲h̲ale. — VI. Vie religieuse. ¶ — VII. Architecture. — VIII. Tapis et tissus. — IX. Peinture et arts appliqués. — X. Littérature. — XI Numismatique. I. Histoire. Le présent article, comme la section relative à l’histoire sous Hind (IV), ne vise qu’à orienter vers les nombr…

, Abū l-Ḥusayn (ou Abū l-Ḥasan) Aḥmad b. Muḥammad al-Bag̲h̲awī, mystique d’origine k̲h̲urāsānienne né (probablement vers 226/840, car il rencontra Ḏh̲ū l-Nūn [ q.v.]) à Bag̲h̲dād, où il passa la majeure partie de sa vie. Il mourut en 295/907. Les renseignements les plus abondants sur ce personnage sont fournis par al-Sarrād̲j̲ et al-Kalābād̲h̲ī; les brèves biographies d’al-Sulamī et d’Abū Nuʿaym sont presque identiques, comme d’ailleurs les notices en persan d’Anṣārī et de Ḏj̲āmī. La biographie de ʿAṭṭār développe des…

, Muḥammad, né en 1873 (ou plus probablement en 1876) à Sialkot au Pand̲j̲āb. Au cours de ses études à Lahore, il se lia avec sir Thomas Arnold à qui il dut en partie de pouvoir se rendre en Angleterre en 1905. A Cambridge, Ikḅāl qui était déjà un poète romantique connu en ourdou et un nationaliste indien, étudia la philosophie sous la direction de l’hégélien J. M. E. McTaggart, ainsi que le droit. En 1907, il fit un voyage en Allemagne où il obtint son doctorat en philosophie à Munich sous la direction de F. Hommel. Sa thèse, The development of metaphysics in Persia, dénote déjà son intérêt pour …